Bon, ben voilà… je crois que c’est fini…

Après 10 jours de grève de tétée – je crois d’ailleurs qu’on pourrait arréter d’appeler çà « grève » -, je me suis faite à l’idée – enfin, je crois – que P’tit Dernier ne tétera plus mon sein.

Ca a été soudain. Je ne m’y attendais pas. Les premiers jours ont été difficiles. Stressant et douleureux pour mon petit coeur de maman.

J’ai essayé plusieurs fois de lui proposer le sein. Au mieux, il tétait 3 coups et lachait. Au pire, il pleurait direct en se cabrant en arrière. Et puis j’ai commencé à me trouver un peu ridicule avec mes seins à l’air et le sentiment de lui exiber sous le nez ce dont il n’avait plus du tout envie. J’ai presque eu l’impression de l’agresser… alors j’ai pris du recul. J’ai fait un bout de chemin. Pas mal pleuré aussi. Et mangé tous mes ongles. Et toutes les plaques de chocolat.

35 mois d’allaitement cumulé, donc, pour en revenir au tire-allaitement.

Pendant la dernière semaine, j’ai tiré mon lait pour compléter les purées et les compotes. Le résultat ne s’est pas fait attendre : P’tit Dernier mange de bon coeur, remplit bien mieux ses couches (ca déborde la nuit!) et a repris du poids ! 300g en un semaine, qui nous fait repasser à un poids beaucoup plus en adéquation avec la courbe de poids initiale.

Aussi, il faut se rendre à l’évidence : P’tit Dernier est une grosse feignasse qui en avait juste gravement ras-le-bol de téter parce que, probablement, c’est plus fatiguant que de gloutonner des purées. C’est ma veine.

Nous avons donc commencé une nouvelle routine altérnant biberon et tirage de lait : 240ml le matin pour le lendemain matin, 130ml le midi pour le lendemain midi, 230ml le soir pour le lendemain gouter et le lendemain soir.

Je ne peux pas nier que balader des biberons de lait maternel est autrement plus chiant que de dégainer son téton, d’autant que je me refuse encore à acheter du lait en poudre. Je fais un bloquage, c’est psychologique.

Mais j’y ai trouvé des avantages :

– je peux tirer mon lait au réveil et c’est Monsieur qui file le bib pendant que je me douche,
– je peux partir me balader sans me soucier de mon heure de retour puisque le lait est tiré la veille pour le jour même,
– je vais arrêter d’ennuyer Ségolène avec mes tailles de soutien gorge,
– P’tit Dernier qui ne s’est jamais vraiment laissé aller au sein (jamais d’endormissement le goutte de lait au coin de la bouche), se détend vraiment sur le biberon,
– Alors qu’il m’était impossible de lui faire des bisous quand il tétait, je peux le couvrir de calins et de bisous sur le front pendant qu’il boit…

Jusqu’à quand vais je pomper? Je ne sais pas encore… En attendant, Monsieur m’appelle « mon petit Shadok » et je trouve ca mignon.

 » Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »

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35 mois d’allaitement cumulé, 35 mois de tétées calins, de tétées nourricières, de tétées doudous… pour en arriver là.

J’ai traversé quelques difficultés : canal bouché, engorgement, manque de lait… (quoique bien moins que d’autres copines : mastite, muguet et cie…) mais je traverse aujourd’hui la pire crise de tous mes allaitements, une contre laquelle je ne peux rien : mon fils est en grève.

Samedi dans la nuit, il m’a réveillé, j’ai proposé une tétée et il a refusé. Pas offusquée plus que ca, j’ai laissé tomber. Le bonhomme bercé puis rendormi.

Samedi matin, même chose. Je lui propose une tétée, il aspire 3 fois, pousse des cris et se jete en arrière. Je suis étonnée : mon lait aurait il mauvais goût?

