J’ai d’abord cru que ce serait difficile. J’avais beaucoup appréhendé.

Et pourtant, ce jeudi-là, j’étais sereine. J’ai pris mon vélo, et suivi une nouvelle fois ce trajet que je n’avais pas parcouru depuis de très nombreux mois.

A mon arrivée, j’ai retrouvé mes habitudes : badger la barrière, retrouver le parking vélo, prendre l’ascenseur, monter 8 étages – Ah non, 9… je me suis trompée, le premier jour… Mon nom trônait sur mon bureau, mes collègues m’avaient déjà préparé la place.

Ce premier jour, j’ai tâtonné un peu car les correspondants ont changé, les collègues et la répartition des tâches également.

Chacun des jours suivants ancrait de nouvelles habitudes : d’abord l’anti-vol avant, puis l’anti-vol arrière, retirer mon équipement / accoutrement de sécurité dans l’ascenseur, lancer la bouilloire pour le thé du matin, faire le tour du bureau pour saluer tout le monde…

Je craignais d’avoir les neurones endormis et étrangement, certaines choses me reviennent facilement. Mes collègues me présentent un peu trop facilement comme la remplaçante « qui connait déjà tout car elle était déjà là il y a 2 ans » mais sans être toute noire ou toute blanche, la situation est moins critique que supposée.

Bien que l’organisation du matin soit millimétrée – entre les grands à l’école, le Dernier à la crèche – j’arrive à l’heure sans trop de difficultés. Le soir est un peu plus corsé mais je suis une championne, n’est ce pas ?!

Bien entendu, aux « Ah, mais t’es revenu ? » des premiers jours ont succédé  les « Ca va ? Pas trop dur ? » pour finir par ne plus déclencher aucun commentaire.

Voilà, je suis maintenant une maman qui travaille aux 4/5ième. Etrangement, je ressens une certaines fierté lorsque je dis que je travaille, l’impression d’être une super mum, le sentiment du devoir accompli. Je sais bien qu’au fond, ca n’est pas tout à fait vrai mais, comme je l’avais déjà dit à plusieurs reprises pendant mon congé parental, je vivais mal cette relation de dépendance et d’inactivité, vis-à-vis de Monsieur, ou même de la société.

Pendant ces 15 premiers jours, j’ai ajusté certains points, et j’étais bien contente d’en avoir anticipé beaucoup d’autre. Call me Bree.

Mais tout cela repose sur une nouvelle organisation de famille dont je vous parlerai dès que j’aurai trouvé un peu de temps libre.

Parce que, avec tout cela, je n’ai plus beaucoup de temps pour écrire : Réussir à avoir de manière synchronisée du temps libre, un ordinateur et une connexion internet relève du défi. Etonnez-vous. A l’heure où j’écris ces lignes, j’attends Petit Bonhomme au Conservatoire de Musique… Soit une heure par semaine, ca n’est pas suffisant. Mais promis, je m’accroche, certaines y arrivent très bien (mes modèles, mes idoles devrais-je dire), pourquoi pas moi ?

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Comme je vous le disais précédemment, je vais reprendre très officiellement mon activité professionnelle à la fin du mois d’octobre, pendant les vacances de la Toussaint.

Je serais une grosse menteuse si je vous disais que je suis zennitude et tranquillité. En fait, je suis stressée, tendue du bidon mais pour me soigner, j’essaie de m’organiser pour tout soit le plus carré possible, afin de ne pas m’emmêler les pieds dans le tapis dès la ligne de départ.

Les Grands Bonhommes sont rentrés à l’école (je vous ferai un article détaillé), et c’est encore à moi de les déposer le matin et les récupérer les soirs.

Pour commencer, j’ai enfin obtenu une place en crèche pour le Petit Dernier. Pas une journée de temps en temps, non, une vraie à temps complet. Nous avons commencé l’adaptation la semaine dernière et dès le premier jour, le Dernier a prouvé qu’il était très détendu en s’intégrant (facile Emile!) au reste du groupe. Il n’a évidemment pas versé une larme, c’est à peine s’il a sourcillé… La puéricultrice était assez stupéfaite. Cela n’a pas pour autant écourté l’adaptation hyper progressive qui a bien duré toute la semaine. Le dernier jour, il mangeait, dormait, jouait sans marquer la moindre difficulté. Royal ! Je crois qu’après deux ans, cet enfant en a marre de moi.

Bon, ca, c’est fait.

Aujourd’hui, je pars le déposer après avoir emmener les Grands à l’école mais bientôt, il faudra faire l’inverse pour que j’arrive au plus tôt au travail. Et ceci afin de sortir et être à la maison à une heure raisonnable.

Si j’avais été une maman lambda, j’aurais inscrit Grand Bonhomme et Petit Bonhomme à la garderie du soir, jusqu’à mon retour.

Seulement voilà, moi, je suis une super maman (qui oserait dire le contraire?), et j’ai inscrit les enfants à des activités extra-scolaires, le soir, après l’école. D’abord pour alléger leurs mercredis mais aussi et surtout pour alléger mes mercredis. Vous saisissez la nuance?

Cependant, comme il m’est impossible d’être à 16h30 à la sortie de l’école (faut pas pousser mémé-mon-boss quand même…), je suis partie à la recherche d’une nounou pour mes sorties d’école. Une fois ce point résolu (et je vous en parle bientôt), je serai calé dans les startings blocks pour que les quotidiens s’enchainent comme sur des roulettes à partir du mois de novembre !

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