Voilà maintenant 10 mois que j’ai repris mon activité professionnelle et par la même occasion mes activités sportives.

Si vous suivez un peu, cela fait bien plus longtemps que j’ai repris la course à pied : depuis le mois de septembre qui suivit les 1 an du Dernier. J’essayais d’en faire tous les dimanches mais mes débuts ont été cafouilleux : manque de temps, manque d’organisation, manque de volonté… J’ai résolu mes problèmes de douleurs au genou  et l’année suivante, j’étais reparti du bon pied. En plus, j’avais trouvé une copine avec qui courir. Evidemment, cette bonne copine n’a rien trouvé de mieux que de tomber enceinte – c’est pas possible, ces filles qui font des enfants – et j’ai donc du me préparer un peu toute seule pour les différentes courses qui ont ponctuées mon année (La parisienne, Odyssea, le Bois de Boulogne et les Princesses)

Bon, maintenant que S. a accouché – et qu’elle a fini sa rééducation du périnée – nous pouvons reprendre notre entrainement. De plus, comme un certain nombre d’entre vous (hormis Béatrice…),  j’ai désormais mes mercredis matin libres et j’ai décidé que, jusqu’à ce que le temps me permette, j’irai courir aussi les mercredi matin.

La prochaine échéance à venir est dans 5 semaines : Odyssea ! Je me suis inscrite aux 10 km ET au 5 km. Les 10km pour faire un temps, les 5 km pour soutenir E-Zabel et les autres blogueuses qui voudront bien participer !

Bon, je vous parle de tout cela mais ca n’est pas le plus important, même si cela doit avoir son rôle. Ce dont je voulais vous parler, c’est de mon quotidien car depuis ma reprise du travail, j’ai repris le vélo. Pour aller au travail : 30 min, pour rentrer du travail 30 min. Et voilà : 1h de vélo par jour, 4 jours par semaine. Et plus les jours passent et plus c’est facile et surtout plus je m’affine. Plusieurs personnes m’ont fait la réflexion : j’ai mincis. Comme je vous rappelle que je ne me pèse plus, je ne peux pas savoir si j’ai maigris mais je constate avec plaisir que je rentre plus facilement dans mes pantalons.

Mon bilan hebdomadaire au bout de 10 mois, est donc de 4h de vélo et 1h de course à pied, à minimum. Et si les choses se déroulent bien, je pourrais passer à 4h de vélo, 2h de course à pied et 30 min de natation par semaine car oui, je vais même essayer d’aller à la piscine pendant la pause repas du vendredi. Waouh, n’est ce pas?

Bon, maintenant, le problème reste mes bras tout flasques et contre lesquels il faut que je trouve une solution. Chaque chose en son temps !

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Je vous ai laissé hier, après une Parisienne pas ridicule mais complètement démoralisante.

Mi-septembre, j’étais donc à deux doigts de raccrocher mes baskets quand je me suis souvenue que j’étais engagée pour courir Odyssea.

Volontaire par deux fois (oui, j’ai insisté en plus!) pour intégrer l’équipe d’OceanSpray, c’est grâce à E-Zabel que je me suis retrouvé ce dimanche matin, sur le quai de la gare, entourée d’autres runneuses roses. Le flux coloré augmenta à chaque station jusqu’à Vincennes, nouvelle ville rose.

A 11h, nous étions au complet, la dream team E-Zabel ! En bonnes frimeuses que nous sommes, nous faisions l’impasse sur l’échauffement, et nous engageons fièrement dans le sas de départ. On a bien sautillé un peu quand même histoire de… En plus, cette fois ci, j’ai bien pensé à ma bouteille d’eau, mon mouchoir en papier et à ma pâte d’amande. J’ai même sélectionné une série de musique un peu bourrin, pour mes oreilles.

Lorsque je passe la ligne de départ, je décide d’appliquer la méthode de ma copine A. : A fond, à fond, à fond ! J’abandonne la dream team pour passer la foule et c’est parti !

Km1 : Je suis toujours à fond, je me sens bien, tout roule.

Km2 : Etonnement, je me sens toujours bien ! Je commence à y croire.

Km3 : Aie, voilà donc un faux-plat. Un peu long et un peu déroutant mais ce n’est tout de même pas ca qui va m’arrêter !

