Après avoir trouvé la nounou de vos rèves, vous devez maintenant signer un contrat en bonne et due forme.

Aussi, je vous rappelle que nous ne sommes pas dans le cadre d’un contrat avec une Assistante Maternelle (qui possède en général son propre contrat). Il s’agit ici de l’emploi à domicile d’une personne à charge d’enfant.

Vous êtes donc soumis à la Convention Collective du Particulier Employeur, que vous pouvez télécharger ici. Vous trouverez également beaucoup d’info et d’aide sur le site de la Fepem.

Ceci étant, le contrat que vous rédigerez devra indiquer :

le nom des deux parties (employeur et employé)

les conditions de l’engagement, le nom de la convention collective, les organismes de retraites (Les institutions compétentes en matière de retraite et de prévoyance sont : Retraite : IRCEM Retraite et Prévoyance : IRCEM Prévoyance).

la date de début du contrat, la durée du contrat et la durée de la période d’essai (en général, 1 mois)

la nature de l’emploi (Employée de maison à charge d’enfants) et le travail demmandé :

  • être à l’écoute permanente des enfants
  • préparer et donner les repas selon les consignes des parents
  • veiller au bien être physique et psychologique des enfants (les changer, les habiller, leur donner le bain, participer à leur éveil, les promener, leur faire faire la sieste, les soigner en cas de besoins
  • veiller à la sécurité des enfants
  • en cas de difficultés ou d’urgence, prévenir en priorité les parents concernés et prendre les mesures nécessaires (SAMU, pompiers, pédiatre, etc.)

le lieu de travail et la répartition du temps de travail dans chacune des deux familles.

les congés payés et jours fériés

les horaires de travail (attention à cette partie car d’elle dépendent les salaires et les congés complémentaires). Il est important de noter que la durée hebdomadaire normal de travail est fixée à 40h, prolongée à 48h en tenant compte du travail effectif dit “non responsable”. Mais le temps de  travail effectif d’une employée ne peut dépasser 48 h par semaine. Si les horaires de travail ne permettent pas de respecter cette limite, les heures supplémentaires seront récupérées de manière régulière afin que la moyenne horaire hebdomadaire ne dépasse pas 48h sur une période de 12 semaines glissantes. Donc, lorsque Super Nounou travaille 52h, elle est déclarée à hauteur de 40h + 8h supplémentaires (augmentées de 25%) + 4h (augmentées de 50%) qu’elle récupère dans les semaines qui suivent et qui lui donnent droit à 1 jour de congé complémentaire toutes les 2 ou 3 semaines (il faut faire le calcul exact…). Croyez moi, lors des déclarations, ca n’est pas simple !

-et la rémunération bien évidemment, ainsi que  l’indication de déclaration des revenus en “base forfaire” ou “salaire réel”. Pour avoir commis l’erreur, je vous indique qu’il est  préférable de faire une déclaration en salaire réel car cela vous donne droit à des réductions de charge en tant qu’employeur et des compléments de converture social pour votre salarée.

Pour celles qui le souhaitent, je peux vous donner quelques conseils ou répondre à des questions, je ne suis pas une vraie spécialiste mais pour avoir épluché les doc en long, en large et en travers, je pourrais peut être vous aider !

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Comme promis ici, voici la suite !

Et voilà, nous avions trouvé une famille qui habitait juste en face de chez nous. Il ne nous restait plus qu’à trouver la merveille !

J’ai commencé à chercher sur internet mais les sites du genre kijiji, n’ont pas donné de résultat probant. Le seul site qui m’ait donné des réponses intéressantes, c’était bebe-annonce.com. Je sais qu’il y a maintenant de nombreux autres sites donc, je ne dis pas que c’est le meilleur actuellement. Simplement, il y a 2 ans, cela me convenait tout à fait. J’ai payé quelque chose comme 15 euros pour 3 mois d’accès, et j’ai même pu mettre une annonce à l’attention des nounous.