Midi, gouter, soir… refus catégorique. Samedi soir, je tire mon lait et lui propose au biberon, il descend 180ml sans frémir. Une conclusion s’impose car tous les symptomes sont là: P’tit Dernier fait grève.

Changement d’heure aidant, je suis sallée me couchée à 21h/22h en larmes et crispée.

Dimanche, même chose. Lundi, idem. J’ai donc appelé mon Pédiatre pour être sure qu’il ne s’agissait pas d’une otite ou autre chose. Après discussion, une seule option possible : un possible reflux, qui expliquerait les réveils nocturnes, les cris, la douleur à la tétée. Je commence le traitement. En plus, Petit Dernier ne grossit pas assez. En 1 mois, il n’a pris que 200g alors qu’il mange des légumes, pommes de terre, compote, etc…

Pour éviter une diminution de lactation, que Petit Dernier ne se déshydrate et surtout qu’il ne casse encore plus sa courbe de croissance, je tire mon lait. J’ai scrupuleusement lu les sites internet qui parle de ce sujet et il est vraiment déconseillé de donner un biberon, contrairement à ce que j’avais fait. Donc j’ai arrété. et lui propose à la pipette, à la cuillère ou mélangé à la purée.

Selon ces mêmes sites internet, il faut se mettre le plus souvent possible dans des situations de peau à peau et qui peuvent conduire à des tétées de bien être (bains, endormissement…). Les choses sont un peu plus compliquées chez nous. Les bains sont plus souvent des moments de jeux que des moments de calins. Petit Dernier n’a jamais voulu s’endormir au sein, il préfère regarder partout et lutter contre le sommeil. Pour qu’il s’endorme, il lui faut être dans son lit, dans le noir, avec son doudou à machouiller. Je ne peux rivaliser avec son lapin. Ce qui ne m’a pas empêché d’essayer. En vain.

Aujourd’hui mercredi, il refuse toujours le sein. Quand je lui propose, il est, au choix, énervé et se jette en arrière en criant, sinon indifférent : il se comporte avec mon sein comme si c’était mon genou ou mon coude.

Monsieur est plutôt amusé de la situation, car il trouve que Petit Dernier n’a pas franchement l’air malheureux. Je pense même qu’il est plutôt content que Petit Dernier se détourne de mon sein car il n’a jamais été fan de l’allaitement « long ». C’est lui qui m’a poussé à réduire les tétées de Grand Bonhomme et il préfèrait que l’allaitement de Petit Bonhomme se fasse discrètement. Il se contente de me dire qu’il « n’y a qu’à lui donner un biberon ». D’ailleurs, c’est simple : « Je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas lui donner de biberon. C’est un peu de l’acharnement cette pipette. »

Bonjour le soutien.

Peut être est ce que je veux m’en persuader mais effectivement, je ne comprends pas qu’un sevrage puisse être spontané à 8 mois et demi. Ce qui me contrarie d’autant plus que ca me persuade que j’ai fait quelque chose de mal ou manger quelque chose qui n’allait pas pour que mon sein dégoute Petit Dernier à ce point. Et aussi soudainement.

Je ne m’y attendais pas. Je ne suis pas prête. Je ne me rappelle pas de cette dernière tétée. Qui serait la dernière de toute ma vie de maman. J’ai besoin de mes calins. J’ai besoin d’être l’incarnation de cette source de lait. Du moins encore un peu.

De plus, étant en congé parental, je pensais vivre mon allaitement sereinement. Et je me retrouve à tirer mon lait 4 fois par jour. Plus encore que quand je travaillais. S’il le faut, je le ferai. J’essayerais de poursuite en tire-allaitant, le plus longtemps possible. Mais cela nous conduit à ne vivre que les mauvais côtés de l’allaitement et aucun des plus agréables, faciles et pratiques.

Je ne saurais dire à quelle point je suis affectée par cette situation. Je pleure beaucoup en y pensant. Je me sens coupable. Mais je ne sais pas de quoi. De quelque chose qui a poussé Petit Dernier à me rejeter. Peut être les tétées n’étaient elles pas assez calmes? La faute aux Grands? Ma faute?

