Grand Bonhomme est de retour de chez Papi et Mamie et finalement, j’ai l’impression que tous les progrès que nous avions enregistrés avant son départ, sont réduits à néant. Peut être la dégustation de glaces, de gaufres, les sorties à la ferme et autres plaisirs enfantins ont-ils nui aux nouvelles règles que j’ai essayé de mettre en place ? C’est fort probable.

Hélas, je passe encore pour la vilaine maman lorsque je donne des ordres, en espérant naïvement qu’ils soient suivis à la lettre. Quelle bécasse ! Et à nouveau ces deux derniers jours, j’ai du subir des colères et des cris, des hurlements et des coups. De quoi démotiver même les plus ambitieuses.

Ces moments de déchirements nous questionnent.

Pourquoi ces expressions réactionnaires ne sont elles déclenchées qu’après une de Mes demandes et non avec Monsieur, Papi, Nounou ou d’autres ? De l’avis général, il s’agit d’une réaction d’émancipation par rapport à la Mère. Ok, sur ce point, je suis d’accord. Sauf qu’il est nécessaire qu’il accepte tout de même un minimum d’autorité parce qu’il n’a que 3 ans. Ben ouais.

Pourquoi n’arrive t’il pas à exprimer son refus autrement que par des hurlements? Il pourrait au choix, pleurer, faire la gueule, se murer dans un profond silence… il y a pourtant plein de possibilités. Au lieu de ca, nous subissons l’humiliation ultime de l’enfant qui se roule par terre en braillant. Au-delà de vos pires cauchemars.

Une conclusion cependant : c’est de notre faute. Nous avons forcément du « merder » quelque part sur le chemin de l’éducation parfaite. Là où nous lui laissions des chemins d’autonomie, il devinait des autoroutes de liberté.

Parmi les solutions proposées pour arrêter une crise en action, et déjà testées par nos soins, il y a

laisser faire, ignorer, ca va passer. C’est faux. Ca ne passe pas, ca peut durer plusieurs très longues minutes, voire plus et quand il faut avancer, aller quelque part, passer à la caisse, monter ou descendre de la voiture,… attendre a ses limites.

parlementer, chercher le compromis, voir faire du chantage. Inutile, ca ne sert à rien. Il n’entend pas, ne comprend pas, ne répond pas. Il est bloqué en mode « rage et hurlement ». De quoi vous laissez bouche bée.

proposer une diversion. Mouais, si vous arrivez à le convaincre de rentrer à la maison sans s’égosiller, en prétextant qu’il aura une belle histoire ou qu’il pourra regarder la télé, c’est marquer son mode de communication comme acceptable et récompenser. Alors là, pas d’accord.

donner une fessée. C’est la version « ancienne école ». Qui n’a pas entendu dire, en présence d’un enfant capricieux en colère en public « Il mériterait une bonne correction, il ne recommencerait plus ». C’est faux. Encore. D’abord parce qu’hormis le fait que ca va à l’encontre de toutes mes convictions d’éducation par l’exemplarité, cela conduit le Bonhomme en rage à ajouter à ses motifs de colère : « tu m’as fait mal, tu dois me demander pardon. Tu n’as pas le droit de me taper ! ». Et qu’est ce que vous répondez à ca ? Rien. Et ca n’arrête pas la crise pour autant.

le passer sous la douche. C’est la solution dite « ultime ». Et on a essayé. Oui, nous sommes allés au bout de tout car franchement, après presque une heure de pleurs et de hurlements, il faut bien tout tenter. Vous pensez que ca va arrêter net les cris. Là encore, c’est faux. Trop nul. Parce qu’en plus maintenant, il est mouillé et râle parce qu’il faut qu’il se sèche et se rhabille pour finir sa colère. Ouais. Vous ne l’aviez jamais vu s’habiller aussi vite. C’est au moins ca de pris.

