L’autre soir, au hasard d’une conversation avec mes Bonshommes, j’ai entendu « Oui, mais une fille, c’est plus calme. Nous, on est des garçons, on est bagarreurs ». Et je ne sais pas pourquoi, j’ai bloqué : je ne pouvais pas ne pas réagir.

« Mais enfin non, ce que tu dis, c’est une généralité, en tant que garçon, tu n’es pas obligé d’être bagarreur. Tu peux être calme. D’ailleurs, souvent, tout seul, tu es très calme. »

S’en est suivi une conversation un peu confuse à propos des hommes et des femmes et je me suis plu à les faire réfléchir sur les différences entre hommes et femmes.

Evidemment, ils m’ont ressorti tous les clichés que la société leur transmet mais je les ai laissé en discuter entre eux et ils se corrigeaient d’eux-mêmes. Sauf quand il était vraiment nécessaire que j’intervienne !

– Les mamans, ça fait le ménage.
– Mais enfin, non, puisque la répartition des tâches ne dépend pas de la différence fille/garçon !

– Les mamans, ça fait mieux à manger.
– Mais non, papa fait de très bonnes pommes de terre au cidre

– Les filles, ça a les cheveux longs
– Sauf que si tu laisses pousser les tiens, ils seront longs. Et puis, qu’est-ce que tu dis de Mamie qui a les cheveux courts ?

– Les filles, ça ne travaille pas sur les chantiers.
– Faux !! C’est une question de choix. C’est comme si je te disais qu’un garçon ne peut pas être infirmier.
– A bah si, les garçons, ça peut tout faire !
– Et pourquoi les filles ne pourraient-elles pas aussi tout faire ?
– Parce qu’elles sont moins fortes.
– Oui, mais la plupart des métiers ne nécessitent pas de force. Et puis il y a des filles très fortes. Plus fortes que certains garçons !

Ensuite, on a cherché les vrais différences entre les hommes et les femmes, pour en arriver à constater que les seules différences immuables (jusqu’à nouvel ordre) sont la capacité des femmes à faire des bébés et donner du lait, et le fait que les garçons ont un zizi (je n’ai parlé que de ce qui se voit !).

Evidemment, nous avons passé en revu quelques généralités comme les garçons qui sont souvent plus forts, ils sont plus grands, ils ont une voix plus grave… c’était vraiment très intéressant de voir leur perception des choses.

Faisant cela, j’espère que je leur ai (un peu) ouvert les yeux. Mais je crois que le chemin sera long pour effacer tous les clichés qu’ils ont en tête et qui déjà, si jeunes, les formatent…

 

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Plus les années passent et plus c’est difficile. Avant – sous-entendu avant d’avoir 3 enfants – la rentrée n’était qu’une formalité. A peine une semaine pour se mettre au point et l’affaire était faite. Il n’y avait que mes nouvelles activités, mes nouveaux horaires, éventuellement mes nouvelles fonctions. Par la suite, même avec un ou deux enfants et seulement des horaires et des contraintes de « maternelle » à intégrer, je m’en sortais plutôt bien même si la fatigue de l’ajustement se faisait parfois sentir. Il n’y avait à cette (lointaine) époque qu’une ou deux activités extrascolaires à gérer et une merveilleuse Super nounou au quotidien pour me seconder dans tout cela.

Cette année, cela faisait 3 ans que je n’avais pas fait de rentrée scolaire et j’ai dû jongler avec mon propre travail, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, l’ancienne babysitter, la nouvelle babysitter, la babysitter du reste de l’année qui n’est pas encore là, la babysitter du lundi, les activités extrascolaires, les activités périscolaires, mes propres activités, les amies, les sorties, la famille, les vacances…. Bref, j’ai survécu à une rentrée scolaire. Du moins jusqu’au mois d’octobre… qui sera un autre article, hein !

