Je rumine ce billet dans ma tête depuis plusieurs jours et je ne sais même pas comment le commencer.

Dernièrement, je vous ai parlé de mes premiers rendez-vous avec le Dr Z. A l’époque, je n’avais pas perdu un gramme. La théorie était très claire et je sais qu’elle fonctionne, pour peu qu’on s’y applique.

Lorsque j’ai commencé la « thérapie », j’ai clairement expliqué au Dr Z que je n’avais pas la volonté, le courage, la force de caractère de faire un vrai régime, dont je sais pourtant qu’il fonctionne. C’est pour cela que je venais chercher de l’aide et une autre solution, quelque chose de moins contraignant et plus facile à vivre.

Mais tout le problème est là.

Alors que Dr Z me dit de manger dans le calme et la concentration, c’est à dire sans les enfants le soir, je dois avouer que je n’y arrive pas. Il faudrait que je mange avant eux, par exemple pendant que je prépare le repas, ou que je mange après, ce que font bien d’autres parents, mais qui m’oblige à amputer ma soirée et mon temps libre. Cela complique mon quotidien. Résultat, j’ai laissé tombé.

J’ai des exercices de pleine conscience à faire avant les repas, c’est à dire entre le moment où mes collègues me disent « on va manger » et le repas en question. Autant dire que c’est complètement impossible. Non, c’est faux, peux être que je (me) mens, je m’invente des excuses, si je prenais vraiment le temps, j’y arriverais mais compte tenu du temps que cela me demande, ça aussi, j’ai laissé tombé.

Il fallait aussi que je prenne le temps de faire des comparaisons alimentaires pour développer ou réveiller mes sensations gustatives. Je n’ai pas réussi, je n’ai pas enclenché le processus.

La première fois, j’ai annulé mon rendez vous sans me poser de question. La seconde fois, j’ai annulé un peu honteuse. La troisième fois, j’ai annulé tous mes rendez vous d’un coup. Parce que oui, voilà, finalement, cette thérapie si prometteuse me demande autant de volonté qu’un régime dit « classique ».

Alors j’avoue mon échec et je range mes ambitions au placard. Avec tout les autres régimes que je n’arrive absolument pas à suivre.

Pour vous faire sourire, je vais reprendre les questions qui me servent de point de repère depuis plusieurs mois

1) combien de kilo ai je pris en 13 ans? La dernière fois, j’avais écrit 6, je pense que j’avais fumé car en fait, c’était 16 !! Et le mois dernier quand j’ai annulé tous mes rendez vous, la réponse était 15. Oui, il me reste 15kg sur les fesses, les cuisses et les bras.

2) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver mon sourire? Si je veux être honnête, plus aucun car j’ai retrouvé mon sourire depuis longtemps et que si je pleure, ça n’est pas plus à cause de mon poids.

3) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver un poids qui me permette de ranger (définitivement?) mes pantalons de grossesse? Ils sont rangés définitivement depuis longtemps, et c’est toujours vrai.

4) combien de kilo ai je à perdre afin de me trouver enfin jolie? Je ne sais pas car certains jours, je me trouve jolie. si, si, vraiment.

Il y a un mois, en annulant mes rendez vous, j’ai rangé ma balance dans la salle de bain. Avant, je l’éloignais mais j’éprouvais chaque matin l’envie quasi-irrépressible de savoir. Tout en étant persuadée que la réponse ne me satisferait jamais. Aujourd’hui, je l’ai vraiment rangé. Elle ne m’intéresse plus.

Je vous reparlerai plus tard du sport mais aujourd’hui, je m’arrête au poids.

Mon poids n’a pas changé depuis plusieurs mois mais bizarrement, quand je me regarde dans le miroir, je ne me lamente plus. J’ai acheté plusieurs robes et j’ai réussi à les porter pour aller au bureau (c’est un vrai miracle, croyez moi). Le regard que je porte sur moi est peut être biaisé par le temps qui passe, par l’habitude de me voir avec mes rondeurs, par la conviction que je mets à essayer de m’aimer ainsi, mais au final, je crois que j’arrive à me plaire.

Oh, évidemment, sur certaines photos, je trouve qu’on voit trop mes gros bras et mes enfants me le font remarquer avec toute la délicatesse et le tact dont peuvent faire preuve des enfants de 6 et 8 ans. Mais dans l’ensemble, j’ai beaucoup moins envie d’abandonner mon corps, qu’il y a quelques temps.

