6h30 : Le réveil sonne. Je le repousse et j’allume la lumière. (Note à moi même : Il me faut un simulateur d’aube) (Note aux lecteurs : Mais que quelqu’un m’offre un simulateur d’aube !!).

6h40 : Le réveil re-sonne. Je me lève et me jette dans la douche.

7h: Lavée, habillée et pas toujours (bien) maquillée, j’attaque le préparation de la lessive du jour.

7h15 : La lessive est programmée pour la nuit suivante. Je tire Petit Bonhomme et le Dernier de leurs lits. Grand Bonhomme qui lit déjà depuis 15 min se précipite à table.

7h30 : Tout le monde se bat dévore ses céréales, ses BN / Pépito / tartines avec avidité. Pendant ce temps, je prépare les goûters pour le soir. Penser aux bouteilles d’eau, aux sacs de judo, aux sacs de piscine, à le monnaie pour le pain, et mettre le tout dans le sac de la nounou. Grand Bonhomme est déjà parti se préparer.

7h40 : J’ejecte tout le monde vers la salle de bain pour un lavage mains-bouche-dents. Je nettoie la table et passe le balai pendant que Monsieur prérare le Dernier. Un dernier coup d’œil sur le calendrier de la famille pour penser aux rendez vous à venir.

7h50 : Je suis prête à partir, le Dernier n’a encore pas choisi son T-shirt parce que « Je veux Mickey »… « Ah non Cars »… « Ah non Mickey »…

8h : La poussette et tous les sacs sont sur le vélo. Il faut en penser à prendre les doudous, le change, le badge, les clés, et rappeler aux Bonhommes qu’ils doivent mettre leur tenue de sport, préciser s’il y a cantine ou centre de loisirs. Enfin, départ pour la Crèche.

8h10 : Je dépose le petit et la poussette à la crèche. Il est ravi, je suis ravie.

8h20 : Le vélo est plus léger. C’est parti pour 35 min de pédalage.

8h50 : Arrivée au travail, c’est parti pour une matinée non stop.

12h : Déjeuner avec les collègues : Vrai moment de détente de la journée.

13h : Un café plus tard, retour à mon bureau. Je pense qu’il faut prendre rendez vous chez le médecin pour le Petit.

17h, si j’ai rendez vous pour les Bonshommes chez le docteur ou 18h30 ou 19h ou 19h30 si j’ai du travail : J’enfourche mon vélo pour le retour.

19h : Arrivée à la maison, les enfants sont douchés. Je vérifie les devoirs de Grand Bonhomme tout en me demandant ce que je vais faire à manger. Je signe les cahiers, fait les chèques ou les enveloppes de circonstances.

19h15 : J’ouvre le frigo en me demandant encore ce que je vais faire à manger.

19h30 : J’ai trouvé quoi faire à manger (Crudités – ratatouille – jambon), tout le monde passe à table. Le repas se passe dans le calme les cris et l’énervement. Ils sont fatigués, je suis fatiguée.

20h10 : J’ejecte tout le monde vers la salle de bain pour un lavage mains-bouche-dents. Si Monsieur est là, je nettoie la table et passe le balai, pendant qu’il gère le débarbouillage. Sinon, c’est moi qui m’y colle.

20h30 : Petit Bonhomme et le Dernier râle à qui mieux mieux pour avoir une histoire. Je finis par céder malgré l’heure qui s’écoule (Respect des règles de discipline positive…). Tout le monde au lit. Je pense à vérifier les gourdes d’eau, ca m’évitera de me relever la nuit. Quoique.

20h40 : Le Dernier qui a trop siesté à la crèche, n’a pas sommeil et me rappelle pour la millième fois.

20h50 : Le Dernier finit par se coucher en pleurant.

20h55 : Le Dernier me rappelle pour un calin et faire le paix.

21h : Je me pose sur le canapé et j’ouvre l’ordinateur. Monsieur propose une série ou un film en VOD.