La sélection se fait par proximité et il faut ensuite décortiquer les annonces.  Comment m’y suis je pris?

D’abord, j’ai viré toutes les annonces qui n’étaient pas rédigées dans un français correct. C’était pour moi un critère rédibitoire.

Ensuite, j’ai appellé toutes celles dont l’annonce répondait à mes critères d’horaires, de dispo et de salaire.

Au téléphone, pas de question compliquée, le but du jeu est de s’assurer que le travail sera déclaré, et surtout SURTOUT de voir un peu comment se passe le premier contact. Dans un certain nombre de cas, j’ai tout de suite coupé court car je ne comprenais même pas ce que disait la personne au bout du fil (ou l’inverse). Bref, si moi, je ne comprends pas, je ne vois pas comment mes enfants vont la comprendre. Donc non.

Et sur la petite dizaine de candidates restant, j’ai fait passé un entretien à 6 d’entre elles.

Pour vous aider, je vous mets ici la liste des questions posées aux candidates, liste que nous avions déterminée avec notre famille concubine.

Parmi les spécimens recalés, j’en avais une qui disait des gros mots : Des “putains” et des “merdes” à la pelle. Oups. Par ici la sortie.

Une autre était tellement cool et zen, que j’ai eu l’impression de lui prendre la tête avec mes questions. T’endors pas sur le canapé, tu restes pas…

Bref, il me restait une charmante dame, bien dynamique avec un petit accent étranger qui me dérangeait un tout petit peu. Et surtout la première candidate reçue : notre Super Nounou. Au téléphone, elle m’avais déjà beaucoup plus, nous avions plaisanté, le feeling était là. Quand nous l’avons rencontrée, elle nous a tellement plu qu’on s’est retenu fort pour ne pas l’engager tout de suite : dynamique, agréable, souriante, péchue, pleine d’idées. C’est bien simple, il n’y avait rien à redire. Et Monsieur a dit : si t’es sure et que tu risques de la regretter alors fonce ! 3 jours après (quand même !) nous lui disions oui… et elle aussi.  C’était il y a 1 an et demi. YES !

Donc, je ne saurais trop vous dire de vous fier à votre instinct. Le contact est essentiel, il crée la confiance.

 La semaine prochaine, je vous parle du contrat et des déclarations salariales !

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Je vous ai déjà parlé des raisons qui nous ont poussées à choisir une nounou pour garder nos Bonshommes. Il faut que maintenant que je vous raconte un peu comment nous avons trouvé nos perles rares.

Avant l’arrivée de Grand Bonhomme, le sujet de  sa garde nous causait  pas mal d’angoisse. Il faut dire que la rumeur court en Ile-de-France qu’il faut demander une place en crèche presque avant la conception de l’enfant pour être sûr de le voir loger quelque part… Quant aux nounous, il est connu qu’elles sont toutes plus terribles, voleuses, menteuses et profiteuses les unes que les autres. Quel est donc ce monde cruel dans lequel nous entrons !

Mon angoisse terrible était, non pas de trouver une horrible nenette qui larguerait les enfants devant la télé ou dans leur lit jusqu’à mon retour (bof mais finalement sans danger) mais plutôt de tomber sur une monstrueuse mégère qui les taperait et les insulterait, pire que dans les vidéos de Reportages ou 7 à 8 ! Douleur à l’estomac au quotidien : l’horreur !

Aussi quand une de mes collègues de bureau m’a appris qu’elle cherchait une  famille pour une garde partagée tout en ayant déjà une nounou, j’ai tout de suite dit oui, sans trop savoir où je mettais les pieds. L’affaire s’est corsée quand la nounou en question nous  a larguée à 1 mois de la rentrée ! Sa remplaçante? Nous l’avons trouvé miraculeusement par connaissances et sans aucune recherche : nounou d’une famille du voisinage…  Elle était tout douce et toute gentille, de quoi rassurer complètement mes angoisses de future maman. Donc première solution : le bouche à oreille.