Quelque part au fond de moi, je garde l’espoir de perdre tous les kilos superflus, parce que mon égo en souffre un peu, parce que je sais que je m’aimerais encore plus sans, parce que je ne peux admettre l’échec, ça n’est pas dans ma nature. Je ne sais juste pas quand j’aurais retrouvé l’envie et la motivation suffisante pour faire un vrai régime et vous écrire une belle page de victoire.

Edit : Un même propos peut être interprété de différentes façons. C’est vrai pour ce que j’écris, c’est vrai pour ce que je lis. Aussi, quelques éléments de ce billet ont été supprimés par respect pour les personnes qu’elles visaient. Je ne souhaitais blesser personne et j’ai été (une fois de plus, une fois de trop), maladroite dans mes propos. 2 mois pour pondre un billet, et finalement…

 

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Cela fait maintenant plusieurs mois que je ne vous ai pas parlé de régime mais ca n’est pas pour autant que je n’y pense pas tous les jours, hein?

J’ai commencé par patienter mais ca n’a pas suffit.
J’ai pensé à refaire un régime mais je n’en avais pas ni la force, ni l’envie.
J’ai acheté le livre du Dr Zermati et j’ai essayé de suivre ses recommandations. Mais sans grand succès.

A ce moment là, je me suis rappelé d’un petit commentaire glissé lors d’un précédent article (je l’ai recherché ce commentaire et, excellente coïncidence, c’était Suzie!) qui me disait « au moins, tu n’es pas très loin du Dr Zermati » – ou quelque chose comme çà. Mais, il y a deux ans, quand le sujet était sur la table, je n’avais pas le temps et pas les moyens.

Depuis, les enfants ont grandi, j’ai repris mon travail, j’ai plus de temps, j’ai plus d’argent aussi (cause – conséquence, blabla…).

Aux alentours de Noel dernier, j’avais toujours du mal à accepter mon corps et j’étais dans un état mental et physique proche de la dépression, j’ai un peu pété les plombs et je me suis dit qu’il fallait que les choses changent. « Cela ne peut pas continuer comme ca » était la seule chose qui tournait en boucle dans ma tête. En parlant de mon corps comme du reste de ma vie. Mais il fallait commencer quelque part.

A tout hasard, j’ai cherché sur internet le localisation du cabinet du Dr Zermati et là, miracle, j’ai découvert qu’il se trouve à 2 pas parisiens de mon travail. Ce fut le déclencheur. Le 2 janvier au matin, je commençais à harceler le secrétariat du docteur. Il me fallait un contact rapidement, j’avais peur que ma motivation disparaisse. Evidemment, il n’était pas possible d’obtenir un rendez vous immédiatement mais trois petites semaines ont suffi pour en obtenir un.

Ce premier rendez vous a été l’occasion de faire un bilan. Depuis mes premiers problèmes de poids, les soucis de confiance en soi, les premiers régimes, le élan d’anorexie, les grossesses, etc… chiffres à l’appui. Dr Z. a noté pleins de trucs mais je ne sais pas ce qu’il en a déduit. J’ai juste adhéré à la première conclusion : je suis entière et perfectionniste. Voilà voilà.

Je suis repartie avec mes petits devoirs : noter sur une feuille ce que je mange, quand, avec qui, comment…

Lors du second rendez vous, après avoir relu tout ca, nous avons constaté, Dr Z. et moi, que je ne mange pas des quantités trop importantes de nourriture bien que je grignote (trop?), surtout le soir. J’ai tout aussi justement adhéré à la seconde conclusion, à laquelle j’avais déjà songé : je n’ai pas de gros besoins, je peux manger très peu et donner tout autant d’énergie.

Je suis repartie encore avec des petits devoirs : supprimer le petit déjeuner pour savoir quand le faim vient, afin de mieux l’identifier… Et c’est là que les choses se sont un peu compliquées. Comme convenu, j’ai supprimé le petit déjeuner plusieurs jours de suite, et j’ai attendu. La première faim arrive en fin de matinée mais si je la laisse passer, elle s’en va et parfois… elle ne revient plus. C’est vraiment un sentiment très étrange de se dire que la faim n’est plus là. Un soir, je me suis retrouvé en train de manger à 23h pour dire que je mangeais quelque chose avant la nuit mais l’appétit n’était même pas là.