21h15 : Dimanche ou lundi, c’est repassage. Un autre jour, c’est le tri des papiers. 2 jours sur 7, c’est Excel pour le travail, 3 jours sur 7, c’est le tri des mails et Candy Crush…

22h : Je sens que je vais bientôt fermer les yeux. Je saute 2 ou 3 lignes d’Excel… demain, ce sera surement faux. Je me reproche de ne pas avoir pris le temps de faire un article sur le blog.

22h30 : Je sombre sur le canapé ou dans mon lit si j’ai eu le courage de m’y lover.

23h30 / 2h30 / 3h30 / 5h : Le Dernier m’appelle. Suivant l’état de mon cerveau ou les soucis du moment, je me rendors plus ou moins vite.

6h30 : Le réveil sonne….

A bien y réfléchir, j’ai trouvé mon épitaphe : « Elle pensait à tout, tout le temps, pour tout le monde. Mais pas souvent à elle. »

NB : Et je vous rappelle que vous avez encore des places pour Clochette et la Fée Pirate à gagner ici !

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Et voilà, la rentrée est là… demain… ou presque.

Et mille et une choses tournent dans ma tête. Je voudrais vous parler de tout mais lorsque j’ouvre mon ordinateur, j’ai un sentiment de vide, de néant. Ma tête est pleine d’idée mais mes mains ne trouvent pas les mots. C’est quelque chose de très désagréable. Qui implique une espèce de mésestime de moi.

Alors pour commencer, je vais vous parler de moi. Oui, voilà : ceci est un billet perso.

L’événement le plus important de cette année 2013 est officiellement mon retour au travail.

Avril 2011 commençait mon congé maternité.

Octobre 2011, après moultes tergiversation commençait mon congé parental d’éducation.

Octobre 2012, manquant cruellement de courage, de temps, d’énergie, d’envie (le liste peut être prolongée à volonté), mon congé parental se poursuivait pour une année de plus.

Octobre 2013, fin du congé parental.

J’aime toujours autant mon temps libre à la maison. J’aime être là pour les enfants dès qu’ils en ont besoin, connaitre leurs maitresses et leurs copains. Mais je veux pouvoir avoir un peu de temps libre. Et je voudrais avancer à titre personnel. Et mettre le Dernier à la crèche nous coûte de l’argent. Voilà la difficulté, soit la crèche et le travail, soit rester à la maison mais pas de temps libre…

Nous avons donc tranché : je reprends mon temps partiel.

Je crains déjà les difficultés et la course au temps, qui est je crois le jeu favori des mères de famille qui travaille. Mais je me connais, je saurai rebondir.

En attendant, je fais des petites croix jour après jour sur mon agenda…

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Dans la série, témoignage sur l’allaitement long, j’ai déjà fait quelques posts ici ou . Aujourd’hui, je m’en vais vous parler de lactation automatique.
Encore un truc que toi qui n’as pas allaité longtemps, tu te dis : késako?

La lactation automatique est le stade de l’allaitement où le lait, plutôt que d’être produit par avance et stocké dans les seins, se fabrique spontanément au moment de la tétée (succion ou aspiration pour le tire-lait).

En général, cela se produit à partir de 4 mois. Je dis « à partir » parce que cela peut se produire au delà. Genre moi : pour Grand Bonhomme, à 9 mois et pour Petit Bonhomme, à 7 mois !

Et pourquoi donc la lactation automatique, c’est trop géniale?

D’abord parce que tu n’as plus les seins comme des obus ou comme des ballons de basket au bord de l’explosion si bébé ne tète pas toutes les 4 heures. Joie, bonheur, tu peux rester facilement 12 h, 16h, voir plus (mais je n’ai jamais essayé) sans avoir à donner de lait ! C’est un confort d’importance.

Ensuite parce que du coup, tu peux produire autant de lait (enfin, raisonnablement quand même) que voulu, en un seul tirage. Il suffit de tirer, et tirer, et tirer encore jusqu’à plus soif. C’est une expression, hein? Et plutôt que de s’acharner à obtenir 100 ml toutes les 3 heures, tu tires 250ml en une fois le soir. Trop facile. Et l’air de rien, ca veut dire que pour les mamans qui travaillent, il n’est plus besoin de tirer de lait en journée. Waouh, cotillons, champagne ! N’allez pas croire pour autant que tirer son lait au travail, je trouve ca vraiment contraignant, parce que sinon, cela fait bien longtemps que j’aurais tout largué. Simplement, si on peut s’éviter la balade quotidienne du tire lait et des biberons, c’est tout de même un sac de moins à balader. Non négligeable, quand, comme moi, vous avez déjà un sac à main, un sac de travail et un enfant à trimballer et que pourtant la nature ne vous a pourvu que de deux bras. La vilaine.

