A partir d’aujourd’hui et pour 2 semaines, je suis en vacances. Partie loin avec toute ma famille. Pas trop loin quand même. En Vendée d’abord. En Bretagne ensuite.

Oui, je sais, c’est moyen cohérent d’enchaîner la Vendée et la pointe Bretagne. M’enfin, c’est toujours mieux que le Var et le Nord. Il faut dire qu’on a lancé les réservations un peu tardivement et qu’on avait pour pré-requis 2 chambres au moins, un petit jardin et soit la mer, soit une piscine. Promis, pour l’année prochaine, je m’organiserai mieux.

C’est ce que je me dis tous les ans.

La semaine précédent chaque vacances, je suis au taquet : penser à tout, tel est mon crédeau. Les valises, les vêtements, les chaussures, les trousses de toilettes, la pharmacie, la bouffe, les doudous, les livres, les jeux… Bref, au taquet, je vous dis !

Ensuite, il faut charger la voiture. Et malgré l’immensité du coffre de mon Grand Picasso, j’ai toujours beaucoup de difficultés à y caser les 3 valises (oui, nous sommes 5, dont un bébé), le lit parapluie, la poussette, les jeux de plages, la glacière… Cette année, y’aura du progrès parce que je programme les achats au Drive pour aller les récuperer en arrivant. C’est toujours çà de moins dans le coffre.

Et en général une fois sur place, je me rends compte que j’ai oublié d’anticiper quoique ce soit, que je n’ai même pas regardé ce qu’il y a à faire alentours, que je n’ai aucune notion des incontournables de la région. Pour çà, je compte sur Monsieur, son IPhone, son petit portable et la mirifique connexion internet de notre gite de vacances. Pas de survie sans www.

Faut bien dire que, pour moi, et probablement pour une partie des mamans de cette planète, les vacances ne sont jamais vraiment des vacances. Entre les engueulades avec Monsieur pour des problèmes d’organisation ou d’enfants insupportables, l’intendance à gérer, les courses, les repas, les lessives, les enfants effectivement insupportables qui ne veulent faire ni ci, n çà mais que çi et que çà (qu’est ce que c’est que cette expression !), essayer de penser à tous ces petits riens qui éviteront que les vacances tournent au carnage… C’est bien simple, je sors de toutes les vacances complètement épuisées en criant à qui veut l’entendre “Je ne veux plus partir en vacances!”

En repensant à tout cela, je tire une immense révérence à ma maman qui nous trimballait pendant 2 à 3 semaines en vacances à la mer, avec les lessives en prime car à l’époque, pas de machine à laver dans les locations de plage, faisait les repas pour tout le monde et arrivait même à garder le sourire. Innenvisageable aujourd’hui.

Evidemment chaque année apportant son lot d’espoir, je cède aux sirènes de la mer et retourne plonger la tête la première dans les emmerdes, en me disant que… peut être… cette année… les enfants ont grandi… C’est c’là oui.

Bref, priez pour que cette fois ci je ne rentre pas en hurlant “Plus jamais çà!”

Ps : Au fait, tout ca pour vous dire que je ne pourrai pas répondre à vos commentaires, pour les prochains billets programmés. Mais commentez, commentez, ca me fera plaisir de lire tout ça en rentrant !

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