Lors de notre troisième rendez vous, le Dr Z. et moi avons discuté de tout cela et la troisième conclusion qui s’impose comme un évidence est que je ne m’écoute pas assez. Je me lève, je me lance dans ma journée, je fais tout ce qu’il y a à faire, je cours, je n’arrête pas, sauf à partir de 22h quand je pose mes fesses sur le canapé… C’est histoire me dit quelque chose.

La solution à tester :  commencer les exercices de pleine conscience, prendre le temps de m’écouter régulièrement dans la journée pour mieux appréhender ma faim, me poser à chaque fois que je veux manger, manger au calme après les enfants pour ne pas « surconsommer »…

Voilà, ce sont les débuts de ma « rééducation alimentaire ». Pour l’instant, je n’ai pas perdu un gramme mais patience et longueur de temps… n’est ce pas?

 

 

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Dans le cadre de mon non-régime, j’essaie d’appliquer les conseils du Dr ZERMATI. Il s’agit notamment de reprendre contact avec ses sensations. Pour ce faire, il est conseillé de tenir un carnet, dans lequel on écrit son alimentation et surtout son ressenti au moment des repas.

J’ai pris mon (presque) plus bel agenda, et j’ai pris soin d’écrire ce que je ressentais, tous les matins et les soirs.

Et des résultats, qui m’ont quelque peu surpris, j’ai défini des points sur lesquels porter mon attention.

D’une part, et je vous en avais déjà parlé, je n’ai pas souvent faim le matin. C’est le point n°1.

Bien entendu, le déjeuner devient indispensable car, si je réduis mon alimentation du matin, j’ai vraiment faim quand arrive midi. Par contre, je suis très rapidement rassasié. Le fromage et le dessert sont donc en excès. C’est le point n°2.

Le soir, je n’ai pas vraiment faim. Pourtant, avant, je grignotais en préparant le repas, je mangeais le repas et je finissais les restes des enfants… Je suis restée un moment bloqué sur ce dernier point. A propos de cette envie de manger. Qui n’est même pas une envie de manger. Mais plutôt une envie de quelque chose. Et après une longue réflexion, j’ai constaté qu’un petit verre d’apéritif répondait à cette envie. Alors voilà, quitte à passer pour une alcoolo primaire, j’avoue que, plusieurs soirs par semaine, je choisis de siroter un (tout) petit verre de Muscat ou de Porto plutôt que de grignoter sans faim. Parce que, manger simplement, n’assouvit pas cette envie là, ce qui me conduit à grignoter, grignoter et grignoter encore. Point n°3.

Après çà, je mange beaucoup moins et toujours pas de fromage, ni de dessert.

Pire encore, quand je mange trop le soir et surtout du fromage, je digère difficilement et le lendemain matin, je me sens la bouche toute « beurk », comme après un repas de fête. J’en ai donc conclu qu’il fallait supprimer le fromage de mon alimentation. Et ça ne me manque pas. Et même que ça ne me fait même plus envie. Moi, qui ai passé plusieurs années en Auvergne, à gloutonner Fourme et Saint Nectaire, je suis maintenant passée au yaourt nature sucré. Qu’on soit bien d’accord, je ne le fais pas pour une question de calorie mais plus précisément parce que j’ai le sentiment que c’est ce que mon corps me demande. Ou plutôt ce qu’il me dit ne plus vouloir. C’était le point n°4.

Voilà, je ne suis pas encore très au point avec moi-même concernant ces ressentis, ces envies et ces réponses mais je progresse chaque jour. Et toujours sans me presser.

Tout ça pour dire qu’on est pris dans nos habitudes alimentaires mais que finalement, ce n’est peut être pas ce que nos corps réclament.

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Comme je vous en avais parlé en avril dernier, (dans la continuité de la série commencée ici et poursuivie ), j’ai continué à faire un régime, sans faire de régime. C’est à dire que je continue à faire à attention à mon poids (il FAUT que je pèse tous les matins et je deviens presque stressé si je ne peux pas le faire…), mais sans me forcer à manger ce qui ne me plait pas.

En juillet, j’étais pourtant toujours au même point qu’en avril.