Km4 : Je faiblis, je faiblis… Un petit coup de pied au derrière et je me promets de me tenir :  ca n’est que 5km ! La plus courte de toutes mes courses !

Km5 : J’ai fini !! Je ne me sens un peu claquée mais finalement, pas tant que ca. La chrono affiche fièrement 31 min. Soit 9,7km/h,  au lieu des 9,32 km/h de la fameuse Parisienne. On n’est pas encore aux 30 min rêvées mais on s’en rapproche. Et puis surtout, je me suis fait beaucoup moins doubler. Allez, ca vaut bien un petit jus de cranberries : santé !

 

Un grand Merci à E-Zabel, aux copines participantes et à l’équipe OceanSpray, pour ce super matinée au profit d’une merveilleuse cause.  Et cerise sur le gâteau, j’ai repris goût à la course et je sais maintenant que je peux encore m’améliorer.

En rentrant, j’ai passé un coup de fil à ma copine A. qui, elle, s’était inscrite à un 10km. Et figurez vous qu’elle a clôturé son 10km en… 59mn. Voilà, voilà.

Prochaine course, le 24 novembre ou le 1 décembre, pour mon premier 10 km !

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En juin dernier, je vous avais annoncé fièrement mon inscription à la Parisienne. La fameuse Parisienne. C’est une copine A. qui m’avait poussée à m’y inscrire, parce qu’elle faisait le challenge entreprise et qu’elle ne voulait pas y aller seule. Elle avait ajouté : “Je ne sais pas si je vais réussir à finir, je n’ai jamais couru 6km”. Oui, parce qu’en théorie, une parisienne, c’est 6km. Sauf cette année, c’était 6,7km.

Autant dire que j’étais super ambitieuse et franchement sereine, parce que je vous rappelle que je cours quand même à peu près tous les dimanche, voir un peu plus souvent. Et grandie de mon expérience précédente, j’avais pris une bouteille d’eau et une barre sucrée. Tous les atouts en main.

Au matin du dimanche, le RER, puis le métro étaient rempli de nombreuses autres runneuses qui tout comme nous, rejoignaient la Tour Eiffel, point de départ de cette fameuse course ! Le départ officiel avait lieu à 9h45. Mais pour être de cette vague là, c’est dès 8h qu’il fallait être sur le devant du pont. Compte tenu de notre heure d’arrivée, nous étions plutôt à la fin du pont d’Iena, ce qui nous donna un départ vers 10h45. Mais patienter en papotant sous le soleil n’est pas vraiment traumatisant.

Voilà 10h45, c’est parti, notre vague s’avance pour l’échauffement final de 2 min. Certaines filles annoncent d’emblée qu’elles vont partir vite, d’autres qu’elles marcheront surement un peu. Moi, je vais faire au mieux pour suivre. En espérant rester au coté de ma copine A.

Le coup d’envoi est donné, ma copine A. s’élance comme une bombe. Du jamais  vu. Elle me colle 50m dans la vue, et je peine à la rattraper. D’ailleurs, c’est bien simple, je n’y arrive pas. A l’arrivée d’un point de coté, je laisse tomber l’idée de faire la course derrière elle : je vais d’abord essayer de survivre dans la foule compacte qui m’entoure.

Km1, je suis bien lancée, mais il y a beaucoup de filles. Je finis par serrer les cotés pour éviter les marcheuses.

Km2, je me sens déjà fatiguée alors qu’il n’y a pas de raison. Je pousse le volume de la musique pour m’entrainer.

Km3, ravitaillement : pas besoin puisque j’ai ce qu’il faut. C’est toujours du temps gagné !

Km4, je commence à faiblir, contrairement aux autres, je ne me sens pas portée par la foule, je traine et je dois dire que se faire doubler souvent est particulièrement déstabilisant.

Km5, je suis une winneuse, bordel, je ne lâcherai rien ! Je continuerai jusqu’au bout !

Km6, … ou pas. Mais pourquoi est ce qu’il reste 700 m ! Sur mon GPS, il est déjà écrit 6,3. J’ai du slalomer comme une descente de ski. Est ce que je vais réussir à finir. Mon honneur est en jeu : je vais finir cette p**** de course de m****.

