Petit aparté “Je suis fan de série.”

Dexter, la série, je vous en avais déjà parlé ici. C’était il y a moult temps et depuis, j’ai pas laché l’affaire.

Hier se terminait la saison 3 de la série (sur Canal +) – Pour ceux et celles qui n’ont pas encore vu cet épisode, je vous conseille de ne pas lire la suite mais de vous dépêcher d’aller regarder la fin – Et bien, c’était tellement …. waouh, que j’ai fini en larmes ! Ouais, en larmes. Et c’est pas souvent que je pleure devant la télé. Mais là, j’y peux rien. Le héros a beau être un vilain, très vilain tueur en série (pas de panique, c’est pas une révélation), je m’y suis attachée. Du coup, pfff, la grosse fontaine… (C’est peut être aussi le signe que j’ai le coeur au bord des larmes pour peu de chose, mais ca n’est que passager.)

N’empêche, si vous n’êtes pas déjà accro, faut vous y mettre : ca vaut vraiment le coup !

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Dimanche dernier, c’est avec joie et impatience que j’ai transféré les multiples affaires de mon petit sac à main vers… mon sac d’école. Enfin, pas tout à fait. Je me suis contenté de piquer le sac en cuir de Monsieur pour le convertir en porte document.

Un bloc note, quelques crayons et mon appareil photo. Me voici partie pour AgroParisTech. Ca faisait bien longtemps que je n’étais pas partie si tôt. Il faisait encore nuit, c’est pour dire !

Et me voici, à 9h, installé en amphi comme au bon vieux temps de mes chères études.

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Nous sommes une bonne centaine dans la salle et face à nous, Hervé This, nous présentant son Cours de Gastronomie Moléculaire “Télé-enseignement et Cuisson des légumes”. Souvenez vous, je vous en avais déjà parlé.

Pour résumer sommairement la démarche, il s’agit d’étudier d’un point de vue physique et chimique, les modifications de texture, substance, goût, … des aliments lors de leur utilisation en cuisine (préparation, découpe, cuisson,…)

Dans le cas qui nous occupe, le sujet principal était “les légumes” mais Monsieur This n’est pas du genre à aller du point A au point B en ligne droite. Il procède par petites touches, avec aparté, parenthèses et digressions… toutes plus intéressantes les unes des autres.

Pour l’application, vous pouvez vous référez au site de Pierre Gagnaire, le meilleur pote de This, cuisinier artiste de son état et surtout, fervant adepte de la cuisine moléculaire, c’est à dire de l’application des découvertes de la gastronomie moléculaire à la cuisine.

Si vous deviez imaginez l’application ultime de la cuisine moléculaire, vous trouveriez la cuisine “note à note”. Le cuisinier-scientifique souhaitant maîtriser avec exactitude la composition des plats qu’il compose, il ne peut se fier à l’utilisation d’un aliment qui varie toujours, d’une fois sur l’autre, d’une saison à l’autre, d’une année à l’autre… Aussi, autant utiliser des extraits d’aliments, de plantes, de goût… mélangés à des textures entièrement “créées”, gel, croustillant, grains… On peut ainsi imaginer des accords de textures, de saveurs qu’un aliment seul ne pourrait pas offrir. Quel concept !

Et à part ca? He bien maintenant, tout comme moi, vous saurez désormais que :

– pour conserver la belle couleur verte aux haricots, il faut les faire cuire un minimum de temps et de préférence en milieu basique pour améliorer le ramollissement (avec du bicarbonate de soude, par exemple). Nul nécessité d’arrêter la cuisson à l’eau glacée par exemple.

– pour que les légumes cuisent et ramolissent plus vite, il faut les faire cuire directement dans l’eau chaude, et éventuellement avec du bicarbonate de calcium, sauf les pommes de terre entières qu’il faut commencer à l’eau froide pour éviter que l’extérieur ne cuise trop par rapport à l’intérieur.

– pour éviter de surcharger les frites de graisse, il faut essorer les frites dès la sortie du bain d’huile. En effet, l’huile est absorbée par la frite lors du refroidisssement. Aussi, il faut également éviter les double bain (faire cuire une première fois vers 160°c pour cuire puis une deuxième fois vers 180°C pour faire dorer) car cela double les chances de graisser les frites.