Les grandes vacances sont passées, la rentrée est arrivée, j’ai repris mes habitudes avec mon Dernier. J’ai réalisé de nombreux travaux manuels et quelques activités de couture. Les journées sont passées rapidement et agréablement. J’ai constaté que chaque matin la balance diminuait d’une pétouille, un petit rien. Mais petit rien + petit rien = un quelque chose quand même : 3kg.

Puis au cours du dernier mois, encore 2 kg. J’étais super contente, limite euphorique en regardant ces petits chiffres.

J’ai ressorti quelques pantalons d’avant Dernier et j’ai réussi à en fermer certains. Pas tous, mais quelques uns. Il ne manquait plus grand chose. Même ma maman m’a dit, toute contente pour moi : « Waouh, t’as encore perdu ! » J’étais fière comme une poulette !

Et il y a une semaine, le drame est arrivé : la balance s’est éteinte. Comme ça, sans prévenir, un matin. Je vous l’ai dit: ne pas voir de poids est insupportable. J’ai couru changer les piles en vitesse (parce que j’étais à poil et qu’il était 6h45), je suis remontée sur la balance et là, re-le drame, cette salope affichait 2kg de plus que veille. 2kg. C’est à dire que je n’avais pas perdu un gramme depuis décembre dernier. Juste les piles faiblardes qui affichaient n’importe quoi.

La veille, mon corps, ma tête, tout m’indiquait que je me trouvais de plus en plus jolie. Même l’image que je renvoyais de moi était améliorée.Et ce même matin, je me suis de nouveau trouvé hideuse dans cette glace. Juste par les facéties de trois piles LR6.

Une conclusion s’imposait : le poids, c’est dans la tête !

Voilà donc mes réponses du jour :

1) combien de kilo ai je pris en 13 ans? Il m’en reste encore 6.

2) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver mon sourire? J’avais dit 3, et c’est fait. Mais force est de constater qu’un ou deux de plus ne me feraient pas de mal

3) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver un poids qui me permette de ranger (définitivement?) mes pantalons de grossesse? Ils sont rangés définitivement (Fontaine, fontaine…) depuis longtemps !

4) combien de kilo ai je à perdre afin de me trouver enfin jolie? Après la bonne leçon que m’a donnée ma balance, je dirais que c’est plus compliqué qu’il n’y parait, n’est ce pas? Donc, je pense qu’en dehors du poids, c’est surtout la taille de mes vêtements qui m’ennuie. Je rentre facilement dans du 42 et parfois dans un 40 large. Je me sentirais plus sereine si je pouvais prendre le 40 sans hésiter. Alors effectivement 2 kg, ce serait bien.

Et 2 kg, c’est pas grand chose. Je suis certaine d’y arriver. Surtout que je ne suis plus pressée.

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Mes rondeurs et mon poids, on en a parlé il n’y a pas si longtemps.

6 mois plus tard, et 4 kg en moins, j’ai bien réfléchi j’aurais presque envie de changer mes réponses.

1) combien de kilo ai je pris en 13 ans? Ben il en reste tout de même 15…

2) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver mon sourire? C’était bien 7 et maintenant, il n’en reste « que » 3 !

3) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver un poids qui me permette de ranger (définitivement?) mes pantalons de grossesse? En fait, j’ai déjà rangé mes pantalons de grossesse, parce que sinon, je les aurais bien brulé. Mais je suis tout de même dans une taille de pantalon qui ne me convient pas du tout !

4) combien de kilo ai je à perdre afin de me trouver enfin jolie? Ben, finalement, je crois que 3 ou 4 encore et je serais contente.

Parce que finalement, je me rends compte que mes exigences sont moins grandes. En me voyant rondelette (c’est moche, comme mot!), je me satisfait de le moindre amélioration et j’ai l’impression qu’un petit rien de mieux serait déjà un grand pas en avant de mon estime de soi.

De plus, j’ai mis de coté toute idée de régime sévère de crainte de nuire à mon allaitement (quoique… bon… bah… finalement…), et j’ai surtout beaucoup pensé à Caroline et au Dr Zermati. J’ai donc acheté LE livre : Maigrir sans régime pour creuser un peu la question même si les grandes lignes étaient, toujours à le lecture de Caroline, assez bien comprises. A savoir :

– Aucun aliment ne fait plus grossir qu’un autre, ca dépend de quand, comment et combien on en mange.
– Donc, aucun aliment n’est interdit.
– Il faut manger quand on a faim
– Donc, ne pas manger ou arrêter de manger quand on n’a pas ou plus faim.

et ainsi ECOUTER SES SENSATIONS !

