Une fois encore, une info sur mon allaitement – à toutes les mamans allaitantes qui se posent des questions sur le rythme ou le nombre de tétées d’un Petit Bonhomme de 6 mois.

Ce week end, nous finissions la varicelle, je dis “finissions” car cela fait plusieurs jours que Petit Bonhomme se plaint et se gratte beaucoup. Petit Bonhomme sortait également sa première dent : YES !! Enfin, je pense que nous subissions le pic de croissance des 6 mois.

Un pic de croissance ? Mais keskecè?

Car tout le monde ne connait pas le pic de croissance. Au fur et à mesure de la croissance d’un enfant, le lait produit par la maman se modifie pour apporter des éléments différents – un nouveau né n’a pas les mêmes besoins qu’un bébé de 4 mois. Il arrive ainsi qu’à certaines périodes, la maman constate que Bébé (est ce qu’on dit encore bébé à 6 mois?) tète de plus en plus souvent et demande à manger toutes les 2 ou 3 heures, alors qu’il se contentait d’une tétée toutes les 3h30 ou 4h les jours précédents. Et là, parfois, c’est l’angoisse. Plus de lait? Mais non, pas de panique. C’est le “pic de croissance”. Cela dure en général 2 ou 3 jours. Parfois jusqu’à 1 semaine. Il suffit de donner à la demande, même si on s’était habitué à des tétées espacées.

Ainsi la production de lait s’adapte et tout repart comme sur des roulettes !

Et voilà pourquoi ce samedi et ce dimanche, Petit Bonhomme variceleux, avec une dent et ses nouveaux besoins de bébé-de-6-mois, a décidé de manger toutes les deux heures, y compris la nuit !

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Cela fait maintenant un mois que j’ai repris le travail et je voulais vous faire partager mon expérience de maman allaitante. Après plusieurs journées d’adaptation plus ou moins réussies, Nounou, Petit Bonhomme et Moi-même avons trouvé notre rythme de croisière. Voilà ce que ca donne :

– 6h30 : le réveil sonne. Je me lève fraîche et reposée. Je m’extirpe du lit avec difficultés.
Dans le désordre : 20 min de tétée, 15 min de tirage de lait (environ 100ml), 10 min de préparation des biberons, 30 min de salle de bain (douche, maquillage, ou pas suivant le temps…), 15 min de préparation de Petit Bonhomme et/ou Grand Bonhomme, 10 min pour le départ (manteau, chaussures, sacs, …) – Il est 8h15. Il est 8h30

9h00 9h15 : arrivée au bureau.
– 11h : Tirage de lait pendant 20 min (200 ml)
– 15h30 : Tirage de lait pendant 20 ou 30 min (200 ml)
La petite malette noire AVENT est devenue ma meilleure amie ! De fait, c’est assez discret.

– 18h : départ du bureau
– 18h45 : arrivée à la maison. Je propose en général une petite tétée mais Petit Bonhomme n’est pas très long. Quelques minutes ou secondes suffisent.

Ensuite, je bataille pour faire prendre le bain à Grand Bonhomme, donner le bain à Petit Bonhomme, préparer le repas de la famille.

– 20h : début du repas – entrecoupé de tétouilles de Petit Bonhomme.
20h30 21h fin du repas.
21h 21h30 : Grand Bonhomme est au lit.
– 22h : Dernière tétée de Petit Bonhomme qui s’endort sur le sein une fois sur deux.
– 23h30 : Dernier tirage de lait (100 ml)
– minuit : j’éteins la lumière.

Aussi, en général, je fournis 3 biberons de 200ml pour la journée de Petit Bonhomme. Il boit vers 11h, vers 13h30, puis vers 16h30. Il ne finit souvent pas le dernier et il m’en reste pour le lendemain ou pour congeler un peu.

Tout irait pour le mieux si Petit Bonhomme n’avais pas la mauvaise habitude de m’appeler toutes les nuits pour téter. Je sais (certaines m’en feraient la remarque), je peux pratiquer le cododo. Mais ce n’est pas trop mon truc. Je préfère que Petit Bonhomme s’endorme dans son lit et arrête de me prendre pour une tétine géante, l’aidant à se rendormir entre chaque cycle de sommeil.

Parce qu’après s’être réveillée et levée 3, 4 ou 5 fois dans une nuit, le réveil de 6h30, c’est à peine si je l’entends. Quelle douleur, quelle lutte toute la journée pour ne pas m’endormir sur mon bureau ! Quelle difficulté pour me concentrer sur mon travail… Sans compter que cette fatigue joue sur ma production du lait : hier, j’ai à peine tiré 100ml à chaque tirage de la journée.