– pour éviter que les fruits (bananes, pommes, poires) et les pommes de terre brunissent une fois coupées, il faut les recouvrir de vitamine C (orange, citron ou vitamine C en solution par exemple).

– il n’y a pas d’oeuf dans l’aïoli, il s’agit simplement d’ail et d’huile.

– il n’y a pas de moutarde dans la mayonnaise, il n’y a que huile, oeuf et assaisonnement (précision s’il était besoin…)

 

 

 

J’étais vraiment ravie de pouvoir faire autre choses que mon boulot quotidien. Ca m’a permis de m’aérer et d’apprendre tout plein de petites choses. Quelle plaisir de pouvoir se cultiver et étancher un ‘tit peu quand même, ma soif de connaissance, jamais vraiment assouvie.

Tiens, faudra que je vous en reparle…

 

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En fait, le titre complet, c’est Pourquoi les hommes d’écoute jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières de Barbara et Allan Pease – First Editions.

Ce livre m’a été offert par mon adorable Monsieur, alors qu’il n’est pas encore Monsieur mais plutôt Mon Promis. Quand je pense que c’était il y a 10 ans, ca ne me rajeunit pas !

Savez vous pourquoi les hommes ne peuvent pas faire plus d’une chose à la fois? Pourquoi les femmes ont tant de mal à faire leurs créneaux? Pourquoi les hommes ne trouvent pas le beurre dans le frigidaire? Pourquoi les hommes et les femmes ne pensent jamais la même chose au même moment? Pourquoi les hommes ne devraient jamais mentir aux femmes?

C’est tout simplement parce que les hommes et les femmes sont différents. Ni pires, ni meilleurs. Simplement différents. Qui pourrait dire le contraire? En fait, tout le monde sait cela mais bien peu de personnes sont disposés à l’admettre.

Les femmes reprochent aux hommes d’être insensibles, indifférents, égoïstes. De ne pas écouter, de manquer de chaleur et de compassion, de ne pas parler, de ne pas donner suffisamment d’amour, de ne pas s’engager dans une relation, de rechercher des relations sexuelles plutôt que de vouloir faire l’amour.

Les hommes reprochent aux femmes leur manière de conduire, d’être incapables de lire un répertoire de rues, de lire les cartes routières à l’envers, de n’avoir aucun sens de l’orientation, de trop parler sans jamais aller droit au but, de ne pas prendre suffisamment l’initiative en amour.

Les hommes pensent qu’ils sont le sexe sensible, les femmes savent qu’elles le sont.

C’est sur toutes ces différences, et sur bien d’autres encore, que Barbara et Allan Pease se penchent dans ce livre surprenant, toujours éclairant, souvent hilarant. Chacun pourra se reconnaître dans les situations de la vie quotidienne décrites par les auteurs.

J’ai trouvé ce livre franchement drôle (bien meilleur que le suivant de la série, d’ailleurs). Les situations sont plutôt comiques même si elles exagèrent parfois trop les disparités entre hommes et femmes. Chacun se reconnaitra dans les généralités énoncées ici et si les explications psychologique et médicales avancées pour expliquer nos différences laissent parfois un peu sceptique, elles offrent un éclairage nouveau sur les multiples écueils de nos relations. C’est vraiment original et intéressant.

Vous connaissez?

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Le livre de la semaine, j’hésitais à le commencer depuis un long moment et finalement, les froidures de l’hiver m’obligeant à laisser mon vélo au garage, je me suis enfin décidée à la saisir. Voici donc Gomorra de Roberto Saviano – Editions Gallimard.

“Ce ne sont pas camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l’entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d’un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l’obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste de compte pas. Le reste n’existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marchés, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourrir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l’arène du marché et pouvoir fixer le soleil.”

Gomorra explore Naples et la Campanie domisées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiues. C’est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l’économie mondialisée.Mais c’est aussi l’histoire intime de Roberto Saviano, qui est né sur ces terres et a choisi l’écriture pour mener son combat contre la camorra.

Je sais que ce livre a fait un tabac chez certains mais, pour moi, c’est… comment dire… définitivement non.

Le style est extrêmement documentaire, journalistique et…. chiant. Oui, je sais c’est dur et ca n’est que mon avis.

Des listes, parfois sur des pages entières. Je trouve ca extrêmement lassant.

