Aujourd’hui, une fois encore, nous allons parler de ca.
Parce que dimanche, ca y est, Elles sont revenues. Qui ca? Les vilaines, les rouges, les ragnagnas, appelez les comme vous voulez : les règles. Notez que ce n’est pas un retour de couche, mais la conséquence inattendue de la reprise de la pilule. Tellement inattendue que je n’avais pas encore stérilisé la fameuse coupe menstruelle que je m’étais pourtant achetée il y a fort longtemps.
Dimanche soir, je me suis trouvée fort dépourvue (lorsque la bise fut venue…), parce qu’ayant des invités à la maison, je ne me voyais pas sortir ma coupe est la mettre à stériliser dans une casserole. Je passe déjà bien trop souvent pour une zinzin, pas besoin d’en rajouter.
Lundi, reprise du travail donc, je continue sur ma lancée “protections periodiques”. La journée se passe bien. Enfin, jusqu’à 18h. Parce qu’allant aux toilettes, je constate une ENORME tache de sang, et qui a traversé jusqu’à l’arrière de mes fesses ! C’te honte! Je crois que ca ne m’était pas arrivé depuis… mes 15 ans ! Et évidemment, le jour où j’avais réunion, et où j’ai fait une présentation ! “Vous m’accompagnez? Je passe devant, je vous montre la salle?” Mais oui, bien sur… Et qui qui rentre à vélo? C’est encore moi ! Et qui qui n’a pas de manteau, pas de pull, pas de veste et un tout petit t-shirt, parce qu’il fait quand même 28°C? C’est toujours moi !
Bref, je me suis sentie mal, mal, mal.
Alors, à peine la porte de la maison franchie, j’ai attrapée la coupe, je l’ai mise à stériliser et hop, à peine refroidie, j’ai tenté une “installation”.
Franchement, c’est super simple. J’en revenais pas moi même. J’ai décidé de la conserver pour la soirée, histoire de tester. Rien à redire, sinon que le petit embout est un peu trop long. Ca me gène.
Je l’ai vidée sous la douche, coupée un peu au niveau de l’embout et remise en place aussitôt, pour la nuit.
Ce matin, impeccable ! Pas une tache, ni sur les sous vetements, ni sur le pyjama, ni évidemment sur les draps.
Je l’ai de nouveau vidée : mais en fait elle est presque déjà vide ! Ca me laisse l’espoir de pouvoir la porter sans problème tout la journée. Je vous tiens au courant?
Il y a 6 mois de cela, lorsque je suis entrée dans le monde étrange de la blogosphère, l’un des premiers blogs qui a attiré mon attention est celui de la Poule Pondeuse. Et parmi les sujets abordés, j’ai ouvert des yeux ronds sur celui-là.
La coupe menstruelle, j’avoue que je connaissais un peu et surtout de nom mais je n’avais jamais vu de site aborder la question pratique aussi précisément. Et comme notre Cocotte a su se montrer convaincante (oui, j’avoue que « l’essayer c’est l’adopter » est pour moi le meilleur argument), j’ai moi aussi investi dans la chose.
J’ai réalisé mon achat ici et j’ai choisi la version jaune. Pourquoi jaune? Ben, sais pas. Pourquoi pas.
Quelques jours plus tard, j’ai reçu un avis de Mr le Facteur : un colis recommandé m’attendait à la poste. Là, faut savoir que vraiment, je n’ai pas que ça à faire que d’aller poireauter à la Poste et du coup, j’ai trouvé çà un peu lourd d’être obligé d’y aller alors même que je n’avais rien demandé de tel. Mais tant pis, c’était fait.
J’ai attendu d’être arrivé à la maison pour ouvrir le paquet. Dans la rue, j’avais peur d’être maladroite. Vous imaginez, la laisser tomber aux pieds d’une mémé qui va penser « ho, le drôle de préservatif! » Mouais, pas top.
Effectivement, comme prévu, la première chose que je me suis dite en la voyant, c’est « waouh mais c’est gros ! » Et là, j’ai compris l’intérêt du gel lubrifiant dont la Poule (et les autres adeptes) ne parlent pas assez à mon goût. Je crois comprendre que la plupart s’en passe au quotidien car l’indication est «humidifier ou lubrifier le bord de la coupe ». Et une recherche plus poussée précise même « surtout la première fois » mais à priori, plus indispensable après.
Conclusion, la première fois, je mets du lubrifiant et ensuite j’avise. D’autant que la pratique courant de vider la coupe sous la douche participe à l’humidification de celle-ci et donc à sa remise en place.
