Discipline positive

Je voulais vous en parler depuis longtemps. Voilà, je me décide.

Il y a bien une année maintenant que j’ai entendu parler pour la première fois de la Discipline Positive.

La bible de ce courant de pensée éducative est le livre bien nommé « La Discipline Positive – En famille et à l’école, comment éduquer avec fermeté et bienveillance » – de Jane Nelsen

Je l’ai lu en pointillé – manque de temps, nécessité de se concentrer et de laisser reposer -, puis je l’ai annoté, surligné, encadré, gribouillé. Et au final, j’ai adhéré.

Pour celles et ceux qui sont intéressés, je vous en conseille bien évidemment la lecture exhaustive car il me parait impossible d’en faire un résumé ni même d’en décrire les grandes lignes, sans les déformer.

De cette approche respectueuse, j’ai retrouvé un peu – beaucoup – de Gordon, notamment dans la mise en œuvre de l’écoute active et d’une solution commune. Néanmoins, alors que je trouvais que le bouquin de Gordon manquait de « pratique », j’ai réussi à prendre ce qui me convenait dans la Discipline Positive. A mon sens, la démarche est différente, elle instaure un cadre plus stricte et des repères plus précis pour les enfants. Le livre est aussi blindé de conseils très pratiques beaucoup plus applicables que dans le livre de Gordon. Mais peut-être aussi est-ce parce que mes Bonshommes ont grandi…?

Bien évidemment la mise en œuvre n’est pas toujours facile mais je vous assure que je fais de mon mieux. Je me raccroche beaucoup à quelques idées de base comme :
– l’emploi d’un « espace de pensée positive », qui correspond à un endroit où chacun se ressource pour retrouver son calme et des pensées positive,
– l’abolition des punitions,
– les encouragements,
– l’approche positive des erreurs,
– les temps de connexion entre membres de la famille et notamment le temps d’échange en famille,…

Chez nous, comment ca marche :

–          D’abord, le tournant majeur dans notre quotidien est que nous avons mis en place une réunion de famille et un cahier de compte rendu des réunions. Alors que Monsieur trouvait ca hilarant au possible au début (je vous jure, il pouffait !), il a fini par y participer de bon cœur – Comme d’habitude, n’est-ce pas -.

–          Ces réunions commencent par une séance de remerciement et de félicitations. C’est la partie la plus difficile car les enfants doivent se « forcer » à trouver des raisons de remercier chacun des membres de la famille. De prime abord, cela parait très hypocrite mais chacun est content d’entendre des paroles positives et les enfants ont l’air touché quand leur tour vient. J’avais commencé par mettre une feuille de pensées positives sur le Frigo mais comme les plus petits ne savent pas écrire, cela créait des disparités, j’ai laissé tomber.

–          Après cette bonne séance de mamour, nous abordons un thème de réunion, choisit par les parents : en général, nous mettons sur la table un point de difficulté rencontré dans la semaine (retard récurant, gestion de la télévision, rangement des chambres,…). Les sujets ne manquent pas. Au fur et à mesure, chacun s’exprime librement pour proposer des solutions qui conviennent à tout le monde (Sur ce point là aussi, je reconnais Gordon). J’ai été souvent étonné des excellentes idées qui sortent de la tête de mes enfants, alors même qu’en tant que parents, on croit souvent tout savoir. Lorsqu’une solution est trouvée, une règle actée, etc… on l’écrit dans le cahier de la maison, qui recense donc, à la manière d’un code civil, toutes les décisions prisent pour et dans la famille. Cette manière de rédiger les règles en commun permet aux enfants de se les approprier et ils sont bien souvent les premiers à nous rappeler que nous sommes hors des clous. Parfois le moment venu, on peut toujours dire « mais tu étais d’accord pour faire comme çà », ce qui arrive assez rarement.

–          Juste avant la fin de la réunion, chacun choisit ses tâches pour la période à venir et ca, je vous en reparle rapidement.