J’ai failli arrêter rapidement et sur les conseils d’un collègue, j’ai choisi de continuer…

La page 232 aura vu ma persévérance s’évanouir… Je ne saurai donc jamais la fin.

Si vous connaissez, qu’en avez vous pensé ?

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Voici le livre que j’ai lu pendant les vacances de Noel. Oui, incroyable, j’ai eu le temps de lire !

Prenez dix candidats prêts à tout pour devenir riches et célèbres, enfermez-les dans une maison surchauffée pendant neuf semaines sous l’oeil de trente caméras, vous obtenez “Résidence surveillée”, la dernière création sulfureuse de Voyeur Prod.

Si, au vingt-septième jour de l’émission, vous y ajoutez un meurtre en direct et un coupable non identifié, vous explosez l’audimat, assurez la fortune de la productrice, et infligez au très british commissaire Coleridge la pire enquête de sa carrière.

Des dizaines de cassettes à visionner, autant de discussions insipides et de blagues douteuses à supporter… il faudra à Coleridge toute sa patience de vieux limier pour trouver le coupable parmi cette bande d’abrutis bien moins innocents qu’il n’y parait.

L’histoire est assez sympa, présentée d’une part du point de vue de l’équipe de police, d’autre part, du point de vue des occupants de la maison. Les deux histoires séparées à l’origine de plusieurs jours, se croisent et se rapprochent temporellement au fur et à mesure de l’enquête, pour finir par se rejoindre.

Le tout ouvre un point de vue différent et un brin cynique sur la télé réalité.

Mon avis : Le rythme est bien soutenue et l’intrigue est bien ficelée. J’ai même veillée un peu tard le dernier soir pour finir le livre car je n’arrivais plus à m’arrêter avant la fin. C’est léger, parfois sexy, dans l’air du temps. Bref, j’ai bien aimé !

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Préparez vous, aujourd’hui, c’est long et lourd. Parce que je voulais vous donner, pas seulement un simple commentaire sur le livre mais bien une lecture plus poussée sur l’approche éducative qui y est proposée, en tant que réponse à mes problèmes du moment.

Ce bouquin m’a été prété par une collègue, il y a maintenant 2 ans de cela et comme vous pouvez le constater, il m’aura fallu trééééés longtemps pour le lire. J’en avais commencé quelques pages et je me suis vite arrêtée car le style n’est pas très engageant.

 “La vie en société exige en effet de chacun qu’il se plie à un certain nombre de règles et qu’il les fasse siennes. C’est le principe de toute éducation. On s’en est singulièrement écarté.

Mais avant tout chose, il faut savoir ce qu’est un enfant, ce qu’il lui faut vraiment pour devenir adulte, comment se comporter avec lui. et surtout comment, dès les premières années qui sont décisives, exercer au mieux le difficile métier de parent.”

La première partie du livre est consacrée à une explication de la psychologie de l’enfant, et même du bébé, sa relation à la mère, au père et à la vie.

En résumé hyper rapide – toutes mes excuses à l’auteur :-), je vous le fais comme je l’ai compris et ce que j’en ai retenu :

En terme de message concret, il faut noter que l’enfant est “connecté” à sa mère de manière invisible et comprends ce qu’elle dit, non par les mots qu’elle prononce mais par son expression “non verbale”. Donc tout message à destination de l’enfant, doit transiter par la mère. A vous d’essayer.

Ensuite, un des moments clés de l’évolution de l’enfant est le moment critique où il prend conscience qu’il est un être différencié de sa mère. Il prend alors la mesure de sa propre mort et va ensuite passer le reste de son temps à la contrer (sa mort et sa mère), notamment en imposant sa toute puissance en retour. Il cherchera toute sa vie à retrouver son état fusionnel passé, avec sa mère. Donc éduquer un enfant, c’est l’aider à accepter sereinement sa propre mort à venir, de façon qu’il ne soit pas constamment dans un esprit de rebellion, de domination et de conquête. C’est pas du gateau.