Ce me fait penser à cette pub (je n’ai trouvé que cette version anglaise ) vue à la télé. Je n’ai pas encore essayé cette solution mais j’y réfléchis sérieusement.

Plus concrètement, je sais que les basiques sont :

– rester calme : franchement, on a le droit de craquer aussi !

– ne pas l’isoler : honnêtement, quand vous êtes chez des amis et que vous croulez sous la honte, l’isolement vous permet au moins de ne pas avoir à subir les désagréments sonores…

– ne pas le dénigrer « tu es méchant », « je ne t’aime pas »…

et je fais de mon mieux pour les appliquer mais accordez moi que parfois, c’est impossible pour une être humain faillible comme moi !

Ah, la théorie est bien belle mais la pratique n’est pas si simple…

N.B. : Dans peu de temps, je vous parlerai des deux bouquins qui occupent mes trajets en train : Eduquer ses enfants d’Aldo Naouri et Parents efficaces de Thomas Gordon. Deux points de vue très différents, des idées à creuser…

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Cette fois ci, je vous propose un petit livre pour enfant auquel j’ai pensé pour mon Neveu Chéri. He oui, ma Soeurette Adorée est enceinte !

Il y a une maison dans ma maman raconte la grossesse, vue par les yeux d’un enfant. Le regard naïf du petit sur l’événement donne beaucoup de charme à ce petit livret.

“Ça ressemble à une grand baignoire où le bébé dort. Bizarre!”

“… Je me dit que moi aussi, si j’avais une maison dans le ventre, je me ferais bien du soucis…”

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Je vous ai déjà parlé des raisons qui nous ont poussées à choisir une nounou pour garder nos Bonshommes. Il faut que maintenant que je vous raconte un peu comment nous avons trouvé nos perles rares.

Avant l’arrivée de Grand Bonhomme, le sujet de  sa garde nous causait  pas mal d’angoisse. Il faut dire que la rumeur court en Ile-de-France qu’il faut demander une place en crèche presque avant la conception de l’enfant pour être sûr de le voir loger quelque part… Quant aux nounous, il est connu qu’elles sont toutes plus terribles, voleuses, menteuses et profiteuses les unes que les autres. Quel est donc ce monde cruel dans lequel nous entrons !

Mon angoisse terrible était, non pas de trouver une horrible nenette qui larguerait les enfants devant la télé ou dans leur lit jusqu’à mon retour (bof mais finalement sans danger) mais plutôt de tomber sur une monstrueuse mégère qui les taperait et les insulterait, pire que dans les vidéos de Reportages ou 7 à 8 ! Douleur à l’estomac au quotidien : l’horreur !

Aussi quand une de mes collègues de bureau m’a appris qu’elle cherchait une  famille pour une garde partagée tout en ayant déjà une nounou, j’ai tout de suite dit oui, sans trop savoir où je mettais les pieds. L’affaire s’est corsée quand la nounou en question nous  a larguée à 1 mois de la rentrée ! Sa remplaçante? Nous l’avons trouvé miraculeusement par connaissances et sans aucune recherche : nounou d’une famille du voisinage…  Elle était tout douce et toute gentille, de quoi rassurer complètement mes angoisses de future maman. Donc première solution : le bouche à oreille.

Et puis, pour des raisons diverses et variées, Nounou Number One est partie. Nous avons donc recherché une nouvelle famille et une nouvelle Nounou.

Pour la recherche de la famille, j’ai imprimée une petite annonce qui disait “Grand Bonhomme et son futur petit frère recherche un(e) petit(e) copain(copine) pour partager leur journée et leur nounou à partir de …” et j’ai posté l’annonce dans toutes les boîtes à lettre du quartier à 2 rues à la ronde. Dans les 2 semaines qui suivirent, j’ai reçu plusieurs appels téléphoniques qui nous permirent de sélectionner LA famille qu’il nous fallait, celle dont les horaires, l’organisation et les souhaits correspondaient aux nôtres.