Pour y remédier, voilà les solutions mises en oeuvre :
– tirer 4 fois 10min, plutôt que 2 fois 20 min.
– boire des tisanes d’allaitement matin et après midi
– boire au moins 1l d’eau le matin et 1l l’après midi (ca évite en prime la constipation qui accompagne l’allaitement…ouais, c’est pas que du bonheur ! ).

Et maintenant, je m’attaque au sommeil mouvementé de mon Bébé. Avant de lui donner le sein, je lui redonne sa tétine et je lui dis fermement (parait que le ton compte beaucoup) “c’est la nuit, il faut dormir” et je repars. Je le laisse pleurer (ou plutôt chouiner) pendant maximum 10 min. Cette nuit, il a accepté 2 endormissements sur 3 ainsi. Et bien aujourd’hui, ca va déjà mieux !

Petit à petit…

Et vous, le tire allaitement, ca vous inspire quoi?

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Lorsque j’ai décidé de me lancer dans l’allaitement de Grand Bonhomme, et qu’enfin, j’ai réussi à surmonter mes difficultés, la question du sevrage s’est rapidement posée. He oui, car, si j’ai déjà expliqué que j’ai tiré mon lait lors de mon retour au travail, cela ne correspondait pas exactement à l’idée que “les gens” se font de ce qui devrait être dans cette situation. D’ailleurs, peu de gens ont su que je tirais mon lait pour continuer à le donner à Grand Bonhomme. « Normalement », j’aurais du le sevrer, au mieux, passer à l’allaitement mixte (au sein en présence de la maman, au lait artificiel en son absence).

Seulement, voilà, chez nous, on ne fait rien comme tout le monde !

Pourtant, ca n’était pas gagné d’avance. Pour tout dire, l’allaitement long, je trouvais vraiment ca étrange.

Lorsque j’ai vu l’une de mes amies allaiter son fils de 12 mois et qui commençait à marcher, j’ai dit à Monsieur : « moi, je ne me vois pas donner le sein à un petit qui marche. C’est vraiment trop bizarre ». Oui bizarre, c’est le mot que j’ai employé.

Pourtant à 2 mois et demi, lors du retour au travail, j’ai dit « il est trop petit pour que j’arrête, il faudrait que je continue jusqu’à ses 6 mois et la diversification ».

Arrivés à 6 mois, on était tellement bien et tout commençait à devenir tellement plus simple, j’avais passé le cap le plus difficile, je me suis dit « mais pourquoi arrêter maintenant, on verra plus tard. ». Mais « plus tard », c’est quand ?

Pourquoi plus à 9 mois, à 12 mois qu’à 18 ??

Pourtant, lorsque les 12 mois sont arrivés, j’ai décidé que je voulais plus de temps pour moi le matin, et j’ai décidé de le sevrer de la tétée du matin. Ca s’est très mal passé. Et pire encore, ca n’a servi à rien car Monsieur n’a absolument pas pris le relai et j’ai donc du me compliquer la vie avec des biberons ou des bouillies que Grand Bonhomme ne voulait pas !

Maintenant, j’ai bien retenu la leçon. Je ne sais pas jusqu’où ira l’allaitement de Petit Bonhomme mais je crois que je ne pousserai pas le sevrage… ca viendra quand ca viendra !

 

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Je vous ai déjà parlé des débuts de l’allaitement de Grand Bonhomme. Je poursuis…

Après avoir traversé victorieusement les premiers écueils de l’allaitement, qu’on représenterait un peu comme une route sinueuse en montagne (régulièrement, vous devez repasser la seconde, voir la première vitesse pour reprendre un peu de souffle…), Maman-Allaitante se retrouve, en général, après quelques semaines, sur une bonne autoroute (ca roule, on n’a pas trop besoin de réfléchir, on branche le régulateur de vitesse, et régulièrement, il faut s’arrêter pour faire le plein !). On commence à pleinement apprécier toute la facilité de l’alimentation au sein : bébé commence à avoir un rythme un peu stable, on peut envisager quelques sorties sans craindre les pleurs en voiture, et en plus, on n’a rien besoin d’emporter, tout est dans le sein !