–          A la fin de la réunion, d’une petite boite intitulée « Sorties », que nous remplissons avec des libellés de lieu que nous voulons visiter en famille, nous sortons le papier de notre prochaine sortie ensemble. Lorsque le nom est tiré au sort, nous choisissons la date sur le calendrier commun et nous l’inscrivons en dur. Ce fut le cas pour La cité des Sciences, Disneyland, etc… Il peut parfois s’écouler de longues semaines, voire mois, avant que la sortie en question soit réalisée. Mais certaines sorties simples comme « Promenade au bord de la Seine » sont très faciles à réaliser rapidement. De plus, bien qu’en théorie, les réunions soient prévues toutes les semaines, il arrive régulièrement qu’elles « sautent ». Elles se font donc toutes les deux semaines environ.

La lecture du calendrier commun est l’occasion de rappeler aux enfants les obligations de la semaine, aux parents, les impératifs de rendez-vous et de se synchroniser mutuellement.

Nous fonctionnons donc comme cela depuis maintenant un an et je trouve que cela a grandement amélioré la communication et l’organisation au sein de la famille. Je ne vois d’ailleurs pas comment j’aurais réussi à reprendre le travail sans cette base-là.

La seule contrepartie que j’ai trouvée est que les enfants ont pris l’habitude de s’exprimer librement et sur tous les sujets. Cela peut sembler difficile à comprendre par un regard extérieur car cela donne l’impression qu’ils « répondent » quand ils ne sont pas d’accord. Et parfois, quand on est très fatigué, qu’on n’a pas envie de délibérer et qu’on voudrait juste revenir à ces règles basiques et archaïques de parents ordonnant / enfants exécutant, il faut une sacrée maitrise pour ne pas hurler « C’est comme çà et puis c’est tout ! »

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Grâce à la fabuleuse VOD (Video On Demand pour les ignares), j’ai pu voir il y a quelques mois Into The Wild de Sean Penn, film qui retrace l’aventure et le vie de Christopher McCandless, jusqu’alors inconnu à mes yeux.

En résumé rapide (et forcément mal fait), Christopher est un enfant de bonne famille, entouré de ses parents et de sa soeur, il mène une vie en apparence tout à fait normale. Quoiqu’en opposition avec son père sur de nombreux points, il poursuit ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme. Il part ensuite sur les routes, en vacances, d’après ce qu’en pense ses proches. En réalité, il a dans l’idée d’aller expérimenter la vie solitaire, en Alaska. Il n’envisageait pas de rentrer chez ses parents, change de nom et ne donne plus aucune nouvelle. Le film relate ce départ, son cheminement jusqu’en Alaska, ses rencontres, sa philosophie de vie, sa vie en solitaire et enfin sa mort.

Je ne saurais vous dire à quel point j’ai été touchée par cette histoire. Je trouve incroyable d’oser partir si loin, à pied, dans une espèce de confiance absolue dans l’avenir, les gens, le monde, la nature et sans obligation sinon celle qu’il s’était lui même fixer d’aller jusqu’en Alaska.

La situation de la famille est également très touchante. Comment vivre une disparition volontaire, une fugue presque adulte… pour le retrouver mort, isolé. D’autant plus que sa mort est présenté comme la conséquence tragique d’une banale erreur.

intothewildlivreJ’ai repensé à ce film de nombreuses fois et me suis décidée à acheter le livre éponyme de Jon Krakauer.

L’intérêt du livre est que l’histoire y est beaucoup plus détaillée et forcément moins romancée que dans le film. Le cheminement et les intentions de McCandless, ses relations avec autrui, y sont mieux expliquées, même si l’auteur y mèle une partie de son histoire personnelle. Les possibles conditions de sa mort font l’objet d’hyposthèses et d’enquêtes plus poussées.

De nombreuses polémiques sont nées après la découverte de son corps. L’événement a été beaucoup plus retentissant outre-Atlantique que chez nous. Les avis sont partagés à propos du personnage : était il fou? inconscient? immature? mal préparé? Le film et le livre apportent leurs éclairages et leurs propres réponses mais je vous laisse vous faire votre propre opinion.

 

Pour ma part, je reste admirative devant cette vie, cette quête intérieure, phylosophique, cette aventure humaine mais je suis également bien triste devant une fin si solitaire. Sur les dernières photos qu’il a pris de lui-même, il a l’air fatigué mais tout de même très heureux et en paix.

Mon avis : Un film a voir absolument. Un livre à lire pour aller plus loin.

Quelques liens encore pour finir.