Et Super Nounou? Vous la rencontrerez la semaine prochaine !

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Après notre première visite chez la psychologue et ses premières conclusions, nous avons mis en œuvre ses conseils et ses propositions. Bon, je vous avoue que spontanément nous n’avons pas obtenu de grands résultats ! D’abord Grand Bonhomme n’a pas cessé ses crises et ses moments de rébellion profonde. Et toutes les fois où j’ai essayé de le cadrer un peu, je n’ai obtenu que des hurlements de plus… Bref. Passons.

Du coup, nous sommes retournés voir Mme Psy et nous avons reparlé de “tout çà”. J’expliquais à Mme que je luttais pour faire abdiquer la bestiole en mon sens et que je ne trouvais pas le chemin de son approbation. Et tout à coup, la révélation ! Elle m’a regardé avec un air de dire “Oula, y’a du boulot là !” et elle m’a sorti :”Mais il faut faire preuve de sévérité! Il n’a pas le droit de vous faire tourner en bourrique! Il n’a pas le droit de se moquer de vous! Vous méritez qu’il vous respecte! Comme vous l’exigez de n’importe qui d’autre!”

Ah

Bah oui en fait…

J’ai réalisé tout à coup que aïe, je suis beaucoup plus laxiste avec lui  que je ne le serais avec n’importe quel individu au quotidien. Je relève la tête et m’éffare d’un tel constat!

Alors forte de cette conviction, j’ai pris Grand Bonhomme entre quatre yeux pour lui expliquer que, maintenant, les règles ont changé et qu’on ne rigole plus. J’ai tapé un grand coup sur le table et hop, c’est cadré.

Et, à vrai dire, j’avais l’impression que depuis ce jour, nous vivions un léger mieux. Pas parfait non plus, en si peu de temps ce serait étonnant, mais je ne me plains pas.

Bien entendu, certaines me diront que c’était un évidence. Sauf qu’on n’arrive à appliquer que ce dont on est pleinement convaincu(e), sinon, le message ne passe pas.

Bref, nous tendions à l’amélioration jusqu’à ce que Grand Bonhomme parte en vacances chez ses grands parents. Et là, peut être le laxisme des anciens ou le plaisir de ne plus nous avoir, il a relativement mal vécu notre retour, enchainant crise sur crise. Je ne sais pas encore ce que sera la suite car à l’heure où j’écris ces lignes, nous oscillons entre ne pas se parler, se hurler dessus ou ignorer et tout laisser faire… Promis, je vous en reparle bientôt.

Comme Il disait “La route est droite mais la pente est forte”.

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Ce week end, nous avons accueilli Papi et Mamie, qui repartent d’ailleurs aujourd’hui avec Grand Bonhomme sous le bras. Enfin, plutôt bien attaché sur le siège arrière mais c’est tout comme.

Autant dire qu’en trois jours, je n’ai pas eu le temps de faire grand chose. Et encore moins des articles.

Donc, pour faire court, je me suis brulée un doigt en versant l’eau bouillante des pâtes directement dessus. Oui, je sais, c’était très con. Mais je suis blonde, c’est excusable. Heureusement, après 1h le doigt entouré de glace, il n’y avait plus aucune séquelle. Certains ont même pensé que j’avais exagéré la douleur… C’est petit.

Et pour sourire, parole de Grand Bonhomme, grand épicurien pour son âge, après avoir eu le choix entre emmental et crotin de chèvre :

“J’aurais préféré du Livarot. Ou du Saint Nectaire…. Je peux avoir de la crotte?”

Choix cornélien.

Et encore Grand Bonhomme ce matin en m’examinant :

“Ouvre la bouche ! Tu me montres ta languette?”

Ah non, çà, c’est la luette !

Bonne semaine à tous !

