Pendant les dernières vacances, Monsieur nous a rejoint et, confiant touuuuus mes enfants à leurs grands-parents, nous sommes partis pour une journée et une soirée en amoureux dans les Vosges, en prenant soin de réserver notre diner à l’Auberge de l’Ill. Il faut dire que nous fêtions notre 9ième anniversaire de mariage.

Comme je ne rentre toujours pas dans mes vêtements « classe », je ne me suis cette fois ci, pas posé de question et j’ai enfilé mon jeans. Avec une jolie paire de talons et une veste, ça le faisait.

Le restaurant est très classe et feutré mais j’ai trouvé la décoration un peu « dépassée », avec un petit coté 70’s… Même si, de toutes façons, on n’était pas venu pour la déco !

Le service est sympathique et présent comme il le faut (et porte à merveille une cravate estampillée du logo de la maison dans des couleurs de plus ou moins bon goût…).

Nous sommes installés à une table d’amoureux, entourés d’un groupe d’amis, un repas d’affaire, un père et ses filles, ainsi qu’une famille: la clientèle est variée.

Voici le Menu Dégustation Haeberlin (Vous allez m’en vouloir mais j’ai oublié de prendre de photos !)

Quand le homard est arrivé, je l’ai boulotté avec avidité parce que j’avais un peu les crocs. N’empêche, il était délicieux, ainsi que la salade d’ananas et quinoa. L’asperge croustillante était savoureuse à souhait. C’est probablement le plat qui m’a le plus plu.

Le filet de sandre qui a suivi, était cuit à la perfection et j’ai beaucoup aimé l’émulsion à l’anguille fumée.

La noix de ris de veau qui a suivi m’a paru un peu grasse mais les morilles étaient excellentes. Je n’ai par contre pas trop adhéré aux petits pois.

Au stade du suprême de pigeon, mon estomac commençait à être un peu rempli. Le plat était pourtant superbe mais le fleischshnaka (sur le coup, on s’est demandé ce que c’était…) rendait le plat un peu dense.

Heureusement, c’était la pause… fromage ! Le chariot était rempli à souhait et certains fromages étaient bien corsés, exactement comme j’aime.

A ce moment là, j’ai réalisé qu’il fallait que je prenne des photos. Mieux vaut tard que jamais.

Parfait glacé au nougat

Riz au lait mousseux

Les desserts étaient fort heureusement assez légers et frais car nous commencions à arriver à saturation.

 A l’arrivée des mignardises, on se demande comment ca rentre enrore. Sans compter les petites chocolats pour conclure. Moi, je me sentais sur le point d’exploser !

Pour information, nous avons choisi d’accompagner notre repas avec un Riesling Hugel Jubilée (mince, j’ai oublié l’année…) et un Bordeaux Château Haut Marbuzet 2004 (notre année!). A vrai dire, j’aurais bien aimé avoir un vin différent et adapté à chaque plat. Je pense qu’il aurait suffit de demander mais nous n’y avons pas pensé et cette possibilité n’est pas proposée sur la carte.

A la sortie, nous étions satisfaits quoiqu’un peu gavés. La prochaine fois (ah ah ah), je choisirai à la carte :
– L’oeuf poché croustillant servi dans un velouté de petits pois à la française , parfumé à l’anguille fumée,
– Le carré de cochon de lait en croûte  de bretzel, couennes laquées croustillantes et ragoût de fèves à la sarriette,
– La saumon soufflé « Auberge de l’Ill »

Nous avons alors pu « rouler » jusqu’à notre chambre, situé de l’autre coté de la rue. Le restaurant est accolé à un magnifique hôtel mais pour des raisons bassement pécunières, nous avons choisi l’Hôtel Les Hirondelles 3 étoiles situé un peu plus loin dans la rue (Chambre correcte et propre, environnement tranquille, salle de bain un peu décevante).

A vous de voir si vous passez par là !

L’Auberge de l’Ill
68970 Illhaeusern

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Il y a quelques semaines, puisque les Bonshommes étaient gardés par leurs grands-parents, nous nous sommes accordés une petite soirée resto en tête à tête. C’est Monsieur qui s’est chargé de dénicher le lieu et connaissant mon gout pour la cuisine japonaise, il a choisi le Momoka.

