Tant qu’à faire un petit point de rentrée, j’en profite pour vous parler des activités extrascolaires des Bonshommes.

Mon Grand Bonhomme a obtenu fièrement sa ceinture orange de judo en fin d’année dernière, ainsi qu’une belle médaille d’argent lors de la compétition annuelle. Il a souhaité continuer ce sport, qui semble lui donner une certaine confiance en lui (ce qui lui manquait particulière quand il était petit) et participe à le muscler un peu puisqu’il n’est pas naturellement très charpenté – malheureusement pour ca, il n’a pas pris le meilleur de nos gènes.

Il a également voulu poursuivre le handball et la nouvelle organisation du club va lui permettre d’être dans une équipe qui participera aux compétitions du week end. Seule contrainte : 2 entrainements par semaine au lieu d’un seul.

Mon Petit Bonhomme a obtenu de son coté sa ceinture jaune et également une médaille d’argent. Il était déçu car il voulait l’or mais il continue lui aussi le judo et se retrouve du même coup dans le même cours que son frère (cours qui comprend les enfants de 2008 à 2005). Je ne sais pas si c’est une bonne chose mais en terme d’organisation familiale, le fait de devoir multiplier les aller-retours vers le stade (ils n’y vont pas encore seuls) est tellement contraignant que j’ai préféré opter pour cette solution. Je me dis aussi que si un jour, ils doivent rentrer seuls, au moins, ils seront deux.

Je lui ai également laissé la possibilité de faire un sport collectif mais mon Petit Bonhomme ne savait pas trop quoi faire à part du foot, sur lequel j’ai mis un véto, les clubs environnants ressemblant plutôt à des usines….  Et puis le kiné qui le suit pour ses pieds (ah oui, il faut que je vous en parle!) nous a proposé la natation afin de travailler ses étirements. Ce sera donc Natation (qui n’a donc rien d’un sport collectif, n’est ce pas!)

Enfin, comme il avait commencé la formation musicale au conservatoire, il a cette année dû choisir un instrument. Il hésitait entre guitare, piano et batterie (comme 90% des enfants parait il). Le conservatoire leur a présenté et fait essayer pleins d’instruments différents et il est craqué pour… la trompette ! Il commencera donc la trompette à la rentrée (si quelqu’un a des conseils à ce sujet, je prends car c’est un instrument que je ne connais absolument pas).

Pour finir, mon Dernier, qui avait commencé le judo l’année dernière en voyant ses frères, a choisi de poursuivre cette année. J’avoue que je n’ai pas cherché à lui proposer autre chose. Pour les enfants de 5 ans, il restait baby gym ou baby tennis, à des prix des horaires qui ne nous convenait pas.

Voilà donc tout ce que j’ai du caser dans l’emploi du temps de la semaine, intégrant également les modules péri-scolaires proposés par la mairie mais qui sont plus de l’ordre du Centre de Loisirs amélioré plutôt que de l’activité extra-scolaire.

Maintenant que cela est fait, il faut que je trouve une babysitter pour les accompagner ! Mais çà, ce sera un autre article.

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Je crois que plus d’une année est passée depuis mon dernier article et je n’ai pas osé regarder de quoi il parlait.

Comme à chaque veille de rentrée, les envies de renouveau me reprennent et je suis pleine d’entrain et d’idées.

Cette année est pourtant un peu différente. J’étais l’année dernière (je crois l’avoir écrit fin 2015), persuadée que l’année 2016 serait une année de renaissance : mon Dernier allait sur ses 5 ans, j’avais trouvé un bon équilibre dans mon travail, j’avais ravivé ma flamme intérieur et je crois que j’allais mieux.

J’ai débuté 2016 pleine de confiance et de sourire. Je m’étais programmé des activités et des objectifs, j’avais repris le régime et la course à pied.

Et puis en mars, on m’a confié une nouvelle mission pour laquelle je ne pouvais pas vraiment dire non. En fait de « petite mission », elle m’a pris beaucoup de temps. Beaucoup d’énergie. Beaucoup de soirs et quelques week ends.

Résultat, j’ai laissé de coté beaucoup de ce que je voulais conclure.

