Je disais donc…

11h : Sous les ovations de Marie-José Perec en personne, c’est parti ! La foule des filles s’élancent par vague. Je dois être dans la quatrième. Il y a du people, il faut slalomer à droite, à gauche… Tiens, voilà Monsieur et Petit Bonhomme : Yeah!!! Je tiens une patate d’enfer !

11h06 : km1 : Je suis dans les temps. Je double pas mal de monde. Je suis une championne. Je te raconte pas comme j’y crois !

11h13 : km2 : Y’a une montée, un espèce de fond plat. Mais je suis toujours au taquet. Une championne je vous dit.

11h19 : km3: On arrive au abord du Grand Canal, une zone en plein soleil. Oups, je commence à avoir chaud. J’ai pas pris de bouteille d’eau pour ne pas m’encombrer, mais où est le ravitaillement ?!?

11h26 : km4 : J’ai chaud. Mais qu’est ce que j’ai chaud. Enfin, ils nous ont prévu un ravitaillement. Mais qui peux réussir à boire un verre d’eau en courant? Je bois tant bien que mal quelques gorgées et mise sur le ravitaillement suivant pour tenir bon.

11h32 : km5 : Une côte ! Ils ont prévu une côte. Les malades !! Ca va me claquer. Et non, je ne m’arrêterai pas. Même pas marcher. Courir, toujours courir. Mais le type au départ qui disait “C’est une course technique!”, c’était pas pour rire!?!

11h40 : km6 : Voilà, j’ai couru l’équivalent d’une Parisienne. Et je vais y passer. J’ai chaud. Et j’ai soif. J’aurais du m’arrêter pour boire, parce que y’a pas de ravitaillement suivant !! En plus, j’ai oublié mes petits barres de pâte d’amande.

11h44 : mais où est ce kilomètre 7 ! Ils l’ont fait disparaitre, c’est pas possible autrement.

11h46 : Je vais jamais atteindre le kilomètre 7. Je vais crever.

11h47 : km7 : Enfin. Une petite fille scande “Plus qu’un kilomètre!”. N’importe quoi : c’est “encore un kilomètre!”. Et je suis sure que ça va être long.

11h48 : Mais qu’est ce qui m’a pris de dire à Ocean Spray que j’étais prête à faire 10 kilomètres avec E-Zabel pour Odyssea

11h50 : Ça finit au soleil et en montée. Je vais y passer. J’entends mon cœur. Il va surement s’arrêter dans peu de temps. Ils veulent nous achever, je ne vois pas d’autre explication.

11h53 : L’arrivée est en vue. Mais qu’est ce qu’elle est loin ! Encore un effort ma vieille, tu peux le faire. En attendant, je guette Petit Bonhomme et Monsieur dans la foule des supporters. C’est mon repère, ma bouée, mon phare.

11h54 : Je fais ma frimeuse en passant l’arrivée, histoire de les impressionner. Mais à l’intérieur, c’est le cauchemar. Et je n’ai même pas regarder mon temps.

11h56 : Je me pointe au ravitaillement. Évidemment, c’est comme pour les toilettes, faut faire la queue. A l’arrêt dans ma file, sous le soleil au zénith (ou presque, hein, on va pas chipoter!), je commence à voir des étoiles partout. Oulala, mais ca tourne autour.

11h57 : Oups, il faut que je m’assoie. Toi là, la fille juste à coté, trouve moi vite un truc sucré. Pitié.

12h05 : 1l d’eau et 2 barres de céréales plus tard, je suis à nouveau debout. Pas très fraiche mais debout.

12h08 : L’aboutissement : je reçois une magnifique médaille de finisseuse !

12h15 : Je retrouve Monsieur, qui me félicite pour ma jolie médaille. Et Petit Bonhomme qui trouve que je suis arrivée vraiment très très longtemps après la première. Il faut dire qu’elle a mis 30 min, elle.

Voilà y’a plus qu’à rentrer à la maison!

Et mon temps dans tout ca : environ 55 min !
C’est à dire moins que le temps limite que je m’étais fixé : 1h.
Mais plus que les 52 min espérées.
En même temps, j’avais pas prévu les côtes, le soleil, la soif et le coup de barre…

Donc globalement, je suis fière de moi !

Le lendemain, je n’étais que courbatures. Et douleurs. Et fatigue.

Quant à mon coeur, j’ai découvert qu’il pouvait battre à 210 bpm, c’est la plus fort rythme jamais enregistré sur mon Nike+ !

Et maintenant, pour la postérité, j’ai çà :

I did it !!

