Tant qu’à faire un petit point de rentrée, j’en profite pour vous parler des activités extrascolaires des Bonshommes.

Mon Grand Bonhomme a obtenu fièrement sa ceinture orange de judo en fin d’année dernière, ainsi qu’une belle médaille d’argent lors de la compétition annuelle. Il a souhaité continuer ce sport, qui semble lui donner une certaine confiance en lui (ce qui lui manquait particulière quand il était petit) et participe à le muscler un peu puisqu’il n’est pas naturellement très charpenté – malheureusement pour ca, il n’a pas pris le meilleur de nos gènes.

Il a également voulu poursuivre le handball et la nouvelle organisation du club va lui permettre d’être dans une équipe qui participera aux compétitions du week end. Seule contrainte : 2 entrainements par semaine au lieu d’un seul.

Mon Petit Bonhomme a obtenu de son coté sa ceinture jaune et également une médaille d’argent. Il était déçu car il voulait l’or mais il continue lui aussi le judo et se retrouve du même coup dans le même cours que son frère (cours qui comprend les enfants de 2008 à 2005). Je ne sais pas si c’est une bonne chose mais en terme d’organisation familiale, le fait de devoir multiplier les aller-retours vers le stade (ils n’y vont pas encore seuls) est tellement contraignant que j’ai préféré opter pour cette solution. Je me dis aussi que si un jour, ils doivent rentrer seuls, au moins, ils seront deux.

Je lui ai également laissé la possibilité de faire un sport collectif mais mon Petit Bonhomme ne savait pas trop quoi faire à part du foot, sur lequel j’ai mis un véto, les clubs environnants ressemblant plutôt à des usines….  Et puis le kiné qui le suit pour ses pieds (ah oui, il faut que je vous en parle!) nous a proposé la natation afin de travailler ses étirements. Ce sera donc Natation (qui n’a donc rien d’un sport collectif, n’est ce pas!)

Enfin, comme il avait commencé la formation musicale au conservatoire, il a cette année dû choisir un instrument. Il hésitait entre guitare, piano et batterie (comme 90% des enfants parait il). Le conservatoire leur a présenté et fait essayer pleins d’instruments différents et il est craqué pour… la trompette ! Il commencera donc la trompette à la rentrée (si quelqu’un a des conseils à ce sujet, je prends car c’est un instrument que je ne connais absolument pas).

Pour finir, mon Dernier, qui avait commencé le judo l’année dernière en voyant ses frères, a choisi de poursuivre cette année. J’avoue que je n’ai pas cherché à lui proposer autre chose. Pour les enfants de 5 ans, il restait baby gym ou baby tennis, à des prix des horaires qui ne nous convenait pas.

Voilà donc tout ce que j’ai du caser dans l’emploi du temps de la semaine, intégrant également les modules péri-scolaires proposés par la mairie mais qui sont plus de l’ordre du Centre de Loisirs amélioré plutôt que de l’activité extra-scolaire.

Maintenant que cela est fait, il faut que je trouve une babysitter pour les accompagner ! Mais çà, ce sera un autre article.

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judo-victoire-petit-bonhomme

J’ai eu beau rechercher sur les précédents billets, je ne retrouve plus à quel moment j’ai parlé des activités extra scolaires de l’année passée et de l’année à venir.

Ce petit bilan me plait bien alors c’est parti :

L’année dernière, Grand Bonhomme (qui était donc en CE1) faisait du judo pour la 3ième année et du tennis pour la deuxième année. Petit Bonhomme (en GS) de son coté faisait du judo pour la 1ière année, du baby-athlétisme pour la 2ième année, du tennis pour 1ière année et de l’éveil musical pour la 1ière année. Quand je l’écris, je me dis que ca fait beaucoup. En même temps, Petit Bonhomme est un garçon plein d’énergie et qui voudrait tout faire. J’avais donc tenté des coups variés en me disant qu’on aviserait l’année suivante. L’année suivante, c’est maintenant.