J’ai aussi déclanché un énorme torticoli. Une douleur horrible dans le cou, qui s’est prolongé dans le bras. J’ai vu des ostéopathes et je n’aurais probablement pas dû. J’ai été manipulée et  étirée et rien n’y a fait. La douleur est restée et elle s’est transformée en fourmillement. Entre temps, j’ai consulté un médecin généraliste (pas fameux mais dans mon quartier, c’est compliqué). J’ai pris des anti-inflamatoires, j’ai passé des radios et pour finir une IRM qui a posé le verdict : 2 « belles » hernies cervicales.

Le rhumatologue que j’ai vu par la suite m’a expliqué qu’il allait désormais falloir que je fasse attention. Elles sont mal placées.

Tout cela a fait comme un déclic dans ma tête : il fallait que j’aille plus loin dans mes envie de changement. Il fallait désormais que je prenne plus soin de mon corps mais pas en le torturant, plutôt en lui laissant du temps.

Tout d’abord j’ai arreté la course à pied. Je laisse également tomber la natation que je voulais faire pour compenser l’hiver. Je ne sais nager que le brasse, complèment incompatible de mes douleurs dans le cou. Je vais commencer le pilate et peut être le yoga, mais pas tout de suite, je vous explique après.

J’avais mis en stand-by mes vides-placard Konmari. Je vais m’y remettre plus drastiquement mais surtout, là où j’espèrais prendre le temps de renvendre, je vais « liquider ». Cela fait parties de directives Konmari auxquelles je n’arrivais pas à me plier mais je crois qu’elle a vraiment raison, on ne peut pas faire les choses à moitié. Et j’ai besoin d’avancer, je ne veux plus perdre une minute.

Pour finir, j’ai pris mon courage à deux mains, quelques jours après le diagnostic, j’ai posté une demande de prise en charge d’un bilan de compétences. Aussi incroyable que cela paraisse, j’ai recu 5 jours après une réponse positive (celles qui ont attendu comprendront). Je commence donc dans 2 semaines ce bilan, qui va m’aider à faire un point sur ma vie professionnelle.

J’ai également sollicité deux formations dans le cadre de ma mission, formations toutes deux acceptées également. Je vais donc avoir des mois de septembre et octobre très chargés (voilà pourquoi pas de Pilate tout de suite).

L’année 2016 aura été une année de transition. J’ai encore 4 mois pour finir de sortir mon cocon. J’espère que 2017 sera vraiment l’année du renouveau.

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Nashii

Tout a commencé jeudi dernier.

Nous finissions tranquillement la deuxième semaine de vacances, les enfants étaient chez papy et mamy et la rentrée s’annonçait correcte. Agitée mais correcte.

Monsieur partait mardi matin pour 10 jours de voyages.

Jeudi, j’ai reçu ma contravention pour stationnement gênant. J’avais le choix entre 35 et 135€. Evidemment, j’ai eu 135€. La chance, ça s’appelle.

Et le vendredi soir, mon téléphone a sonné : ma nouvelle baby-sitter (qui devait remplacer la précédente dont je n’étais pas satisfaite) annonçait qu’elle ne pouvait pas commencer son contrat. Me laissant sans solution de secours. Evidemment, j’ai pris ça avec le sourire et j’ai décidé que j’allais me débrouiller. J’ai lancé des sms à toutes les personnes susceptibles de m’aider et j’ai trouvé quelqu’un pour le lundi et un peu pour le reste de la semaine mais pas tous les jours… Tant pis, on va jongler.

Du coup, pour pouvoir communiquer avec mes enfants pendant les déplacements avec et sans baby-sitter, j’ai décidé d’acheter un téléphone. Un truc tout simple avec un forfait sans abonnement. Mon seul impératif : un téléphone avec un code de verrouillage du clavier pour être sure que le téléphone potentiellement perdu ou volé ne puisse pas être immédiatement utilisé.

Il m’a fallu 2 visites chez Darty, un vendeur hautain et incompétent (très très énervant), un vendeur humble et sympathique et un bon forfait 4G sur mon propre téléphone, pour trouver le téléphone qu’il nous fallait. La famille, et donc mes enfants, possède donc maintenant un téléphone de secours que celui qui quitte la maison peut prendre pour être joint. Les enfants sont ravis !

Lundi, j’ai donc laissé les Bonshommes sortir de l’école à la charge de ma voisine.