Les activités extrascolaires, je vous en ai déjà parlé. Ce que je n’ai pas dit, c’est que je n’avais pas prévu de passer 1h30 en voiture l’après-midi, en compagnie d’un ou plusieurs enfants qu’il faut parfois occuper (c’est fou comme un GPS avec un mode « explorer carte » est très utile dans ces cas là !). Aux dernières nouvelles, nous étions convenus de prendre les sacs d’école pour solder les devoirs et de ce fait, pouvoir enchainer avec la (divine et désirable) console. Mais dans l’ensemble, je m’en sors bien. J’ai juste cédé sur un point qui me fait mal au cœur mais qui devient nécessaire à mon confort personnel : je fais les petits trajets en voiture. Les années précédentes, je me moquais bien gentiment des mamans qui faisaient leur malheureux kilomètre en sortant la voiture du parking. Pour ma part, je ne jurais que par la trottinette ou mes pieds. Aujourd’hui, j’ai changé d’avis mais je dois concéder que la perspective de préparer 3 enfants pour 15 min de marche et n’en laisser qu’un seul, puis refaire 15 min de marche dans l’autre sens avec les 2 restants me pèse un peu. J’ai bien essayé le vélo mais les voitures ne sont, par chez nous, pas plus prudentes avec les enfants qu’avec les adultes et voir les camions se rabattre très vite devant mon Petit de 6 ans m’a fait perdre plusieurs années de vie lors du dernier trajet ! Je fais donc un aller-retour rapido en voiture, laissant pour 10 min les deux derniers seuls à la maison.

Me voilà donc comme bien d’autre Maman-Taxi : Un premier aller-retour pour déposer le Grand. Puis la grande virée : déposer le Petit, reprendre le Grand, reposer le Grand, reprendre le Petit. En général, à cet horaire-là, le Dernier s’endort pour un petit moment. Puis un dernier aller-retour pour récupérer le Grand.

Allez, c’est parti jusqu’en juin !

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judo-victoire-petit-bonhomme

J’ai eu beau rechercher sur les précédents billets, je ne retrouve plus à quel moment j’ai parlé des activités extra scolaires de l’année passée et de l’année à venir.

Ce petit bilan me plait bien alors c’est parti :

L’année dernière, Grand Bonhomme (qui était donc en CE1) faisait du judo pour la 3ième année et du tennis pour la deuxième année. Petit Bonhomme (en GS) de son coté faisait du judo pour la 1ière année, du baby-athlétisme pour la 2ième année, du tennis pour 1ière année et de l’éveil musical pour la 1ière année. Quand je l’écris, je me dis que ca fait beaucoup. En même temps, Petit Bonhomme est un garçon plein d’énergie et qui voudrait tout faire. J’avais donc tenté des coups variés en me disant qu’on aviserait l’année suivante. L’année suivante, c’est maintenant.

Contrairement à l’année précédente, Grand Bonhomme n’a pas remporté de Coupe lors de la rencontre de Judo de fin d’année et pourtant, il était toujours aussi motivé. Je comprends qu’après 3 ans, il aime bien ce sport et apprécie de le pratiquer, plus seulement pour les copains ou les victoires mais pour le plaisir. Et perso, je trouve ca très chouette. De son coté, Petit Bonhomme nous a carrément épaté lors de ses combats. Il a masterisé ses petits camarades, y compris les enfants de ceinture supérieure. J’ai eu le rose aux joues quand son entraineur est venu me demander avec insistance de le réinscrire l’année suivante (ce qu’il ne m’a absolument jamais demandé pour Grand Bonhomme…). #Fierté.

Compte tenu des nouveaux rythmes scolaires (hum hum hum), nous avons dû oublier le tennis. Ce que j’ai fait sans trop de regret, d’abord car il fallait prendre la voiture pour s’y rendre (perte de temps, complication, etc…) mais aussi car il s’agit d’une activité bien plus couteuse que certaines autres. Pour remplacer, nous avons pris la liste des activités proposées par les communes alentours et parmi celles proposées, Grand Bonhomme a choisi Handball et/ou Escrime et/ou Arts Platiques.

Pour la simplicité et pour le coût très acceptable, nous avons opté pour le handball suivi juste après et juste à coté des Arts Plastiques.