Contrairement à l’année précédente, Grand Bonhomme n’a pas remporté de Coupe lors de la rencontre de Judo de fin d’année et pourtant, il était toujours aussi motivé. Je comprends qu’après 3 ans, il aime bien ce sport et apprécie de le pratiquer, plus seulement pour les copains ou les victoires mais pour le plaisir. Et perso, je trouve ca très chouette. De son coté, Petit Bonhomme nous a carrément épaté lors de ses combats. Il a masterisé ses petits camarades, y compris les enfants de ceinture supérieure. J’ai eu le rose aux joues quand son entraineur est venu me demander avec insistance de le réinscrire l’année suivante (ce qu’il ne m’a absolument jamais demandé pour Grand Bonhomme…). #Fierté.

Compte tenu des nouveaux rythmes scolaires (hum hum hum), nous avons dû oublier le tennis. Ce que j’ai fait sans trop de regret, d’abord car il fallait prendre la voiture pour s’y rendre (perte de temps, complication, etc…) mais aussi car il s’agit d’une activité bien plus couteuse que certaines autres. Pour remplacer, nous avons pris la liste des activités proposées par les communes alentours et parmi celles proposées, Grand Bonhomme a choisi Handball et/ou Escrime et/ou Arts Platiques.

Pour la simplicité et pour le coût très acceptable, nous avons opté pour le handball suivi juste après et juste à coté des Arts Plastiques.

Petit Bonhomme avait très envie de continuer l’athlétisme mais les horaires étaient assez incompatibles du reste de la semaine. Pensez donc : le mercredi, je me retrouverais à osciller entre chaque activité entre 13 et 17h… Arh, mourrez moi tout de suite. Et donc, ce sera non. (Et pour être honnête, je pense ne pas avoir privé la France d’un Stéphane Diagana 2020. Alors qu’on tient peut être un Teddy Riner… ) Que nous restait il? Eveil musical, qui s’inscrit pile poil tout bien dans l’emploi du temps et… une autre activité à choisir parmi les propositions des communes alentours. Et là, envie de tout connaitre, Petit Bonhomme voulait tout essayer : Boxe française, Capoéra, Handball, BasketBall, Escrime, Natation, Gym Sportive, Trampoline, etc. Oulala, mon Bonhomme, il va falloir choisir ! Excluant tous ceux qui ne rentrent pas dans le planning, ceux qui sont trop loin, ceux qui sont trop chers,… il a choisi Basket Ball !

Bilan après seulement deux semaines :
Grand Bonhomme trouve que le handball c’est « super génial » et que les Arts Plastiques c’est « bof mais je veux continuer quand même ».
Petit Bonhomme a eu une première séance de Basket particulièrement éprouvante car la séance s’est terminée par des tirs au panier en groupe et il s’est reçu plusieurs ballons sur la tête et le visage. C’est donc les larmes aux yeux (ouille mon coeur de maman) qu’il a achevé la séance mais les deux derniers paniers rentrés lui ont redonné du baume au coeur et il a accepté de faire la séance test suivante.

Et c’est reparti pour une nouvelle année!

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Mes enfants sont probablement comme tous les enfants – enfin j’espère – ils s’aiment et se détestent tout à la fois. Je ne saurais dire à quel point cette situation m’énerve mais les voir se battre, se chamailler et se jalouser à longueur de temps est absolument épuisant. Surtout quand ils comptent le nombre de chips qu’a pris l’un au dépend de l’autre…

Aussi, après avoir discuté avec Mme E, notre psychologue préférée, j’ai eu l’idée d’accorder à chaque enfant un peu de temps, un temps rien qu’à lui. En plus, c’est complètement raccord avec la discipline positive, ca tombe bien !

Concrètement, ca donne quoi.