A 18h15, mon téléphone a sonné. Cette fois ci, c’est mon alarme qui criait « Intrusion appartement ». C’est bien étrange, mais je n’ai même pas paniqué. J’ai appelé ma voisine qui rentrait avec les enfants et les a mis les enfants en sécurité chez elle. Elle a appelé la police. 5 min après, ils étaient là. Et les voleurs étaient partis. Comme je vais au travail à vélo, je suis rentrée en pédalant à toute vitesse, j’ai probablement perdu quelques grammes dans l’histoire. En rentrant, j’ai pu constater que même les voleurs pouvaient être soigneux. Il faut dire que tous nos tiroirs sont maintenant rangés au coin carré, méthode Konmari oblige (tiens, il faut que je vous en parle). Eh bien, les méchants ont tout laissé bien rangé. Ils ont cherché et rien trouvé d’exceptionnel. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose de valeur à la maison, je n’ai pas de bijou, pas de liquidité…

Lundi s’est fini sur une soirée pizza télé pour les enfants avec intervention des experts de la police pour le relevé d’empreintes. Un combo tout à fait exceptionnel pour un lundi d’école !

Bien entendu, je n’ai pas beaucoup dormi (Je suis une femme exceptionnelle mais tout de même !).

La suite de la semaine a été « pas si pire » : des petits hauts, des petits bas, des pantalons troués, des courses dans les escaliers, des tenues de sport oubliées, des logiciels plantés, des enfants sages, des nez qui saignent la nuit, des bols renversés, des fou-rires devant la télé, des camions qui bloquent la rue,…

La semaine se termine enfin. Mon week end solo avec les enfants s’annoncent assez gentil. J’espère que ma semaine compliquée est terminée également et je suis contente d’avoir traversée tout cela avec le sourire. Je me découvre un optimisme (quasi?) inébranlable, que je soupçonnais mais qui ne s’était jamais révélé à ce point. Je vous l’ai dit, je suis dans une phase « up » : pourvu que ça dure !

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ArcEnCielParisNashiiDe l’avis général, il faut 1 an pour se remettre d’un premier enfant, 2 ans pour un deuxième enfant, trois ans pour troisième, …

Avant l’arrivée de Grand Bonhomme, comme beaucoup de nullipares bien naïfs, j’étais persuadée, tout amoureux que nous étions, que l’arrivée du merveilleux loulou que je fabriquais dans mon ventre, ne changerait pas grand chose à nos vies. En un peu quand même… mais pas trop quand même non plus…

Et finalement ce fut l’apocalypse. Plus le temps de vivre, plus le temps de rien… Se retrouver en tant que femme a été assez rapide, se retrouver comme un couple a pris un peu de temps… une grosse année.

Après Petit Bonhomme, j’ai mis effectivement encore plus de temps à retrouver un corps, un esprit, une vie et un couple à peu près stable.

C’est bien après plus de 2 ans, quand les choses se remettaient dans le bon ordre que le Dernier est arrivé.

Depuis, je ne vous cache pas que j’ai trouvé le temps long… Il y a encore quelques mois, longtemps après avoir fêté les 3 ans du Dernier, je commençais à me poser de sérieuses questions : Quand allais-je faire la paix avec mon corps? Quand allais-je réussir à reprendre le contrôle de ma vie? Quand allais-je retrouver mon amoureux?

Je me suis demandé si c’était la crise de la quarantaine qui arrivait en avance ? ou si c’était plus grave que ça…

En juillet, le Dernier a fêté ses 4 ans.

4 (quatre !) ans, c’est bigrement long quand on avance un jour après l’autre, quand on ne sait pas de quoi sera faite la journée. J’ai attendu un peu avant de m’en réjouir car je craignais que ce ne soit que temporaire. Au contraire, c’est durable.

Pour une raison que j’ignore encore, une succession de coïncidences heureuses, un alignement de planète inattendu,  mais le fait est que l’étincelle s’est produite, la flamme s’est rallumée. Je revis.

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Hello vous !

Avant de vous envoyer des milliers de smileys pour 2015, j’avais envie de clore l’année 2014 par un petit bilan. Car il faut dire que je n’ai pas produit beaucoup de billet.

Mon année 2014 a été un peu compliquée car je n’imaginais pas que gérer de front 3 enfants, une vie perso et une vie pro serait si fatiguant pour mon petit cerveau #Gourdasse.