Petit Bonhomme avait très envie de continuer l’athlétisme mais les horaires étaient assez incompatibles du reste de la semaine. Pensez donc : le mercredi, je me retrouverais à osciller entre chaque activité entre 13 et 17h… Arh, mourrez moi tout de suite. Et donc, ce sera non. (Et pour être honnête, je pense ne pas avoir privé la France d’un Stéphane Diagana 2020. Alors qu’on tient peut être un Teddy Riner… ) Que nous restait il? Eveil musical, qui s’inscrit pile poil tout bien dans l’emploi du temps et… une autre activité à choisir parmi les propositions des communes alentours. Et là, envie de tout connaitre, Petit Bonhomme voulait tout essayer : Boxe française, Capoéra, Handball, BasketBall, Escrime, Natation, Gym Sportive, Trampoline, etc. Oulala, mon Bonhomme, il va falloir choisir ! Excluant tous ceux qui ne rentrent pas dans le planning, ceux qui sont trop loin, ceux qui sont trop chers,… il a choisi Basket Ball !

Bilan après seulement deux semaines :
Grand Bonhomme trouve que le handball c’est « super génial » et que les Arts Plastiques c’est « bof mais je veux continuer quand même ».
Petit Bonhomme a eu une première séance de Basket particulièrement éprouvante car la séance s’est terminée par des tirs au panier en groupe et il s’est reçu plusieurs ballons sur la tête et le visage. C’est donc les larmes aux yeux (ouille mon coeur de maman) qu’il a achevé la séance mais les deux derniers paniers rentrés lui ont redonné du baume au coeur et il a accepté de faire la séance test suivante.

Et c’est reparti pour une nouvelle année!

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En cette semaine de rentrée, il est temps de faire un point.

Après nos petites vacances à Arcachon en juillet, les enfants ont passé quelques jours successivement chez leurs grands-parents paternels puis maternels. Autant dire qu’à leur retour, après avoir pu apprécier une certaine liberté en terme d’horaires et de comportement, ainsi qu’une alimentation à haute teneur protéinique pour les uns et glucidique pour les autres, le retour à la vie normale a été plutôt déroutant. Bien entendu, même si, pour la bonne entente au sein des familles, il faut partir du principe que ce qui se passe chez les grands-parents reste chez les grands-parents, il n’en reste pas moins que parfois, on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il s’y passe. Car, quand on les interroge, les enfants nous laissent entendre que les repas se composent essentiellement de glace et chocolat chez les uns et poulet steack chez les autres. Bien évidemment, à leur retour, tout le monde jure ses grands dieux qu’ils ont bien eu leur ration de légumes, fibres et fruits mais nous ne sommes pas dupes !

Bref, tout ca pour dire qu’on en a bien bavé pendant les dernières semaines car les Bonshommes nous ont fait la misère. Voilà pourquoi, en cette « veille » de rentrée, j’ai préféré inscrire tout ce petit monde au centre de loisir, ainsi qu’à la crèche pour pouvoir insuffler un bon rythme pré-rentrée.

C’est l’heure de vérifier une dernière fois les sacs d’école, qui sont prêts et remplis depuis fin juin dernier. Sur les conseils d’une maman d’élève, dès que je récupère les listes scolaires en fin d’année précédente, je me précipite dans le supermarché local pour acheter tout ce qui est nécessaire. En général, tout est déjà en rayon, les fournitures sont toutes disponibles et les parents n’ont pas encore investis les rayon. Je fais donc mes courses tranquilles avec mes Bonhommes et j’ai l’esprit en paix pour toutes les vacances.

Malheureusement (ou heureusement) pour moi, la crèche n’a pas de place pour accueillir le Dernier ce lundi et je suis donc dans l’obligation de poser une journée de congé pour garder mes Bonshommes. De plus, comme la cantine n’est pas assuré pour les maternelles le jour de la rentrée (incohérence, quand tu nous tiens!), je dois aussi rester garder tout le monde mardi. Au final, je suis en vacances jusqu’à jeudi prochain, grâce, ou à cause, des manquements de nos services publiques. Mais je prends tout ce qui est à prendre et je préfère sourire à l’idée de profiter de la dernière journée de liberté en tête à tête avec mes enfants. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il fasse beau !