Ca donne un mercredi, pour lequel j’ai confié Petit Bonhomme à une amie et le Dernier à la crèche : partir seule avec Grand Bonhomme vers le centre commercial, appeler Monsieur pour qu’il mange avec nous, laisser Grand Bonhomme choisir le restaurant, le laisser choisir la suite de la journée, rentrer à la maison, jouer ensemble à la maison, regarder un film, partager un moment à nous…

Ce donne un mercredi, pour lequel Grand Bonhomme n’était pas là et le Dernier à la crèche : partir seule avec Petit Bonhomme vers le centre commercial, appeler Monsieur pour qu’il mange avec nous, laisser Petit Bonhomme choisir le restaurant, lui proposer une sortie à deux vers Paris, aller acheter des petites voitures, poursuivre par le Jardin d’Acclimatation, faire des tours de manège avec lui seul, beaucoup rire ensemble, le voir s’endormir dans le bus du retour, partager un moment à nous…

J’ai toujours des scrupules à laisser l’un ou les autres pour passer des moments privilégiés avec mes Bonshommes mais que c’est bon de n’en avoir qu’un seul. Un seul à surveiller, un seul à s’occuper, un seul à accompagner, un seul à qui donner la main, un seul à qui faire des calins, un seul à qui donner de l’attention…

C’est comme les laisser pour partir en vacances, qu’il est dur de partir sans eux mais qu’il est bon d’arriver.

Evidemment, au retour il y a encore des jalousies, des « mais tu n’as pas fait ca avec moi ! » pourtant, je crois que c’est important pour nous. Au point qu’il faudrait probablement même les planifier dans l’agenda familial pour être sur de n’en rater aucun.

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Dans les années 80 et 90, la mode était au ski. « Out » était celui qui n’y allait pas pour les vacances d’hiver. Mais pour mes parents qui n’avaient jamais mis les pieds sur des skis, la montagne n’était pas la destination des vacances en famille.

Il a fallut attendre mes 10 ans pour que maman m’envoie avec ma soeur en « colonie ». De ce séjour, j’ai gardé quelques souvenirs marquants:

– le voyage en bus était long.
– il y avait surtout des plus grands que moi et ca ne m’amusait pas.
– ma soeur s’est fait une entorse du genou que personne n’a cru bon de soigner et elle a souffert 3 jours durant avec un genou doublé de volume.
– les cours était assez nuls mais j’ai retenu quelques leçons dont « plier le genou du coté où on veut tourner ».
– j’ai pu descendre en chasse neige.
– la bouffe était bof.
– le voyage du retour était très long et quand nos parents nous ont vu arrivés, il parait que nous étions « pâles et amaigries ».

Et voilà, le ski, 7 jours et terminé.

8 ans plus tard, j’étais en classe préparatoire quand les copains de classe décidèrent de partir skier dans les Vosges. Les gros malins, ils savaient skier, eux. Mais l’effet de groupe, l’instinct grégaire certainement, j’ai dit oui. Je me suis lancée sur les pistes derrière eux. J’arrivais toujours la dernière en bas de pistes (En chasse-neige,on ne descend pas bien vite), et à peine avais je rejoint le groupe que tout le monde repartait. Pas cool du tout. J’ai fini la journée épuisée.

Ce genre de journée épique s’est renouvelé quelques rares fois pendant 2 ou 3 ans. J’ai même fini par trouver ca sympa. Et puis j’ai trouvé un boulot à Paris et re-terminé.

Et je me suis dis que, si j’avais des enfants (si j’avais su !), j’essayerais de leur apprendre à skier car, finalement, le ski, c’est comme le vélo et la natation, c’est mieux d’apprendre petit.

Quelques années et 3 enfants plus tard, pour ne pas faillir à ma promesse, j’ai acheté des combinaisons, des gants, des casques, des chaussettes et des lunettes en promo sur internet. Et j’ai tout bien rangé dans le placard.

Cette année, pendant les vacances scolaires, j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai confié le Dernier à ma maman, mis Grand Bonhomme, Petit Bonhomme et tout le bazar dans la voiture et j’ai roulé vers les Vosges. Comme les vacances scolaires locales étaient terminées (vive la zone C), j’étais dans les premières voitures sur la parking, garée devant la location de ski. J’ai loué des chaussures et des skis pour les Bonshommes, j’ai réussi à choper un cours particulier à l’ESF et c’est parti mon kiki !

Au bout d’une heure, ils étaient tombés plusieurs fois, avait descendu plusieurs fois la pente des Piou-pious, avait ronchonné un peu parce que le ski « ca glisse trop », mais ils étaient contents ! Et moi aussi !