C’est un (tout) petit restaurant de 15 ou 20 couverts, qui se remarque surtout pour sa simplicité : une minuscule cuisine et aucune déco superflue. Une nouvelle version de ce restaurant s’est ouverte quelques mètres plus haut dans la rue, la salle y est plus spacieuse et c’est là qu’officie désormais Masayo. Les légumes sont ensuite « transportés » dans le restaurant historique dans des boîtes tupperware, ce qui est pour le moins déconcertant quand on ne s’y attend pas. Pour notre part, nous avons choisi le Menu Découverte – menu unique pour la table-, sans connaître son contenu, qui varie d’ailleurs selon l’humeur de la Chef.

La serveuse parlant assez mal français (elle échangeait d’ailleurs en japonais avec le chef en cuisine), nous n’avons pas toujours compris ce que nous dégustions. Je peux par contre vous assurer que c’était délicieux !

Entre la mise en bouche, l’entrée, les deux services de plats et le dessert, nous nous sommes régalés.

Mentions spéciales pour l’aubergine confite – une tuerie -, les sardines et le poisson en sashimi – fondants!- et le tiramisu.

Il faut y entrer sans idée préconçue et sans exigence quant aux choix proposés. Inutile également d’espérer vous gonfler la panse de riz et de sushis tassés. Nous sommes repartis rassasiés mais sans avoir le ventre débordant. Je trouve que c’est une des qualités d’un bon restaurant : savoir ajuster les quantités pour sortir de table sans avoir faim mais sans avoir le sentiment d’avoir trop manger.

Petit bémol : le prix. Il faut compter 49 € pour le menu Découverte, sans les boissons. Ce n’est pas donné mais la qualité, l’originalité et l’authenticité ont un prix.

Et en parlant de boisson, j’ai choisi le jus de yuzu et Monsieur le jus de yuzu au saké. Je ne connaissais pas le jus de yuzu (Pour moi, le yuzu, c’est un gel douche Ushuaïa !) et j’ai trouvé çà très bon et rafraichissant. Ça m’a rappelé le jus de calamansi qu’on buvait aux Philippines. Et en goûtant la version alcoolisé de Monsieur, j’ai regretté ma sagesse !

Momoka
5 Rue Jean Baptiste Pigalle
75009 PARIS

NB : Ces assiettes vides sont la preuve que tout était absolument divin !!

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Aujourd’hui, sortons un peu du « moi-je-ma-vie-mes-emmerdes » qui risque de miner toute nouvelle lectrice en ces lieux et essayons un peu de nous bouger le popotin.

Dans la série « partageons les bon plans », une petite info que j’ai entendu récemment à la radio :

Du 7 au 13 juin 2010, se déroulera l’opération Tous au restaurant, sur l’impulsion du Chef Alain Ducasse, et d’après une idée… piquée aux States. En résumé, tous les restaurants inscrits doivent, pendant la semaine indiquée, proposer un menu pour maximum 20€ à midi et 35€ le soir. Parmi les resto déjà en liste, on trouve du « basique » (c’est pas méchant parce qu’on y va régulièrement mais quand même, c’est basique) Hippopotamus mais aussi des restaurants plus « waouh », comme l’Hostellerie de l’Illberg (68118), le Rue le Bec (69002), ou le Restaurant Hélène Darroze (75006)…. Ouf pour le province, l’opération a lieu dans toute la France !

Je trouve que l’idée est très sympa, « anti-crise » à souhait, même si je me doute bien que pour ce tarif « réduit », il ne faut pas s’attendre à bénéficier du Menu Gastronomique Dégustation – vin compris. Ne soyons pas snob et saisissons l’occasion de pouvoir déguster les saveurs qui restent celles d’une Grande Cuisine, et bénéficier d’un service qui reste celui d’un Grand Restaurant, le tout à petits prix.