Et puis, pour des raisons diverses et variées, Nounou Number One est partie. Nous avons donc recherché une nouvelle famille et une nouvelle Nounou.

Pour la recherche de la famille, j’ai imprimée une petite annonce qui disait “Grand Bonhomme et son futur petit frère recherche un(e) petit(e) copain(copine) pour partager leur journée et leur nounou à partir de …” et j’ai posté l’annonce dans toutes les boîtes à lettre du quartier à 2 rues à la ronde. Dans les 2 semaines qui suivirent, j’ai reçu plusieurs appels téléphoniques qui nous permirent de sélectionner LA famille qu’il nous fallait, celle dont les horaires, l’organisation et les souhaits correspondaient aux nôtres.

Et Super Nounou? Vous la rencontrerez la semaine prochaine !

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Dans la série, témoignage sur l’allaitement long, j’ai déjà fait quelques posts ici ou . Aujourd’hui, je m’en vais vous parler de lactation automatique.
Encore un truc que toi qui n’as pas allaité longtemps, tu te dis : késako?

La lactation automatique est le stade de l’allaitement où le lait, plutôt que d’être produit par avance et stocké dans les seins, se fabrique spontanément au moment de la tétée (succion ou aspiration pour le tire-lait).

En général, cela se produit à partir de 4 mois. Je dis “à partir” parce que cela peut se produire au delà. Genre moi : pour Grand Bonhomme, à 9 mois et pour Petit Bonhomme, à 7 mois !

Et pourquoi donc la lactation automatique, c’est trop géniale?

D’abord parce que tu n’as plus les seins comme des obus ou comme des ballons de basket au bord de l’explosion si bébé ne tète pas toutes les 4 heures. Joie, bonheur, tu peux rester facilement 12 h, 16h, voir plus (mais je n’ai jamais essayé) sans avoir à donner de lait ! C’est un confort d’importance.

Ensuite parce que du coup, tu peux produire autant de lait (enfin, raisonnablement quand même) que voulu, en un seul tirage. Il suffit de tirer, et tirer, et tirer encore jusqu’à plus soif. C’est une expression, hein? Et plutôt que de s’acharner à obtenir 100 ml toutes les 3 heures, tu tires 250ml en une fois le soir. Trop facile. Et l’air de rien, ca veut dire que pour les mamans qui travaillent, il n’est plus besoin de tirer de lait en journée. Waouh, cotillons, champagne ! N’allez pas croire pour autant que tirer son lait au travail, je trouve ca vraiment contraignant, parce que sinon, cela fait bien longtemps que j’aurais tout largué. Simplement, si on peut s’éviter la balade quotidienne du tire lait et des biberons, c’est tout de même un sac de moins à balader. Non négligeable, quand, comme moi, vous avez déjà un sac à main, un sac de travail et un enfant à trimballer et que pourtant la nature ne vous a pourvu que de deux bras. La vilaine.

Enfin, parce que tes seins ne débordent plus, tu n’as plus besoin de mettre des coussinets d’allaitement. Dans le genre “pas glamour”, on peut difficilement faire pire… Et si t’es vraiment en veine, les seins deviennent plus mous et reprennent leur volume normal. Pour certaines, ca veut dire aussi abandonner les fabuleux et hyper sexy soutien gorges d’allaitement Anita. Le truc que tu pensais pas porter en étant en couple. Et pourtant tu l’as fait.
Et voilà, une fois encore une info d’encouragement pour les mamans allaitantes… plus le temps passe et plus c’est facile !

Pour la recherche google, je me fais un petit plaisir : maman + reprise du travail + tire lait + lactation automatique !

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Ce billet pourrait vous parler de mes occupations MamanNashii-esque de demain (ou après demain) avec mes nains… mais en fait non. J’aborde aujourd’hui un sujet franchement pas drôle du tout : la crise.