Re-Pit Stop à la location des skis pour me fournir et retour en haut de la piste « super fastoche ». Je fais une première descente toute seule, est ce que je sais encore? Est ce que ca revient? Un peu, mais pas très vite. Grand Bonhomme, lui, en veut, il a très envie de descendre tout seul et je suis super fière de le voir s’élancer comme un grand, sans aide.

Quelques heures sur des spatules ont suffit à les convaincre et à leur en donner le goût. Ils sont partant pour y retourner l’année prochaine. D’ailleurs, ça m’a donné envie de prendre quelques cours, pour progresser avec eux. Voilà, le ski, c’est re-parti !

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Tout avait commencé en Moyenne Section. Grand Bonhomme tentait de lire des syllabes. Et il y a arrivait plus ou moins bien.

Partant de ce principe, j’étais persuadée – vraiment persuadée, ma main au feu – qu’il saurait lire au cours de la Grande Section. Au pire, à la fin de la Grande Section.

C’était sans compter sur l’esprit de rébellion et l’ambition de normalité qui anime mon Grand Bonhomme. On apprend à lire au CP alors on ne saura pas avant. Et pis c’est tout.

La moyenne section est passée sans un progrès.

La grande section, idem.

Et puis en août dernier, peut être la proximité du CP, je ne sais pas vraiment, Grand Bonhomme s’est décidé à lire. Comme çà, d’un coup, sans prévenir, presque du jour au lendemain. Il est passé du stade « balbutiement de syllabes, j’égraine les phrases et je ne comprends rien à ce que je lis » à « Je lis tout, je comprends tout, même les syllabes compliquées qu’on a jamais vu avant – tion, oin, ouille,… »

Et depuis, il lit tout le temps. Le matin avant d’aller à l’école, le soir dans son lit… Des J’aime Lire et surtout des BDs. Il est fan des Astérix et des Lucky Luke de son père, qu’il dévore. Il enchaîne avec des Boule et Bill et des Gaston Lagaffe.

La maitresse était ravie. Elle proposait d’ailleurs des exercices particuliers aux 3 enfants qui savaient déjà lire à la rentrée de la classe de CP. Qu’elle soit ici remerciée de son attention.

Et voilà ce que ça donne : le soir en rentrant de l’école, pas même le temps de retirer les chaussures et le manteau, il s’installe sur le banc de l’entrée…

N.B.:Voyez en passant le magnifique sac de la Marche des Bébés !

Ca marche aussi habillé en Spideman

Petit Bonhomme, actuellement en Moyenne Section, est, comme son frère à l’époque, très intéressé par la lecture. Mais j’ai bien retenu la leçon, je ne prends pas de pari !

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Quand j’étais petite (mon dieu, le nombre de billet que je peux commencer par ces mots ?!?), notre petit village ne proposait pas beaucoup d’activités dites « extrascolaires » pour les enfants en mal d’occupation. Hormis le « centre aéré » (mais qui a pu inviter un nom pareil?), point de choix pour les moins de 6 ans. Et après, c’était souvent foot, tennis ou danse.

Pourtant, je trouve que proposer des activités surtout physiques et culturelles à des plus petits, n’est pas peine perdue. D’abord parce que cela produit de la « bonne » fatigue et non de l’énervement dû à l’abus de la collectivité. Ensuite parce que je trouve qu’il n’y a pas d’âge pour prendre goût au sport, au sens large du terme. Comment savoir si on préfère le foot, le tennis, la natation ou le patinage artistique, si on n’a pas ou si on ne peut pas essayer.

Fort heureusement pour moi, et pour mes Bonshommes, les listes d’activités extrascolaires sont plus fournies en Région Parisienne et en 2012, qu’au fin fond de la Lorraine en 1981.

Il y a deux ans, j’avais inscrit Grand Bonhomme qui entrait en Moyenne section au foot en salle.

L’année dernière, Grand Bonhomme entrait en Grande Section et je vous avais fait un petit bilan : Baby Judo et Natation.

Mes mercredi étaient de bons petits merdredi, où je courais sans cesse d’une activité à l’autre.