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Là où nous sommes, nous avons la chance d’avoir 5 pièces qui donnent à nos enfants une chambre chacun (mais nous sommes de l’autre coté du périph !). Bon la dernière chambre a été réalisée en annexant une partie du salon mais au moins, chacun est dans son domaine.

Et puis, dernièrement, je ne sais pas trop ce qui m’a pris, peut être le fait de ranger constamment trois chambres distinctes, remplies de playmobil, légo, train et autres jouets, j’ai décidé que nous pourrions tenté de réunir Petit Bonhomme et le Dernier dans une chambre pour convertir l’autre en salle de jeux.

Sur le plan, l’idée est bonne.

Nous avons donc demandé à plusieurs reprises à chacun des deux s’il voulait bien partager sa chambre avec l’autre : ce furent des « oui » enthousiastes jour après jour. Si bien qu’à la veille des dernières vacances, nous avons procédé au « déménagement ». Le petit lit du Dernier a été installé sous le lit de Petit Bonhomme, les bibliothèques fusionnées en une, les vêtements rapatriés au bon endroit et hop, une chambre pour deux. Les bac de lego, de playmo, de Brio, de voitures, de tout le reste ont fusionné également pour investir ce qui devint le graal : la salle de jeu. Pour aller jusqu’au bout dans la démarche, je leur ai même accordé le droit de NE PAS ranger la salle de jeu, à condition que les chambres soient nickels : c’était la fête !

Evidemment, comme le Dernier est encore petit (bah oui, quand même), nous lui avions précisé que cette installation ne serait possible que s’il se retenait de crier à la moindre contrariété, surtout la nuit. Et comme de bien entendu, il était parfaitement d’accord. Mais oui mais oui.

J’allais vous en parler sur le ton de la jovialité, jubilant de ma réussite car pendant 15 jours, nous n’avons rien trouvé à redire : Petit Bonhomme qui dort d’un sommeil de plomb n’était pas le moins du monde incommodé par les quelques râleries nocturnes du Dernier et tout aurait pu continuer ainsi si la situation ne s’était pas soudainement dégradé. Soir après soir, j’ai eu l’impression que le Dernier se couchait de plus en plus « à reculons ». Tout était bon pour se relever, allant parfois jusqu’à la crise et les hurlements… Quand ce genre de situation s’était présenté pour Grand Bonhomme, nous le laissions un peu pleurer dans sa chambre jusqu’à ce qu’il retrouve son calme et que l’on puisse « discuter ». Mais là, nous ne pouvions pas, la plupart du temps, le laisser dans ses cris au pied du lit de Petit Bonhomme qui faisait ce qu’il pouvait pour dormir. Que de problèmes ! Que de conflits !

Les jours passaient et je commençais à regretter mon choix.

Jusqu’à hier.

A 21h, il pleurait car il ne voulait pas éteindre la lumière. A 21h, il hurlait car il voulait un pansement (!) alors même qu’il ne saignait pas. A 2h, il râlait car il ne trouvait pas sa gourde. A 5h30, il braillait car il voulait (déjà!) allumer la lumière… Les gouttes d’eau qui firent déborder le vase.

Voilà pourquoi ce soir, avec Monsieur, nous avons re-déménager le petit lit du Dernier dans son ex-chambre-ex-salle de jeu. Bien entendu, il n’était pas du tout content, et pleurait toutes les larmes de son corps, essayait de trainer son lit dans le couloir pour le rapporter en dessous du lit de Petit Bonhomme. Il n’arrivait pas à accepter la séparation et me promettait de ne plus jamais crier et d’être très sage ! J’ai pris sur moi et je n’ai pas cédé. Pour être honnête, je dois dire que je le vis un peu comme un échec car j’aimais beaucoup l’idée de la salle de jeu, libre de droit, mais finalement, peut être que le Dernier n’était pas prêt. Evidemment, si nous n’avions pas eu le choix, la question ne se serait pas posée mais si la quiétude de chacun en dépend, je suis prête à m’assoir sur mes grandes aspirations et redescendre un peu sur terre !

