Jan
10
Bon, on va faire comme si on était encore en décembre – aies un peu d’imagination quoi ! – et je rattrape le temps perdu… Ce blog devrait s’appeler : le blog en retard !
Il y a quelques semaines, je vous ai dressé un petit bilan de ma reprise et l’avis qui en ressortait était globalement positif.
Certainement blindée d’hormones euphorisantes à l’idée de retrouver une vie sociale trop longtemps rangée au vestiaire, j’étais joie, bonheur, sourire et zénitude et les jours s’écoulaient dans la paix et l’harmonie. – si toi aussi tu vis dans un monde parallèle, appelle moi – Je me sentais winneuse jusqu’au bout des orteils. C’est pour dire.
Mais ça, c’était avant.
Avant que les week-ends soient trop occupés pour m’avancer sur la semaine,
avant que le travail ne s’accumule plus que mon temps partiel ne peut absorber,
avant que Grand Bonhomme ne tombe malade,
avant que la fatigue ne prenne le dessus,
avant…
Bref, de joie paix amour tout le tralala, je suis passée du coté obscure de la vie des travailleur(se)s, à savoir stress, course, précipitation, pleurs.
Un lundi de décembre, pour assister à la visite médicale de mon fils, je suis arrivée en retard au travail, et j’ai couru pour rattraper le temps perdu… et surtout mon dossier principal qui partait en cacahouètes. Et ceci jusqu’à 23h.
Le Mardi, je remontais pas à pas la pente quand l’école m’a appelé pour me signaler que Grand Bonhomme était fiévreux et plié en deux de douleurs et qu’il serait de bon ton de venir le chercher. Ce que je ne pouvais pas faire. J’ai donc du passer un certain temps, voire un temps certain, à organiser une expédition de rapatriement sanitaire… par Papy et Mamy. Et j’ai terminé cette superbe journée toute seule avec 2h de repassage.
Le Mercredi, après avoir passé une partie de la nuit au chevet de cette grosse doudouillette de Grand Bonhomme, j’enchainais tennis, invitation du copain, athlétisme, pédiatre, café avec une copine (bah si, quand même) et préparation de la fin de semaine…
Le Jeudi, je commençais la journée en pleurs parce que mes enfants s’étaient battus pour le même bol (si quand tu lis ceci, tu trouves cette situation stupide, c’est que tu n’as pas d’enfant… sinon, tu me comprends certainement !) et probablement accablée par la fatigue, j’ai passé la matinée les larmes aux yeux. J’essayais néanmoins de finir ce put*** de dossier, complété de tout ce qui s’était passé la veille sans moi (vive le 4/5ième!), quand l’école à de nouveau appelé pour signaler que Grand Bonhomme… bla bla bla bla bla bla… et rapatriement sanitaire par Nounou cette fois ci ! En rentrant j’ai réalisé que j’avais perdu mes lunettes de vélo…
Le Vendredi, j’avais des yeux de panda et j’étais habillée comme une souillon, bref, jolie comme une serpillère quand j’ai croisé mon très très très très grand chef (le plus grand de tous). Je me suis sentie assez petite et surtout pas du tout à mon avantage… Dommage.
C’était donc une bonne semaine pourrie comme je n’en ai pas souvent.
Fort heureusement, une semaine plus tard, les vacances scolaires se sont pointées. Et mes propres congés imposés également, congés que je ne souhaitais pas prendre mais qui, finalement, ce sont avérés salutaires…
Allez, c’est déjà bien assez long pour aujourd’hui. La suite arrive rapidement, promis!
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courage, tiens bon, les imprévus c’est vrai font assez vite dérailler la machine, mais c’est surtout le cap qu’il faut garder! Tu as tout mon soutien!
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La fin d’année est toujours tellement chargée … ça achève même les plus résistantes !
J’espère que tu as pu te reposer !
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J’espère juste que toutes les semaines se suivent et ne se ressemblent pas !!! C’est vrai que c’est dur d’allier vie professionnelle et vie de maman, mais tu es une winneuse, tu vas y arriver ! 😉 Biz et courage
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Aïe, aïe… oui, c’est dur, très dur ! Il faut retrouver le bon rythme et surtout ne pas hésiter à se faire aider (pour le repassage par exemple 😉 )… Allez je te souhaite tout plein de courage…
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