Ma part « Maman aka Gouvernante de 3 Bonshommes » s’en sort très bien. Si si sérieusement. Je suis au point sur toutes activités extrascolaires, j’ai l’impression qu’avec mon mercredi libre, je suis quand même présente pour les Bonshommes, je ne rate quasi aucun rendez-vous médical ou autre (allez, un seul !), je vais au réunion de parents d’élèves, j’invite les petits copains à la maison, je fais des gouter, des gâteaux d’anniversaire de malade (Ma fierté !), je pense aux sacs de sport / piscine / judo / pique-nique / école, je signe bien tous les cahiers, je suis les devoirs… Bref, call me Mother Fucker. Mais rassurez-vous, je crie toujours autant.

Ma part « Femme » fait ce qu’elle peut. Je n’ai désespérément par perdu un gramme malgré toutes mes tentatives de non-régime. Je suis toujours habillée avec des serpillères car le seul fait de me voir dans le miroir me mine affreusement alors qu’il faut en passer par là pour se vêtir correctement. Certains jours, ça va, d’autres pas du tout. Je sais, je sais : pas grave, pas grosse, acceptation, tout çà, tout çà mais que voulez-vous, à moins d’en passer par une bonne psychothérapie, je crois que j’aurai bien du mal à accepter mon corps de maintenant, comme il est maintenant. Mais je n’ai pas encore 40 ans, il paraît que tout n’est pas perdu. Ce sont mes copines qui me l’ont dit. J’arrive néanmoins à me maquiller à peu près tous les jours, pour avoir l’air un peu moins zombie. Quand à mes ongles, ils sont dans un état déplorable à cause de ma part « Employée » dont nous parlerons plus loin.

Ma part « Epouse » se donne du mal, malgré tout ce que ma part « Femme » peut dire de son corps (et de ses ongles). J’ai trouvé une baby-sitter de compet’ que les enfants adorent (merci ma part « Maman). Je choisis donc pour chaque mois une sortie spectacle / théâtre / concert pour que Monsieur et moi prenions l’air. Ca ne peut pas nous faire de mal. Même si ça va finir par nous coûter cher.

Ma part « Employée » est au désespoir. Il faut dire que tout le cerveau est utilisé par la part « Maman » et qu’il m’arrive régulièrement d’interrompre mon suivi d’une réunion en pensant « Ai-je bien mis les clés dans le sac de Grand Bonhomme? » « Est ce que Petit Bonhomme avait son survêtement ce matin? » « Où est passé le bonnet du Dernier? » « Il faut que j’achète un cadeau d’anniversaire pour le copain du Grand »… Autant dire que ma capacité de concentration en est grandement affectée. J’aime à croire que c’est le cas de toutes les mères de familles… En attendant. je rame un peu. D’autant que (mais l’avais-je déjà dit?) mon poste actuel, bien que portant le même intitulé que celui que j’avais quitté avant mon congé parental, est complétement différent, tant sur le fond que sur la forme que sur les interlocuteurs. Voilà pourquoi, alors que j’étais revenu depuis 6 mois et que je commençais à peine à mettre un pied devant l’autre, j’ai refusé un changement de poste (pas une promotion, hein!), parce que tout reprendre à zéro me semblait insurmontable. Après un an de reprise, je suis un peu moins perdue, mais je me sens toujours aussi à la ramasse (en langage clair). Mon entretien annuel avec ma hiérarchie est pour bientôt, je pense que je vais en baver…

Ma part « Copine », pour finir, se porte comme un charme. Quitter le cadre du congé parental et reprendre une vie sociale m’a fait le plus grand bien : Quelques sorties entre copines, le contact quotidien d’une équipe de travail absolument fabuleuse, d’autres parents de mon âge avec les mêmes galères que moi, aussi sympathiques que prévenants. Le rire, ou au moins le sourire, sont constants. Heureusement qu’ils sont là.

Voilà, à nous toutes, on a un peu galéré en 2014 mais toujours en gardant le sourire (même en octobre…). J’espère juste qu’en 2015, on se marchera un peu moins sur les pieds.

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Déjà plusieurs semaines (et même mois) que je n’ai rien posté. La faute à plein de petites choses qui s’enchainent et dont je n’ai pas très envie de parler ici.

Quand j’ai choisi de commencer à bloguer, il y a maintenant plus de 6 ans (le 25 août 2008, waouh), je ne savais pas trop où je voulais aller mais je savais que j’avais des choses à dire et envie de les partager.

6 ans après, je me dis que, contrairement à ce que je pensais alors, écrire ici c’est assez compliqué.

D’une part, je voudrais parler de ce que je fais, de choses sympas et intéressantes et des gens que je rencontre mais je me demande si tout cela ne serait pas trop superficiel.