J’y ai réfléchi encore et encore. Plus le temps passait, plus il recourcissait les tétées. Ce qui explique maintenant ces régulières phases de constipation. Et de moins en moins, il a fini par ne plus téter du tout

Est ce que mon Petit Dernier m’aime moins? Tout le monde me dira que non mais comment peut il en être autrement quand on sait que le sein et le lait sont pour beaucoup de bébé une bouée, un soutien, un réconfort, un lien d’amour. Et que le mien préfère hurler de soif que de se rassasier à la source.

Voilà où j’en suis : je suis malheureuse, frustrée, en colère, en larmes et je me sens coupable et abandonnée.

Il parait que les grèves de tétée durent en moyenne 2 à 4 jours, et peuvent se prolonger jusqu’à 10 ou 15 jours.

J’en suis à 5 et je ne sais pas encore au bout de combien de temps je baisserai les bras.

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Il y a quelques temps, je passais commande chez MamaNANA et vous racontais mes déboires en matière de soutien-gorge. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans les commentaires, un petit mot de Ségolène, en personne, m’invitant à demander des conseils et me proposant une réponse personnelle. Oui, parce que Ségolène, c’est le genre de fille qui ne lâche pas le morceau. Elle voit une fille pas satisfaite de son site et hop, elle s’empresse d’aller chercher une solution. Le service, quoi !

Initialement, j’avais pris mes mesures et commandé 3 soutien-gorges, en 90C et 95C. Et puis rien n’allait. J’avais presque un pied chez Aubert.

Suite à ma conversation téléphonique avec Ségolène, les 90C étaient rendus au profit de 85D et 85E, le 95C devenait un 90D voire un 90E.

Après les denières essayages, j’ai rendu les 85D et gardé le 90E et le 85E (quoiqu’un peu sérré…).

Voilà, je fais un 90E. Maintenant, c’est sur.

Et je suis tellement sure de moi que je vais m’en recommander un autre !

Mais cette fois ci, j’ai demandé un nouveau conseil personnalisé, pour bien choisir le modèle et la taille…

Pour finir, bon à savoir, à propos de l’un de mes deux nouveaux soutien-gorge qui se ferme avec un aimant.
D’un, le petit aimant s’est décollé. Ce qui n’est ABSOLUMENT pas normal, d’après Ségolène. Elle était prête à me le reprendre pour le faire réparer. Mais je me suis contenté de le recoller perso et ca a l’air de tenir.
De deux, le problème du petit aimant, c’est que, le matin, avec les seins bien remplis de lait, il n’aimante plus grand chose…

A moins que je ne fasse une 90F….?

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Je ne l’ai pas précisé, mais c’est presque une évidence :  j’allaite.

Je vous parlerai un peu plus en détail de cette troisième aventure laitière. Aujourd’hui, je vous raconte un court instant mes déboires vestimentaires.

Pour mon premier allaitement, j’avais refusé d’inverstir, car 1) je pensais arrêter un peu plus tôt que ce qu’il n’en fut dans la réalité et 2) tout le monde m’annonçait pour bientôt le passage en lactation automatique, qui n’est en fait intervenue que vers les 9 mois ou 1 an de Grand Bonhomme… voire même un peu jamais, en fait. Je me suis donc contenté des Anita de base. Blanc moche.

Pour mon deuxième allaitement, j’ai repris mes vieilles rognes agrémentées des SG que ma Soeurette avait acheté et finalement peu amortis au vu de son allaitement foiré.

Pour ce troisième allaitement, je n’ai pas encore trouvé le temps d’en acheter de nouveaux. Je me trimballe mes horreurs sans forme, trop petits, trop grands, jaunâtres, défraichis. Je le clame haut et fort : JE HAIS mes soutien-gorge d’allaitement. C’est bien simple, j’ai envie d’y mettre le feu. Hélas et jusqu’à ce que je fasse chauffer la carte bleue, impossible de passer à l’acte car je ne peux pas m’en passer.