Wiki mon ami
Into the Wild
Christopher McCandless

Happiness only real when shared – Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé – Tolstoï – Le bonheur conjugal

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Alors là, les choupinettes, vous constaterez que je me suis attaquée à du lourd. J’avais entendu parler de ces bouquins depuis longtemps et fort heureusement, comme mes temps de loisirs se réduisent à néant, je n’avais pas vu le film, la découverte était donc totale.

Bon, j’avais bien conscience en reluquant le petit minois des bôgosses en tête d’affiche que Meyer, c’était pas du Zola. Mais quand même…

Le bouquin doit bien faire 500 pages et il a fallu presque 200 pages pour qu’enfin, il se passe quelque chose. 200 pages de langueur, de longueur, de « mais qu’il est beau », de « je vais défaillir tellement il est beau », de « mais c’est pas possible qu’un mec aussi beau existe »… pffff… c’est plus de mon âge.

Après 200 pages (enfin !), ils commencent à s’agiter un peu du croupion et de la canine. C’est pas que, mais j’ai failli attendre.

Ah, mais Miss Meyer s’est plutôt bien débrouillée puisqu’à la fin on ne sait pas trop ce qu’il advient de notre collégienne et que, du coup, je ne suis pas encore certaine de vouloir, ou pas, lire la suite…

J’ai laissé les tomes suivants chez mon bon ami qui m’a prêté le premier volume. Je voulais tout prendre et Monsieur a dit « Si tu veux lire la suite, t’auras qu’à t’acheter les bouquins ». Sauf que j’ai mauvaise conscience d’acheter une telle niaiserie et en même temps, j’ai quand même envie de savoir la suite. Je savais bien que j’aurais pas du l’écouter !

Bref, si c’est juste pour lire le Tome 1, je pense que c’est trop juste. En même temps, si vous avez le temps de lire 2000 pages, c’est peut être pas à Meyer qu’il faut s’attaquer… ca ne vous aide pas, hein?

Si certaines ont un avis sur la question, je prends…

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Ce livre là, je suis sure que vous en avez déjà entendu parler. Pensez donc, un Dan Brown, vous n’avez pas pu passer à coté ! Après Anges & Démons et le DaVinci code, voici le troisième volet des aventures de Robert Langdon.

Si je devais donner mon avis sur les deux premiers, je dirais brièvement du Da Vinci Code que j’ai plutôt bien aimé, même si un peu emberlificoté. A propos d’Anges & Démons, je suis un peu plus négative car j’ai trouvé que les aventures étaient un peu trop surréalistes, incroyables et délirantes. Trop tout. Mais j’était quand même restée en haleine car le rhythme est bien soutenu.

Dans le cas présent, je ne peux que vous avouer ma déception. Effectivement, Robert Langdon redescend un peu plus sur terre et l’aventure gagne en crédibilité. Hélas, mille fois hélas, je n’ai pas été tenu en haleine. Pas de grande surprise pour moi. Mon esprit serait il devenu plus aiguisé avec le temps? Qui sait. Toujours est il que j’avais anticipé une bonne partie des rebondissements. Quel dommage.

Aussi, si vous aimé Dan Brown, je pense que vous aimerez le Symbole perdu, peut être même que vous ne verrez pas le méchant venir. Ca reste une lecture agréable et distrayante. Par contre, pour le suspens, mon petit Dan, tu  repasseras !

Quatrième de couverture : oups… je n’ai pas le livre sous la main car je suis partie de vacances en l’oubliant ! Ben, c’est pas grave. Si vous lisez cet article, vous n’aurez pas trop de mal à trouver un résumé sur internet ou ailleurs.

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Voici le livre que j’ai lu pendant les vacances de Noel. Oui, incroyable, j’ai eu le temps de lire !

Prenez dix candidats prêts à tout pour devenir riches et célèbres, enfermez-les dans une maison surchauffée pendant neuf semaines sous l’oeil de trente caméras, vous obtenez « Résidence surveillée », la dernière création sulfureuse de Voyeur Prod.

Si, au vingt-septième jour de l’émission, vous y ajoutez un meurtre en direct et un coupable non identifié, vous explosez l’audimat, assurez la fortune de la productrice, et infligez au très british commissaire Coleridge la pire enquête de sa carrière.

Des dizaines de cassettes à visionner, autant de discussions insipides et de blagues douteuses à supporter… il faudra à Coleridge toute sa patience de vieux limier pour trouver le coupable parmi cette bande d’abrutis bien moins innocents qu’il n’y parait.