La conclusion, dans quelques jours !

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Au secours, pas possible, déjà un mois sans article…

Tout est parti de nos vacances à La Clusaz, ainsi que des jours précédents. Les parents (enfin, surtout moi…) et les enfants étaient très fatigués, dont désagréables et à cran. Je vous reparlerai à l’occasion de la mémorable crise de nerfs que j’ai faite dans la voiture… Mais passons.

Quand les « Petits » sont petits, c’est difficile mais finalement, à part quelques cris, je m’en sors bien.

Quand les « Petits » sont plus grands, cela se complique. Notamment, quand à 7 ans (7 ans 0_0 !!), Grand Bonhomme se comporte comme un ado rebelle, râle pour tout et répond avec une certaine insolence. Là, j’avoue que je suis plus que limite et qu’à part punir à tour de bras, je ne trouve pas de solution. NDLR : Il faut que je vous reparle de le Discipline Positive… quand même.

Et c’est comme çà qu’à l’issue des vacances, les enfants étaient officiellement interdit d’écran pendant 4 semaines. Évidemment, comme toute punition (parce qu’il s’agit bien de cela), lorsqu’elle est à ce point disproportionnée par l’émotion, on réfléchit à la possibilité de la réduite. Mais pas cette fois ci, car, au delà de la punition, j’ai surtout eu envie d’instaurer un grand moment de respiration, une obligation pour chacun de trouver une autre occupation que simplement poser son postérieur devant des pixels. M’épargnant en théorie, dans le même temps, les débats sur les heures autorisées de télévision, le choix du programme, le capacité de chacun à jouer à tel ou tel jeu, les problèmes de sauvegarde de parties, etc… Et puis, lorsque ce n’est qu’une journée ou deux, personne ne s’en rappelle, tout le monde s’en moque. Là, un mois, ça devrait marquer les esprits !

Une fois faite exception la semaine de vacances chez les Grands-Parents, pour assurer la survie mentale de ces derniers, il s’est trouvé que, par un signe étrange du destin, les 4 semaines sans écran ont donc débuté samedi 1er Mars.

Je vous présente donc mon défi du mois de Mars : Occuper les enfants sans écran (tablettes, consoles (portables ou autres), télévision)

Cela en fera rire certains, qui n’ont pas la télévision et qui trouve que cela ne représente pas un défi en soi. Mais, pour nous, ça l’est. Et pour Monsieur peut être plus encore, car il a l’habitude, le matin du week-end, de s’allumer la télévision pour regarder les nouvelles. Et la télé reste allumée ensuite pour… ceux qui la regardent !

La télévision restera donc éteinte pour les enfants comme pour les parents jusqu’à ce que les enfants soient couchés. (Oui, je suis une vilaine maman, je vais quand même regarder des films ou des séries le soir pendant que mes enfants dorment…)

Bilan des 2 premiers jours : Monsieur a investit dans HOTEL Deluxe (Asmodee) !

Popples joue à HOTEL Deluxe

J’essayerai de vous tenir au courant avant la fin du mois !

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Quand j’ai commencé à réfléchir à mon organisation de rentrée, je savais bien que je ne pourrais pas rentrer à la maison avant 18h ou 18h30. Ou alors très occasionnellement. Il me fallait donc prévoir une baby-sitter pour récupérer les Bonshommes après l’école. C’est en anticipant cela que j’ai positionné une parties des activités extra-scolaires après l’école, missionnant par la même occasion ladite baby-sitter pour trimballer tout le monde à droite et à gauche.

Mes demandes : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h à 19h.

Je pensais que ce serait facile et qu’il me suffirait d’une annonce sur bébé-nounou, comme je l’avais fait précédemment, pour tout résoudre. Et puis en fait non, car il faut savoir que 16h, c’est un peu tôt pour une baby-sitter. La plupart du temps, les filles ou les garçons (ne soyons pas sectaire!) qui se proposent pour se genre de service, sont des lycéennes (je n’ai pas encore rencontré de lycéen) ou des étudiants. La plupart d »entre eux ne sont pas disponibles avant 17 ou 18h. Voilà pourquoi ces emplois consistent plutôt à sortir les enfants des centres de loisirs pour les raccompagner à la maison en attendant le retour des parents, vers 19 ou 20h.