Cette année, je me suis à nouveau donné la peine de chercher les options disponibles. Et bizarrement, j’ai trouvé d’autres choses à leur proposer, même pour Petit Bonhomme (Moyenne Section). J’avais dû bâcler mon travail l’année précédente…

En plus du baby-judo et de la natation, j’ai trouvé : éveil musical, hockey sur glace, athlétisme, escrime, tennis, foot et aussi rugby. Quel choix!

Grand Bonhomme a voulu ab-so-lu-ment continuer le judo et à raison de 2 cours par semaine (oui, oui, c’est bien lui qui l’a demandé). Comme les cours tombaient à la même heure que la natation, il a choisi de poursuivre le judo en arrêtant la natation. Les autres sports ne l’intéressaient pas tellement, hormis le tennis.

Contrairement à toute attente, Petit Bonhomme n’a pas souhaité commencer le judo comme son frère. Par contre, il a voulu poursuivre l’athlétisme (il avait fait le mois de juin dernier à l’essai), et commencer le tennis, cette fois-ci, comme son frère.

Le plus difficile, chaque année, c’est d’essayer de synchroniser tous les cours et surtout, idéalement, avec ceux d’un autre petit copain qui pourrais permettre un trajet mutualisé.

Et puis, le miracle. En faisant des sourires à tous les professeurs et jonglant avec les horaires, voilà le résultat.

Levés le mercredi comme tous les autres jours, nous partons pour le club de tennis, où ils ont cours tous les deux à la même heure. A 10h15, nous sommes libérés… jusqu’à 14h30 ! En effet, à cette heure, nous prenons le chemin du stade pour les cours synchronisés (ouai-ais!) de judo ET d’athlétisme (elle est pas belle la vie ?), et hop, retour à la maison pour 15h30, où il ne me reste plus qu’à attendre le retour des enfants, ramené par d’autres.

Mes merdredi se sont transformés en mercredi. Des mercredi où j’ai le temps de faire autre chose que courir. Même aller à un rendez vous entre le tennis et le judo !

Et le meilleur dans tout çà : lorsque les deux grands sont au tennis, je me pose dans le tennis club, autour dune table avec les autres mamans. Le Dernier est occupé avec les autres enfants, des jouets sont à disposition, les mamans se payent des cafés entre elles… et on papote. Je veux dire que j’arrive à discuter de chose d’adultes, ailleurs que sur le parvis de l’école avec des mamans, c’est énorme !

Bref, les mercredi de l’année à venir prennent une belle tournure et j’espère que çà va durer !

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Ca n’est une surprise pour personne, voici le grand retour de l’école.

Je ne vous cache pas qu’après quelques semaines en tête à tête avec mes Bonshommes, j’ai éprouvé un certain soulagement à les voir reprendre le chemin des bancs. (Ouh la vilaine !)

Petit Bonhomme est rentré en Moyenne Section. Il était très fier. Même s’il n’est pas avec son super copain le petit T.
« Mais on se verra à la récréation! ». Et philosophe avec ca.
Sauf qu’il n’est plus non plus avec sa super maitresse de Petite Section. Et si cela vous parait évident, ca ne l’était pas pour lui. La journée s’est écoulée sans heurt jusqu’au coucher, quand il a simplement fondu en larmes en réalisant qu’il lui faudrait s’accomoder de cette nouvelle maitresse, un peu moins maternelle et douce que la précédente. Quelques explications plus tard et l’engagement pris de papoter avec Mme I., le sourire était de retour.

Grand Bonhomme est, quant à lui, rentrée en CP. Une belle étape, pour lui, comme pour moi. Ca faisait drôle de le voir avec son petit cartable sur les épaules. Mais nous étions fin prêts ! Je l’ai accompagné jusqu’à sa classe. Il a du choisir une place et hésitant entre plusieurs, il a préféré la compagnie des filles plutôt que des garçons. Si les filles l’entourent d’une atmosphère calme et studieuse, ca n’est pas pour me déplaire. (Bon, pour l’instant, il se contente de nous rapporter des dessins avec des petits coeurs dessus…). Je n’ai pas pu m’empêcher de faire quelques photos pour le souvenir. Lorsque je suis partie, il s’est retenu de se lever pour me faire un dernier bisou mais constatant que tous les autres copains étaient restés assis, il s’est ravisé. Un Grand, quoi !