Après mûre réflexion, j’ai décidé de sauter le pas et commander sur Mamanana. Emballée que j’étais. Enthousiaste même. Je me voyais déjà fanfaronnant en sous vétement dans la chambre parentale.

Le colis est arrivé et je me suis jeté dessus. Hélas pour moi, mon désarroi et ma déception ont été à la hauteur de mon empressement et de mes attentes.

Alors soit je suis difficile, soit je suis mal proportionnée, soit y’a un problème dans les mensurations. Mais le fait est qu’en suivant les instructions de prise de mesure à la lettre, je me suis retrouvée avec des seins débordants, version 4 morceaux. Tristesse, ruine, larmes et infâmie. Même mes seins ne peuvent plus rien pour moi !

Résultat, j’ai renvoyée la commande et je m’apprête aujourd’hui à faire une virée chez Aubert pour essayer avant d’acheter un basic SG Anita. L’histoire est un éternel recommencement…

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Après plusieurs longs mois d’allaitement sans soucis, à mon grand étonnement, ce matin, j’ai découvert que j’avais une crevasse au sein. Aïe !

Bon, je vous rassure tout de suite, je ne fais pas ma maligne, parce qu’au début, croyez moi, j’ai douillé. Pour mon premier allaitement surtout. Parce qu’après, on ne se fait plus avoir.

D’abord, Grand Bonhomme était mal positionné et tirait fortement sur le sein. En plus, il buvait énormément et du coup, cela agravait la crevasse qui n’avait jamais le temps de guérir. Enfin, je ne me soignais pas avec les bons produits. Coup de grâce.

J’en suis donc passé par les bouts de seins en silicone, ces espèces de petites tétines qu’on positionne sur les mamelons pour atténuer la douleur. Je confirme :  ca atténue grandement la douleur. Sans cela, j’aurais tout envoyé valser au 2ième jour. Deux problèmes en découlent cependant. D’abord, il faut avoir un minimum d’hygiène avec ces trucs là et moi, le coté stérilisation à chaque fois, ca me fatiguait plus qu’il ne faut. Après tout, si j’avais choisi l’allaitement, c’était pour la simplicité, pas pour les embrouilles. Alors, j’avoue que je n’ai pas été toujours très rigoureuse mais bon, le débat sur la stérilisation des biberons et des tétines fait encore rage aujourd’hui, je pense ne pas pouvoir le solder aujourd’hui.

Deuxième point : bébé s’habitue au plastique et il lui faut un certain temps pour réapprendre à téter sans téterelle. Mais la patience suffit en général à en venir à bout.

Ca, c’était la solution de secours dans l’urgence.

Maintenant parlons prévention. Il faut absolument que bébé soit correctement positionné. Je ne vous referrai pas toute l’explication, il suffit d’aller sur internet et vous trouvez toutes les infos qu’il vous faut. Si nécessaire, n’hésitez pas à contacter une conseillère en allaitement pour vérifier votre position. Enfin, repositionnez votre loulou aussi souvent que nécessaire jusqu’à ce qu’il adopte le bon pli. Il en va de votre santé !

N’hésitez pas également à hydrater votre mamelon de manière préventive, cela soulage les irratations avant même l’apparition de la crevasse (voir crème citée dans les soins après).

Enfin, si malgré cela, vous voyez votre peau déchirée, c’est que la crevasse est là. Ouille.

Première chose à faire : hydrater avec une crème grasse type Lansinoh® (ou Prélan®). Je cite les marques car elles sont excellentes. J’ai presque envie de vous dire : ne vous fiez pas aux sous-marques ou dérivés. Rien ne vaut l’original.

