Voilà, ca y est, je rentre dans mon deuxième trimestre. C’est amusant. Ca fait tout drôle.

Ce premier trimestre ayant été très cahotique, j’avoue ne pas l’avoir vu passer.

Autant que je m’en souvienne, pour Grand Bonhomme, j’étais crevée. Lessivée. Je m’endormais sur mon bureau au boulot. La honte. Surtout quand tu n’as pas encore annoncé ta grossesse…

Et puis j’étais sensible aux odeurs. Hyper sensible. J’avais l’impression d’être The Sentinel, le type qui sent l’odeur de ton parfum à 5 km. C’était plutôt génant, surtout dans les transports en commun. Mmmm, que du bonheur. Par contre, j’étais un championne pour annoncer à l’avance, ce qu’on mangeait à la cantine.

Et j’avais des fringales. Des grosses grosses fringales. Je ne pouvais pas me lever sans me jeter sur un paquet de gâteau tellement j’avais l’impression de mourir de faim. Si je mangeait pas, je faisais des malaises… Alors je grignotais des gateaux le matin, l’après midi, le soir… J’ai boulotté plus que de raison et pris le poids qui allait avec. On évite rarement les conséquences de ses actes. Surtout en matière de poids.

Les nausées, elles, très légères, ne me dérangeaient pas le moins du monde. Du moins tant qu’elles ne se combinaient pas avec les deux problèmes précédent. Car affamée et à coté d’un monsieur qui pue, la nausée est fatale.

Pour Petit Bonhomme, c’était pareil mais en mieux. En plus cool.

Fatiguée, mais sans plus. Sensible aux odeurs mais sans plus. Affamée mais sans plus. C’était tellement “mais sans plus”, tellement différent de la grossesse précédente, que j’ai cru que j’attendais une fille. Et finalement non.

Pour Petit(e) Der, c’est la même chose mais en pas pareil.

D’abord, je suis plus fatiguée mais je penche aussi pour le cumul des 2 premiers nains et de leurs nuits de merde. Résultat, il m’arrive d’aller pioncer quelques minutes… dans les toilettes. Oui, je sais, c’est nul. Mais rassurez vous, je ne dors pas la tête sur la cuvette des chiottes, j’ai ma dignité tout de même. Non, je mets assise dans un petit coin tout propre, calée la tête sur les genoux et hop, 10min de ronflette. C’est ca, où je m’endors en réunion. A choisir…

Quant aux fringales, à part à 10h30 EXACTEMENT, rien à signaler. Je ne boulotte plus à tort et à travers et mon popotin déjà bien garni de quelques kilos excédentaires (merci les Bonshommes) m’en remercie chaque jour !

Je sais que je suis une chanceuse, j’ai évité le pire. D’ailleurs, je sens déjà que je suis moins fatiguée !

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