L’histoire est assez sympa, présentée d’une part du point de vue de l’équipe de police, d’autre part, du point de vue des occupants de la maison. Les deux histoires séparées à l’origine de plusieurs jours, se croisent et se rapprochent temporellement au fur et à mesure de l’enquête, pour finir par se rejoindre.

Le tout ouvre un point de vue différent et un brin cynique sur la télé réalité.

Mon avis : Le rythme est bien soutenue et l’intrigue est bien ficelée. J’ai même veillée un peu tard le dernier soir pour finir le livre car je n’arrivais plus à m’arrêter avant la fin. C’est léger, parfois sexy, dans l’air du temps. Bref, j’ai bien aimé !

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Préparez vous, aujourd’hui, c’est long et lourd. Parce que je voulais vous donner, pas seulement un simple commentaire sur le livre mais bien une lecture plus poussée sur l’approche éducative qui y est proposée, en tant que réponse à mes problèmes du moment.

Ce bouquin m’a été prété par une collègue, il y a maintenant 2 ans de cela et comme vous pouvez le constater, il m’aura fallu trééééés longtemps pour le lire. J’en avais commencé quelques pages et je me suis vite arrêtée car le style n’est pas très engageant.

 « La vie en société exige en effet de chacun qu’il se plie à un certain nombre de règles et qu’il les fasse siennes. C’est le principe de toute éducation. On s’en est singulièrement écarté.

Mais avant tout chose, il faut savoir ce qu’est un enfant, ce qu’il lui faut vraiment pour devenir adulte, comment se comporter avec lui. et surtout comment, dès les premières années qui sont décisives, exercer au mieux le difficile métier de parent. »

La première partie du livre est consacrée à une explication de la psychologie de l’enfant, et même du bébé, sa relation à la mère, au père et à la vie.

En résumé hyper rapide – toutes mes excuses à l’auteur :-), je vous le fais comme je l’ai compris et ce que j’en ai retenu :

En terme de message concret, il faut noter que l’enfant est « connecté » à sa mère de manière invisible et comprends ce qu’elle dit, non par les mots qu’elle prononce mais par son expression « non verbale ». Donc tout message à destination de l’enfant, doit transiter par la mère. A vous d’essayer.

Ensuite, un des moments clés de l’évolution de l’enfant est le moment critique où il prend conscience qu’il est un être différencié de sa mère. Il prend alors la mesure de sa propre mort et va ensuite passer le reste de son temps à la contrer (sa mort et sa mère), notamment en imposant sa toute puissance en retour. Il cherchera toute sa vie à retrouver son état fusionnel passé, avec sa mère. Donc éduquer un enfant, c’est l’aider à accepter sereinement sa propre mort à venir, de façon qu’il ne soit pas constamment dans un esprit de rebellion, de domination et de conquête. C’est pas du gateau.

Pour cela, il faut que le père affirme son rôle – déterminant – puisqu’il est, symboliquement, l’objet de la rupture entre la mère et l’enfant (oedipe quand tu nous tiens!). Ainsi, éduquer un enfant se fait forcément par le respect de la hierarchie, de la figure parentale et de l’autorité. Je vous mets un passage qui m’a marqué à propos de la différence entre « eduquer » et « séduire » :

« Les deux mots sont en effet construits sur le radical latin ducere qui veut dire « tirer à soi », « construire », lequel a donné ducare, « élever ». Ducere est forgé sur le radical « dux », lequel veut dire « chef ». Educere laisse entendre un rapport d’échange avec le chef, l’idée de chef, voire l’exemplarité qui s’en dégage. En revance, seducere, introduit par le préfixe « se » qui signe la séparation, la mise à l’écart, laisse entendre le contraire, c’est à dire une mise à l’écart de l’exemplarité de cette idée de cher. » Bref, nous sommes condamnés à nous faire détester de notre prégéniture…

Enfin, et pour notre plus grand malheur à tous, il se trouve que l’éducation que l’on donne à ses enfants transpire de son propre vécu, et tant, qu’il serait certainement préférable d’envoyer les parents et non les enfants ches les psy quand un problème survient !