Pour cela, il faut que le père affirme son rôle – déterminant – puisqu’il est, symboliquement, l’objet de la rupture entre la mère et l’enfant (oedipe quand tu nous tiens!). Ainsi, éduquer un enfant se fait forcément par le respect de la hierarchie, de la figure parentale et de l’autorité. Je vous mets un passage qui m’a marqué à propos de la différence entre “eduquer” et “séduire” :

“Les deux mots sont en effet construits sur le radical latin ducere qui veut dire “tirer à soi”, “construire”, lequel a donné ducare, “élever”. Ducere est forgé sur le radical “dux”, lequel veut dire “chef”. Educere laisse entendre un rapport d’échange avec le chef, l’idée de chef, voire l’exemplarité qui s’en dégage. En revance, seducere, introduit par le préfixe “se” qui signe la séparation, la mise à l’écart, laisse entendre le contraire, c’est à dire une mise à l’écart de l’exemplarité de cette idée de cher.” Bref, nous sommes condamnés à nous faire détester de notre prégéniture…

Enfin, et pour notre plus grand malheur à tous, il se trouve que l’éducation que l’on donne à ses enfants transpire de son propre vécu, et tant, qu’il serait certainement préférable d’envoyer les parents et non les enfants ches les psy quand un problème survient !

Une fois passée cette  lourde partie  théorique, nous attaquons la deuxième partie, beaucoup plus “pratique”, une série de bons plans applicables au quotidien. Notez que parmi les théories d’éducation qui me plaisent bien, il y a le rejet de la fessée et de tous chatiments physiques, de l’humiliation. Il est indiqué qu’il faut éviter les punitions et se contenter autant  que possible de “réprimandes”.

Cependant, parmi les points qui m’ont moins plus, je vous donne en vrac la suppression du doudou avant 2 ans, la fin de l’allaitement à 9 mois, le refus de l’éducation sexuelle, le rejet de la nudité, l’interdiction des bains communs… Toutes les explications du Docteur sont détaillées dans le livre mais ca ne m’empêche pas de ne pas être d’accord ! Je trouve ses démarches trop tranchées d’autant que, imposer des privations et des frustations alors que tout roule sans contrainte (genre, le doudou…), c’est pas trop mon truc.

Tous les autres points sont par contre, et c’est une  bonne chose, des sujets de questionnement, surtout quand on est en plein doute…

Ce qui me dérange le plus, c’est la démarche selon laquelle les décisions qui sont prises, ne sont pas explicités à l’enfant. Il s’agit d’ordres affirrmés, de décisions arbitraires, et puis c’est tout. Partant du fait qu’un enfant s’adaptera toujours à ce que ses parents lui imposeront et qu’il doit apprendre le respect de la hierarchie. Donc tu fais ce que je te dis même si tu donnes ton avis et que tu n’es pas d’accord et ensuite, si j’ai envie, je t’explique pourquoi je t’ai demandé de le faire. Personnellement, je ne fais jamais les choses (surtout quand je ne suis pas d’accord) sans qu’on m’ait expliqué pourquoi, même si c’est une demande de mon chef. Sinon, j’ai franchement l’impression d’être un larbin !

En apparté, j’ajoute ici une parenthèse à propos du couple. Je ne pensais pas que le couple de parents, non pas en tant que parents mais en tant qu’amoureux avait son importance. Pourtant, il semblerait que la symbiose du couple se traduit au niveau de l’enfant. Un couple heureux en amour serait donc plus enclun à réussir son éducation (oedipe, l’enfant, la mère, vous me suivez toujours?). Cela signifie que lorsqu’avec Monsieur, ca se passe mal, les loulous en profitent pour dérailler et du coup, Monsieur et moi, on s’engueule encore plus, et on tourne en rond !

Mon avis :  je ne sais pas encore si je suis d’accord avec ce que Naouri explique. Peut être que le coté “commandant” me choque et que je ne saurais pas vraiment comment l’appliquer, même si ca marche peut être. Pour l’instant, je n’ai pas envie d’essayer comme ca. Dès que j’essaie d’être franchement stricte, le résultat est catastrophique puisque Grand Bonhomme se braque complètement.

Un des points positifs cependant est le fait que “rien n’est jamais perdu“. Aussi, s’il est encore possible de modifier l’éduction d’un garçon de 16 ans, tout espoir n’est pas perdu pour mon Grand Bonhomme de 3 ans, malgré nos multipes erreurs…

Parmi les poins négatifs, je dirais qu’il y a un paquet de trucs pratiques mais franchement, le coté “que faire quand un enfant ne veut pas se coucher”, “laisser un peu pleurer bébé quand il se réveille le nuit”… sont des infos déjà vues. Quand je lis ce genre de livre, j’attends toujours la réponse à “que faire quand votre enfant se roule par terre dans les magasins ou refuse d’avancer en hurlant dans la rue” et pour ca, point de réponse. C’est désespérant.