Mais pas pour moi.

J’ai donc du me tourner vers un agence pour sélectionner la nounou de mes rêves.

Sur la place, on trouve une foultitude d’agences : Family Sphère, O2, Educazen, Kinougarde, Kangouroukids, Kidizen, Yoopala,… surtout sur Paris. J’en ai donc contacté quelques unes pour obtenir des devis. Les tarifs sont très semblables mais peuvent varier d’un euro ou deux. Ca parait peu mais sur 40 heures par moi, ca peut représenter une petite somme. Les différences résident notamment dans les modes de sélection des candidates : parfois sur simple appel, parfois par entretien en direct,…

A ce stade, j’étais encore dans la réflexion quand Yoopala a abattu une carte de taille :  les frais de dossiers offerts en juillet. Vendu ! Parce que si ca n’allait pas, au moins, je n’aurais pas engagé d’argent. Pendant un mois, ils n’ont trouvé personne à me présenter. Et j’étais assez inquiète quand enfin, j’ai reçu une première candidate. Et là… le drame. Non, je te jure, la catastrophe. Une petite jeune, gentille comme tout mais avec le plus gros de tous les défauts : elle ne « percutait » pas. Genre, t’expliques un truc, tu l’écris et elle te fait répéter. Un truc simple, hein, l’horaire du judo par exemple. Le même tous les jours ! Je ne la sentais pas du tout et la seule réponse de l’agence a été  : « on cherche quelqu’un d’autre mais pour l’instant, on ne trouve personne ». En résumé : la nunuche ou rien. Au secours.

J’étais à deux doigts de craquer quand Yoopala m’a contacté pour me proposer quelqu’un d’autre. Le contact téléphonique était parfait, j’étais rassurée. Notre rencontre s’est plutôt bien passée même si elle est très réservée. N’ayant pas vraiment l’embarras du choix, j’ai dit oui, à Mlle T. Fort heureusement, à l’expérience, elle s’est montré aussi compétente qu’espéré. Elle est très gentille avec les enfants, elle les fait beaucoup rire. Tant mieux.

Voilà donc comment nous avons trouvé notre nouvelle nounou, pas encore nommé  Supernounou.

Pour conclure, je vous donne mon petit avis: En comparaison avec l’emploi à domicile, je pense que l’avantage des agences, c’est la non gestion du contrat de l’employé. Pas de problème de signature de contrat, de ce qui est dû ou pas, de la fin de contrat en cas de problème. Mais il faut admettre que le recrutement n’est pas toujours aussi parfait que les publicités le vendent. Surtout quand il n’y a que peu de candidates pour un poste. L’autre défaut que j’y trouve jusqu’à maintenant, est l’obligation d’avancer les frais de paiement avant de pouvoir les déduire des impôts de l’année prochaine. Si Mr Hollande consent à nous maintenir nos déduction, bien entendu.

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Juin, c’est la fin de l’année scolaire. C’est aussi, l’anticipation de l’année scolaire suivante. Notamment en ce qui concerne les activités extra-scolaires.

L’année dernière, j’avais réussi à organiser des mercredi plus que corrects. Pourtant Grand Bonhomme m’avait plus d’une fois fait comprendre que partir au judo le mercredi après midi et le samedi après midi n’étaient pas des horaires qui lui plaisait.

On était à deux doigts de laisser tomber quand Grand Bonhomme a gagné son championnat de fin d’année. A savoir qu’il a gagné 3 matchs de suite et qu’il est revenu avec une grosse coupe, il était RAVI ! Et du coup, le voilà hyper motivé pour l’année prochaine. Mais pas aux mêmes horaires.

Évidemment, devant tant enthousiasme, Petit Bonhomme veut lui aussi se lancer dans le judo.