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Au cas où je ne l’aurais pas déjà dit, BôPapa et BelMaman habitent à l’étranger. Et pour aller leur rendre visite, il faut prendre l’avion. Outre le fait que passer 3h30 dans un avion avec mes deux terreurs me met en joie (je vous parlerai du résultat après Noel…), il faut avant toute chose passer par la case officielle “passeport“.
Alors pour vous éviter de vous prendre le tête avec le sujet, il est d’usage de s’y prendre trois plusieurs semaines à l’avance. Parce que vous êtes super organisée.
Voici la liste des documents à fournir :
– un extrait de l’acte de naissance ou une copie intégrale de l’acte de naissance, s’il s’agit d’une première demande,
– le livret de famille en cas de mariage des parents, avec la photocopie de la page des parents et celle de la page de l’enfant concerné,
– le jugement de divorce ou séparation, s’il y a lieu,
– un justificatif de domicile de moins de trois mois et sa photocopie,
– une pièce d’identité du parent demandeur, et sa photocopie (celle de la pièce !),
– 19€ en timbres fiscaux, 20€ si vous faites faire les photos sur place par la mairie, ce qui n’est pas recommandé quand bébé est tout petit,
– 2 photos d’identité correspondant aux critères d’acceptation, à savoir, de face, deux oreilles visibles (sauf exception…??), bouche fermée, regardant l’objectif…
Autant vous dire que parmi toutes les pièces requises, ce sont ses 2 photos qui sont les plus difficiles à obtenir.
Premier conseil : oubliez la machine automatique et contactez un vrai photographe ou une boutique spécialisé.
Parce que, à coup sur, au moment du flash, vous aurez un doigt tendu vers la lumière, ou un sourire, ravissant certes, mais interdit.
Deuxième conseil : même auprès d’un professionnel, assurez vous qu’il prend bien les bonnes dimensions et qu’il s’engage à vous refaire les photos gratuitement si elles sont refusées par la préfecture. En effet, si vous tombez sur un truant (oui, ca arrive !), vous vous retrouvez à devoir refaire les photos, le temps perdu et l’énervement avec.
Du coup, j’en profite pour vous donner une bonne adresse dans mon quartier. Un monsieur hyper gentil et patient – indispensable avec un tout petit – et qui a pensé à proposer une sucette à Petit Bonhomme juste pour qu’il déglutisse, histoire de lui fermer la bouche sans contrainte. Résultat, une bien belle photo. Sauf que mon lutin ayant les cheveux très blonds, limite blancs, on ne les voyait pas vraiment. Qu’à cela ne tienne : il a dégainé sont logiciel pro, amélioré le fond, modifié les couleurs et même estompé un vilain bleu sur le front pour obtenir une photo parfaite ! Je vous le recommande chaudement : Kodak Express – 3 Rue Voltaire à La Garenne Colombes.
(Et surtout pas l’autre qui est juste en dessous… chez qui j’étais allée la première fois et qui m’a raté mes photos en les prenant hyper trop rapidement : surexposées a dit la préfecture !)
Enfin sachez que, désormais, c’est la mairie qui enregistre les demandes (enfin, dans le 92), de façon à ce que la préf’ n’ait plus que des dossiers scannés à traiter. Ainsi les dossiers ne peuvent plus être refusés une fois recus en mairie.
Temps de retour du passeport : 10 à 15 jours. Plutôt rapide !  Donc normalement, c’est cette semaine que le précieux sésame devrait arriver.
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Cette fois ci, Mesdames, nous allons parler de choses sérieuses. Non pas que tous mes fabuleux articles précédents ne soient pas captivants, bien au contraire, mais là, on s’attaque à du lourd : Les relations Maman Nashii-Grand Bonhomme. Oui, vous voyez déjà le tableau, ca va être long et compliqué.

Depuis qu’il est né, mon Grand Bonhomme nous a montré un caractère assez affirmé et des réflexions assez matures pour son âge. Pas simple à gérer tous les jours mais nous avions fini par nous y faire. Sauf que depuis quelques temps, ca tourne au grand délire.