C’est comme ca que j’ai constaté que le matin, je n’ai pas faim. Ou très peu. Un petit gateau ou un petit tartine me suffise amplement et bien souvent, je ne mange rien.
Ce qui perturbe grandement ma BelMaman parce que « Le petit déjeuner, c’est un moment très important. Quand Monsieur était petit, comme son papa rentrait tard le soir, le petit déjeuner en famille était obligatoire. On s’assayait tous ensemble pour passer un moment en famille !  » Sous entendu : « Vous qui ne mangez pas (Monsieur non plus), quel exemple donnez vous aux enfants ! Et vous ne passez même pas un vrai moment tous ensemble (comme dans les pubs Hasbro)…. ». Rum rum. Pardonnez cette digression.

Ensuite, j’ai faim vers 11h30, je tiens jusqu’au repas de midi avec les enfants mais je sens que je suis vite calée. Donc, je ne mange plus du tout de dessert, fruit, crème, etc… et parfois même pas de fromage ou de yahourt.

Enfin, le soir, je grignote toujours au moment de préparer les repas. C’est un peu ma façon de fonctionner. Donc au moment de passer à table, je n’ai plus vraiment faim. Et je mange léger.

En fait, même, je viens de comprendre que je confondais la faim et la soif. Ce qui est vraiment idiot quand on y refléchit.

Bien entendu, je ne suis pas exactement le modèle du mangeur décompléxé et régulé dont parle Zermati mais que je mange quand j’ai faim, et ce que je veux (j’ai remis au goût du jour Orangina et Bounty!) et j’ai quand même perdu ces 4 petits kilos en 2 mois. Rythme tranquille.

Mon IMC est maintenant à 24,91. C’est à dire que je suis à présent retournée dans la catégorie « corpulance normale » même si en petit, y’a écrit « en léger surpoids ».

Mon Mii va enfin retrouver une allure normale. Car pour ceux qui ne le saurait pas, sur le console de  jeu Wii, vous êtes représenté par un petit personnage, à votre image. Et quand je me suis pesé après ma grossesse, la Wii a constaté, en calculant mon IMC, que j’étais en « supoids » et elle a, sans demander mon avis et sous les rires de mes Bonshommes, agrémenté ma petite mémère d’une bonne bouée. La salope.

J’espère continuer sur cette lancée jusqu’à l’été prochain, histoire de voir si je peux rentrer dans quelques vieux maillots de bain ou si je dois finalement reprendre le vilain 44 noir que j’ai acheté pour ne pas finir à poil à Center Parc…

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Il y a quelques temps de cela, je vous racontais à quel point je luttais pour rentrer dans mon 44… gardant secrètement l’espoir de perdre entre 7 à 14 kg.

Je sais qu’il faut faire preuve de patience, surtout dans les premiers mois qui suivent l’accouchement mais l’envie est profonde de vouloir tout et tout de suite.

Lorsque Caroline a parlé du site Linecoaching, j’ai fait le test « d’entrée » parce que j’étais tenté de m’inscrire. Le joli test a dit que je grignotais quand j’étais stressée ou quand je m’ennuyais. Waouh, ca c’est une surprise !! Sans déc’. Et autant dire que je ne suis pas dans la mouise, parce que, au quotidien, je suis stressée ou ennuyée les 3/4 du temps. Et à chaque fois, je mange du chocolat. Si encore, je craquais sur la salade verte, ca irait. Mais non, chez moi, c’est le chocolat. Pas de bol !  Résultat, il m’arrive de m’enfiler un plaque de chocolat (200g!) en une après midi. Et ceci, en plus du repas de midi, qui me donne le sentiment d’équilibrer la qualité, à défaut de la quantité, et du repas du soir, parce qu’il est difficile d’avouer qu’on vient de finir une plaque de chocolat à ses enfants à qui on essaie désespérément d’apprendre l’équilibre alimentaire…

Alors j’ai pris sur moi et j’ai essayé d’arrêter de grignoter… Ce qui n’est pas simple puisque je reste souvent seule à la maison.