D’autre part, je voudrais tout livrer, tout mettre sur la table sans craindre les commentaires, les critiques et les jugements. Je l’ai fait parfois, plus ou moins adroitement. Mais les écrits pourraient vite ressembler à une succession de lamentations car je finirais par vider ici le sac que je porte chaque jour. Au quotidien, quelque soit ce que je ressens, je suis quelqu’un de très positif et très gai. Je pense vraiment apporter du sourire aux gens qui m’entourent et je ne vois pas pourquoi mon blog serait différent.

Et parfois même je me demande ce que je ressentirais si quelqu’un que je connais bien le lisait.

Voilà pourquoi ces derniers temps, je suis restée en retrait. Pas de nouvelles majeures à annoncer, pas de catastrophe non plus, juste un petit coup de mou, comme on dit.

En résumé, le mois d’octobre a été une succession de merdouille, de problème, de maladie, de bobos, de stress… Une entorse qui m’a empêché de courir mon Odyssea qui comptait tant pour moi, un lave vaisselle qui rend l’âme du jour au lendemain, une entaille à la main en remplaçant le-dit lave-vaisselle, des rhumes et des gastro par-ci par-là, une combi angine-sinusite qui m’a clouée au lit 2 jours (ce qui ne m’était pas arrivé depuis une grippe en 2001 !), des heures et des heures d’attente dans des salles d’attentes bondées de médecins plus ou moins généralistes et divers, un Monsieur absent plusieurs jours et le froid qui s’installe…

J’entame donc le mois de décembre particulièrement fatiguée, laissant la porte ouverte à tous les virus du moment. Rebelotte le rhume, les verrues qui ne partent pas, le bouton de fièvre assez systématique…

Voilà voilà.

Mais je pense pouvoir faire le tri, et essayer à l’avenir de donner une tournure un peu moins négative à ce que je raconte.

Je ne dis pas que tout sera toujours parfait dans le meilleur de monde car, puisque je cache beaucoup mes sentiments aux gens qui m’entourent, il arrive que parfois tout déborde.

Dans tous les cas, je ferai de mon mieux.

NB : ce mail a été écrit après une soirée bien arrosée d’alcool et de larmes (de rire, de tristesse et d’émotion)… Pardon pour le style.

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En cette semaine de rentrée, il est temps de faire un point.

Après nos petites vacances à Arcachon en juillet, les enfants ont passé quelques jours successivement chez leurs grands-parents paternels puis maternels. Autant dire qu’à leur retour, après avoir pu apprécier une certaine liberté en terme d’horaires et de comportement, ainsi qu’une alimentation à haute teneur protéinique pour les uns et glucidique pour les autres, le retour à la vie normale a été plutôt déroutant. Bien entendu, même si, pour la bonne entente au sein des familles, il faut partir du principe que ce qui se passe chez les grands-parents reste chez les grands-parents, il n’en reste pas moins que parfois, on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il s’y passe. Car, quand on les interroge, les enfants nous laissent entendre que les repas se composent essentiellement de glace et chocolat chez les uns et poulet steack chez les autres. Bien évidemment, à leur retour, tout le monde jure ses grands dieux qu’ils ont bien eu leur ration de légumes, fibres et fruits mais nous ne sommes pas dupes !

Bref, tout ca pour dire qu’on en a bien bavé pendant les dernières semaines car les Bonshommes nous ont fait la misère. Voilà pourquoi, en cette « veille » de rentrée, j’ai préféré inscrire tout ce petit monde au centre de loisir, ainsi qu’à la crèche pour pouvoir insuffler un bon rythme pré-rentrée.

C’est l’heure de vérifier une dernière fois les sacs d’école, qui sont prêts et remplis depuis fin juin dernier. Sur les conseils d’une maman d’élève, dès que je récupère les listes scolaires en fin d’année précédente, je me précipite dans le supermarché local pour acheter tout ce qui est nécessaire. En général, tout est déjà en rayon, les fournitures sont toutes disponibles et les parents n’ont pas encore investis les rayon. Je fais donc mes courses tranquilles avec mes Bonhommes et j’ai l’esprit en paix pour toutes les vacances.