Km 6,7 officiel ou 7,15 sur ma montre, je finis ma première Parisienne. 46min. Soit 9,32km/h (pour 8,78km/h aux Princesses.) Mais je ne me sens pas épuisée, je sais que je n’ai pas tout donné. En réalité, je suis juste lasse, fatiguée et un peu (beaucoup) découragée. C’est bête de finir si négative mais c’est ainsi. J’ai été trop souvent doublée.

A pas lent, je rejoins ma copine A, qui m’annonce fièrement avoir fini ses 6,8km (elle ne slalome pas, elle), en 40min. Pour une fille qui ne court pas, elle court plutôt bien, hein ! Je suis à genou dans ma tête. Pourtant, objectivement, j’ai progressé puisque j’ai couru les Princesses à 8,78km/h, et la Parisienne à 9,32km/h. Mais me voir dépasser par tant de filles donc certaines assez peu sportives m’a bien cassé le moral.

Et maintenant, je conserve ca !

Parcours parisienne

 

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Je disais donc…

11h : Sous les ovations de Marie-José Perec en personne, c’est parti ! La foule des filles s’élancent par vague. Je dois être dans la quatrième. Il y a du people, il faut slalomer à droite, à gauche… Tiens, voilà Monsieur et Petit Bonhomme : Yeah!!! Je tiens une patate d’enfer !

11h06 : km1 : Je suis dans les temps. Je double pas mal de monde. Je suis une championne. Je te raconte pas comme j’y crois !

11h13 : km2 : Y’a une montée, un espèce de fond plat. Mais je suis toujours au taquet. Une championne je vous dit.

11h19 : km3: On arrive au abord du Grand Canal, une zone en plein soleil. Oups, je commence à avoir chaud. J’ai pas pris de bouteille d’eau pour ne pas m’encombrer, mais où est le ravitaillement ?!?

11h26 : km4 : J’ai chaud. Mais qu’est ce que j’ai chaud. Enfin, ils nous ont prévu un ravitaillement. Mais qui peux réussir à boire un verre d’eau en courant? Je bois tant bien que mal quelques gorgées et mise sur le ravitaillement suivant pour tenir bon.

11h32 : km5 : Une côte ! Ils ont prévu une côte. Les malades !! Ca va me claquer. Et non, je ne m’arrêterai pas. Même pas marcher. Courir, toujours courir. Mais le type au départ qui disait “C’est une course technique!”, c’était pas pour rire!?!

11h40 : km6 : Voilà, j’ai couru l’équivalent d’une Parisienne. Et je vais y passer. J’ai chaud. Et j’ai soif. J’aurais du m’arrêter pour boire, parce que y’a pas de ravitaillement suivant !! En plus, j’ai oublié mes petits barres de pâte d’amande.

11h44 : mais où est ce kilomètre 7 ! Ils l’ont fait disparaitre, c’est pas possible autrement.

11h46 : Je vais jamais atteindre le kilomètre 7. Je vais crever.

11h47 : km7 : Enfin. Une petite fille scande “Plus qu’un kilomètre!”. N’importe quoi : c’est “encore un kilomètre!”. Et je suis sure que ça va être long.

11h48 : Mais qu’est ce qui m’a pris de dire à Ocean Spray que j’étais prête à faire 10 kilomètres avec E-Zabel pour Odyssea

11h50 : Ça finit au soleil et en montée. Je vais y passer. J’entends mon cœur. Il va surement s’arrêter dans peu de temps. Ils veulent nous achever, je ne vois pas d’autre explication.

11h53 : L’arrivée est en vue. Mais qu’est ce qu’elle est loin ! Encore un effort ma vieille, tu peux le faire. En attendant, je guette Petit Bonhomme et Monsieur dans la foule des supporters. C’est mon repère, ma bouée, mon phare.

11h54 : Je fais ma frimeuse en passant l’arrivée, histoire de les impressionner. Mais à l’intérieur, c’est le cauchemar. Et je n’ai même pas regarder mon temps.

11h56 : Je me pointe au ravitaillement. Évidemment, c’est comme pour les toilettes, faut faire la queue. A l’arrêt dans ma file, sous le soleil au zénith (ou presque, hein, on va pas chipoter!), je commence à voir des étoiles partout. Oulala, mais ca tourne autour.