Evidemment, quand je vois les jolies mamans autour de moi au parc, je suis jalouse et morte de honte parce que je n’ai pas leur taille fine. Je bénis les températures hivernales qui me permettent de porter sans remord ma doudoune rembourrée, voile porté sur mes rondeurs.

Sans compter mon horrible, atroce réveillon de Noel. Sans rien à me mettre. Je veux dire : sans rien à me mettre qui m’aille vraiment. Evidemment, je n’étais pas en culotte ! Mais j’avais le choix entre jeans T-shirt (aucune chemise ne ferme au niveau des seins…), pas classe du tout, ou un petite robe noire. J’ai choisi la petite robe noire. Et je n’aurais pas dû. Les bras et les cuisses à découvert, tous grassouillets… Elle était beaucoup trop courte, cette robe !  Je me suis vue dans le miroir deux ou trois fois et j’ai failli courir me cacher aux toilettes. Heureusement que ma famille me pardonne tout puisque « ca ne fait que 6 mois… ». Je suis moins indulgente qu’eux.

Aujourd’hui, entre les hauts, les bas, Noel et tout le reste, j’ai perdu 3 kg. Pas terrible mais c’est toujours ca.

Je ne sais pas ce qu’il faudrait faire, à part une vraie thérapie alimentaire, une vraie conversation avec un Zermati mais pour l’instant je n’en ai pas le temps, ni les moyens. Pour l’instant, je vais me contenter de quelques efforts tous les jours en espérant que ca finisse par payer.

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Exercice de rentrée :

Sachant que je pesais x kg à mon mariage – poids atteint à l’issue d’un régime drastique,
que j’ai pris 4 kg lors de mon voyage aux Etats Unis (ah la malbouffe !),
que j’ai pris 12 kg pour la grossesse de Grand Bonhomme, perdu 6 à la maternité, encore 3 au cours des 3 mois suivants et 3 derniers après 12 mois de régime,
que j’ai repris 12 kg pour la grossesse de Petit Bonhomme, perdu 6 à la maternité, perdu 7 avec le régime Dukan, repris 4 parce qu’après le régime Dukan, j’ai enchainé craquages et gros craquages pour cause de stress et de moral en berne et qui donnent faim (Oui, c’est mon interprétation !),
que j’ai pris 15 kg pour la grossesse de P’tit Dernier, perdu 5 à la maternité et depuis, plus rien,

1) combien de kilo ai je pris en 13 ans?

2) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver mon sourire?

3) combien de kilo ai je à perdre afin de retrouver un poids qui me permette de ranger (définitivement?) mes pantalons de grossesse?

4) combien de kilo ai je à perdre afin de me trouver enfin jolie?

Allez, je ne vous laisse pas languir longtemps. Pour moi, les réponses sont

1) 19… sans commentaire.
2) 7
3) 10
4) 12 à 14.

Ca fait du boulot!

Mes trois grossesses ont, comme pour toutes mères, modifié, transformé, et même détruit mon corps tel que le connaissait.

Et dire que quand j’avais 15 kg de moins, je me trouvais déjà ronde. Autant vous dire que je déteste mon corps actuel. Je hais ne pouvoir porter aucun vêtement de taille 40 et même 42 ! J’exècre mon ventre débordant qui pend sans forme, marqué des striures de la grossesse. Je pleure à la vue de mes fesses pendantes et mes hanches rebondies.

Je ne m’aimais pas avant non plus. Et pourtant je donnerais tout pour retrouver ce corps d’antant, ces fesses à peine potelées, ces cuisses finalement si fines, ce ventre tellement plat. Je détestais déjà mes genoux gras et cagneux, ils sont toujours là. J’avais honte de mes seins volumineux, l’allaitement les a fait fondre de D à B/C.

J’ai lu avec attention le regard que d’autres portent sur leur poids, sur leur corps et sur leur grossesse, et je n’arrive pas à m’inscrire dans ces points de vue.

Car non, je n’arrive pas à me réapproprier ce nouveau profil.

Et non, je n’aime pas ma cellulite.

C’est peut être une question de formatage social, de matraquage publicitaire. Je suis contente pour elles que certaines se sentent bien avec leur rondeur. Hélas, ca n’est pas mon cas.