Malheureusement (ou heureusement) pour moi, la crèche n’a pas de place pour accueillir le Dernier ce lundi et je suis donc dans l’obligation de poser une journée de congé pour garder mes Bonshommes. De plus, comme la cantine n’est pas assuré pour les maternelles le jour de la rentrée (incohérence, quand tu nous tiens!), je dois aussi rester garder tout le monde mardi. Au final, je suis en vacances jusqu’à jeudi prochain, grâce, ou à cause, des manquements de nos services publiques. Mais je prends tout ce qui est à prendre et je préfère sourire à l’idée de profiter de la dernière journée de liberté en tête à tête avec mes enfants. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il fasse beau !

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A l’heure où j’écris ces mots, les dernières heures de nos vacances à Arcachon s’écoulent sous le soleil et le ciel bleu, à l’abri d’un grand platane. C’est la première fois que nous restons 2 semaines au même endroit et j’ai eu pour la première fois également l’impression de me poser.

Mais revenons un peu en arrière.

Le mois de juin n’a été que succession d’anniversaire, des uns et des autres, avec des activités et des gâteaux dont je vous reparlerai plus tard. Il a fallut également préparer les activités de la rentrée des Bonshommes, et réfléchir une fois encore à qui voulait faire quoi.

Au début du mois de juillet, j’ai acheté toutes les affaires scolaires de la rentrée prochaine, d’une part, car tout est en place dans les magasins, le choix est grand et les rayons vides, d’autre part car le mois d’août va passer très vite et je n’ai aucune envie d’en perdre une miette à peaufiner ma rentrée.

Le Dernier a dit au revoir à sa crèche et est plus qu’impatient de rentrer à l’école.

Les deux semaines suivantes sont passées atrocement vite, je n’ai pas du tout pensé au départ mais plutôt à tout ce qu’il fallait que je finisse avant de laisser mon travail. Mon responsable n’étant pas là, j’ai dû me prendre en main pendant un semaine, assumant plus ou moins bien mes dossiers. Évidemment, malgré tout mon labeur, je n’ai pas terminé les tâches qui m’incombaient mais bizarrement, alors même que je cliquais sur le bouton « envoyer » de mon dernier mail, j’ai ressenti une immense vague de soulagement, de décompression et de détente (joues rouges, mains qui tremblent, …). Mes collègues en étaient tout étonnés ! Ces vacances étaient attendues, probablement parce que c’est la première année que j’ai trois enfant à gérer avec une vie perso et une vie pro en parallèle !!

Le mois d’août sera un peu plus calme car les enfants seront en alternance chez leurs grands-parents et gardés par leur papa alors même que je serai au travail seule car tous mes collègues seront en vacances. J’espère en profiter pour faire les pauses massage dont je rêve tant depuis plusieurs mois.

Et comme je ne suis pas accro à l’inactivité, je suis déjà en train de penser à ma rentrée, en réfléchissant à toutes les activités que je voudrais poursuivre, parmi lesquelles la course à pied et le blog ou dans lesquelles je voudrais me lancer…

La bise et bonne fin de vacances à tous !

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Je n’avais jamais pensé que cela pouvait déraper. Je ne me cache pas derrière ma main, je me connais, mais je n’avais pas réalisé que mes quelques mots pouvaient entrainer autant d’émotions chez autrui et, finalement autant d’émotions chez moi.

En étant honnête, je dirai que cela devait finir par arriver. Ça arrive tout le temps.

Il y a les fois où je fais des compliments à des gens, juste parce que je le pense et qui pensent que je les draguent.

Il y a les fois où je pose des questions, avec ma voix normale, à des gens qui pensent que je les engueule.

Il y a les fois où je crois être à ma place et où je découvre après coup qu’on se serait bien passé de moi.

Je suis souvent décalage, c’est comme çà, c’est toute ma vie.

Ce qui pose problème c’est la différence entre ce que je suis, ce que je montre de moi et la façon dont les autres me perçoivent.

Si je prenais la place de ma collègue, je dirai que je suis une fille constante, sérieuse, toujours souriante et pleine d’énergie. Je suis cependant envahissante, probablement bruyante et bavarde. Parfois, ça pose problème et lorsqu’on me demande de m’effacer, je me sens particulièrement mal. Mes nouveaux collègues ne m’impose pas ces contraintes et je me sens bien.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est ma capacité à améliorer les relations entre les gens, à servir de trait d’union dans une équipe, à raccorder au groupe les éléments satellites. Je le sais d’expérience, je le vois dans toutes les équipes où je suis passée, je construis du lien.

