Quelques nouvelles, oui, je sais, y’avait longtemps… mais je n’aime pas bacler…

Il y a 15 jours, mardi soir, la journée avait été épuissante et, pour une raison que j’ignore,  j’avais le sentiment que quelque chose n ‘allait pas. Indéfinissable.

Après cette grosse journée fatigante, et ayant pas mal marché, je me suis retrouvée, à 20h30 attablée avec Monsieur et les Bonshommes. Enfin, “attablée” n’est peut être pas le bon mot, car comme toute Maman (je crois), je passe mon temps à me lever et me rassoir parce que “Elle est où l’eau?”, “J’ai pas de serviette!”, “Tu veux un Flamby ou une Danette?”. Bref, le diner n’est pas vraiment un moment de repos physique.

C’est à la fin du repas que j’ai compris ce qui n’allait pas. Quelque chose me génait. A l’entre jambe. Je suis allée aux toilettes pour vérifier et effectivement, une partie de moi (col ou autre), était anormalement près de la vulve, c’est à dire de la sortie. Autant vous dire que l’idée d’avoir mon utérus 10 cm trop bas, mon col en plein air et ma vessie entre les cuisses a eu sur moi un effet radical :  je me suis mise à bégailler. Je suis sortie des toilettes un poil paniquée et j’ai essayé d’expliquer clairement mais sobrement la situation à Monsieur, un peu surpris par le rebondissement. Ca nous changeait de la toxo.

Bonshommes en voiture, Monsieur au volant, j’ai essayé de reprendre mon calme et hop direction les Urgences. Pour une fois, c’est pour moi. Ca change. Je garde bonne contenance devant les enfants mais une fois seule dans la salle d’attente des urgences (Monsieur est reparti avecc les nains car il faut toujours beaucoup attendre), je craque un peu et pleure bêtement. Alors que finalement, il n’y a pas de quoi  : je n’ai pas mal, je n’ai pas de contractions, je ne saigne pas. Pas de quoi s’affoler, finalement, si on regarde les choses avec un peu de recul.

Accueillie par une gentille sage femme, à qui j’explique ma situation, je retourne dans la salle d’attente parce qu’une césarienne doit passer avant moi. C’est normal. Je m”installe donc pour regarder “Une petite zone de turbulences”, avec Michel Blanc. Il est 21h30, je suis vanée. Je me détends un peu et j’arrive même à rire un peu. A force de me reposer, je me rends compte que je vais mieux. Je ne sens quasiment plus de gêne, voilà qui est bien étrange.

Quand arrive le moment de la consultation, je me trouve bien stupide car je sais bien qu’il n’y a plus rien d’anormal. Trop bizarre. L’interne, super sympa quoiqu’un peu brutale (putain, c’est un vagin, pas un tuyau ou un sac à main ! ) me confirme que mon col est un peu bas mais rien d’affolant. Et me renvoie chez moi, seule et sans véhicule. Remarque en passant : à 23h30 dans une zone deserte devant un hopital, on peut héler un bus, comme un taxi, et parfois, on a la chance de le voir s’arrêter. J’ai failli embrasser le chauffeur pour le remercier de sa gentillesse.

Et voilà. Fin de l’alerte. Conclue par Monsieur qui finit par en rire en m’assénant un “Mais qu’est ce que tu nous as encore inventé?”

Et après une bonne nuit de sommeil, j’ai décidé de me reposer un peu plus mais surtout, j’ai décidé de “serrer mon périnée”.

Bien entendu, j’ai fait ma rééduction périnéale. 2 fois. Je n’ai jamais de problème de fuites urinaires, rien en toussant ou en éternuant. Rien qui ne laisse penser à un relachement. Et pourtant.

A bien y réfléchir, je suis sure qu’à chaque fois que je porte quelque chose, à chaque fois que je fais un effort, je ne pense pas à mon périnée. Et il aurait fallu. Je crois qu’on ne dit jamais assez à une femme de serrer son périnée.

Alors pour commencer, j’ai décidé de serrer les fesses et de travailler mon périnée tout le temps. Enfin, à chaque fois que j’y pense. Oui, donc, finalement, après ce petit épisode de stress, c’est tout le temps ! Après 2 jours, j’ai super mal aux fesses. Je crois que je vais avoir les plus jolies fesses de femme enceinte du quartier. Peut être même plus jolies qu’avant ma première grossesse.

Et surtout, je sens que “tout cela” remonte et bien. C’est rassurant.

Alors un petit conseil, Mesdames,  même si vous avez l’impression que tout va bien, faites un effort et pensez à votre périnée. Quand vous marchez, quand vous attendez le bus, quand vous soulevez vos courses, quand vous portez votre Bonhomme, serrez, serrez, serrez : votre corps vous remerciera !

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