Enfin, parce que tes seins ne débordent plus, tu n’as plus besoin de mettre des coussinets d’allaitement. Dans le genre « pas glamour », on peut difficilement faire pire… Et si t’es vraiment en veine, les seins deviennent plus mous et reprennent leur volume normal. Pour certaines, ca veut dire aussi abandonner les fabuleux et hyper sexy soutien gorges d’allaitement Anita. Le truc que tu pensais pas porter en étant en couple. Et pourtant tu l’as fait.
Et voilà, une fois encore une info d’encouragement pour les mamans allaitantes… plus le temps passe et plus c’est facile !

Pour la recherche google, je me fais un petit plaisir : maman + reprise du travail + tire lait + lactation automatique !

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Je vous ai déjà parlé des débuts de l’allaitement de Grand Bonhomme. Je poursuis…

Après avoir traversé victorieusement les premiers écueils de l’allaitement, qu’on représenterait un peu comme une route sinueuse en montagne (régulièrement, vous devez repasser la seconde, voir la première vitesse pour reprendre un peu de souffle…), Maman-Allaitante se retrouve, en général, après quelques semaines, sur une bonne autoroute (ca roule, on n’a pas trop besoin de réfléchir, on branche le régulateur de vitesse, et régulièrement, il faut s’arrêter pour faire le plein !). On commence à pleinement apprécier toute la facilité de l’alimentation au sein : bébé commence à avoir un rythme un peu stable, on peut envisager quelques sorties sans craindre les pleurs en voiture, et en plus, on n’a rien besoin d’emporter, tout est dans le sein !

C’est là qu’en général arrive la rentrée au travail. Et parce Maman-Allaitante n’est pas forcément Maman-au-foyer, fut inventé le Tire-Lait (TL). Voici mes expériences :

J’avais d’abord acheté un TL manuel dont je tairai la Marque mais le coussin de « l’entonnoir » n’était pas suffisamment « étanche » et j’étais toujours inondée. Bof…

J’ai essayé un TL électrique simple, loué en pharmacie mais je n’ai pas été convaincue par le résultat, comparé à la difficulté de gérer la « machine » (lourde, encombrante, etc.). Mouais…

J’ai enfin acheté un TL électronique/manuel ISIS Uno, qui lui, m’a vraiment convaincue. Vendu dans une mallette isotherme noire, plutôt sympa, je l’ai emporté au travail tout les jours et l’ai rapporté tous les soirs avec mes précieuses réserves. Tout le monde me disait : « mais, qu’est ce qu’il y a là-dedans ? ». Personne n’a pensé que cela pouvait être un TL !

En raison de 2 tirages en journée, soit une pause le matin et une l’après midi, je tirais jusqu’à 2 x 200ml, soit 2 des 3 biberons nécessaires en journée. Le dernier biberon était composé du tirage du matin avant de partir au travail et celui du soir avant de me coucher. J’ai fait cette routine jusqu’au 6 mois de Grand Bonhomme. Ensuite, les tirages ont diminué au fur et à mesure de la diversification. Enfin, j’ai remplacé le biberon de midi et celui du gouter par des laitages, et hop, plus besoin de tirage !

Aujourd’hui, je suis particulièrement contente de me dire que ma reprise d’activité n’a pas nui à la santé de mon enfant, au moins, pour ce qui est de l’alimentation. Mais je suis consciente que cette activité était particulièrement chronophage et qu’elle n’est pas toujours compatible avec l’emploi du temps ou l’activité professionnelle de chacune. J’ai eu la chance de pouvoir le faire et j’espère trouver le temps de le refaire à nouveau.

Rendez vous dans 2 mois : c’est ma rentrée !

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