D’abord, il nous répond pour tout et n’importe quoi, n’obéit plus et n’accepte aucune remarque. L’adolescence avant l’heure. Difficile dans ces conditions de réussir à le faire manger ou à ranger.

Ensuite, il oppose à la moindre contrariété une crise et des hurlements, ce qui est déjà assez chiant en soi. Et j’avoue être assez liquéfiée et morte de honte lorsqu’il me fait ce genre de crise devant la porte de l’école en hurlant “je veux pas rentrer avec toiiiiii!”. Imaginez un peu la tête du gardien qui se demande si je suis vraiment sa maman et si je n’essaie pas de l’enlever. Grand (immense) moment de solitude.

Des petits monstres comme ça, je suis sure que vous en connaissez et ca ne vous affole pas. Quoique.

Ce qui m’angoisse nettement plus, c’est quand, après avoir expliqué que :  “Non, tu ne peux pas rester tout seul dans la rue / dans la voiture / dans le couloir parce que c’est dangereux. Quelqu’un de méchant pourrait venir et t’emmener loin pour te faire du mal. Donc, tu rentres et tu restes avec nous”, la réponse que j’entends est : “Si, je veux rester tout seul et que quelqu’un m’emmène pour me faire du mal” ou “Je veux plus vivre avec vous, t’es pas ma famille”… ben j’en reste dans voix.

Comment un tout petit loulou comme ca peut’il penser à se faire du mal ?  Qu’est ce qui peut bien motiver son intention? Car ce n’est pas faute de lui expliquer que je ne peux pas accepter qu’il soit en danger parce que je l’aime fort et tout et tout, hein?

Alors Monsieur et moi, on s’est penché sur le problème en le retournant dans tous les sens. En y réfléchissant un peu, on s’est dit que l’école + les absences de Monsieur +  l’organisation quotidienne qui a changé du fait de la rentrée +  moins de temps à lui consacrer, ca donnait un mélange détonnant. Et qu’à priori, il cherchait probablement à capter notre attention pour se faire remarquer. Ou nous punir de ne pas assez nous occuper de lui.  Donc, première solution : lui accorder plus de temps ! Mise en application immédiate.

Ainsi, depuis le début de la semaine, j’ai changé mon organisation. D’abord je couche Petit Bonhomme avant Grand Bonhomme, ce qui me laisse un peu plus de temps pour lui tout seul. Ensuite, je m’efforce (oui, ce mot est nul dans ce contexte!) de lui consacrer le temps que nous avons ensemble, sans ranger, débarrasser la table, préparer les sacs du lendemain, passer le balai, etc…  Alors, j’espère vraiment que cela marchera, parce que, en contrepartie, cela signifie que je dois faire toutes ces petites choses accessoires mais indispensables après qu’il soit couché et cela retarde d’autant plus mon heure de sommeil à moi…  qui tourne autour de minuit. Déjà que je suis crevée. Pfff…

Notez d’ailleurs que cela explique également mon manque de temps pour le blog et la blogosphère en général. L’ordinateur, lui, est resté éteint tous les soirs de cette semaine. Ce qui je pense, ravi Monsieur, qui trouvait que j’y passais trop de temps… Et c’est pourquoi mes billets sont maintenant rédigés pendant ma pause repas, au travail. Je ne vois pas trop comment faire autrement, surtout que je n’ai absolument pas envie de fermer le blog (avec tout ce que j’ai encore à vous dire, non non non ! ), ma parenthèse à moi perso Nashii sans Maman.

Deuxième solution si la première ne donne pas de résultat : consultation chez le pédopsychiatre.