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Comme promis – et c’est parce comme si j’en parlais ici depuis 2 mois! -, je suis allée courir la Course des Princesses au Château de Versailles.

Dimanche 30 juin, 2h du matin : Je suis réveillée. Comme en plein jour. C’est pas possible comme je suis énervée, à cran, alors même que c’est qu’une petite course de rien du tout. Et si je n’arrive pas à me rendormir rapidement, en plus d’être stressée, je vais être crevée.

Dimanche 6h30 : A  nouveau réveillée. Alors que tout le monde dort dans la maison. Mais c’est pas possible ce que je suis angoissée. Faut vraiment que j’ai rien d’autre à penser pour être aussi focalisé sur un tel évènement.

Dimanche 8h : Bon, ok, tout le monde est debout, cette fois-ci je me lève. Et c’est pas comme ci j’étais pas réveillée depuis super longtemps. Et hop, je m’habille. Ca tombe bien, j’ai préparé mes vêtements hier.

8h15 : Où est passée ma genouillère? Bordel, mais pourquoi j’en ai pas acheté une deuxième avant… Tout est dans le détail.

8h20 : J’ai l’ensemble de ma tenue… sauf mon corsaire. Pourquoi c’est pas le bon corsaire dans la pile? Je ne rentre pas dans ce corsaire-là. Je ne vais quand même pas aller courir avec un corsaire qui m’écrase les mollets. Ça va brider mes performances. Je savais que j’aurais du ranger la pile de vêtement en vrac !

8h40 : Trois piles de linge plus tard, j’ai enfin trouvé une tenue complète… mais pas la bonne. Au moins, je ne serai pas à poil. Mais je risque d’avoir chaud.

8h50 : 2 tartines de pain beurrées et une banane abandonnée par mon Dernier: un petit déjeuner correct, mais pas excessif.

9h00 : Je suis prête à partir mais évidemment pas Monsieur. Penser aux lunettes, penser aux mouchoirs, penser à l’eau… Je vais oublier quelque chose, j’aurai du faire une liste.

9h07 : Mais qu’est ce qu’il m’a prit de demander aux enfants s’ils voulaient venir m’encourager? Évidemment, Petit Bonhomme veut venir mais il n’est pas prêt.

9h13 : Petit Bonhomme n’a jamais été rapide à se préparer. Comme quoi, quand il veut… (Note pour plus tard : ne plus jamais lui pardonner le moindre retard !). Mais Monsieur, lui, toujours pas. Je commence à craquer: je n’aurai jamais le temps d’acheter les tickets de train.

9h20 : Tant pis, je pars sans eux.

9h35 : Les billets de train sont dans ma poche, je suis sur le quai. Toute seule.

9h42 : Petit Bonhomme et Monsieur se pointent enfin, pile au moment où le train arrive.

10h00 : Je suis dans le tain et visiblement, je ne suis pas la seule à partir aux Princesses. Je suis entourée de T-Shirt de running, de diadème en plastique et de jupe en tulle :  de vraies princesses pour le folklore !

10h12 : le train arrive en gare de Versailles et ma vessie me fait savoir que j’aurais du aller aux toilettes avant de partir.

10h20 : je traine Petit Bonhomme et Monsieur sur les trottoirs de Versailles en suivant une foule de minettes, plus ou moins habillée en princesse.

10h35 : le château est en vue, j’ai un mal au ventre de folie. Il va devenir urgent de trouver des toilettes.

10h40 : Les toilettes sont prises d’assaut par une nuée de princesses. C’est pire qu’en boîte de nuit. Enfin, pour autant que je m’en souvienne. Que ce serait con d’être en retard au départ.

10h50 : j’ai vraiment bien fait de faire une escale aux toilettes : je n’aurais jamais pu courir 1h comme çà. Mais je n’ai plus de mouchoir en papier pour la course…

10h53 : je repars en petites foulées, pour avoir quand même un échauffement.

10h55 : dernier bisou de Monsieur et Petit Bonhomme et je m’aligne au départ.

11h : Sous les ovations de Marie-José Perec en personne, c’est parti !

A suivre…

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Allez, avant la grande première, un petit “point route”.

J’ai commencé à courir en 2003, quand nous nous sommes installés dans notre première appartement, alors même que ma vie n’était que liberté, amour, travail et relaxation. Quand je n’avais pas encore d’enfant quoi ! A l’époque, j’étais une mauvaise débutante et j’ai mis un petit temps à m’équiper convenablement. Et puis les applications IPhone, les Nike+ et autres moyens de se chronométrer n’existait pas encore.