11h57 : Oups, il faut que je m’assoie. Toi là, la fille juste à coté, trouve moi vite un truc sucré. Pitié.

12h05 : 1l d’eau et 2 barres de céréales plus tard, je suis à nouveau debout. Pas très fraiche mais debout.

12h08 : L’aboutissement : je reçois une magnifique médaille de finisseuse !

12h15 : Je retrouve Monsieur, qui me félicite pour ma jolie médaille. Et Petit Bonhomme qui trouve que je suis arrivée vraiment très très longtemps après la première. Il faut dire qu’elle a mis 30 min, elle.

Voilà y’a plus qu’à rentrer à la maison!

Et mon temps dans tout ca : environ 55 min !
C’est à dire moins que le temps limite que je m’étais fixé : 1h.
Mais plus que les 52 min espérées.
En même temps, j’avais pas prévu les côtes, le soleil, la soif et le coup de barre…

Donc globalement, je suis fière de moi !

Le lendemain, je n’étais que courbatures. Et douleurs. Et fatigue.

Quant à mon coeur, j’ai découvert qu’il pouvait battre à 210 bpm, c’est la plus fort rythme jamais enregistré sur mon Nike+ !

Et maintenant, pour la postérité, j’ai çà :

I did it !!

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Comme promis – et c’est parce comme si j’en parlais ici depuis 2 mois! -, je suis allée courir la Course des Princesses au Château de Versailles.

Dimanche 30 juin, 2h du matin : Je suis réveillée. Comme en plein jour. C’est pas possible comme je suis énervée, à cran, alors même que c’est qu’une petite course de rien du tout. Et si je n’arrive pas à me rendormir rapidement, en plus d’être stressée, je vais être crevée.

Dimanche 6h30 : A  nouveau réveillée. Alors que tout le monde dort dans la maison. Mais c’est pas possible ce que je suis angoissée. Faut vraiment que j’ai rien d’autre à penser pour être aussi focalisé sur un tel évènement.

Dimanche 8h : Bon, ok, tout le monde est debout, cette fois-ci je me lève. Et c’est pas comme ci j’étais pas réveillée depuis super longtemps. Et hop, je m’habille. Ca tombe bien, j’ai préparé mes vêtements hier.

8h15 : Où est passée ma genouillère? Bordel, mais pourquoi j’en ai pas acheté une deuxième avant… Tout est dans le détail.

8h20 : J’ai l’ensemble de ma tenue… sauf mon corsaire. Pourquoi c’est pas le bon corsaire dans la pile? Je ne rentre pas dans ce corsaire-là. Je ne vais quand même pas aller courir avec un corsaire qui m’écrase les mollets. Ça va brider mes performances. Je savais que j’aurais du ranger la pile de vêtement en vrac !

8h40 : Trois piles de linge plus tard, j’ai enfin trouvé une tenue complète… mais pas la bonne. Au moins, je ne serai pas à poil. Mais je risque d’avoir chaud.

8h50 : 2 tartines de pain beurrées et une banane abandonnée par mon Dernier: un petit déjeuner correct, mais pas excessif.

9h00 : Je suis prête à partir mais évidemment pas Monsieur. Penser aux lunettes, penser aux mouchoirs, penser à l’eau… Je vais oublier quelque chose, j’aurai du faire une liste.

9h07 : Mais qu’est ce qu’il m’a prit de demander aux enfants s’ils voulaient venir m’encourager? Évidemment, Petit Bonhomme veut venir mais il n’est pas prêt.

9h13 : Petit Bonhomme n’a jamais été rapide à se préparer. Comme quoi, quand il veut… (Note pour plus tard : ne plus jamais lui pardonner le moindre retard !). Mais Monsieur, lui, toujours pas. Je commence à craquer: je n’aurai jamais le temps d’acheter les tickets de train.

9h20 : Tant pis, je pars sans eux.

9h35 : Les billets de train sont dans ma poche, je suis sur le quai. Toute seule.

9h42 : Petit Bonhomme et Monsieur se pointent enfin, pile au moment où le train arrive.