Ben oui. On n’arrête pas de vous dire que tout le monde est touché. Et on n’a pas tord. Ca nous colle un cafard de tous les diables au boulot.
“Et si j’étais dans le prochain train (pour l’ANPE),qu’est ce que je ferais?”
En v’la t’y pas une bonne question, hein?

Je crois qu’en premier lieu, je ferais nounou. D’abord parce qu’il n’y a pas besoin de diplôme particulier. Ensuite je pense que j’ai les compétences et même si ca ne se voit pas toujours, j’ai beaucoup de patience. Enfin, j’aime beaucoup l’accompagnement et l’éducation des enfants.

Et alors, si ca me plait, je pense que je chercherais à me faire agréer. Mais seulement après parce que cela représente un investissement à plus long terme mais surtout parce qu’il faut faire de la place à la maison… et aujourd’hui, on n’a pas non plus 200m² à partager !

Ensuite, dans le même esprit, peut être que je pourrais passer le concours de l’IUFM. Je sais que ce n’est pas un concours facile mais c’est finalement une idée qui me tente bien. Ou carrément le CAPES… mais là, il faudrait que je me replonge dans mes cours de classes préparatoires et c’est un peu plus ambitieux quand même. Est ce que j’aurais le courage de reprendre mes cours??

Enfin, en reconversion, je me verrais bien travailler dans les fleurs ou l’orticulture. Jardiner, c’est mon truc.

C’est marrant parce que, spontanément, je ne pense pas à chercher un emploi comme celui que je fais aujourd’hui. J’ai l’impression que je saisirais cette occasion pour essayer de changer de voie et de vie. Tant qu’à faire !

Bon, tout ca, c’est la théorie, n’est ce pas? et surtout, je ne suis pas au pied du mur ou la porte de mon appart, croulant sous les factures… facile d’élucubrer quand on n’a pas le couteau sous le gorge !

Et vous, vous feriez quoi si la vie vous y poussait?

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La semaine dernière, je vous annonçais avec dépit que Monsieur commençait toute une série de déplacement, me laissant 3 soirs par semaine, complètement seule (enfin, avec mes Bonshommes quand même) et livrée à moi-même.

Mon Moi super égoïste et “positive attitude” avait répondu: Super, je vais pouvoir faire du blog. Mouais. Enfin, ce qu’il croyait. Parce que dans les faits, ma journée commence à ressembler à un grand n’importe quoi !

Le matin, c’est le finalement, le seule moment où vraiment, je suis peinard. Pas de bruit de rasoir, pas de radio à fond les ballons. Bref, le silence et le calme pour une tétouille, suivie d’une bonne douche qui réveille. Cool.
A partir de 7h30, ca se complique car il faut réveiller Grand Bonhomme qui traine la patte, organiser son petit déj (autant le dire tout de suite, le mien, il est zappé tous les matins parce que vraiment, j’ai pas 4 bras ! ) et tirer mon lait pour la journée de Petit Bonhomme. Le tout suivi de l’habillage et des finitions. Avec un peu de bol, j’arrive à partir vers 8h20… quand Grand Bonhomme arrête de me courir après pour le enième dernier bisou.

Suivant la motivation de mes amies RATP et SNCF, donc s’ils ont décidé de nous faire ch*** ou non, mon trajet varie entre 45 min et 1h15. Positive attitude : au moins, ma couverture en tricot avance vite. S’en suit une journée de travail de plus en plus speed car, d’abord je manque toujours de motivation (même si ca va mieux), ensuite je ne me souviens plus tout à fait de tout ce que je dois faire. Et sachant que le cerveau d’une maman ressemble un peu à un gruyère… çà n’aide pas ! A midi, j’en arrive à ne plus manger, comme aujourd’hui. Car je passe déjà un certain temps à tirer mon lait et je peine de plus en plus (fatigue = diminution du lait, le cercle vicieux est engagé mais je lutte contre le courant).