C’est une solution que je n’avais pas envisagé immédiatement, trouvant la démarche assez “médicale” et pas assez “éducative”. Mais l’idée fait son chemin car sur certains points, je me trouve assez incompétante – mais peut on parler de compétance maternelle…? On dit toujours qu’il n’y a pas de mauvais enfants mais des mauvais parents. J’en suis venue à me demander si je dois me classer dans les “mauvaises mères” puisqu’il est nécessaire de faire appel à un professionnel pour retrouver un peu de sérénité. Super Nanny y pourrait elle quelque chose???

Et chez vous, c’est plutôt “Pays desBisounours” ou “Guerre des Mondes”?? Faites un effort, rassurez moi. S’il le faut, mentez !

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Après en avoir un peu parlé ici, je vais vous parler aujourd’hui des doudous, tétines ou autres pouces. Bref, les trucs que nos loulous se collent dans la bouche à longueur de temps, surtout la nuit.

Quand j’étais petite, je suçais mon pouce. Oui, comme bien d’autres enfants. D’après mes parents (y’avait qu’eux pour le voir), dès la maternité, j’avais réussi à a attraper mon index et mon majeur, que j’aspirais tellement fort qu’ils finissaient pas être tout bleus. Ca commençait bien.

Ensuite, j’ai trouvé mon pouce et j’ai sucé mon pouce pour m’endormir jusqu’à… très tard. Je ne me rappelle plus mais, très tard. Et ca m’a un peu (beaucoup) creuser le palais et déformer la cloison nasale. Rapport au fait que j’enfonçais mon pouce dans ma bouche et que je tenais mon nez avec mon index…

Donc, quand Grand Bonhomme est né, nous avons dit : Pas le pouce ! Comme c’était quand même un gros tétouilleur, nous lui avons proposé la tétine. Jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de cette bête là :

Et qu’il commence à lui machouiller les oreilles. Puis les pattes. Et finalement, il est devenu accro. Impossible de s’endormir sans suçotter ce truc.

Du coup, nous en avons acheté plusieurs. D’abord pour parer à une éventuelle perte. Ensuite parce qu’il finissait par dégager une odeur nauséabonde. Beurk. Immonde. Il fallait le laver tous les jours.

Ce qui nous préoccupait le plus, c’est que, l’air de rien, la grosse papatte de la bébête velue était bien plus grosse qu’un tout petit pouce d’enfant. Je n’ose immaginer le creusement du palais et la déformation des dents vers l’avant…

Du coup, après avoir attendu les 3 ans du Bonhomme (on n’est pas des monstres…), nous avons annoncé à Grand Bonhomme que s’il continuait à machouiller les pattes de son doudou, celui-ci en aurait marre et finirait par partir au Pays des Doudous, un pays lointain où les Doudous qui en ont marre de leur petit copain s’en vont en retraite. V’là t’y pas qu’il (Gand Bonhomme, hein, pas le Doudou) s’est mis à pleurer à chaudes larmes le départ annoncé de son meilleur ami.

Si, si, en fait, on est des monstres.

Et l’idée a germé. Mais si on mettait des moufles à Doudou pour ne plus lui machouiller les pattes ?  Oui? C’est parti ! J’ai mis mes compétences de tricoteuse au service de la Cause et hop, en 1h, tout était bouclé. Et le Doudou rhabillé pour l’hiver.

Pour Grand Bonhomme, une motivation : A chaque journée (sieste + nuit) passée dans Doudou dans la bouche : un nouveau livre en cadeau ! Je vous rassure, avec les lots achetés sur E-bay, j’ai des camions de petits livres d’avance…

Première nuit : Pleurs (évidemment), arrachage de moufles (tiens, on n’avait pas prévu) et mmmmmmmm (c’est le bruit qu’il fait quand il machouille la bête). Raté.

Deuxième nuit : idem

Troisième nuit : plusieurs réveils mais pas d’arrachage de moufles. Ah ah !!

Quatrièeme nuit : plus rien ! Ah si, de temps en temps, il faut remettre sa moufle l’animal. Mais c’est un moindre mal comparé au fait de voir mon Grand Bonhomme sans plus rien qui lui déforme les dents.