10h00 : Je suis dans le tain et visiblement, je ne suis pas la seule à partir aux Princesses. Je suis entourée de T-Shirt de running, de diadème en plastique et de jupe en tulle :  de vraies princesses pour le folklore !

10h12 : le train arrive en gare de Versailles et ma vessie me fait savoir que j’aurais du aller aux toilettes avant de partir.

10h20 : je traine Petit Bonhomme et Monsieur sur les trottoirs de Versailles en suivant une foule de minettes, plus ou moins habillée en princesse.

10h35 : le château est en vue, j’ai un mal au ventre de folie. Il va devenir urgent de trouver des toilettes.

10h40 : Les toilettes sont prises d’assaut par une nuée de princesses. C’est pire qu’en boîte de nuit. Enfin, pour autant que je m’en souvienne. Que ce serait con d’être en retard au départ.

10h50 : j’ai vraiment bien fait de faire une escale aux toilettes : je n’aurais jamais pu courir 1h comme çà. Mais je n’ai plus de mouchoir en papier pour la course…

10h53 : je repars en petites foulées, pour avoir quand même un échauffement.

10h55 : dernier bisou de Monsieur et Petit Bonhomme et je m’aligne au départ.

11h : Sous les ovations de Marie-José Perec en personne, c’est parti !

A suivre…

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Aujourd’hui, petit billet facile, juste pour frimer un peu

Voici ma course de lundi, à savoir la plus longue en distance et la plus longue en durée, de mémoire de Nike +.

Je crois ca me donne le droit de frimer un peu, si, si.

Bien entendu, on est loin du marathon mais je progresse !

Et tu sais pas, ce matin, j’ai mal aux cuisses : ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Et puis j’ai fait une jolie rencontre :

 

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Allez, avant la grande première, un petit “point route”.

J’ai commencé à courir en 2003, quand nous nous sommes installés dans notre première appartement, alors même que ma vie n’était que liberté, amour, travail et relaxation. Quand je n’avais pas encore d’enfant quoi ! A l’époque, j’étais une mauvaise débutante et j’ai mis un petit temps à m’équiper convenablement. Et puis les applications IPhone, les Nike+ et autres moyens de se chronométrer n’existait pas encore.

En 2007, alors même que je reprenais la course à pied, entre la naissance de Grand Bonhomme et celle de Petit Bonhomme, je parcourais 8 km en 1h06. C’est mon SportBand qui me l’a dit.

En 2012, après la naissance du Dernier, j’ai repris progressivement, et depuis je cours en moyenne 8k en 57 min et 6 km en 42 min. Mes records sont 8km en 52’34 et 6km en 39’12. C’est mon SportWatch qui me l’a dit.

Je n’arrive pas vraiment à suivre un plan d’entrainement car je m’y suis prise trop tard et que je n’ai pas des créneaux disponibles réguliers. Mais j’essaie de courir au moins un fois, voire deux fois par semaine, entre 6km et 8km à chaque fois. A défaut de progresser, je pense que ca me permet de maintenir mon niveau constant. C’est mieux que rien, hein!

Voilà donc l’objectif que je me fixe pour la course des Princesses. Et alors même qu’il n’y aucune raison, j’avoue que je me mets une pression de dingue. J’ai les pétoches de faire moins bien que mes records personnels. Une sorte de désaveux. C’était mon coté compétitrice.

Et puis Monsieur a décidé de venir m’encourager, je voudrais être à la hauteur.

En attendant, ça me donne une grande motivation pour courir et courir encore. Au taquet !

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Comme je vous l’avais indiqué dernièrement, je repris la course à pied. Oui, vraiment. Et je suis toujours aussi assidue. Pas comme ma copine, qui me lâche un week-end sur deux,  c’te faignasse.

Le problème, c’est que ma douleur au genou droit, dont je vous avais peut être déjà parlé, était toujours présente. Si bien qu’après presqu’une heure de course, j’avais parfois tellement mal que je devais m’arrêter. Après une séances, mon ostéopathe n’y pouvait pas grand chose et m’a proposé d’aller voir un podologue pour faire un point sur mes pieds. J’ai donc du courir sur un tapis. En culotte. Et filmée par une caméra. Cette vision de mon être flasque en train de rebondir était particulièrement déplaisante et n’est, je l’espère, pas prête de se reproduire. Mais c’était pour la bonne cause.