Le soir, je mets à nouveau un temps complètement indéfini pour rentrer chez moi. Et hop, je jette tout le monde dans le bain. J’arrive parfois à convaincre Grand Bonhomme de ne pas vider le chauffe eau et de sortir du bain grace au programme irréprochablement minuté de PlayhouseDisney : “Attention, tu vas rater Winnie et Tigrou”… Brrr, ca fait froid dans le dos.
Vers 20h15, Grand Bonhomme et moi-même passons à table. Je lutte alors à coup de “Mange un peu!”, “Pas avec les doigts”, “Arrête de gigoter”… Ensuite, c’est lavage de dents “pour ne pas qu’elles tombent” et Grand Bonhomme est au lit vers 21h. Ah, c’est pas fini? Ben non, il faut lire une ou deux ou trois histoires, selon leurs tailles respectives, puis chanter une petite chanson.

Ah, là, c’est fini… sauf si “Maman? de l’eau!” “Maman? pipi!” “Maman? je t’aime” (ma préférée). En général, il est 21h30. Youpi, je peux faire du blog ! He non ! Y’a la vaisselle à faire, un lessive à lancer, un sèche linge à vider, les sacs du lendemain à préparer…

Oh, non, il est déjà 23h. Bon, ben, on ferme.

Allez, demain, ca ira mieux !

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Déjà aujourd’hui, c’est lundi. Et le lundi, c’est pfffff…. du genre à repousser 3 fois la sonnerie du réveil tellement les yeux ne veulent pas d’ouvrir. Qu’il est bon ce lit chaud, après une nuit agitée.

En plus, Grand Bonhomme à 39,9 ° de fièvre ce matin. Ca n’aide pas.

8h25 : je quitte la maison abandonnant mon Grand Bonhomme qui chuine et qui ralouille “MamanNashii… MamanNashii” (oui, je crois que je ne l’avais jamais dit mais mon Grand Bonhomme ne sais pas dire juste “Maman”, il dit “MamanNashii” tout d’un bloc. C’est bizarre mais c’est comme ca.) aux bras de sa Nounou.

8h40 : j’arrive à la gare. Olala mais y’a beaucoup de gens sur le quai. Hein, comment ca le prochain train est à 9h02. (Normalement, c’est toutes les 5 à 10 min maxi!)… Bon, ok, je vais prendre le bus.

8h55 : j’attrape un bus. Trop contente. Y’a personne.

9h10 : le bus me largue à la gare RER. Prochain train : 9H34 !!!!! Pas possible… la loose complète (normalement, c’est 10 à 15 min maxi !)

9h12 : un peu désemparée, je suis un charmant jeune homme qui semble être dans la même misère que moi. Tiens, on peut être prendre un bus pour avancer ? Prochain bus : 9h34 !!!! ou comment faire pire et plus long. Boooooohhhh.

Ok, je patiente. C’est l’occasion de commencer mon nouveau livre.

9h40 : le RER entre en gare. C’est pas compliqué, il est plein. Non, non, il n’est pas juste plein. Il est complètement BLINDE!!! Les portes s’ouvrent. Oui, parce qu’elles s’ouvrent quand même au cas où quelqu’un voudrait descendre. Ce qui n’est pas le cas dans ma gare. Dans ma gare, tout le monde veut MONTER ! J’ai vu dans l’oeil du jeune homme qui squatte l’entrée que je vais devoir lutter. Je joue à fond sur le charme et la finesse de ma silhouette (la première qui sourit m’envoie son poids en carambar ! ) et je m’accroche à la barre centrale telle Elisabeth Berkley dans Showgirls, en moins sexy et suave quand même. Tuuuut. Les portes se referment et je sers très fort les fesses. Ouf, ca passe (elles ne sont pas si grosses que ca, mes fesses). Bon, maintenant, il faudrait pas me demander l’heure parce qu’aucune de mes articulations ne peut bouger.