Victoire !! Et je suis vraiment très fière de lui car je pense qu’il faut beaucoup de force et de courage pour s’autodiscipliner ainsi.

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Monsieur et moi sommes du genre à ne pas trop nous poser de question. De manière générale. Enfin, ça, c’était avant d’avoir des enfants.
Lors de nos premiers voyages, nous partions sans aucun médicament. Et à chaque fois, il arrivait une fièvre, une éruption de bouton, une maladie plus ou moins bénigne, bref, on se retrouvait le bec dans l’eau à courir après médecin et pharmacien…
Plusieurs voyages et un deuxième Bonhomme plus tard, voici ce que nous emportons :
– pour palier au plus basique, à savoir, la fièvre : un thermomètre auriculaire (plus pratique), un thermomètre rectal (plus rigoureux), avec ça, vous êtes fixés. Prévoyer également une bouteille d’alcool à 90°C pour désinfecter le thermomètre.
Pour répondre à la fièvre : paracétamol, c’est à dire Doliprane® ou Efferlagan®, selon les préférences de vos enfants. Vous pouvez également emporter un bouteille d’Advil®. Attention : l’Advil est interdit en dessous de 5 mois, de plus, il est fortement déconseillé de l’utiliser tant que le suspicion d’une varicelle n’est pas écartée. Cependant, quand la fièvre monte que dessus de 40°C et qu’il est difficile de la faire chuter, une dose d’Advil avant d’aller dormir permet de “casser” un peu la fièvre.
– ce qui arrive le plus souvent, après ou avec la fièvre, c’est le mal de dents : je vous propose donc, d’abord, de prendre des anneaux de dents à mettre au congélateur, même si chez nous, ils ne servent que quand personne n’a mal, oui, pour le plaisir de sucer du froid. Pansoral® premières dents, Aspirine® nourrisson en poudre, ou Dolodent® (attention, en toute petite dose), en massage pour les trois, permettent en général de soulager la douleur.
– dans le même registre, avec ou sans les deux premiers maux, il y a le symptôme des “fesses en feux“. Non, non, n’y voyez rien de tordu. Juste un postérieur bien rouge, voir à vif, provoquant à juste titre les hurlements de votre petit ange, dès que vous retirer la couche. En protection simple, pensez à emporter Aloplastine® (pâte à eau), et avec un peu de cicatrisant, BPentène®, Mytosil®, ou Dermocuivre®.
– bien entendu, si vous partez en hiver, vous croiserez probablement un rhume, auquel cas, il vous faut la panoplie : mouche bébé, sérum physiologique, auquel vous ajoutez Rhinotrophyl® pour les écoulements clairs ou Pivalone® pour les écoulements épais (comme c’est joliment dit, n’est ce pas?)
– en été, vous penserez évidemment à la crème solaire indice 50 et +, et un peu de Biafine® pour le cas où.
Cette année, pour changer, nous nous sommes fait avoir par les moustiques. He oui, on n’a pas l’habitude à Paris. Du coup, je vous engage à vous renseigner et à prendre des répulsifs pour adulte et pour enfants (attention, je n’aborde pas ici la polémique qui fait rage sur les dangers de répulsifs… pourtant, il y en a à dire). Sur les indications de la pharmacienne, j’ai acheté des “bracelets” répulsifs pour les enfants. Je vous confirme que ça marche super bien puisque les Bonshommes n’ont pas du tout été piqués. Alors que nous, avec nos répulsifs en bombe, nous nous sommes fait bouffer “tout cru”. Et avec l’antimoustique, prenez directement l’Apaisyl® Baby, Au moins, c’est fait.
– sortie de ces grands “classiques”, vous pouvez croiser des diarrhées, auxquelles les seules solutions sont un régime carotte riz banane, et éventuellement Smecta®. Pour les nourrissons, prenez cependant un soluté de réhydratation, pour palier rapidement aux cas extrêmes.
– enfin, pour les bobos, petits ou grands, pensez à prendre un antiseptique locale, comme de la Biseptine®, par exemple.
Et voilà qui devrait vous permettre d’affronter les premières difficultés de santé de votre enfant avec beaucoup de calme, puisque vous aurez déjà tout sous le main. Je vous accorde que cela fait une pharmacie plutôt bien fournie pour peu de chose mais rien ne m’énerve autant que de devoir trouver LA pharmacie de garde, un dimanche à l’autre bout de la france, pour une histoire de poussée dentaire.
J’ajouterai, par mesure de précaution, que ces indications ne constituent en rien des recommandations médicales et qu’il vaut bien mieux que vous emportiez ce que votre médecin vous a prescrit, et qui vous est personnel. Ces informations se veulent plus être des “pense-betes”.
En espérant que tout cela conjure le mauvais sort et que, surtout, vous ne croisiez aucune maladie pendant vos vacances!
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Comme tous les ans, je me suis creusée la tête pour trouver une idée de gateau d’anniversaire pour mon Grand Bonhomme. Cette année, les nominés sont Spiderman, Flash McQueen, Winnie et Mickey. And the winner is … MICKEY !