Enfin, une des idées qui me questionne encore, c’est le regard un peu différent qu’apporte Naouri sur la femme, à la fois mère et épouse. Il explique d’un point de vue biologique le manque de désir de la femme devenue mère : le seule fait de s’occuper d’un enfant suffit à déclancher une sécrétion d’ocytocine, hormone également sécrétée lors de l’activité sexuelle. Ok. Mais il ajoute :

“Ce n’est pas faire insulte à une femme que de lui dire au  besoin en insistant, l’envie que l’on a d’elle. Ce n’est pas non plus lui faire insulte que de la convaincre de se prêter à l’accouplement quand on la sait, de surcoît, parfaitement capable d’en recueillir pour elle-même un certain plaisir. C’est, en revanche, un mauvais service à se rendre et à lui rendre que d’attendre qu’elle éprouve un désir suffisant pour demander elle-même un union dont elle risque de n’avoir pas de sitôt la moindre envie tant elle est comblée dans son corps par ce que lui apporte son enfant.”

Bon, ben, ca, vous en faites ce que vous voulez…

Et vous, Naouri, vous connaissez? Parce qu’il a écrit pleins d’autres bouquins !

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Cette fois ci, je vous propose un petit livre pour enfant auquel j’ai pensé pour mon Neveu Chéri. He oui, ma Soeurette Adorée est enceinte !

Il y a une maison dans ma maman raconte la grossesse, vue par les yeux d’un enfant. Le regard naïf du petit sur l’événement donne beaucoup de charme à ce petit livret.

“Ça ressemble à une grand baignoire où le bébé dort. Bizarre!”

“… Je me dit que moi aussi, si j’avais une maison dans le ventre, je me ferais bien du soucis…”

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Cette fois ci, je vous présente un livre que mon Monsieur m’a offert à Noel dernier… oui, je sais, le temps passe vite. J’ai longtemps hésité à le commencer car j’étais surtout plongée dans les livres branchés “éducation”.  Mais quand j’ai du reprendre un peu les transports en commun, je me suis lancée…

Dans le New York des célibataires yuppies, une jeune femme à la recherche de l’amour devient la cible d’une obsession mortelle…

Le roman présente les points de vue de deux personnes sur une même histoire : une jeune célibataire à la recherche de l’amour qui retrouve par hasard un vieux copain d’enfance et ce même homme, qui a, en réalité complètement planifié sa vie afin que cette rencontre ne doive rien au hasard.

Mon avis : De prime abord, j’ai été un peu choqué par le langage plutôt cru de l’auteur, mais qui correspond finalement à la vision du personnage dont il narre les actes. Perso, ca m’a un peu déstabilisée. L’intrigue se noue assez bien et le suspens est plutôt présent même si l’histoire manque un peu d’action à mon goût. Enfin, j’attendais la fin avec impatience et j’ai finalement été déçue du dénouement dont je trouve qu’il n’est pas assez ficelé. On est loin d’un Stephen King. Et donc, à moins qu’on ne vous l’offre, je dirais qu’il y a mieux à lire en ce moment en la matière.

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Aujourd’hui, mercredi, le livre de la semaine, dont je vous ai déjà parlé ici :

Le sommeil le rêve et l’enfant de Marie Thirion et Marie-Josèphe Challamel

Quatrième de couv : Bien dormir est un vrai bonheur. Le sommeil, nécessité biologique absolue, est une équilibre subtil qui se met en place au cours des premiers mois de la vie. Si beaucoup de tout-petits réussissent cet apprentissage sans effort, d’autres n’y arrivent pas et près d’une consultation pédiatrique sur cinq est demandée par leurs  parents épuisés. Nombre d’enfants plus grands souffrent également de troubles du sommeil. […]. Un guide  chaleureux et réconfortant qui apporte explication et conseils pratiques pour prévenir les mauvaises nuits et offrir à l’enfant un bon sommeil pour tout la vie.