9h50 : le RER s’arrête dans ma gare d’arrivée et je commence la lutte pour traverser le wagon. Oui, j’ai la chance de monter d’un coté et de descendre de l’autre. C’est ca qui est drôle ! Je remonte le courant de la marée humaine qui tente à son tour d’inverstir le wagon à coup de “moi, je descends ! attendez, je descends!” Ouf, je suis enfin sur le quai.

10h : je franchis les portes de mon openspace.

Sachant que je n’ai que 4km à parcourir depuis mon domicile, si j’étais venu à pied, j’aurais mis au maximum 50min… ca fait réfléchir, non?

Mais voyez Miss Brownie, elle aussi, elle galère. Y’a pas qu’à Paris !

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Cela fait maintenant un mois que j’ai repris le travail et je voulais vous faire partager mon expérience de maman allaitante. Après plusieurs journées d’adaptation plus ou moins réussies, Nounou, Petit Bonhomme et Moi-même avons trouvé notre rythme de croisière. Voilà ce que ca donne :

– 6h30 : le réveil sonne. Je me lève fraîche et reposée. Je m’extirpe du lit avec difficultés.
Dans le désordre : 20 min de tétée, 15 min de tirage de lait (environ 100ml), 10 min de préparation des biberons, 30 min de salle de bain (douche, maquillage, ou pas suivant le temps…), 15 min de préparation de Petit Bonhomme et/ou Grand Bonhomme, 10 min pour le départ (manteau, chaussures, sacs, …) – Il est 8h15. Il est 8h30

9h00 9h15 : arrivée au bureau.
– 11h : Tirage de lait pendant 20 min (200 ml)
– 15h30 : Tirage de lait pendant 20 ou 30 min (200 ml)
La petite malette noire AVENT est devenue ma meilleure amie ! De fait, c’est assez discret.

– 18h : départ du bureau
– 18h45 : arrivée à la maison. Je propose en général une petite tétée mais Petit Bonhomme n’est pas très long. Quelques minutes ou secondes suffisent.

Ensuite, je bataille pour faire prendre le bain à Grand Bonhomme, donner le bain à Petit Bonhomme, préparer le repas de la famille.

– 20h : début du repas – entrecoupé de tétouilles de Petit Bonhomme.
20h30 21h fin du repas.
21h 21h30 : Grand Bonhomme est au lit.
– 22h : Dernière tétée de Petit Bonhomme qui s’endort sur le sein une fois sur deux.
– 23h30 : Dernier tirage de lait (100 ml)
– minuit : j’éteins la lumière.

Aussi, en général, je fournis 3 biberons de 200ml pour la journée de Petit Bonhomme. Il boit vers 11h, vers 13h30, puis vers 16h30. Il ne finit souvent pas le dernier et il m’en reste pour le lendemain ou pour congeler un peu.

Tout irait pour le mieux si Petit Bonhomme n’avais pas la mauvaise habitude de m’appeler toutes les nuits pour téter. Je sais (certaines m’en feraient la remarque), je peux pratiquer le cododo. Mais ce n’est pas trop mon truc. Je préfère que Petit Bonhomme s’endorme dans son lit et arrête de me prendre pour une tétine géante, l’aidant à se rendormir entre chaque cycle de sommeil.

Parce qu’après s’être réveillée et levée 3, 4 ou 5 fois dans une nuit, le réveil de 6h30, c’est à peine si je l’entends. Quelle douleur, quelle lutte toute la journée pour ne pas m’endormir sur mon bureau ! Quelle difficulté pour me concentrer sur mon travail… Sans compter que cette fatigue joue sur ma production du lait : hier, j’ai à peine tiré 100ml à chaque tirage de la journée.

Pour y remédier, voilà les solutions mises en oeuvre :
– tirer 4 fois 10min, plutôt que 2 fois 20 min.
– boire des tisanes d’allaitement matin et après midi
– boire au moins 1l d’eau le matin et 1l l’après midi (ca évite en prime la constipation qui accompagne l’allaitement…ouais, c’est pas que du bonheur ! ).