J’ai couru donc. Et le docteur a constaté que mes pieds, au lieu de se dérouler progressivement de l’extérieur arrière vers l’intérieur avant, retombait à plat en claquant le sol. Il me fallait donc des semelles orthopédiques avec des renforts intérieurs pour obliger le pied à dérouler vers l’avant et pas en tordant vers l’intérieur. Et aussi changer de chaussures pour des chaussures plus souples.

D’où mon choix des Nike Pegasus (que j’ai acheté chez Decathlon en promotion)

Une semaine plus, tard, je n’avais plus mal au genou. Mais à la cheville. Retour chez l’ostéopathe qui constate que les semelles ne compensent pas la légère différence de taille entre mes deux jambes – Comment çà, j’ai une jambe plus courte que l’autre ??!!!! – Le podologue modifie les semelles et me voilà repartie. Cette fois ci pour de bon.

Pour être bien motivée, le Père Noel m’a apporté un nouveau Nike SportWatch GPS. Il est gentil, hein? Donc, maintenant, en plus de la vitesse et du temps, j’ai également mon parcours reporté sur une carte avec l’évolution de mon rythme au gré des montées et descentes. Je trouve ca assez génial de voir mon chemin apparaitre sur l’ordinateur !

Ma vitesse moyenne ne s’est que peu améliorée mais je tiens toujours une heure et plus, soit, entre 8 et 10km tous les week ends. Et maintenant je n’ai plus du tout mal au genou

Puis un jour, j’ai recu un mail de Go Sport à propos d’une course. Et sans trop réfléchir à ce que je faisais, j’ai cliqué, cliqué, cliqué encore et hop, j’étais inscrite.

Voilà, ma première course officielle aura lieu le dimanche 30 juin : La Course des Princesses (8km) dans les Jardins du Château de Versailles.

A peine quelques semaines plus tard, je papotais avec un copine de cette fameuse inscription aussi spontanée qu’irréfléchie et elle d’ajouter : “Mais tu ne cours pas la Parisienne?”. Ca alors, j’y avais pas pensé. Enfin, si un peu. Mais l’année dernière, je m’y étais pris trop tard, en pensant qu’il restait du temps avant la cloture des inscriptions. En août, le temps restait mais les places étaient toutes prises. Cette année, je suis donc parfaitement dans les temps. Et même que je suis insctite.

Ma deuxième course officielle aura donc lieu le dimanche 15 septembre prochain : La Parisienne (6km) au coeur de Paris.

Si vous y êtes, n’hésitez pas à me faire signe !

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Dans les années 80 et 90, la mode était au ski. “Out” était celui qui n’y allait pas pour les vacances d’hiver. Mais pour mes parents qui n’avaient jamais mis les pieds sur des skis, la montagne n’était pas la destination des vacances en famille.

Il a fallut attendre mes 10 ans pour que maman m’envoie avec ma soeur en “colonie”. De ce séjour, j’ai gardé quelques souvenirs marquants:

– le voyage en bus était long.
– il y avait surtout des plus grands que moi et ca ne m’amusait pas.
– ma soeur s’est fait une entorse du genou que personne n’a cru bon de soigner et elle a souffert 3 jours durant avec un genou doublé de volume.
– les cours était assez nuls mais j’ai retenu quelques leçons dont “plier le genou du coté où on veut tourner”.
– j’ai pu descendre en chasse neige.
– la bouffe était bof.
– le voyage du retour était très long et quand nos parents nous ont vu arrivés, il parait que nous étions “pâles et amaigries”.

Et voilà, le ski, 7 jours et terminé.

8 ans plus tard, j’étais en classe préparatoire quand les copains de classe décidèrent de partir skier dans les Vosges. Les gros malins, ils savaient skier, eux. Mais l’effet de groupe, l’instinct grégaire certainement, j’ai dit oui. Je me suis lancée sur les pistes derrière eux. J’arrivais toujours la dernière en bas de pistes (En chasse-neige,on ne descend pas bien vite), et à peine avais je rejoint le groupe que tout le monde repartait. Pas cool du tout. J’ai fini la journée épuisée.

