Comme promis – et c’est parce comme si j’en parlais ici depuis 2 mois! -, je suis allée courir la Course des Princesses au Château de Versailles.
Dimanche 30 juin, 2h du matin : Je suis réveillée. Comme en plein jour. C’est pas possible comme je suis énervée, à cran, alors même que c’est qu’une petite course de rien du tout. Et si je n’arrive pas à me rendormir rapidement, en plus d’être stressée, je vais être crevée.
Dimanche 6h30 : A nouveau réveillée. Alors que tout le monde dort dans la maison. Mais c’est pas possible ce que je suis angoissée. Faut vraiment que j’ai rien d’autre à penser pour être aussi focalisé sur un tel évènement.
Dimanche 8h : Bon, ok, tout le monde est debout, cette fois-ci je me lève. Et c’est pas comme ci j’étais pas réveillée depuis super longtemps. Et hop, je m’habille. Ca tombe bien, j’ai préparé mes vêtements hier.
8h15 : Où est passée ma genouillère? Bordel, mais pourquoi j’en ai pas acheté une deuxième avant… Tout est dans le détail.
8h20 : J’ai l’ensemble de ma tenue… sauf mon corsaire. Pourquoi c’est pas le bon corsaire dans la pile? Je ne rentre pas dans ce corsaire-là. Je ne vais quand même pas aller courir avec un corsaire qui m’écrase les mollets. Ça va brider mes performances. Je savais que j’aurais du ranger la pile de vêtement en vrac !
8h40 : Trois piles de linge plus tard, j’ai enfin trouvé une tenue complète… mais pas la bonne. Au moins, je ne serai pas à poil. Mais je risque d’avoir chaud.
8h50 : 2 tartines de pain beurrées et une banane abandonnée par mon Dernier: un petit déjeuner correct, mais pas excessif.
9h00 : Je suis prête à partir mais évidemment pas Monsieur. Penser aux lunettes, penser aux mouchoirs, penser à l’eau… Je vais oublier quelque chose, j’aurai du faire une liste.
9h07 : Mais qu’est ce qu’il m’a prit de demander aux enfants s’ils voulaient venir m’encourager? Évidemment, Petit Bonhomme veut venir mais il n’est pas prêt.
9h13 : Petit Bonhomme n’a jamais été rapide à se préparer. Comme quoi, quand il veut… (Note pour plus tard : ne plus jamais lui pardonner le moindre retard !). Mais Monsieur, lui, toujours pas. Je commence à craquer: je n’aurai jamais le temps d’acheter les tickets de train.
9h20 : Tant pis, je pars sans eux.
9h35 : Les billets de train sont dans ma poche, je suis sur le quai. Toute seule.
9h42 : Petit Bonhomme et Monsieur se pointent enfin, pile au moment où le train arrive.
10h00 : Je suis dans le tain et visiblement, je ne suis pas la seule à partir aux Princesses. Je suis entourée de T-Shirt de running, de diadème en plastique et de jupe en tulle : de vraies princesses pour le folklore !
10h12 : le train arrive en gare de Versailles et ma vessie me fait savoir que j’aurais du aller aux toilettes avant de partir.
10h20 : je traine Petit Bonhomme et Monsieur sur les trottoirs de Versailles en suivant une foule de minettes, plus ou moins habillée en princesse.
10h35 : le château est en vue, j’ai un mal au ventre de folie. Il va devenir urgent de trouver des toilettes.
10h40 : Les toilettes sont prises d’assaut par une nuée de princesses. C’est pire qu’en boîte de nuit. Enfin, pour autant que je m’en souvienne. Que ce serait con d’être en retard au départ.
10h50 : j’ai vraiment bien fait de faire une escale aux toilettes : je n’aurais jamais pu courir 1h comme çà. Mais je n’ai plus de mouchoir en papier pour la course…
10h53 : je repars en petites foulées, pour avoir quand même un échauffement.
10h55 : dernier bisou de Monsieur et Petit Bonhomme et je m’aligne au départ.
11h : Sous les ovations de Marie-José Perec en personne, c’est parti !
A suivre…
La suite, la suite !! 😀
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