Ceci étant, j’ai encore un peu de temps avant de mettre en pratique puisqu’il faut d’abord que j’ai mon retour de couches. Après, promis, je vous en reparle.
Cet après midi sur France 5, j’ai regardé l’émission Allo docteur? Le sujet me tenait à cœur : l’allaitement.
Il faut dire que les rares fois où France 5 – France Télévision, parle de l’allaitement, c’est dans l’émission Les Maternelles, et il faut bien avouer que les questions et remarques nunuches de Karine Le Marchand, ont plutôt tendance à m’énerver tant cela peut finir de convaincre toute maman hésitante de … ne pas allaiter !
Mais ici, enfin une émission médicale, complète et intelligente ! C’est un plaisir d’entendre parler Marie Thirion dont j’ai déjà parlé ici et là. Pas d’apriori ni de remarque non fondée. Bref, si vous cherchez des informations factuelles et concrètes sur l’allaitement, je vous conseille de la regarder. C’est là que ca se passe (Emission du 17 mars).
Comme je vous l’ai dit, j’ai commencé la lecture de Le sommeil le rêve et l’enfant de Marie Thirion et Marie-Josèphe Challamel – après avoir lu L’allaitement de Marie Thirion.
Je ferai plus tard un commentaire plus complet du livre mais je voulais rapidement vous donner un extrait, qui m’a notamment poussé à acheter le livre :
“Au-delà de 3 mois, il faudrait savoir faire disparaître les sucettes.
Le risque est grand qu’elles soient utilisées chaque fois qu’on veut faire taire l’enfant, le forcer au silence, et c’est là un comportement éducatif extrêmement suspect… tellement banal qu’on oublie de l’analyser comme tel. Savez-vous qu’en espagnol sucette se dit “tais-toi”, et qu’aux Etats-Unis on l’appelle “pacificateur”. Ces noms ne disent-ils pas d’eux-même l’usage excessif qui peut en être fait?”
J’ai compris alors que je tombais dans cet excès. Dès que Petit bonhomme pleure un peu et chigne, plop, la tétine. Et j’ai réfléchis : ca n’est pas la solution.
Ensuite, il est écrit :
“La sucette pour dormir induit une dépendance de l’enfant envers ses parents, une condition d’endormissement dont ils sont les maîtres ou les garants. Chaque fois qu’en dormant l’enfant perdra sa sucette, il peut se réveiller et demander que l’un de ses parents se lève pour la lui redonner. C’est une raison très classique des appels multiples chaque nuit au-delà de quatre mois, raison à bien connaître pour savoir l’éviter.”
Et effectivement, il arrive déjà que la nuit, je sois obligée de me lever pour remettre cette fichue tétine. Ou alors, je laisse pleurer. Mais ca n’est pas cohérent avec l’endormissement du soir.
Et je connais des parents qui se lèvent toutes les nuits depuis de nombreux mois et même des années juste pour remettre la tétine.
Enfin, l’auteur entre plus encore dans les détails en prenant comparaison avec l’endormissement adulte : quand on est habitué à certaines conditions (lumière ou noir total, coté de lit, chaleur, musique ou télé, silence, etc), il est difficile de s’en débarrasser. C’est notre aptitude d’adulte à supporter leur changement et leur manque qui nous fait passer au délà pour modifier nos conditions d’endormissement. L’enfant, le bébé, lui, ne peut exprimer sa frustration qu’en pleurant. Donc pleurer, c’est normal. Tout en restant dans la mesure du raisonnable.
Aussi, il est expliqué que la tétine peut être aisément supprimée jusqu’à 6 mois. Et sans trop de contrainte quoiqu’avec un peu plus de persévérance jusqu’à 12 mois. Au delà, c’est carrément le plan de bataille. Mais rien n’est impossible.
Et il est clairement indiqué que l’acceptation de ce changement peut être étonnamment rapide
Alors, Monsieur et moi, on a réfléchi. Pas trop longtemps. Et on a dit : banco!
A la sieste : 30 min de pleurs entrecoupé de plusieurs calins… et hop, endormi.
Le soir même : 2 min de pleurs et hop, endormi.
Le lendemain, même plus de pleurs et hop, endormi.
Aujourd’hui et après plusieurs jours sans aucun soucis, je peux le dire : la tétine, c’est fini !