Je regarde d’ailleurs l’émission « Belle toute nue », parce que j’adore l’approche si douce de Will. Mais quand j’entends les passants décrivent les photos en sous vêtement, en utilisant les termes « jolie », « pulpeuse », « belles rondeurs »… je suis désolée de m’entendre dire que ca n’est pas mon avis. Je sais, c’est nul.

Par ailleurs, je pense beaucoup à Caroline, à Zermati, et tout ce qui va avec. Je me suis penchée sur sa démarche et je suis restée bloquée sur la question « Est ce qu’on vous aimerait moins avec des kilos en plus? »…
Hélas, je pense que oui. Monsieur me fait régulièrement quelques remarques piquantes, l’air de rien, à propos de mon poids et de mes rondeurs. Oh, pas la peine de lui jeter la pierre : il n’est pas méchant, simplement sincère et un peu blessant sans le savoir. Et puis si je ne m’aime pas, je ne vois pas trop comment il aimerait mon corps. Elle est bien loin la petite femme qu’il a épousée il y a 7 ans. Enfin, passons… mais ca n’aide pas.

Allez, je vous laisse parce que mes pensées en vrac s’entrechoquent et ne s’éclaircissent pas pour autant – même ce billet me parait bien confus – et que, comme j’ai souvent les larmes qui montent aux yeux – tiens, faut que je vous en parle aussi! -, je vais arrêter là mon billet « jérémiades » et je reviens bientôt avec un billet « y’a t’il une solution à tout ca? »

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Dukan, on en a déjà parlé ici, , et encore . Et puis dernièrement, je vous ai avoué que la motivation n’était plus là, que Dukan, on laissait tomber pour l’instant.

Qu’on ne s’y méprenne pas, je pense toujours que Dukan est un bon régime. Toutes les personnes qui s’y sont collés ont vraiment perdu du poids et rapidement. Moi y compris. Ce régime a été pour moi rapide, facile et pas désagréable. Le résultat était visible rapidement.

Et beaucoup se plaignent de reprendre le poids perdu. Moi y compris. Mais je suis lucide : s’enfiler une ou deux tablettes de chocolat (Crunch, Noir dessert, Lait… tout y est passé), le soir, juste avant le repas, n’est à priori pas la bonne méthode de stabilisation. Mais je suis comme ca, moi : quand je stresse, je compense en boulottant. Boulimie, je crois que ca s’appelle. Plus d’une fois je me suis demandée s’il ne serait pas judicieux d’aller vider mon sac auprès d’un psy… J’y songe encore.

Bilan, donc : tout repris. Mais pas plus. Ouf.

Alors pourquoi ne pas recommencer ? Pour 4 raisons.

D’abord, c’est un régime qui coûte cher. Si vous voulez sortir des oeufs, des steacks hachés bas de gamme, du jambon blanc, il faut investir dans du poisson, des viandes variées… et ca coûte la peau du derrière. Si encore ca coûtait la cellulite du derrière ! A un moment, j’ai eu quelques scrupules à dépensez l’argent du ménage pour ça.

Ensuite, parce que les dernières informations qui fusent indiquent qu’augmenter sa consommation de protéines finirait par être néfaste pour la santé. Oups, faut il choisir entre vieillir ronde et en bonne santé, ou canon et malade?

Encore parce que je trouve que c’est un mauvais exemple pour les enfants. Moi qui m’efforce de leur proposer des menus complets, avec légumes variés avec obligation d’y goûter, laitage et fruit, je me trouve stupide quand ils me disent « Mais maman, pourquoi toi, tu manges pas de légumes? ». Bref, cela va à l’encontre de l’éduction par l’exempl(arité) que je prône depuis le début.

Enfin, parce qu’il demande une surveillance constante de son alimentation, créant chez moi des compulsions flagrantes pour tous les interdits et particulièrement l’alcool et le chocolat… au moindre souci. Dur dur.

Voilà, c’est dit.

Et maintenant, on fait quoi? He bien, on se concocte une version « light » : petit déjeuner et au moins un repas (déjeuner ou diner) P+L par jour. Je dis P+L version Dukan parce que finalement, sa version des repas Protéines + Légumes, c’est juste une façon de dire « sans graisse ni sucre ». De l’hypocalorique déguisé quoi !