Et maintenant, je m’attaque au sommeil mouvementé de mon Bébé. Avant de lui donner le sein, je lui redonne sa tétine et je lui dis fermement (parait que le ton compte beaucoup) “c’est la nuit, il faut dormir” et je repars. Je le laisse pleurer (ou plutôt chouiner) pendant maximum 10 min. Cette nuit, il a accepté 2 endormissements sur 3 ainsi. Et bien aujourd’hui, ca va déjà mieux !

Petit à petit…

Et vous, le tire allaitement, ca vous inspire quoi?

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Bon, par où commencer ? Pour faire court, si je n’écris pas depuis quelques jours, ce n’est pas parce que je n’ai pas d’idée… ( des idées de billets, j’en ai plusieurs, et même de plus en plus depuis que je m’applique à les noter dans mon petit carnet spécial ! )
… mais plutôt que je manque de temps toute seule !
Entre mes Bonshommes qui m’occupent énormément, surtout le Grand qui est bien malade depuis plusieurs jours – 39° de fièvre, toux et nez bouché! – et la reprise du travail, je cours beaucoup, et particulièrement les soirs. Et tout irait un peu plus facilement si je pouvais bloguer un peu après avoir coucher les gnomes, seulement je vous rappelle que Monsieur ne sait pas, alors je dois me glisser sur l’ordi pendant 5 minutes dès que Monsieur le libère ! Bref, la course, le rush, l’urgence !

Mais bientôt, je devrais avoir un peu plus de dispo, je vous raconterai.

En attendant, voici un blog de plus à visiter pour vous occuper un peu.

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Et voilà, après 4 mois de congés maternité, je suis de nouveau au travail : aujourd’hui c’est ma rentrée ! Je me suis arrêtée début juillet, persuadée que j’allais avoir beaucoup de temps pour faire tout ce qui est en stand by depuis plusieurs mois. Une occasion inespérée de faire une immense mise à jour de mon appartement et de mes activités. Mais bizarrement (mouais, quoique…), je reprends le travail et la plupart des placards n’ont pas changé d’un pouce.

En faisant un petit sondage auprès des filles qui m’entourent, je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule à me faire dévorer par le quotidien. Je m’interroge d’ailleurs sur la capacité des mamans au foyer à sortir un peu la tête de l’eau. J’ai eu l’impression que les jours défilaient beaucoup trop vite Aussi, je vais essayer d’appliquer quelques conseils que j’ai piocher dans ma lecture actuelle “Élever son enfant… autrement.” :

– tout d’abord, en terme de rangement, ménage et nettoyage, s’en tenir à 15 min par jour pour une zone ou une pièce choisie. Il est même conseillé d’utiliser un minuteur pour ne pas tirer sur le temps. C’est ce que j’ai fait hier dans la salle de bain et les toilettes. Heureusement que mon chez-moi est assez petit : en 15 min, on a déjà le temps de faire pas mal de chose !

– ensuite, pour faire avancer les projets personnels, faire un planning avec un objectif raisonnable. Faire un point régulièrement pour s’assurer de l’avancement du sujet en question. Mon objectif actuel : finir la couverture tricoté de Petit Bonhomme : j’ai fait 4 carrés sur 54…. y’a encore du boulot ! Mais si je ne m’oblige pas un peu, je pense que dans 10 ans, elle ne sera toujours pas finie. Or cette couverture me tient vraiment à coeur.

Enfin, il faut que je me remette sérieusement au régime car j’ai fait plusieurs écarts douloureux avant la reprise du travail : je suis à -3kg.

Pour vous qui travaillez, est ce que “reprise du travail” signifie “bonnes résolutions”?

Pour vous mamans-au-foyer, est ce que vous arrivez à faire des trucs vraiment perso, pour vous?

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