Mais finalement, c’est peut être moi qui en souffre le plus, puisque j’ai encore le très vilain, vilain réflexe de me dire, quand je l’entends pleurer, même en journée :“Ah, au moins, avec la tétine, on avait le silence…”
Vilaine Maman Nashii. Pas bien.
Et vous, supprimer la tétine, ca vous dirait?
Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m’arrive d’avoir des semaines que j’appelle des semaines de merde. Oui, ca ne porte pas d’autre nom. Sur une durée de 5 à 8 jours, il ne m’arrive que des ennuis : je casse (et des trucs chers), je tombe, je (me) blesse, j’oublie des choses importantes, tous les jours et sans arrêt ! Bref, c’est la cata.
Heureusement, ca n’arrive pas souvent. A peine une fois par an.
Et cette semaine fut de celle-là. Voilà pourquoi vous ne m’avez pas beaucoup vu.
Et à chaque fois, je me demande comment j’ai fait pour ne pas finir à l’hopital. Là, ca a failli.
Lundi, 18h, je sors du travail. Comme le bus n’est pas très ponctuel ou régulier, je ne sais jamais si je vais devoir l’attendre longtemps. Cette fois ci, je le vois passer devant moi, au bout de la rue. J’accélère pour le rattraper à l’arrêt suivant. Je suis même à ma vitesse maximum (euh, 12km/h ?) quand je descends le trottoir, traverse le rue avant le feu des voitures et remonte sur le trot’…
Et là, c’est le drame : Mon pied ne monte pas assez haut, je butte dans le trottoir… et m’étale de tout mon long. Je pense que j’ai volé sur un mètre. C’est à peine mieux qu’une poule.
En fait, je suis super mal tombée. J’ai heurté une bordure sur le trottoir. Vierge de tout étron. C’est une veine. Mais me voilà le souffle coupé. Un brave monsieur vient pour me ramasser :
– “ca va?”
– Rrrrrooooooofffffchhhhh. ?!??
Mais qu’est ce que c’est que ce son? C’est moi? Ben oui. C’est moi.
Impossible de sortir une phrase intelligible.
Et lui : “j’appelle une ambulance.”
Et moi :”rooooo”… oh zut! Bon, puisque ma gorge m’a lachée, j’agite les bras pour dire “non”.
Il m’a fallut 5 min pour retrouver ma voix et mes jambes. Une fois debout, ca allait mieux mais submergée par l’émotion / l’adrénaline / le choc (mouais), je me suis mise à pleurer comme une madeleine. Alors que j’avais même pas mal.
Quand j’ai enfin retrouvé mes esprits, j’ai vu que mes mains saignaient. Et une fois nettoyées, j’ai constaté que mon pouce saignait même beaucoup.
Bilan du choc : une jolie poupée sur mon pouce, bien entamé.
Ah, enfin, la semaine est terminée. Ouf.
Regardez un peu ce que j’ai trouvé comme recommandations sur une boite de céréales pour bébé :
“Lactation should be continued after 6 months of life as well, till the end of the second year of life. Foodstuffs that are customary used in family nourishment have to be gradually introduced in addition to mother’s milk. Introduction of some foodstuffs in nourishment of infant older than six months has to be recommanded by a medical officer competent for health care of infants and small children and who is indenpendent from producers of food for infants and small children.”
C’est à dire, compte tenu de mon anglais approximatif:
“L’allaitement doit être poursuivi après 6 mois (de vie) ainsi, jusqu’à la fin de la deuxième année de vie. Les aliments qui sont utilisés habituellement dans la famille doivent être progressivement mis en place en plus du lait maternel. L’introduction de certains aliments dans l’alimentation des nourrissons de plus de six mois doit être recommandée par une médecin compétent pour les soins de santé des nourrissons et des jeunes enfants et qui est indépendant de producteurs d’aliments pour nourrissons et petits enfants.”
Mais ne cherchez pas, vous ne trouverez pas çà sur vos boites, parce que j’ai trouvé çà sur une boite Baby king. C’est pas français, c’est serbe !
Et j’en ai été super étonnée, parce que sur nos boites bien de chez nous on trouve soit :
“Trois biberons de lait xxx 2ième âge par jour, dont 1 complété avec les céréales instantanées xxx couvrent 100% des besoins quotidiens en calcium et en fer. Les bienfaits naturels de cette recette équilibrée, associés à un sommeil réparateur, contribuent à la croissance et au développement harmonieux de bébé.”
Allaitement? ……qu’est ce que c’est…?
Lait maternel?…… Connais pas.