Espérant donc que cela participe à reconstruire le Nous de Monsieur et Nashii, j’ai réservé dans deux restaurants. Oui, je ne fais pas les chose à moitié. Mais pas le même jour rassurez vous ! Ca me fera deux beaux billets à vous livrer en juin !

Alors, ca vous tente?

Bonus feignasse : ca n’a strictement rien à voir mais je vous mets le lien vers un article chipé chez Aliocha à propos des tics de langages politiciens-journalistes, que j’ai trouvé très bien.

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Le blog de la Poule Pondeuse, découvert il y a maintenant plus d’un an n’est pas un blog comme les autres. A défaut d’article quotidien, on y trouve plus occasionnellement (mais pas trop rarement rassurez vous) des articles plus longs, très travaillés, de grande qualité. Une source d’information fiable et sincère, à mon goût. La fréquentation des commentaires m’a parmi d’échanger avec nombre de poulettes. Et dimanche dernier, l’occasion m’a été donnée de rencontrer la Poule Pondeuse et sa basse cour.

Arrivée dans les premières (on ne se refait pas!), j’ai eu tout loisir de m’installer au coté de la célèbre Poule, et d’autres nénettes, au nom aussi étrange que Ficelle, Clemys, AnSo, Pâte à Crêpe ou Béatrice, et plus loin… beaucoup d’autres encore avec qui je n’ai pas eu trop le temps de discuter. La Basse Cour est définitivement trop peuplée !

A Monsieur qui s’inquiétait de me voir partir à la rencontre de potentiels psychopathes tueurs, je répondrai que ces dames n’avaient pas du tout l’air de vouloir se battre et que seuls les gateaux au chocolat et autres muffins citron pavot eurent à souffrir de cette rencontre.

Qu’en est il ressorti? Une bonne ambiance générale, une impression de déjà en connaître certaines, des échanges en direct, plus propice à la rigolade que les commentaires écrits. Bref, c’était super sympa.

J’en profite pour glisser un petit mot à propos des 400 coups : un café-resto « baby-proof « comme diront certaines. Concrètement, tu largues tes mouflets dans un coin « aire de jeux », ils peuvent s’en donner à coeur joie et toi, tu les as en point de mire, histoire de t’assurer qu’ils sont toujours en un seul morceau. Pour les plus petits, chaise haute et transat à dispo. La relax pour les parents. Par contre, si vous n’avez pas d’enfant ou si vous n’aimez pas les enfants, ne vous arrêtez surtout pas ! Parce que vous avez juste l’impression de prendre votre goûter dans un salle de maternelle à l’heure de la récréation : il fait chaud et il y a du bruit, beaucoup de bruit. Mieux vaut être prévenu.

Comme promis, il n’y aura pas de visage sur les photos ;-), juste un petit merci à P’tit Mec n°4 pour ses petites mimines et ses superbes sourires….

 

 

 

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Lors de notre dernière soirée en amoureux, Monsieur m’a proposé d’essayer un resto de Levallois Perret : le Mandalay.

Les critiques internet étaient globalement très positives, de quoi nous donner très envie. Le décor est très intimiste, meublé de bois sombre et stylé. A l’heure de notre arrivée, il n’y avait pas grand monde, mais la soirée a rempli progressivement une bonne partie de la petite salle. Pour un jeudi soir, c’est plutôt bon signe.

Comme d’habitude, face à un menu aussi varié qu’appétissant, je n’ai su quoi choisir. Heureusement, l’assiette Dégustation me tendait les bras : un peu de chaque plat, en voilà une bonne idée !

Je vous propose donc un Velouté de citrouille, du Thon au nori ou un Croustillant de crabe aux épices thaï par exemple. Ca le fait, non?

Le ventre déjà bien rempli, et après quelques hésitations quand même, nous avons craqué pour un dessert : Terrine chaude au chocolat moelleux. Quel coeur fondant… Miam ! J’en salive encore de l’écrire.

Bref, hormis le fait que j’ai mis 20 min pour trouver une place pour me garer car le centre ville de Levallois est tout bonnement blindé même en semaine, c’est un restaurant que je vous conseille pour l’ambiance, le dépaysement et le goût, bien évidemment!