Lorsque je l’ai croisé à 13h, il était entousiasmé, ravi, souriant. « Tu comprends, on a un livre de lecture! » Et moi, j’étais rassurée.

Voilà pour moi également le retour des journées sereines sans les grands, la possibilité de reprendre mes occupations. Je devrais avoir des choses à vous raconter !

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Rien que de prononcer son nom, les Bonshommes ont été emballés. Tu m’étonnes, « Le chateau des aventuriers », ca sonne bien, non?

C’est Grand Bonhomme qui a choisi. Il faut dire que c’était son anniversaire (6 ans, waouh!)

Comble de bonheur, le 22 juillet était également la journée « Pirates » : combat d’épée et Jack Sparrow pour la journée !

Le « Chateau des aventuriers«  est en fait un véritable chateau, le Chateau de la Guignardière, qui propose aux familles, petits et grands, 4 parcours de jeux. Compte tenu du temps imparti et de la fatigue des enfants, nous avons choisi de faire les parcours Pirates et Dino.

– le parcours Jeux et Enigmes les Pirates, 1h30 pour réaliser une vingtaine d’épreuves ludiques, telles que rechercher les différences entre deux dessins ou trouver la bonne corde dans une entrelas de 4 cordes. Comme il faut, pour une partie des épreuves, savoir lire, les épreuves sont plutôt à destination des plus de 6 ans. Certaines sont même franchement compliquées. Nos petits Bonhommes ont quand même bien aimé participer mais, avec un peu de recul, je pense que le parcours Oh Tour du Monde aurait été plus adapté.

– le parcours Dinos & Préhistoire, 1h de cheminement au travers des dinosaures pour une remontée dans le temps intructive. Par contre, je m’attendais à voir des scuptures grandeur réelle ou quelque chose d’un peu plus ludique. Il faut dire que la fatigue des 2h précédentes pesait sur nos épaules. P’tit Der aussi d’ailleurs.

– le parcours 3-7 ans Oh ! Tour du Monde, 1h d’activités à destination des enfants.

– le parcours Historique, pour une visite intérieure du chateau. Ce parcours n’est pas disponible lors des journées « Pirates ».

La journée a été un plaisir plus nous tous, quoique fatigante. Les enfants sont rentrés maquillés en pirates, avec des épées ballons… et des souvenirs plein la tête !

Chateau de la Guignardière – Avrillé
Plein tarif : 12€ – Enfant -12 ans : 8.50€

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Merdi : fusion des mots « merde » et « mardi ». Deuxième jour de la semaine. Journée spéciale où survienne régulièrement ennuis, virus, fièvre, bobo, départ inopiné ou en catastrophe, …

Merdredi : fusion des mots « merde » et « mercredi ». Troisième jour de la semaine. Journée très parculière pendant laquelle les enfants ne vont pas à l’école, doivent courir d’une activité extra-scolaire à une autre, tout en gérant les reliquats du Merdi (voir définition ci dessus).

Soir du mardi :les enfants sont fatigués, et vers 18h30, j’entends un « j’ai mal à la gorge » ou encore « j’ai mal à l’oreille ». Alors que le secrétariat du docteur est fermé. Que demain, y’a piscine et tout le tralala. Y va t’on? Y va t’on pas?… C’est un petit merdi. Et ca arrive régulièrement. Quoique sans gravité.

Mercredi matin : il faut extirper les enfants du lit. Judo à 9h30, il faut partir à 9h. Avec tous les enfants. « Non, Petit Bonhomme, ca n’est pas parce que tu ne fais pas de judo que tu peux rester jouer tout seul! ». En plus, on emmène un petit copain avec nous. Quand ce n’est pas l’un des miens qui est en retard, c’est le petit copain qui râle parce que c’est trop tôt. Le merdredi commence en fanfare, 20 min aller – 20 min retour, à pied avec Petit Bonhomm qui en général, traine la patte. Grand Bonhomme rentre à 10h50. Ensuite, il faut se dépécher : préparation du déjeuner qu’on engloutit en vitesse pour courir à l’athlétisme. Le Grand attend pendant que le Petit court. Puis nous migrons vers la piscine où le Petit patientera pendant le Grand nage… Vers 16h30, nous serons de retour complètement vanés. Moi, autant qu’eux. – J’ai calculé que nous faison environ 5 km à pied ou à trottinette. –