Ce genre de journée épique s’est renouvelé quelques rares fois pendant 2 ou 3 ans. J’ai même fini par trouver ca sympa. Et puis j’ai trouvé un boulot à Paris et re-terminé.

Et je me suis dis que, si j’avais des enfants (si j’avais su !), j’essayerais de leur apprendre à skier car, finalement, le ski, c’est comme le vélo et la natation, c’est mieux d’apprendre petit.

Quelques années et 3 enfants plus tard, pour ne pas faillir à ma promesse, j’ai acheté des combinaisons, des gants, des casques, des chaussettes et des lunettes en promo sur internet. Et j’ai tout bien rangé dans le placard.

Cette année, pendant les vacances scolaires, j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai confié le Dernier à ma maman, mis Grand Bonhomme, Petit Bonhomme et tout le bazar dans la voiture et j’ai roulé vers les Vosges. Comme les vacances scolaires locales étaient terminées (vive la zone C), j’étais dans les premières voitures sur la parking, garée devant la location de ski. J’ai loué des chaussures et des skis pour les Bonshommes, j’ai réussi à choper un cours particulier à l’ESF et c’est parti mon kiki !

Au bout d’une heure, ils étaient tombés plusieurs fois, avait descendu plusieurs fois la pente des Piou-pious, avait ronchonné un peu parce que le ski “ca glisse trop”, mais ils étaient contents ! Et moi aussi !

Re-Pit Stop à la location des skis pour me fournir et retour en haut de la piste “super fastoche”. Je fais une première descente toute seule, est ce que je sais encore? Est ce que ca revient? Un peu, mais pas très vite. Grand Bonhomme, lui, en veut, il a très envie de descendre tout seul et je suis super fière de le voir s’élancer comme un grand, sans aide.

Quelques heures sur des spatules ont suffit à les convaincre et à leur en donner le goût. Ils sont partant pour y retourner l’année prochaine. D’ailleurs, ça m’a donné envie de prendre quelques cours, pour progresser avec eux. Voilà, le ski, c’est re-parti !

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Pour celles qui suivent un peu et surtout, qui se souviennent, j’ai toujours bien aimé la course à pied. Qui s’apparente, chez moi, plus à du footing ralenti à de la course.

J’ai commencé en 2004, avant Grand Bonhomme. Je courais 3 fois par semaine, en rentrant du travail et le dimanche matin. Je dois avouer que je ne courais pas bien vite mais je n’ai jamais pris le temps d’évaluer ma vitesse. Ce devrait osciller entre 6 et 7 km/h. Lorsque Grand Bonhomme s’est présenté, j’ai arrêté de courir.

J’ai bien essayé de reprendre quand il avait un an mais tous les éléments se liguaient contre moi… manque de temps… manque d’organisation… et Petit Bonhomme s’est pointé.

Lorsque Petit Bonhomme a eu un peu moins d’un an, je vous ai décris ma motivation. Je m’étais même racheté des nouvelles chaussures. Et puis Le Dernier est arrivé à son tour.

Maintenant qu’il a eu 1 an à son tour, j’ai de nouveau chaussé mes baskets, les mêmes qu’il y a 2 ans. Je suis hyper motivée. Si, si, je vous jure.

Bien entendu, inutile d’envisager 3 courses par semaine, l’emploi du temps de Monsieur ne me le permet pas. Je me focalise sur le dimanche matin. J’ai repris mes chaussures, mon ancienne tenue – dans laquelle je suis un peu serrée par mes 10 kg excédentaires -, mon Polar et le Nike Sportband offert par Monsieur.

Il m’a fallu un certain temps – très très longtemps en fait – pour réussir à calibrer le Sportband. Maintenant, que c’est fait, j’ai une vraie mesure de ma vitesse et de ma distance.

Et cette fois ci la chance est de mon côté car notre organisation familiale me permet de courir tous les dimanche matin et j’ai motivé une copine à courir avec moi. Courir à deux est nettement plus motivant.

Résultat dont je suis assez fière : je cours 10km à une vitesse moyenne de 8km/h (c’est le Sportband qui le dit !).

Et c’est comme ça depuis septembre !

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