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C’était il y a 1 mois de cela. Un vendredi. Bopapa et Bellemaman étaient venu nous rendre visite.

9h du matin, un texto de Monsieur :  « H-10 » . Gné?

– Dis Monsieur, c’est quoi ce texto?

– Ca veut dire que dans 10h, tu dois être prête à sortir.

– Ah?

Oui, la merveilleuse maman, mais également la monstrueuse épouse que je suis, a tout de suite pensé non pas « Ah super! » mais « Ah, il faut que tire du lait pour Petit Bonhomme, il faut que j’organise le repas du Grand et la soirée de tous… »

Passé ce temps nécessaire à l’organisation de base de mon absence, j’ai pensé : « mais qu’est ce que je vais me mettre?? ».

Car je vous rappelle que depuis début mai, je n’ai plus de 2 pantalons… pas trop le choix pour la soirée de rêve. 30 min d’essayage plus tard, j’opte pour une jupe, la seule et unique dans laquelle je rentre.  Et hop, je suis prête !

Départ pour Paris, je ne sais toujours pas pour où? Quelques métros plus tard, nous arrivons sur les Champs Élysées, devant le restaurant Ledoyen. Waou, y’a pas à dire, Monsieur ne s’est pas foutu de moi.

Autant vous dire tout de suite qu’ici, je me suis sentie toute petite et assez mal à l’aise. Pas  l’habitude du luxe, moi. Heureusement, le sympathique maître d’hôtel me met rapidement à l’aise. Et c’est parti pour une soirée de folie.

Pour commencer : Champagne rosé, accompagné de craquants au parmesan à la vitelotte :

mais également quelques amuse-bouche : macaron d’anguille, samusa de volaille, soufflé de hadock, boule mozzarella et basilic.

Mise en bouche : expresso au fois gras (c’est-à-dire, une mousse de fois gras sur une gelée au café, c’est mal dit mais ca veut dire ce que ca veut dire)

En entrée : Grosse écrevisse, émulsion agrumes et huile d’olive, servie avec un Riesling Vincent Sipp 2005.

Le plat suivant est LA spécialité du chef : Turbo braisé sur lit de pommes de terre ratte et émulsion de truffe, servi avec un Meursault  1999 :

Sur la photo, on ne devine pas bien les pommes de terre, pourtant, elles s’accordent parfaitement avec le turbo : la consistance al dente de l’un, comme de l’autre se marie à merveille dans la bouche :

waouh !

Le plat suivant est un ris de veau sur lit de pois et fèves, sauce aux herbes servi avec un Condrieu 2007 . Mmmmm, on en aurait bien repris !

Arrrive maintenant le plateau de fromages, peu garni, il est vrai mais nous trouverons tout de même : du brocciu, (prononcez « brochiou ») avec du miel, du St Maur, du crottin de chavignol , du brie, de l’époisse affiné au marc de bourgogne et du roquefort.

Nous voyons alors revenir notre sommelier avec 4 verres pour chacun. Oui, 4 verres : Sauvignon pour les chèvres, champagne pour le brie, pinault pour l’époisse et porto pour le roquefort.

Pour faire un pause, petit boule chocolat blanc:

Poursuivons avec un blanc manger, à la levure sur lit de noix de coco et chocolat blanc,

Attaquons maintenant les desserts (si si, il reste encore un peu de place…) avec un millefeuille de pamplemousse (sorbet au pamplemousse sur pamplemousse frais, sur lit de pamplemousse confit ) servi avec un « pressure de novembre ».

et pour terminer, car même les meilleures choses ont une fin : craquant de caramel à l’émulsion fumé (c’est à dire une glace au lait sur une lit de caramel croquant, recouverte d’une émulsion au gout « fumé ») servi avec un vin espagnol :

Et voilà, c’est donc repus mais pas gavés, mais quand même bien imbibés d’alcool que nous sommes partis, tout de même délestés de quelques centaines d’euros (le montant exact est resté secret…).

Si avec tout ca, vous ne mourrez pas d’envie d’y aller, je ne peux plus rien pour vous !

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