Alors là, si vous ne dites pas “WAOUH, l’est trop beau”, même pas la peine de continuer, je ne vous parle plus !

Bon, quand même, je vous donne  la méthode.

D’abord, j’ai piqué cette recette sur marmiton : Gâteau moelleux marbré vanille chocolat. Je voulais changer un peu du classique gâteau tout chocolat. La recette est super simple :

Ingrédients :

– 200 g de farine
– 150 g de sucre
– 200 g de crème fraîche épaisse (perso, j’ai mis un mélange d’épaisse et de liquide, je n’avais plus que çà)
– 3 œufs
– 1 paquet de levure chimique
– 1 pincée de sel
– 100 g de chocolat noir
– 40 g  de beurre

Préparation :

Mélanger la farine, le sucre, la crème fraîche, les oeufs, la levure et le sel.

Séparer la préparation en deux parties : 1/3 et 2/3.

Faites fondre le chocolat avec le beurre.

Ajouter le à la plus petite partie de la première préparation (1/3).

Beurrer un moule à gâteau et verser les deux préparations en alternant au choix.

Enfourner à 200°C pendant 40 min.

Résultat :

Un gâteau super moelleux et vraiment bien gonflé en son centre, ce que j’ai beaucoup de mal à obtenir d’habitude.

Ensuite, on passe à la déco.

D’abord, il faut découper la tête de Mickey. Voici mon modèle.

L’essentiel de la découpe consiste à rectifier le bas du visage et à découper le tour des oreilles. Mon gâteau étant un peu petit en diamètre, j’ai recollé les morceaux découpés, au bout des oreilles pour les finir.

Ensuite, il faut recouvrir le tout d’un glaçage au chocolat. En attendant, mettez le gâteau au frigo ou mieux, au congélateur, pour le refroidir et mieux saisir le glaçage.

Mélanger 200g de chocolat, 100g de beurre et 4 cuillères à soupe d’eau. Verser le tout sur le gâteau.

Étaler de la pâte d’amande blanche le plus finement possible et découper le tour du visage de Mickey, à l’aide de votre modèle papier préalablement sacrifié en lui découpant les oreilles. Puis déposer ce visage sur le gateau.

Il ne vous reste plus qu’à dessiner les détails du visage avec un crayon type Vahine noisettes.

Et voilà la résultat !

Même moi, j’en suis restée stupéfaite, tellement c’était ressemblant.

Bon, je vous rassure, Grand Bonhomme a quand même été rudement content de voir le résultat sans forcément réaliser le temps que j’y ai passé.

Ouf, ca n’est qu’une fois par an !

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