Les voilà donc tous les deux inscrits aux cours de judo le soir en semaine.

Ça, c’est fait.

Mais c’était le plus facile.

Parce que ces petits messieurs veulent poursuivre le tennis, Petit Bonhomme veut continuer l’athlétisme et veut commencer la musique! En encore, j’ai réussi à les convaincre que la natation, c’était un peu trop…

Certains me diront qu’il faut les limiter, que trop d’activités les fatiguent. C’est un point de vue certes. Mais je n’arrive pas à me décider. J’aime le terme qu’emploie Cécile quand elle compare les parents à des révélateurs. Même si je fais exactement l’inverse de ce qu’elle prône, à savoir plusieurs activités au lieu d’une seule! Je souhaite leur ouvrir plusieurs portes afin qu’ils puissent choisir en connaissance de cause ce qu’ils aiment ou pas, s’ils sont plutôt sport ou musique, plutôt équipe ou individuel… L’avenir me dira si j’ai eu raison.

En attendant, je n’ai pas encore les horaires de l’éveil musical mais je pense que l’organisation des mercredis de l’année prochaine va être un peu plus compliquée que cette année !

Et quand je pense que l’année suivante, il y aura aussi école le mercredi matin…

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J’ai beau chercher, je n’arrive pas à comprendre.

Depuis que mes Bonshommes sont nés, ou presque, je leur répète la même chose à l’entrée de chaque magasin : bien se tenir, ne pas crier, ne pas courir partout et surtout ne toucher à rien. Je sais que c’est difficile pour des enfants de ne toucher à rien mais comme, pour mes Bonshommes, toucher signifie jouer avec… ca limite un peu…

Entrée du Leroy Merlin, il faut faire la queue pour faire un échange. Et Grand Bonhomme qui fait l’imbécile. Et Petit Bonhomme qui s’allonge par terre pour jouer… Evidemment, l’attente est interminable parce que le monsieur d’avant à un problème de pot de peinture. Evidemment, tout commence à dégénérer. Grand Bonhomme utiliser un prospectus roulé en porte voix pour chanter des bétises à la cantonnade. Qui feind de ne pas l’entendre.

Plusieurs minutes plus tard, nous sommes enfin libéré et entrons dans le magasin pour chercher nos articles.

Au rayon des crochets muraux, Petit Bonhomme se saisi d’un porte manteau 3 crochets, comme du mitraillette et tire sur son frère… qui s’empare d’un autre porte manteau pour riposter… et part en courant au travers des rayons.

Au rayon des tringles à rideaux, les petites tringles 1m en bois font d’excellent sabre laser pour les Bonshommes.

Et pendant que je demande un renseignement à la conseillère, Petit Bonhomme tourne comme un fou sur un tabouret au point d’en tomber et Grand Bonhomme fonce avec la poussette pour, parait il, faire rire le Dernier.

Le ton monte, je commence à m’énerver. Mais j’y crois toujours.

Entrée du Décathlon. L’objectif est d’acheter des baskets et un survet à Grand Bonhomme. A peine les portes franchies, le temps que je récupère le Dernier qui court, les Bonshommes se jetent sur les bouteilles d’eau et de boissons energisantes pour faire semblant de boire. Mais t’aimerais, toi, boire dans une bouteille qu’un autre neuneu à mis dans sa bouche? Bah moi non plus. Et ca fait juste des milliers de fois que nous venons chez Décathlon et qu’ils me jouent la même scène. Alors je hurle : « Grand ! Petit ! » Et toutes les caisses se retournent vers moi. Oui, j’ai l’air d’une folledingue qui braille comme une cinglée au travers du magasin. Je sais.

Je recadre tout le monde assez vigoureusement. De toutes façons, maintenant, mon honneur est déjà décédé.

Bien entendu, Grand Bonhomme fait maintenant la tête et refuse d’essayer les baskets. Pendant que le Dernier se taille. Et que Petit Bonhomme joue dans les cabines d’essayage. Je rattrape tout le monde, et après m’être encore un peu énervé, j’abandonne l’achat des baskets. Dans ma colère, je me contente de passer au rayon des survets pour prendre, au hasard, un haut et un bas. Et basta.