C’est là qu’en général arrive la rentrée au travail. Et parce Maman-Allaitante n’est pas forcément Maman-au-foyer, fut inventé le Tire-Lait (TL). Voici mes expériences :

J’avais d’abord acheté un TL manuel dont je tairai la Marque mais le coussin de « l’entonnoir » n’était pas suffisamment « étanche » et j’étais toujours inondée. Bof…

J’ai essayé un TL électrique simple, loué en pharmacie mais je n’ai pas été convaincue par le résultat, comparé à la difficulté de gérer la « machine » (lourde, encombrante, etc.). Mouais…

J’ai enfin acheté un TL électronique/manuel ISIS Uno, qui lui, m’a vraiment convaincue. Vendu dans une mallette isotherme noire, plutôt sympa, je l’ai emporté au travail tout les jours et l’ai rapporté tous les soirs avec mes précieuses réserves. Tout le monde me disait : « mais, qu’est ce qu’il y a là-dedans ? ». Personne n’a pensé que cela pouvait être un TL !

En raison de 2 tirages en journée, soit une pause le matin et une l’après midi, je tirais jusqu’à 2 x 200ml, soit 2 des 3 biberons nécessaires en journée. Le dernier biberon était composé du tirage du matin avant de partir au travail et celui du soir avant de me coucher. J’ai fait cette routine jusqu’au 6 mois de Grand Bonhomme. Ensuite, les tirages ont diminué au fur et à mesure de la diversification. Enfin, j’ai remplacé le biberon de midi et celui du gouter par des laitages, et hop, plus besoin de tirage !

Aujourd’hui, je suis particulièrement contente de me dire que ma reprise d’activité n’a pas nui à la santé de mon enfant, au moins, pour ce qui est de l’alimentation. Mais je suis consciente que cette activité était particulièrement chronophage et qu’elle n’est pas toujours compatible avec l’emploi du temps ou l’activité professionnelle de chacune. J’ai eu la chance de pouvoir le faire et j’espère trouver le temps de le refaire à nouveau.

Rendez vous dans 2 mois : c’est ma rentrée !

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C’est la question que tout le monde me posait lorsque j’attendais Grand Bonhomme. C’est la question qui, en général, précède ou suit « au fait, vous savez ce que c’est ? » ou « C’est un garçon ou une fille ? ».
A cette question, je répondais naïvement « Je voudrais bien. Je vais essayer et on verra comment ca se passe… ». Il est vrai que, n’ayant jamais été confrontée à la question, je ne savais pas où je mettais les pieds.
Mes débuts furent difficiles : crevasses et fatigue… Après 3 jours, les tétons presque en sang, je me suis demandé dans quoi je m’étais embarqué. Mais voilà, je ne suis pas du genre à baisser les bras. Je dirais même qu’il me faut vaincre l’adversité pour me sentir bien. Alors je me suis armée de mes téterelles et de ma crème hydratante et j’ai attendu que cela passe… en serrant fort les dents.
Après 15 jours, j’ai commencé à avoir une baisse de lait et Grand Bonhomme ne se satisfaisait visiblement plus de ce que je lui donnais. C’est donc la larme à l’œil que j’ai ouvert une boîte de lait artificiel, ce qui symbolisait alors mon échec… Heureusement qu’alors, internet était là, car il fallait (oui, il fallait !) que je trouve une solution.
J’ai donc eu recours au bien connu Doctissimo pour commencer. Bien entendu, sur ces forums, il y en a à prendre et à laisser mais c’est par ce biais que j’ai découvert LE SITE qui a sauvé mon allaitement :
Le Club des Tétouilleurs.
J’ai ainsi pu apprendre la physiologie de l’allaitement, utiliser un tire-lait ou boire des tisanes pour booster ma lactation. Je pourrais parler de tout cela en détail, maintenant que je suis très calée (:-)) mais tout est déjà écrit dans les pages de ce site. J’encourage toutes les mamans allaitantes, celles qui veulent le devenir et celles qui veulent le rester à aller faire un tour sur ce forum. Elles y trouveront les réponses à leurs questions et pourront poser les questions restantes.
Après 3 semaines, j’étais à nouveau dans la course avec un enfant nourri de mon lait, et rien que de mon lait. Il faut savoir que c’est une satisfaction notable, en tant que mère, de savoir qu’on a fabriqué un petit être humain et qu’on le nourri uniquement de son lait.
A toutes les mamans (et les papas peut etre) que hésitent à se lancer dans l’aventure, je dirais que l’essayer, c’est l’adopter. Je ne connais pas de mamans qui ont regretté le choix de l’allaitement. Allez y, lancer vous !

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