Et dans le meilleur des cas (bio), on trouve dans Mode d’emploi : “ajoutez la quantité adéquate de céréales dans une assiette de lait tiède (lait maternel ou lait de suite)”
Ouf, tout n’est pas perdu.
Une fois encore, une info sur mon allaitement – à toutes les mamans allaitantes qui se posent des questions sur le rythme ou le nombre de tétées d’un Petit Bonhomme de 6 mois.
Ce week end, nous finissions la varicelle, je dis “finissions” car cela fait plusieurs jours que Petit Bonhomme se plaint et se gratte beaucoup. Petit Bonhomme sortait également sa première dent : YES !! Enfin, je pense que nous subissions le pic de croissance des 6 mois.
Un pic de croissance ? Mais keskecè?
Car tout le monde ne connait pas le pic de croissance. Au fur et à mesure de la croissance d’un enfant, le lait produit par la maman se modifie pour apporter des éléments différents – un nouveau né n’a pas les mêmes besoins qu’un bébé de 4 mois. Il arrive ainsi qu’à certaines périodes, la maman constate que Bébé (est ce qu’on dit encore bébé à 6 mois?) tète de plus en plus souvent et demande à manger toutes les 2 ou 3 heures, alors qu’il se contentait d’une tétée toutes les 3h30 ou 4h les jours précédents. Et là, parfois, c’est l’angoisse. Plus de lait? Mais non, pas de panique. C’est le “pic de croissance”. Cela dure en général 2 ou 3 jours. Parfois jusqu’à 1 semaine. Il suffit de donner à la demande, même si on s’était habitué à des tétées espacées.
Ainsi la production de lait s’adapte et tout repart comme sur des roulettes !
Et voilà pourquoi ce samedi et ce dimanche, Petit Bonhomme variceleux, avec une dent et ses nouveaux besoins de bébé-de-6-mois, a décidé de manger toutes les deux heures, y compris la nuit !
Il fallait que ça arrive un jour, voilà, c’est fait !
Vendredi soir, heure du bain. Je retire le T-shirt de Grand Bonhomme. Mon dieu, des boutons partout sur le ventre et le torse. Hum, hum… J’abandonne tout en plan, j’attrape Petit Bonhomme, je soulève le body : boutons aussi !
Pas besoin d’être bardée de diplômes pour poser un diagnostic : Varicelle !
Depuis le temps qu’à chaque poussée de fièvre, à chaque petite éruption, la question revenait : “est ce que c’est la varicelle?”. Traduction : “Est ce qu’on peut donner autre chose que du paracétamol ?”. Maintenant, nous n’aurons plus à nous poser la question.
Appel au docteur, histoire de connaitre le traitement s’il en est un : Primalan pour les démangeaisons, paracétamol pour la fièvre, antiseptique pour les boutons et pour le bain… ok, j’ai tout (trop forte, hein?). Et maintenant?
Maintenant, il ne reste plus qu’à patienter jusqu’à ce que tous les boutons soient sortis. Bon, il parait qu’il peut y avoir jusqu’à 4 éruptions à 3 ou 4 jours d’intervalle chacune… On n’est pas sorti de l’auberge…
Évidemment, comme à chaque maladie d’importance, Monsieur et Moi-même sortons nos vieux carnets de santé bleus tout râpés et abimés pour savoir “quand est ce qu’on l’a eu, nous?”. Pour moi, c’était en 81, à 3 ans et demi (aucun souvenir) et pour Monsieur, c’était en 83 à 6 ans (plutôt vieux, hein? il s’en rappelle)
Bon, moindre mal, Petit Bonhomme s’en sort avec quelques boutons sur le ventre et dans le dos. Il se gratte un peu mais rien de dramatique. Par contre, Grand Bonhomme s’est transformé en une nuit en un adolescent boutonneux… jusqu’au bout des pieds ! Lui, il est bien touché. Et il pleure, et il chouine, et l’antiseptique “ca piiiique!”, “j’ai maaal”… Essayez un peu de badigeonner tout le corps d’un bambin qui râle et qui s’agite. Et j’ai bien dit TOUT le corps: 93 cm de haut quand même !
Mais en tout cas, maintenant, c’est fait : on n’en entendra plus parler ! Enfin, pendant encore 15 jours quand même…
Au fait, varicelle ou non, c’est un miracle : Petit Bonhomme dort de minuit à 7h de mat’ non stop ! YES !
Et vous, la varicelle, ou celle de vos loulous, c’était quand et comment?