Donc je fais attention le matin (facile, je n’ai pas faim et je n’ai pas le temps!) et à midi (à la cantine, trop facile) et le soir, je mange « normalement ». Et si y’a un resto (midi ou soir), et bien je mange comme je veux, sans restriction ! No culpabilité ! Heureusement, les restos, ca n’est pas tous les jours.

Je ne suis pas certaine que cela fonctionnera mais je mise sur mes résolutions sportives de la rentrée dont je vous parlerai bientôt pour m’aider. En attendant – 1kg en 1 mois. Ca n’est pas fameux mais c’est sur la bonne route. Et comme Zermati à dit à Caroline de ne pas fanfaronner de ses kilos perdus, à partir de maintenant, je ne vous en parle plus !

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plateaumcdo

Dans la famille de Maman Nashii, sur les routes des vacances, ou plutôt l’autoroute des vacances, la pause repas se passe en général dans les fast foods type Mc Do ou Quick. Genre qui facilite la vie parce que les nuggets de poulet avec la compote en tube, ca passe à tous les coups, et après tu lâches les monstres dans l’aire de jeu. T’es peinard pour le reste du repas. (Sauf quand le petit veut y aller aussi et manque de se crouter en redescendant. Mais bon, passons.)

Hors, je vous rappelle que je suis au régime (au cas où y’en a qui n’aurait pas encore compris !) donc pour moi, pas de hamburger double steack mais une petite salade au poulet grillé. Tranquille. Et la salade crudités poulet arrive avec une vinaigrette classique.

De son coté, Monsieur s’était lancé dans la salade de crudités pour remplacer les frites. Histoire de se donner bonne conscience et de compenser l’énorme burger qui va avec. Et la salade de crudités arrive avec une vinaigrette allégée.

« Tiens, t’as qu’à prendre la vinaigrette allégée ! » me lance t’il. C’est qu’il pense à mon régime, le bougre.

Sauf que, va savoir pourquoi, ce jour-là, j’ai décidé de regarder les étiquettes, histoire de savoir combien de calories j’allais épargner à mes grosses fesses via la bénie vinaigrette allégée. Et là, voilà ce que je lis :

comparaison

Oui ! Tu vois bien !

Vinaigrette normale : 71 kcal / 100g              Vinaigrette allégée : 261 kcal / 100g

L’allégée est plus calorique que la classique ! Et pas qu’un peu.  Si ca, c’est pas du grand n’importe quoi ! Limite l’arnaque. McDo aura notre peau !

Alors un conseil, ma bonne amie, toi qui lutte contre les calories en préférant le poulet grillé au poulet pané – y’a pas de petites économies – regarde bien les calories de ta vinaigrette avant d’y tremper ta feuille de salade !

NB : oui, je sais, la solution ultime est de ne pas mettre de vinaigrette du tout. Mais ca m’aurait empêcher de révéler la perfidie de Mc Do aux yeux du monde. Le dévouement de Maman Nashii Justicière n’a pas de limite.

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Une fois passée l’étape 1, Protéines Pures, nous passons à l’étape 2 : en plus de tout ce qui est autorisé à l’étape 1, vous ajoutez tous les légumes sauf les légumineuses (petits pois, mais, flageolets, etc…), avec une limite de quantité sur les carottes et les betteraves un peu trop sucrées. Ces jours Proteines + Légumes sont alernés avec les jours PP selon un rythme personnalisé. Chez moi, ce sera mercrerdi et jeudi en PP et le reste en P+L.

Bien entendu, les fromages, fruits et sucres ne sont toujours pas autorisés, même en quantité restreinte.

Durée : jusqu’à avoir atteint le poids voulu.

Résultat : le poids continue de descendre régulièrement ce qui est très très motivant. Du coup, je n’ai pas fait d’écart et après 15jours, la balance affiche encore 2 kg de moins, soit 4 kg de moins en tout.

Conclusion : après 15 jours, j’ai craqué une fois, sur du chocolat et finalement, je me suis rendue compte que ca ne me manquait pas que ca. A croire que le sevrage est très efficace. Ceci étant, je vais continuer sur ma lancée car je me rends compte que j’ai déjà fait la moitié du chemin. De toutes façons, les vacances arrivant dans assez peu de temps, j’essaie de tenir à fond jusqu’à là et alors, on verra où on en est.

Rendez vous fin juillet !

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