Hello vous !
Avant de vous envoyer des milliers de smileys pour 2015, j’avais envie de clore l’année 2014 par un petit bilan. Car il faut dire que je n’ai pas produit beaucoup de billet.
Mon année 2014 a été un peu compliquée car je n’imaginais pas que gérer de front 3 enfants, une vie perso et une vie pro serait si fatiguant pour mon petit cerveau #Gourdasse.
Ma part “Maman aka Gouvernante de 3 Bonshommes” s’en sort très bien. Si si sérieusement. Je suis au point sur toutes activités extrascolaires, j’ai l’impression qu’avec mon mercredi libre, je suis quand même présente pour les Bonshommes, je ne rate quasi aucun rendez-vous médical ou autre (allez, un seul !), je vais au réunion de parents d’élèves, j’invite les petits copains à la maison, je fais des gouter, des gâteaux d’anniversaire de malade (Ma fierté !), je pense aux sacs de sport / piscine / judo / pique-nique / école, je signe bien tous les cahiers, je suis les devoirs… Bref, call me Mother Fucker. Mais rassurez-vous, je crie toujours autant.
Ma part “Femme” fait ce qu’elle peut. Je n’ai désespérément par perdu un gramme malgré toutes mes tentatives de non-régime. Je suis toujours habillée avec des serpillères car le seul fait de me voir dans le miroir me mine affreusement alors qu’il faut en passer par là pour se vêtir correctement. Certains jours, ça va, d’autres pas du tout. Je sais, je sais : pas grave, pas grosse, acceptation, tout çà, tout çà mais que voulez-vous, à moins d’en passer par une bonne psychothérapie, je crois que j’aurai bien du mal à accepter mon corps de maintenant, comme il est maintenant. Mais je n’ai pas encore 40 ans, il paraît que tout n’est pas perdu. Ce sont mes copines qui me l’ont dit. J’arrive néanmoins à me maquiller à peu près tous les jours, pour avoir l’air un peu moins zombie. Quand à mes ongles, ils sont dans un état déplorable à cause de ma part “Employée” dont nous parlerons plus loin.
Ma part “Epouse” se donne du mal, malgré tout ce que ma part “Femme” peut dire de son corps (et de ses ongles). J’ai trouvé une baby-sitter de compet’ que les enfants adorent (merci ma part “Maman). Je choisis donc pour chaque mois une sortie spectacle / théâtre / concert pour que Monsieur et moi prenions l’air. Ca ne peut pas nous faire de mal. Même si ça va finir par nous coûter cher.
Ma part “Employée” est au désespoir. Il faut dire que tout le cerveau est utilisé par la part “Maman” et qu’il m’arrive régulièrement d’interrompre mon suivi d’une réunion en pensant “Ai-je bien mis les clés dans le sac de Grand Bonhomme?” “Est ce que Petit Bonhomme avait son survêtement ce matin?” “Où est passé le bonnet du Dernier?” “Il faut que j’achète un cadeau d’anniversaire pour le copain du Grand”… Autant dire que ma capacité de concentration en est grandement affectée. J’aime à croire que c’est le cas de toutes les mères de familles… En attendant. je rame un peu. D’autant que (mais l’avais-je déjà dit?) mon poste actuel, bien que portant le même intitulé que celui que j’avais quitté avant mon congé parental, est complétement différent, tant sur le fond que sur la forme que sur les interlocuteurs. Voilà pourquoi, alors que j’étais revenu depuis 6 mois et que je commençais à peine à mettre un pied devant l’autre, j’ai refusé un changement de poste (pas une promotion, hein!), parce que tout reprendre à zéro me semblait insurmontable. Après un an de reprise, je suis un peu moins perdue, mais je me sens toujours aussi à la ramasse (en langage clair). Mon entretien annuel avec ma hiérarchie est pour bientôt, je pense que je vais en baver…
Ma part “Copine”, pour finir, se porte comme un charme. Quitter le cadre du congé parental et reprendre une vie sociale m’a fait le plus grand bien : Quelques sorties entre copines, le contact quotidien d’une équipe de travail absolument fabuleuse, d’autres parents de mon âge avec les mêmes galères que moi, aussi sympathiques que prévenants. Le rire, ou au moins le sourire, sont constants. Heureusement qu’ils sont là.
Voilà, à nous toutes, on a un peu galéré en 2014 mais toujours en gardant le sourire (même en octobre…). J’espère juste qu’en 2015, on se marchera un peu moins sur les pieds.