Une fois passée cette  lourde partie  théorique, nous attaquons la deuxième partie, beaucoup plus « pratique », une série de bons plans applicables au quotidien. Notez que parmi les théories d’éducation qui me plaisent bien, il y a le rejet de la fessée et de tous chatiments physiques, de l’humiliation. Il est indiqué qu’il faut éviter les punitions et se contenter autant  que possible de « réprimandes ».

Cependant, parmi les points qui m’ont moins plus, je vous donne en vrac la suppression du doudou avant 2 ans, la fin de l’allaitement à 9 mois, le refus de l’éducation sexuelle, le rejet de la nudité, l’interdiction des bains communs… Toutes les explications du Docteur sont détaillées dans le livre mais ca ne m’empêche pas de ne pas être d’accord ! Je trouve ses démarches trop tranchées d’autant que, imposer des privations et des frustations alors que tout roule sans contrainte (genre, le doudou…), c’est pas trop mon truc.

Tous les autres points sont par contre, et c’est une  bonne chose, des sujets de questionnement, surtout quand on est en plein doute…

Ce qui me dérange le plus, c’est la démarche selon laquelle les décisions qui sont prises, ne sont pas explicités à l’enfant. Il s’agit d’ordres affirrmés, de décisions arbitraires, et puis c’est tout. Partant du fait qu’un enfant s’adaptera toujours à ce que ses parents lui imposeront et qu’il doit apprendre le respect de la hierarchie. Donc tu fais ce que je te dis même si tu donnes ton avis et que tu n’es pas d’accord et ensuite, si j’ai envie, je t’explique pourquoi je t’ai demandé de le faire. Personnellement, je ne fais jamais les choses (surtout quand je ne suis pas d’accord) sans qu’on m’ait expliqué pourquoi, même si c’est une demande de mon chef. Sinon, j’ai franchement l’impression d’être un larbin !

En apparté, j’ajoute ici une parenthèse à propos du couple. Je ne pensais pas que le couple de parents, non pas en tant que parents mais en tant qu’amoureux avait son importance. Pourtant, il semblerait que la symbiose du couple se traduit au niveau de l’enfant. Un couple heureux en amour serait donc plus enclun à réussir son éducation (oedipe, l’enfant, la mère, vous me suivez toujours?). Cela signifie que lorsqu’avec Monsieur, ca se passe mal, les loulous en profitent pour dérailler et du coup, Monsieur et moi, on s’engueule encore plus, et on tourne en rond !

Mon avis :  je ne sais pas encore si je suis d’accord avec ce que Naouri explique. Peut être que le coté « commandant » me choque et que je ne saurais pas vraiment comment l’appliquer, même si ca marche peut être. Pour l’instant, je n’ai pas envie d’essayer comme ca. Dès que j’essaie d’être franchement stricte, le résultat est catastrophique puisque Grand Bonhomme se braque complètement.

Un des points positifs cependant est le fait que « rien n’est jamais perdu« . Aussi, s’il est encore possible de modifier l’éduction d’un garçon de 16 ans, tout espoir n’est pas perdu pour mon Grand Bonhomme de 3 ans, malgré nos multipes erreurs…

Parmi les poins négatifs, je dirais qu’il y a un paquet de trucs pratiques mais franchement, le coté « que faire quand un enfant ne veut pas se coucher », « laisser un peu pleurer bébé quand il se réveille le nuit »… sont des infos déjà vues. Quand je lis ce genre de livre, j’attends toujours la réponse à « que faire quand votre enfant se roule par terre dans les magasins ou refuse d’avancer en hurlant dans la rue » et pour ca, point de réponse. C’est désespérant.

Enfin, une des idées qui me questionne encore, c’est le regard un peu différent qu’apporte Naouri sur la femme, à la fois mère et épouse. Il explique d’un point de vue biologique le manque de désir de la femme devenue mère : le seule fait de s’occuper d’un enfant suffit à déclancher une sécrétion d’ocytocine, hormone également sécrétée lors de l’activité sexuelle. Ok. Mais il ajoute :

« Ce n’est pas faire insulte à une femme que de lui dire au  besoin en insistant, l’envie que l’on a d’elle. Ce n’est pas non plus lui faire insulte que de la convaincre de se prêter à l’accouplement quand on la sait, de surcoît, parfaitement capable d’en recueillir pour elle-même un certain plaisir. C’est, en revanche, un mauvais service à se rendre et à lui rendre que d’attendre qu’elle éprouve un désir suffisant pour demander elle-même un union dont elle risque de n’avoir pas de sitôt la moindre envie tant elle est comblée dans son corps par ce que lui apporte son enfant. »

Bon, ben, ca, vous en faites ce que vous voulez…

Et vous, Naouri, vous connaissez? Parce qu’il a écrit pleins d’autres bouquins !