En 2007, alors même que je reprenais la course à pied, entre la naissance de Grand Bonhomme et celle de Petit Bonhomme, je parcourais 8 km en 1h06. C’est mon SportBand qui me l’a dit.

En 2012, après la naissance du Dernier, j’ai repris progressivement, et depuis je cours en moyenne 8k en 57 min et 6 km en 42 min. Mes records sont 8km en 52’34 et 6km en 39’12. C’est mon SportWatch qui me l’a dit.

Je n’arrive pas vraiment à suivre un plan d’entrainement car je m’y suis prise trop tard et que je n’ai pas des créneaux disponibles réguliers. Mais j’essaie de courir au moins un fois, voire deux fois par semaine, entre 6km et 8km à chaque fois. A défaut de progresser, je pense que ca me permet de maintenir mon niveau constant. C’est mieux que rien, hein!

Voilà donc l’objectif que je me fixe pour la course des Princesses. Et alors même qu’il n’y aucune raison, j’avoue que je me mets une pression de dingue. J’ai les pétoches de faire moins bien que mes records personnels. Une sorte de désaveux. C’était mon coté compétitrice.

Et puis Monsieur a décidé de venir m’encourager, je voudrais être à la hauteur.

En attendant, ça me donne une grande motivation pour courir et courir encore. Au taquet !

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Comme je vous l’avais indiqué dernièrement, je repris la course à pied. Oui, vraiment. Et je suis toujours aussi assidue. Pas comme ma copine, qui me lâche un week-end sur deux,  c’te faignasse.

Le problème, c’est que ma douleur au genou droit, dont je vous avais peut être déjà parlé, était toujours présente. Si bien qu’après presqu’une heure de course, j’avais parfois tellement mal que je devais m’arrêter. Après une séances, mon ostéopathe n’y pouvait pas grand chose et m’a proposé d’aller voir un podologue pour faire un point sur mes pieds. J’ai donc du courir sur un tapis. En culotte. Et filmée par une caméra. Cette vision de mon être flasque en train de rebondir était particulièrement déplaisante et n’est, je l’espère, pas prête de se reproduire. Mais c’était pour la bonne cause.

J’ai couru donc. Et le docteur a constaté que mes pieds, au lieu de se dérouler progressivement de l’extérieur arrière vers l’intérieur avant, retombait à plat en claquant le sol. Il me fallait donc des semelles orthopédiques avec des renforts intérieurs pour obliger le pied à dérouler vers l’avant et pas en tordant vers l’intérieur. Et aussi changer de chaussures pour des chaussures plus souples.

D’où mon choix des Nike Pegasus (que j’ai acheté chez Decathlon en promotion)

Une semaine plus, tard, je n’avais plus mal au genou. Mais à la cheville. Retour chez l’ostéopathe qui constate que les semelles ne compensent pas la légère différence de taille entre mes deux jambes – Comment çà, j’ai une jambe plus courte que l’autre ??!!!! – Le podologue modifie les semelles et me voilà repartie. Cette fois ci pour de bon.

Pour être bien motivée, le Père Noel m’a apporté un nouveau Nike SportWatch GPS. Il est gentil, hein? Donc, maintenant, en plus de la vitesse et du temps, j’ai également mon parcours reporté sur une carte avec l’évolution de mon rythme au gré des montées et descentes. Je trouve ca assez génial de voir mon chemin apparaitre sur l’ordinateur !

Ma vitesse moyenne ne s’est que peu améliorée mais je tiens toujours une heure et plus, soit, entre 8 et 10km tous les week ends. Et maintenant je n’ai plus du tout mal au genou

Puis un jour, j’ai recu un mail de Go Sport à propos d’une course. Et sans trop réfléchir à ce que je faisais, j’ai cliqué, cliqué, cliqué encore et hop, j’étais inscrite.

Voilà, ma première course officielle aura lieu le dimanche 30 juin : La Course des Princesses (8km) dans les Jardins du Château de Versailles.

A peine quelques semaines plus tard, je papotais avec un copine de cette fameuse inscription aussi spontanée qu’irréfléchie et elle d’ajouter : “Mais tu ne cours pas la Parisienne?”. Ca alors, j’y avais pas pensé. Enfin, si un peu. Mais l’année dernière, je m’y étais pris trop tard, en pensant qu’il restait du temps avant la cloture des inscriptions. En août, le temps restait mais les places étaient toutes prises. Cette année, je suis donc parfaitement dans les temps. Et même que je suis insctite.

Ma deuxième course officielle aura donc lieu le dimanche 15 septembre prochain : La Parisienne (6km) au coeur de Paris.

Si vous y êtes, n’hésitez pas à me faire signe !

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