Deuxième chose : il faut que la crevasse sèche. La solution qu’on vous donne partout, c’est, qu’après avoir étalé une goutte de lait maternel sur le sein, il faut le laisser sécher à l’air. Personnellement, j’arborais fièrement un 90 E et je peux vous assurer qu’il était complètement inenvisageable de laisser mes seins sans soutien-gorge plus que nécessaire. Aussi, je vous encourage à sacrifier glorieusement un de vos soutien-gorges d’allaitement en le brulant comme nos mères en découpant les extrémités des bonnets pour que le téton endommagé reste à l’air libre. Situation ridicule bien entendue mais faut ce qu’il faut, la situation l’exige. Si vous supportez le frottement de votre T-shirt sur l’extrémité du sein, cela vous permettra d’arborer une tenue un peu moins ridicule. En tout cas jusqu’à ce qu’une montée de lait ne vous oblige à vous changer.

Autre possibilité : porter des coquilles d’allaitement OUVERTES. Oui, parce que si vous portez les coquilles fermées qui servent à récolter le surplus de lait pour le stockage, vous mettez la crevasse en pleine humidité. Tout le contraire de ce qu’on veut. Résultat plus qu’aléatoire. Donc, coquilles ouvertes, le téton n’est ainsi plus écrasé contre le mamelon par le soutien gorge et la cicatrisation peut se faire correctement. Enfin, si vous n’avez pas de coquille, comme moi, le système D de ma composition consiste à découper un cercle au centre de disques de coton, d’en empiler une dizaine et de les placer comme un tunel au bout du sein, avec le soutien gorge par dessus. Le mamelon n’est plus écrasé, le coton absorbe l’excédent de lait, vous guérissez correctement. Par contre, vous vous ruinez en coton. Bien entendu, vous pouvez aussi coudre les mêmes petits disques dans du tissu polaire lavable mais franchement, si 3 jours après l’accouchement, vous avez le courage et surtout le temps de faire ca, je vous tire mon chapeau bas… Moi, j’ai pas pu.

En attendant, moi, je me tartine de crème en espérant qu’avec une seule tétée par jour, la cicatrisation sera ultra rapide.

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Une fois n’est pas coutume, je mets un lien directement sur un article de MissBrownie, qui nous parle d’un nouveau jouet : la poupée pour faire semblant d’allaiter. Et pourquoi?

D’abord parce que je pense que l’allaitement, on est pour ou contre, c’est au choix personnel, mais pour le promouvoir, il faut en parler. C’est chose faite.

Ensuite parce que vus les nombreux commentaires et le débat que le sujet provoque, il semble évident que l’allaitement est toujours un sujet polémique, en décalage avec notre culture libérale.

Ayez l’esprit ouvert !

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Et voilà, j’en parle régulièrement et sans avoir vraiment vu le temps passer, nous avons fêter (symboliquement cela s’entend) il y a quelques jours notre année d’allaitement.

Est ce que j’en suis fière? Oui, un peu. Parce que j’ai le sentiment de continuer à donner le meilleur (de moi?) à mon Petit Bonhomme. Avec pleins de morceaux d’amour et de calins à l’intérieur.

Mais les questions commencent à tomber : « tu l’allaites encore? »…  « tu comptes t’arrêter quand? »…

L’allaitement à 1 an ne représente en réalité que 4 tétées par jour, c’est à dire à chaque repas. Pour une maman qui travaille et que ne veut pas (ou plus) tirer son lait, comme moi, cela signifie remplacer la tétée du midi et du gouter par un laitage. J’aurais pu continuer à lui proposer des tétées les week end quand je suis là mais j’ai choisi de laisser des laitages, pour plus de cohérence.