Si je prenais la place d’une amie, je dirai que je suis une fille agréable, sincère, honnête et fiable. Je ne juge pas et apporte du soutien dès que nécessaire. Je ne rate jamais d’anniversaire et essaie d’avoir une attention pour chacun. Pourtant, je ne suis la « meilleure amie » de personne.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est ma capacité à « sentir » les gens. Lorsque je rencontre quelqu’un, je sais si le feeling passe, je suis à même d’affirmer si la personne en question deviendra mon amie, et si c’est une personne de confiance. C’est comme ça et je me trompe très rarement. Les autres ne savent pas à non plus à quel point leur amitié m’est précieuse et que je tremble d’être laissée.

Si je prenais la place d’une rencontre, je dirai que je suis une fille souriante, mais avec une voix tellement dure qu’on a souvent l’impression d’être agressé, avec un rire si bruyant qu’on voudrait la faire taire.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est que je ne supporte pas cette image là, que je fais juste beaucoup d’humour pour essayer d’être appréciée, que je déteste même l’idée de blesser les gens (sauf peut être ceux qui m’ont vraiment pris la tête, et encore…).
Je suis la fille qui va faire demi-tour pour rattraper la voiture de l’inconnu qui lui a demandé son chemin, juste parce qu’elle s’est trompée et qu’elle vient d’y penser.
Je suis la fille à qui toutes les mamans demandent les devoirs.
Je suis la fille qui avance sur la pointe des pieds quand elle rencontre quelqu’un parce qu’elle l’impression d’être de trop partout et qu’elle n’a de légitimité nulle part, sauf avec les amis proches, qui se comptent sur les doigts d’une main.

Mardi, mes mots étaient probablement mal choisis. Dire que tout ce qui s’en est suivi m’a pris la tête est en dessous de la réalité. La différence, c’est qu’en face à face, il est facile de percevoir la réaction de l’autre, de s’arrêter, de s’expliquer, de se comprendre. Sur le blog, ça n’est pas possible. Je suis la maladresse incarnée. C’est comme çà, je croyais m’y être fait. Et en fait non.

Maintenant que je sais l’effet que ça fait, je vais faire attention.

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Il y a quelques temps, je vous ai parlé de la Discipline Positive et de ce que j’avais mis en place pour progresser en ce sens (Réunion de famille, Temps de rapprochement,…) et j’étais persuadée- mais vraiment persuadée – que je vous avais parlé des tâches ménagères. Et puis en fait, je ne retrouve pas l’article alors je m’y colle.

Au tout début de notre vie à deux, à Monsieur, fils unique à sa Môman-mère-au-foyer-qui-faisait-tout, et moi-même, psychorigide du contrôle absolu et fille d’une Maman qui faisait tout, la répartition des tâches s’est faite d’elle-même et dans une entente parfaite : je faisais tout, il ne faisait rien. – Note à moi-même : Je crois que c’est là que j’ai merdé. – C’était il y a 12 ans, autant dire une éternité.

Grand Bonhomme est arrivé et l’air de rien, j’ai continué à tout prendre en charge. D’autant que cette période a coïncidé avec une zone de travail intense pour Monsieur, qui sautait de job en job comme sur un trampoline pour aller plus haut (allez plus haut, se rapprocher de l’avenir. Bref)

Petit Bonhomme s’est pointé juste derrière et c’est à peu près à ce moment-là que j’ai commencé à en avoir un peu marre et à vouloir partager (un peu?) les tâches. Mais le mal était fait et des habitudes de 6 ans ne s’effacent pas d’un revers de manche.

Je pense d’ailleurs, pour en avoir discuté avec des copines, que nombreux sont les couples qui dévient sur cette tendance sans jamais remettre les pendules à l’heure. Ce qui devient un des points de conflit passé sous silence pour ne pas avoir l’air de râler tout le temps… Mais sortons de cette aparté.

Quand le Dernier est arrivé et que j’ai pris un congé parental, il m’a semblé normal (si si j’insiste) que, n’ayant que cela à faire, j’utilise mon temps en journée pour réaliser toutes les tâches ménagères de la maison. Je n’ai donc rien demandé à qui que ce soit car il me semblait bien naturel de faire « ma part du contrat ».

C’est pourquoi, lors de ma reprise d’activité, j’ai tout aussi naturellement remis le sujet sur la table pour établir ce qui devait être, à l’évidence, un semblant d’équité dans mon couple et dans ma famille.