J’avais acheté ce livre parce que, en le feuilletant, j’avais été impressionnée par la quantité d’applications concrètes et pratiques, notamment par rapport à la suppression de la tétine par exemple.

Le livre commence par plusieurs chapitres qui abordent la physiologie du sommeil, les cycles, les endormissements, tant chez l’enfant que chez l’adulte, notant les différences à chaque phase. C’est extrêmement instructif, car finalement, on ne peut maitriser ou travailler que ce qu’on connait vraiment.

Vient ensuite un passage sur les 6 premiers mois de vie et de sommeil du bébé. C’est là que j’ai appris qu’il était vraiment facile de supprimer la tétine, pour peu d’y croire et de faire preuve d’un minimum de patience. Tous les sujets de pleurs y sont abordés, avec à chaque fois, des explications détaillées et des exemples de mise en oeuvre de solution.

Le livre parle ensuite des enfants (de la petite enfance à l’adolescence), avec les difficultés d’endormissement, les cauchemars et les terreurs nocturnes (qui peuvent déboussoler les parents, j’en sais quelque chose), etc…

Pour finir, les auteurs abordent les sujets plus complexes des maladies du sommeil (les vraies), les somnifères ou autres sujet délicat.

Mon avis : voilà un livre que je vous conseille vraiment. J’y ai appris énormément de choses, tant sur l’enfant que sur l’adulte. C’est une mine d’informations sur le sommeil mais c’est bien plus que ca : tout au long des pages, c’est un guide parental par  excellence, car on y parle de nos difficultés en tant que parents à décrypter les messages de enfants, les pleurs du nourrisson, les difficultés nocturnes de tout ordre. Je l’ai assimilé comme un soutien réel dans mes démarches d’amélioration du sommeil de mes loulous.

Et demain, je vous parlerai un peu des exemples pratiques que j’ai appliqués.

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Cette fois ci, je vous parle d’un livre spécial “maman et bébé” :

Bébé Bonheur – 35 massages de bien être pour mon bébé de Isabelle Gambet-Drago

L’accroche en quatrième de couverture nous dit :

“En venant au monde, l’enfant perd le ventre protecteur : il n’est plus enveloppé par le ventre de sa mère. Dans l’angoisse de ce changement, il réclame plus que jamais de l’amour rassurant et chaleureux. Ce message d’affection, la peau est la première à lui apporter. Masser son enfant, c’est trouver un nouveau dialogue. Mais cela ne va pas toujours de soi : appréhension de la technique, crainte de touche un corps qui semble si fragile…”

Ce livre est pour moi l’occasion de vous parler des massages.

Dès la naissance de mon Grand Bonhomme, quand il n’était alors qu’un tout petit bébé, les massages ont été des instants très plaisants. Ce furent des moment d’échange, très naturels. Je m’y appliquais d’autant plus qu’il est reconnu que les massages permettent à l’enfant de mieux développer la conscience de son corps dans l’espace, ainsi que son tonus musculaire. Mais malgré toute ma bonne volonté, il arrivait que Grand Bonhomme refuse dde se laisser masser. Petit Bonhomme, lui, toujours à gigoter dans tous les sens, n’a jamais vraiment voulu : 3min, pas plus !

Pour ce faire, j’avais choisi  de l’huile de calendula, pour ses vertus non allergisantes et parce, en plus, elle sent bon. Elle a une odeur particulièrement apaisante. Par ailleurs, j’ai lu des livres sur les massages mais j’avoue que je me sentais bien de masser “à  l’instinct”. Laisser courir ses mains sur la peau toute douce de bébé, appuyer avec délicatesse, insister avec douceur, triturer des petits doigts de pied, caresser des petits doigts de mains, observer bébé avec attention pour savoir ce qu’il aime ou non, apprendre par ce biais à identifier déjà ses préférences furent pour moi des moment d’intense partage.

Ceci étant, les bases de la technique de massage peuvent être un bon soutien pour commencer.

Mon avis : à offrir ou à ce faire offrir à la naissance de Bébé ! De bons descriptifs des massages les plus courants et certains plus particulier, pour résoudre des bobos par exemple. Enfin, l’un des points bonus de ce livre est qu’il ne parle pas que de massages. Il consacre de nombreuses pages à des généralités sur les bébés, les massages et l’affection qui s’y rapporte. Tout pour vous convaincre des bienfaits du maternage !

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