Ce mercredi là, où il faut courir, crier pour motiver les troupes, préparer des sacs et encore des sacs, prévoir des occupations, jongler avec le Dernier dans la poussette ou dans l’écharpe, s’énerver encore et encore parce que, décidemment, aucun enfant de moins d’1,20 ne comprend ce que signifie le verbe « se dépécher », mettre et démettre cette foutue table pour gober un repas, toujours oublier quelque chose quand ce n’est pas le sac complet, rentrer vidée de toute énergie et se dire qu’il faut encore attaquer les bains et le repas du soir… c’est un merdredi. Un merdredi « normal ».  Si tu rajoutes un ou plusieurs réveils noctures, une petite maladie, une grosse colère de l’un ou l’autre, tu obtiens un vrai merdredi de compet’ !

Et parfois, quand tu as vraiment de la chance, tu obtiens même un jerdi et un verdredi. Mais c’est beaucoup plus rare.

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Parmi les grands classiques des jeux de société en famille, du genre à ressembler à la pub pour Hasbro (rejouez !),  nous connaissons tous le Monopoly. Cette partie où l’on s’est fait d’emblée piquer toutes les gares ; celle là, où l’on avait fini par ruiner le cousin Hervé, et celle là où l’on avait rendu son dernier copek après 30 minutes de jeu, et étions parti en râlant, comme tout mauvais joueur qui se repecte.

Pour bien commencer, Hasbro a sorti « Mon Premier Monopoly ». Alors pas de panique, pas besoin de savoir lire, ni même de compter car justement, c’est l’un des objectifs du jeu :  apprendre à compter jusqu’à 6.

Le principe est simple : une seule voiture pour tout le monde. Au lieu de lancer les dès, on appuie sur la tête et « l’ordinateur » nous indique le nombre de cases à parcourir. Quand on avance, l’ordinateur compte une par une les cases afin de guider l’enfant dans son apprentissage. A l’arrivée, on pose des petits briques vertes qui correspondent à des maisons, celui qui pose la dernière brique, pose également un toit pour indiquer que la maison lui appartient. Celui qui a posé tous ses toits en premier gagne la partie.

Ce que j’aime : les parties sont courtes et pour jouer avec des enfants c’est une assez bonne chose, je crois.
– Les règles sont facilement assimilables par des enfants.
– Les parties peuvent être modulées en fonction du temps dont on dispose ou de l’âge des joueurs présents.
– Le jeu permet effectivement de compter jusqu’à 6.

Ce que j’aime moins : la boite est imposante, pour ce qu’elle contient, ce qui nuit à sa transportabilité (est ce que ca se dit ?), comprenez par là qu’entre un Monza, un 7 familles, un Cars, ou un Monopoly, on prendra tout, sauf le Monopoly.
– les règles gagneraient à être modifiées en fonction du nombre de joueurs. En effet, on peut jouer jusqu’à 4 joueurs et chacun 6 toits, soit 24 toits en tout… pour 24 cases. Autant dire qu’il peut se passer beaucoup de tours inutiles avant que l’un des joueurs pose son dernier toit sur l’une des dernières cases libres.
– la petite voiture « dérape » parfois, et s’obstine à râler « avance encore » ou « tu vas trop vite, recule »  alors que la case destination est effectivement atteinte. .

Mais d’en l’ensemble, j’aime bien ce jeu et je le recommande.

Enfin, pour info, voici les règles telles que nous les avons modifiées :
– Pour 2 joueurs, distribuer 6 toits (5 colorés + 1 dorés), 10 briques et 10 billets
– Pour 3 joueurs, distribuer 4 toits (3 colorés et 1 doré), 10 briques et 6 billets
– Pour 4 joueurs, distribuer 3 toits (2 colorés et 1 doré), 10 briques et 5 billets.
– Le joueur qui passe par la case départ reçoit 2 billets.

 

Edit : suite aux commentaires, oui, effectivement, je dirais à partir de 3 ans.

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