Pour faire concret, je n’ai pas râlé à chaque fois que le lave-vaisselle n’était pas vidé (alors que ca ne prend que 3 min !! ), je n’ai pas appliqué la consigne du « tu n’as qu’à me dire ce que je dois faire ! », j’ai fait une liste. Oui, une liste : La liste immense et exhaustive de tout ce qu’il y a à faire à la maison. Des poubelles à descendre au balai qu’on passe après chaque repas, de la lessive à lancer tous les jours aux fenêtres qu’on ne lave que tous les mois. Et croyez-moi, c’était long.

Une fois cette liste faite, je l’ai soumise lors d’une réunion de famille, pour expliquer à tout le monde mon problème : je ne voyais pas du tout au nom de quoi je devrais faire 100% des tâches alors même que nous étions 5 à la maison. Bon ok, 4 car le petit n’a pas grand-chose à faire. Avoir la liste sous les yeux a rendu les choses beaucoup plus concrètes pour tout le monde d’autant que les enfants ne se rendent absolument pas compte de tout ce qu’on fait pour eux.

Dans cette liste, j’ai considéré – je suis mansuétude – qu’il fallait tenir compte de l’âge des participants et du temps de présence de chacun à la maison (car Monsieur rentre effectivement plus tard à la maison et rapporte également du travail).

J’ai donc demandé à Grand Bonhomme (7 ans) de prendre deux tâches hebdomadaires à sa charge – Petit Bonhomme (5 ans) une tache hebdomadaire et Monsieur, de prendre plusieurs choses hebdomadaires et mensuels, n’importe quoi, parce que « Merde, faut pas déconner !! »

Il a fallu plusieurs semaines pendant lesquels ils ont changé d’avis, trouvait leur tâche trop difficile, trop longue, voulait en tester une autre, … et maintenant, ils se sont fixés. Entre temps, j’ai aussi réussi à trouver une femme de ménage qui prend donc une partie des tâches à sa charge, ce qui me soulage grandement.

Au final, Grand Bonhomme a donc choisi (et c’est bien dans « choisi » que réside le pivot de cette entente) le tri du linge propre et vider le lave-vaisselle le mercredi. Petit Bonhomme a choisi le nettoyage des portes du couloir (parce que mes enfants courent dans le couloir avec les mains pleines de chocolat ! ) et d’aider son frère à trier le linge propre. Le Dernier, lui, fait ce qu’il peut.

Monsieur s’occupe désormais des repas du dimanche, du rangement et nettoyage de la cuisine après petit-déjeuner tous les jours et des courses toutes les semaines.

Pour ma part, je prends en charge toute l’intendance du soir (repas et rangement) et tout le traitement du linge (hormis le fameux tri de linge propre mais ça, je vous reparlerai dès que possible).

Ca parait très rigide comme cela mais cela nous a permis de définir un cadre où chacun peut bouger, tout en me permettant de souffler un peu. J’ai enfin le sentiment que les choses se font comme elles le devraient.

Bien entendu, cette répartition est susceptible de changer dès lors qu’un participant le demande.

Enfin, lorsque l’un de membres décrète qu’il ne fera pas sa tâche au prétexte que, je cite, « j’ai pas envie », je fais, moi-aussi grève parce que, à bien y réfléchir, moi non plus je n’ai pas très envie de faire à manger tous les soirs… Ce qui signifie, pas de repas. En général, vers 20h, bizarrement, la motivation revient !

Voilà, je voulais vous expliquer notre façon de faire. Evidemment certain(e)s me diront que les choses ne devraient pas être aussi rigoureuses, que chacun fait le travail à faire quand il l’a devant lui. Mais ca n’a jamais fonctionné comme cela chez nous. Voilà pourquoi avant que les choses ne deviennent naturelles, il faut les inscrire dans le marbre. La plupart de nos reflexes sont de vieilles habitudes.

Et cette implication de chacun dans la vie quotidienne est à mes yeux d’une importance cruciale. De par l’image que je renvoie à mon entourage et mes enfants, et de l’image de la vie à deux qu’elle leur donne.

Je mène à mon échelle, une révolution lente et précieuse, qui conduira les femmes de demain à gagner en liberté et en pouvoir. Pour se faire, elles auront à leur coté des hommes respectueux de l’espace de chacun, comprenant la nécessité de fonctionner ensemble sur un même pied d’égalité, dégourdis et capables d’assumer aussi bien qu’une femme les tâches quotidiennes : mes garçons.

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