Il ne reste donc plus que la tétée du matin et celle du soir. Pour commencer, j’ai souhaité que la tétée du soir devienne une tétée alimentaire et non plus d’endormissement, Petit Bonhomme ayant tendance à s’endormir sur le sein. Pour ne pas que cela devienne une difficulté en cas de réveil nocture, Petit Bonhomme pouvant demander de nouveau à téter pour s’endormir, la tétée était proposée juste après le repas. Et là, ca coince encore. Parce qu’il est beaucoup plus intéressant d’aller jouer que de téter et donc, Petit Bonhomme ne mangeait plus rien. Résultat des courses : réveil hyper matinal pour cause de ventre affamé. Oups.

Aussi, sur une impulsion de Monsieur (vilain Monsieur !), la tétée du soir a été supprimée. Désormais mon Glouton Gourmand se goinfre de légumes, de féculents, d’un petit laitage et d’une compote si nécessaire, avant d’aller rejoindre Morphée. Avec un énorme calin quand même. Peut être plus pour moi que pour lui d’ailleurs…

J’en profite pour signaler qu’en cas de souhait de sevrage, il vaut mieux supprimer d’abord le tétée du soir puis celle du matin, cette dernière ayant un rôle nourricier et affectif bien plus important.

Et qu’est ce qu’il reste? La tétée du matin donc. Actuellement, quand Petit Bonhomme appelle, vers 6h, je le prends dans notre lit, je le mets au sein et je somnole jusqu’à ce qu’il se rendorme. Ensuite, je le dépose délicatement dans son lit où il finit sa nuit, pendant que je retourne me coucher vais prendre ma douche.

Et on me propose de remplacer ce moment là par me lever, aller faire chauffer un biberon de lait de croissance pendant que Petit Bonhomme braille, le surveiller pendant qu’il boit pour être sure qu’il n’en met pas partout, le reposer dans son lit et aller laver le biberon. Mouais. Je ne sais pas pourquoi mais tout cela ne me parait pas très engageant.

Et alors, on fait quoi? Ben, on continue comme çà, jusqu’à ce que Petit Bonhomme se réveille un peu plus en phase avec le petit déjeuner de tout le monde, histoire de venir piquer dans nos bols et notre pain pour refaire ses réserves. Je ne connais pas beaucoup d’enfant de 2 ans qui ne soit pas intéressé par les tartines de la table familiale, j’ai donc bon espoir que cela finisse un jour. Et pourquoi pas, naturellement.

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Dans la série, témoignage sur l’allaitement long, j’ai déjà fait quelques posts ici ou . Aujourd’hui, je m’en vais vous parler de lactation automatique.
Encore un truc que toi qui n’as pas allaité longtemps, tu te dis : késako?

La lactation automatique est le stade de l’allaitement où le lait, plutôt que d’être produit par avance et stocké dans les seins, se fabrique spontanément au moment de la tétée (succion ou aspiration pour le tire-lait).

En général, cela se produit à partir de 4 mois. Je dis « à partir » parce que cela peut se produire au delà. Genre moi : pour Grand Bonhomme, à 9 mois et pour Petit Bonhomme, à 7 mois !

Et pourquoi donc la lactation automatique, c’est trop géniale?

D’abord parce que tu n’as plus les seins comme des obus ou comme des ballons de basket au bord de l’explosion si bébé ne tète pas toutes les 4 heures. Joie, bonheur, tu peux rester facilement 12 h, 16h, voir plus (mais je n’ai jamais essayé) sans avoir à donner de lait ! C’est un confort d’importance.

Ensuite parce que du coup, tu peux produire autant de lait (enfin, raisonnablement quand même) que voulu, en un seul tirage. Il suffit de tirer, et tirer, et tirer encore jusqu’à plus soif. C’est une expression, hein? Et plutôt que de s’acharner à obtenir 100 ml toutes les 3 heures, tu tires 250ml en une fois le soir. Trop facile. Et l’air de rien, ca veut dire que pour les mamans qui travaillent, il n’est plus besoin de tirer de lait en journée. Waouh, cotillons, champagne ! N’allez pas croire pour autant que tirer son lait au travail, je trouve ca vraiment contraignant, parce que sinon, cela fait bien longtemps que j’aurais tout largué. Simplement, si on peut s’éviter la balade quotidienne du tire lait et des biberons, c’est tout de même un sac de moins à balader. Non négligeable, quand, comme moi, vous avez déjà un sac à main, un sac de travail et un enfant à trimballer et que pourtant la nature ne vous a pourvu que de deux bras. La vilaine.

