Quand j’étais petite (mon dieu, le nombre de billet que je peux commencer par ces mots ?!?), notre petit village ne proposait pas beaucoup d’activités dites « extrascolaires » pour les enfants en mal d’occupation. Hormis le « centre aéré » (mais qui a pu inviter un nom pareil?), point de choix pour les moins de 6 ans. Et après, c’était souvent foot, tennis ou danse.
Pourtant, je trouve que proposer des activités surtout physiques et culturelles à des plus petits, n’est pas peine perdue. D’abord parce que cela produit de la « bonne » fatigue et non de l’énervement dû à l’abus de la collectivité. Ensuite parce que je trouve qu’il n’y a pas d’âge pour prendre goût au sport, au sens large du terme. Comment savoir si on préfère le foot, le tennis, la natation ou le patinage artistique, si on n’a pas ou si on ne peut pas essayer.
Fort heureusement pour moi, et pour mes Bonshommes, les listes d’activités extrascolaires sont plus fournies en Région Parisienne et en 2012, qu’au fin fond de la Lorraine en 1981.
Il y a deux ans, j’avais inscrit Grand Bonhomme qui entrait en Moyenne section au foot en salle.
L’année dernière, Grand Bonhomme entrait en Grande Section et je vous avais fait un petit bilan : Baby Judo et Natation.
Mes mercredi étaient de bons petits merdredi, où je courais sans cesse d’une activité à l’autre.
Cette année, je me suis à nouveau donné la peine de chercher les options disponibles. Et bizarrement, j’ai trouvé d’autres choses à leur proposer, même pour Petit Bonhomme (Moyenne Section). J’avais dû bâcler mon travail l’année précédente…
En plus du baby-judo et de la natation, j’ai trouvé : éveil musical, hockey sur glace, athlétisme, escrime, tennis, foot et aussi rugby. Quel choix!
Grand Bonhomme a voulu ab-so-lu-ment continuer le judo et à raison de 2 cours par semaine (oui, oui, c’est bien lui qui l’a demandé). Comme les cours tombaient à la même heure que la natation, il a choisi de poursuivre le judo en arrêtant la natation. Les autres sports ne l’intéressaient pas tellement, hormis le tennis.
Contrairement à toute attente, Petit Bonhomme n’a pas souhaité commencer le judo comme son frère. Par contre, il a voulu poursuivre l’athlétisme (il avait fait le mois de juin dernier à l’essai), et commencer le tennis, cette fois-ci, comme son frère.
Le plus difficile, chaque année, c’est d’essayer de synchroniser tous les cours et surtout, idéalement, avec ceux d’un autre petit copain qui pourrais permettre un trajet mutualisé.
Et puis, le miracle. En faisant des sourires à tous les professeurs et jonglant avec les horaires, voilà le résultat.
Levés le mercredi comme tous les autres jours, nous partons pour le club de tennis, où ils ont cours tous les deux à la même heure. A 10h15, nous sommes libérés… jusqu’à 14h30 ! En effet, à cette heure, nous prenons le chemin du stade pour les cours synchronisés (ouai-ais!) de judo ET d’athlétisme (elle est pas belle la vie ?), et hop, retour à la maison pour 15h30, où il ne me reste plus qu’à attendre le retour des enfants, ramené par d’autres.
Mes merdredi se sont transformés en mercredi. Des mercredi où j’ai le temps de faire autre chose que courir. Même aller à un rendez vous entre le tennis et le judo !
Et le meilleur dans tout çà : lorsque les deux grands sont au tennis, je me pose dans le tennis club, autour dune table avec les autres mamans. Le Dernier est occupé avec les autres enfants, des jouets sont à disposition, les mamans se payent des cafés entre elles… et on papote. Je veux dire que j’arrive à discuter de chose d’adultes, ailleurs que sur le parvis de l’école avec des mamans, c’est énorme !
Bref, les mercredi de l’année à venir prennent une belle tournure et j’espère que çà va durer !
La course du mercredi …. elle s’est bien calmée ici, le mercredi il n’y a rien ! (c’est les autres jours !!)
Profite bien de tes papotages !!
[...] L’année dernière, j’avais réussi à organiser des mercredi plus que corrects. Pourtant Grand Bonhomme m’avait plus d’une fois fait comprendre que partir au judo le mercredi après midi et le samedi après midi n’étaient pas des horaires qui lui plaisait. [...]