A la caisse, je suis encore en train de râler quand Petit Bonhomme commence à tapoter sur un ordinateur libre service et que le Dernier se carapate dans la réparation des vélos !

Et ainsi de suite.

Et c’est comme çà tout le temps.

Grand Bonhomme lance les âneries et son frère les poursuit.

Petit Bonhomme ne sait pas marcher. Il saute, il court, il rampe, il sautille, mais il ne marche pas. Je vous jure, on a vérifié.

Ils sont mignons les gens qui me disent :
« C’est mieux de les voir comme çà qu’à ne pas bouger! ».    Ben, faut voir.
« C’est beau des enfants pleins de vie ».     Oui, mais c’est chiant aussi.

Je suis sure que mes enfants sont assez intelligents pour comprendre ce que je leur demande et se comporter correctement puisqu’ils savent le faire à l’école. Je crois qu’avec moi, ils n’ont juste pas envie de le faire. Les petits cons.

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Quand j’étais gamine, on n’exprimait pas ses sentiments. Et quand je dis « on », je dis « tout le monde », père, mère, soeur, moi y compris.

Jamais entendu « je suis en colère », « je suis malheureuse », « je suis fière de toi » et tout simplement « je t’aime ». Il m’a fallut attendre bien des années. Jusqu’à mon mariage je crois.

Mes parents et surtout ma mère, serraient tout cela contre eux, sans laisser filtrer les mots. Bien entendu, il est des sentiments qu’on ne peux pas cacher, le visage, les douleurs, les maux de tête expriment ce qu’il y a à dire. Sauf que quand on a 10 ans, on n’y comprend rien. J’ai appris bien plus tard ce que nos parents nous cachaient.

Et quand on a 15 ans, qu’on entend la plupart du temps que « La petite Nashii, elle a un sale caractère. Va falloir qu’elle se calme si elle veut se trouver quelqu’un… », ca finit par s’inscrire quelque part. Alors, on aimerait bien entendre qu’on est quelqu’un de bien, qu’on est jolie et qu’on va s’en sortir. La première personne qui me l’ait dit, c’est ma prof de philo en terminale…

J’en ai tiré un conclusion :  ne pas refaire la même erreur avec mes enfants.

A ses enfant, on ne demande pas de solution mais je pense qu’on peut dire quand ca ne va pas, que ce soit physiquement, moralement ou matériellement. On peut dire aussi quand ca va. Parce que ca fait du bien et que ca n’est pas parce que cela semble évident, que ca l’est.

Dans tous les cas, j’essaie dès à présent de laisser sortir ce que j’ai sur le coeur, le positif comme le négatif.

Quand je suis en colère, je dis « Je suis en colère parce que… »

Quand je suis contente, je dis « Je suis vraiment contente de passer ce moment avec toi »

Quand je suis fière, j’ouvre mes grands yeux de bonheur et je dis « Je suis fière de toi et tu peux être fier de toi ».

Quand je ressens cette énorme vague d’amour que j’ai ressenti en tant que maman, qui fait qu’on crève d’envie de le serrer fort fort fort et qu’on a les larmes aux yeux de bonheur, je lui demande si je peux le prendre dans mes bras et je dis « Je t’aime. Je t’aime fort tu sais. » Et rien n’est meilleur pour moi que d’entendre en retour « Je t’aime aussi Maman ».

Et je me fais un promesse : parce qu’un jour il sera trop grand pour que je le prenne dans mes bras, qu’il m’enverra surement balader comme on peut le faire avec sa mère, et parce que j’ai surement envoyé promener trop souvent ma mère pour qu’elle ai encore le courage de me le dire mais que finalement, l’entendre m’aurait fait le plus grand bien, je lui dirai quand même que je l’aime fort, qu’il est beau et qu’il est quelqu’un de bien.

Et chez vous, est ce que les mots d’amour sortent facilement?

Edit : la publication est sortie plus vite que prévue. Un acte manqué à n’en pas douter. Ben, disons que ca compte pour demain, hein?

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