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Cette fois ci, je vous propose un petit livre pour enfant auquel j’ai pensé pour mon Neveu Chéri. He oui, ma Soeurette Adorée est enceinte !

Il y a une maison dans ma maman raconte la grossesse, vue par les yeux d’un enfant. Le regard naïf du petit sur l’événement donne beaucoup de charme à ce petit livret.

« Ça ressemble à une grand baignoire où le bébé dort. Bizarre! »

« … Je me dit que moi aussi, si j’avais une maison dans le ventre, je me ferais bien du soucis… »

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Cette fois ci, je vous parle d’un livre spécial « maman et bébé » :

Bébé Bonheur – 35 massages de bien être pour mon bébé de Isabelle Gambet-Drago

L’accroche en quatrième de couverture nous dit :

« En venant au monde, l’enfant perd le ventre protecteur : il n’est plus enveloppé par le ventre de sa mère. Dans l’angoisse de ce changement, il réclame plus que jamais de l’amour rassurant et chaleureux. Ce message d’affection, la peau est la première à lui apporter. Masser son enfant, c’est trouver un nouveau dialogue. Mais cela ne va pas toujours de soi : appréhension de la technique, crainte de touche un corps qui semble si fragile… »

Ce livre est pour moi l’occasion de vous parler des massages.

Dès la naissance de mon Grand Bonhomme, quand il n’était alors qu’un tout petit bébé, les massages ont été des instants très plaisants. Ce furent des moment d’échange, très naturels. Je m’y appliquais d’autant plus qu’il est reconnu que les massages permettent à l’enfant de mieux développer la conscience de son corps dans l’espace, ainsi que son tonus musculaire. Mais malgré toute ma bonne volonté, il arrivait que Grand Bonhomme refuse dde se laisser masser. Petit Bonhomme, lui, toujours à gigoter dans tous les sens, n’a jamais vraiment voulu : 3min, pas plus !

Pour ce faire, j’avais choisi  de l’huile de calendula, pour ses vertus non allergisantes et parce, en plus, elle sent bon. Elle a une odeur particulièrement apaisante. Par ailleurs, j’ai lu des livres sur les massages mais j’avoue que je me sentais bien de masser « à  l’instinct ». Laisser courir ses mains sur la peau toute douce de bébé, appuyer avec délicatesse, insister avec douceur, triturer des petits doigts de pied, caresser des petits doigts de mains, observer bébé avec attention pour savoir ce qu’il aime ou non, apprendre par ce biais à identifier déjà ses préférences furent pour moi des moment d’intense partage.

Ceci étant, les bases de la technique de massage peuvent être un bon soutien pour commencer.

Mon avis : à offrir ou à ce faire offrir à la naissance de Bébé ! De bons descriptifs des massages les plus courants et certains plus particulier, pour résoudre des bobos par exemple. Enfin, l’un des points bonus de ce livre est qu’il ne parle pas que de massages. Il consacre de nombreuses pages à des généralités sur les bébés, les massages et l’affection qui s’y rapporte. Tout pour vous convaincre des bienfaits du maternage !

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Je viens de finir Les Animatueurs de Michel Malausséna – Jean-Claude Gawesewitch Ed.

La quatrième de couverture dit : « C’est chouette ce boulot. Le problème, c’est l’envie de me jeter par la fenêtre qui me prend quelquefois. »

L’auteur décrit, avec beaucoup de naturel, son quotidien mais surtout les défauts, les manies, les angoisses, et un peu, parfois, les qualités des animateurs phares avec lesquels il a travaillé : Collaro, Dechavanne, Ardisson, Dumas, Nagui et Karl Zéro… Il nous offre un regard à la fois drôle et noir sur la télévision et ses représentants.

Un témoignage très intéressant qui transforme notre vision de ces « stars ». Vous ne regarderez plus jamais la télévision comme avant !

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