La Serbie, on y est allé, on en est revenu. Ca c’est limpide. N’empêche que les trajets ne furent pas de tout repos.

A l’aller, départ de Roissy Charles de Gaulle. Tôt le matin. Hormis le fait qu’on n’avait fini les valises tard dans la nuit et que le réveil a sonné à 5h30 (les valises, je les avais aussi sous les yeux !), nous avons réussi à partir dans les temps vers l’aéroport.

Arrivés sur place, une file d’attente pfffouuuiiii….. monstrueuse nous attend pour l’enregistrement des bagages. Les petits sont assez déchaînés, ca commence bien ! Les bagages en route pour les soutes, nous passons au contrôle de sécurité. Sachant que Monsieur et moi avons chacun 2 sacs et 1 enfant à charge, qu’il faut déposer les sacs sur le tapis, retirer les bottes, les manteaux et tout le tralala pour le poser dans les bacs, vous imaginez déjà la scène.
Grand Bonhomme passe en premier sous le portique : ok
Petit Bonhomme passe en marchant sous le portique : ok.
Je passe sous le portique : Biiiippppp ! ….. Oh merde, qu’est ce que j’ai encore oublié???

Le solide gars de la sécurité m’interpelle, me précisant qu’il doit me contrôler. Oui, je suis d’accord sauf que mon Petit Bonhomme, lui, il se barre !

– Je dois rattraper mon fils
– Non, restez ici, je dois vous contrôler
– Je veux bien, mais je vais juste chercher mon fils qui s’en va.
– Non, laissez le, il n’ira pas loin
– Si, il s’en va là !!!!

Non, mais tu l’as vu mon fiston? Il ne rampe pas, hein? Il marche, il court même ! D’ailleurs, il est en train de se carapater !! J’ai aucune envie de le retrouver à perpet’ dans l’aéroport sous pretexte que tu n’as pas deux secondes à m’accorder !

Bon, tout ca, je ne l’ai pas dit, hein, parce que je n’avais aucune envie de finir plaquée au sol par un colosse… n’est ce pas? Mais mon énervement a du se remarquer parce qu’une brave dame de la sécurité est allée chercher mon loulou pendant que l’autre me passait au scanner… pour voir que c’était ma ceinture qui bippait.

Après ca, nous repassons nos blousons, nos bottes, notre petit bordel et nous partons. Ah non, en fait, il faut encore ouvrir les sacs pour montrer les ordinateurs, appareils photos… et pots de compote ! Pfff… faut le mériter notre avion !

Sachant qu’au vol de retour, on n’a pas eu à enlever nos bottes, ni à ouvrir nos sacs. C’est à croire que la France s’inquiète des avions qui iraient se cracher en Bulgarie (notre vol allait vers Sofia) alors que la Bulgarie se tape complètement des vilains méchants qui auraient envie de se cracher sur la Tour Eiffel ! J’dis ca, j’dis rien…

Dans l’avion, c’était finalement moins pire que ce que j’avais appréhendée. Le Grand s’est conduit comme un ange, pas de crise, pas de ralerie, tout content d’être dans un avion. Il a même pu rentrer dans le cockpit des pilotes, je vous raconte pas comme il était fier ! Et dès le décolage passé, coloriage et collage épuisés, on l’a planté devant Cars… tranquille pour 2h !  Le Petit, c’était plus rigolo : il parcourait l’avion dans sa longueur. Au début, je le suivais. Et puis finalement, je l’ai laissé se débrouiller tout seul. A la fin, c’était les hotesses qui me le ramenait.

Bref, 6h de vol aller et retour sans pleurs, sans cris… c’était inespéré.

Par contre, au retour en France, départ à 10h du matin de chez Papy et Mamy, arrivée à 23h chez Papi et Mamie… Vers la fin, on a voulu sortir Petit Bonhomme de la voiture pour le changer, le mettre en pygama… il ne voulait plus de tout monter dans la voiture. Ca se comprend.

Et vous, l’avion avec des “moins de 3 ans”, c’est du vécu?

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