Enfin, parce que tes seins ne débordent plus, tu n’as plus besoin de mettre des coussinets d’allaitement. Dans le genre « pas glamour », on peut difficilement faire pire… Et si t’es vraiment en veine, les seins deviennent plus mous et reprennent leur volume normal. Pour certaines, ca veut dire aussi abandonner les fabuleux et hyper sexy soutien gorges d’allaitement Anita. Le truc que tu pensais pas porter en étant en couple. Et pourtant tu l’as fait.
Et voilà, une fois encore une info d’encouragement pour les mamans allaitantes… plus le temps passe et plus c’est facile !

Pour la recherche google, je me fais un petit plaisir : maman + reprise du travail + tire lait + lactation automatique !

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Cet après midi sur France 5, j’ai regardé l’émission Allo docteur? Le sujet me tenait à cœur : l’allaitement.

Il faut dire que les rares fois où France 5 – France Télévision, parle de l’allaitement, c’est dans l’émission Les Maternelles, et il faut bien avouer que les questions et remarques nunuches de Karine Le Marchand, ont plutôt tendance à m’énerver tant cela peut finir de convaincre toute maman hésitante de … ne pas allaiter !

Mais ici, enfin une émission médicale, complète et intelligente ! C’est un plaisir d’entendre parler Marie Thirion dont j’ai déjà parlé ici et . Pas d’apriori ni de remarque non fondée. Bref, si vous cherchez des informations factuelles et concrètes sur l’allaitement, je vous conseille de la regarder. C’est que ca se passe (Emission du 17 mars).

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Regardez un peu ce que j’ai trouvé comme recommandations sur une boite de céréales pour bébé :

« Lactation should be continued after 6 months of life as well, till the end of the second year of life. Foodstuffs that are customary used in family nourishment have to be gradually introduced in addition to mother’s milk. Introduction of some foodstuffs in nourishment of infant older than six months has to be recommanded by a medical officer competent for health care of infants and small children and who is indenpendent from producers of food for infants and small children. »

C’est à dire, compte tenu de mon anglais approximatif:

« L’allaitement doit être poursuivi après 6 mois (de vie) ainsi, jusqu’à la fin de la deuxième année de vie. Les aliments qui sont utilisés habituellement dans la famille doivent être progressivement mis en place en plus du lait maternel. L’introduction de certains aliments dans l’alimentation des nourrissons de plus de six mois doit être recommandée par une médecin compétent pour les soins de santé des nourrissons et des jeunes enfants et qui est indépendant de producteurs d’aliments pour nourrissons et petits enfants. »

Mais ne cherchez pas, vous ne trouverez pas çà sur vos boites, parce que j’ai trouvé çà sur une boite Baby king. C’est pas français, c’est serbe !

Et j’en ai été super étonnée, parce que sur nos boites bien de chez nous on trouve soit :
« Trois biberons de lait xxx 2ième âge par jour, dont 1 complété avec les céréales instantanées xxx couvrent 100% des besoins quotidiens en calcium et en fer. Les bienfaits naturels de cette recette équilibrée, associés à un sommeil réparateur, contribuent à la croissance et au développement harmonieux de bébé. »

Allaitement? ……qu’est ce que c’est…?
Lait maternel?…… Connais pas.

Et dans le meilleur des cas (bio), on trouve dans Mode d’emploi : « ajoutez la quantité adéquate de céréales dans une assiette de lait tiède (lait maternel ou lait de suite) »

Ouf, tout n’est pas perdu.

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