Lundi dernier, j’ai pris rendez vous chez la pédiatre pour une visite de « routine » pour le Dernier. Il faut dire que l’hiver nous avait laissé tranquille et qu’à l’inverse de moi et mon combi angino-sinusite (oui, j’invente des maladies), les enfants s’en sortaient sans encombre et je voyais déjà arriver le printemps avec joie. Nous n’avions donc pas vu la pédiatre depuis plusieurs mois.

La visite de « contrôle » du mercredi s’est super bien passé. Vérification des vaccins, ampoule de vitamine D, homéopathie pour le traitement de l’exzéma. All good.

Mercredi à 19h, le Dernier avait 39°C de fièvre.

Jeudi matin, le Dernier, fourré au Doliprane, est parti vaillamment à l’école. La maitresse l’a rendu en fin de journée sur un « Il est un peu chaud ». Traduisez : il est rouge brulant, et un peu ko mais je savais que vous arriviez dans 30 min donc je vous le rends tel quel. Il avait à nouveau plus de 39 de température.

Vendredi matin, il n’était vraiment pas en état d’aller à l’école, même avec son Doliprane. Je suis donc restée pour le garder ET travailler depuis à la maison (Je vous ai dit que j’ai un chef compréhensif). Après quelques mémorys (ies?) et quelques puzzles sur la tablette (merci Lucky Sophie pour cet article qui tombait à propos !), et une visite chez la pédiatre (Grosse RhinoPharyngite), j’avais une réunion en ligne et j’ai proposé Cars sur la tablette. Mais là, bug : refus catégorique. J’ai donc dû faire au mieux avec un Dernier sur les genous, qui jouait avec la roulette de ma souris (adieu Power Point) et qui m’appelait toutes les 10 secondes (Mamannnnnn!). Je n’ai pas vu les visages de mes collègues – audio sans visio : ouf – mais j’imagine que certains ont dû grimacer, quant aux autres, ils ont salué mon effort et gratifié d’un « C’est mignoonnnn ». On voit bien que ca n’est pas le tien !

Le week end fut bien trop court mais c’est terminé avec un Dernier toujours à 39 et un Petit Bonhomme… à 39° !!

Lundi, c’est donc Monsieur qui est resté pour gérer la marmaille et conduire tout le monde chez la pédiatre. Hier, nous avons sollicité BôPapa et BelMaman… et misons, après 5 jours à haute température sur les pouvoirs magiques de antibiotiques, même pas automatiques, pour nous sortir de ces difficultés.

Conclusion de cette histoire : j’ai vu là comme un signe du destin. Mon étoile me disait :  » ne va plus jamais chez la pédiatre sans une BONNE raison! » #Fail

Heureusement, aujourd’hui, c’est mercredi.

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Hello vous !

Avant de vous envoyer des milliers de smileys pour 2015, j’avais envie de clore l’année 2014 par un petit bilan. Car il faut dire que je n’ai pas produit beaucoup de billet.

Mon année 2014 a été un peu compliquée car je n’imaginais pas que gérer de front 3 enfants, une vie perso et une vie pro serait si fatiguant pour mon petit cerveau #Gourdasse.

Ma part « Maman aka Gouvernante de 3 Bonshommes » s’en sort très bien. Si si sérieusement. Je suis au point sur toutes activités extrascolaires, j’ai l’impression qu’avec mon mercredi libre, je suis quand même présente pour les Bonshommes, je ne rate quasi aucun rendez-vous médical ou autre (allez, un seul !), je vais au réunion de parents d’élèves, j’invite les petits copains à la maison, je fais des gouter, des gâteaux d’anniversaire de malade (Ma fierté !), je pense aux sacs de sport / piscine / judo / pique-nique / école, je signe bien tous les cahiers, je suis les devoirs… Bref, call me Mother Fucker. Mais rassurez-vous, je crie toujours autant.

Ma part « Femme » fait ce qu’elle peut. Je n’ai désespérément par perdu un gramme malgré toutes mes tentatives de non-régime. Je suis toujours habillée avec des serpillères car le seul fait de me voir dans le miroir me mine affreusement alors qu’il faut en passer par là pour se vêtir correctement. Certains jours, ça va, d’autres pas du tout. Je sais, je sais : pas grave, pas grosse, acceptation, tout çà, tout çà mais que voulez-vous, à moins d’en passer par une bonne psychothérapie, je crois que j’aurai bien du mal à accepter mon corps de maintenant, comme il est maintenant. Mais je n’ai pas encore 40 ans, il paraît que tout n’est pas perdu. Ce sont mes copines qui me l’ont dit. J’arrive néanmoins à me maquiller à peu près tous les jours, pour avoir l’air un peu moins zombie. Quand à mes ongles, ils sont dans un état déplorable à cause de ma part « Employée » dont nous parlerons plus loin.

Ma part « Epouse » se donne du mal, malgré tout ce que ma part « Femme » peut dire de son corps (et de ses ongles). J’ai trouvé une baby-sitter de compet’ que les enfants adorent (merci ma part « Maman). Je choisis donc pour chaque mois une sortie spectacle / théâtre / concert pour que Monsieur et moi prenions l’air. Ca ne peut pas nous faire de mal. Même si ça va finir par nous coûter cher.

Ma part « Employée » est au désespoir. Il faut dire que tout le cerveau est utilisé par la part « Maman » et qu’il m’arrive régulièrement d’interrompre mon suivi d’une réunion en pensant « Ai-je bien mis les clés dans le sac de Grand Bonhomme? » « Est ce que Petit Bonhomme avait son survêtement ce matin? » « Où est passé le bonnet du Dernier? » « Il faut que j’achète un cadeau d’anniversaire pour le copain du Grand »… Autant dire que ma capacité de concentration en est grandement affectée. J’aime à croire que c’est le cas de toutes les mères de familles… En attendant. je rame un peu. D’autant que (mais l’avais-je déjà dit?) mon poste actuel, bien que portant le même intitulé que celui que j’avais quitté avant mon congé parental, est complétement différent, tant sur le fond que sur la forme que sur les interlocuteurs. Voilà pourquoi, alors que j’étais revenu depuis 6 mois et que je commençais à peine à mettre un pied devant l’autre, j’ai refusé un changement de poste (pas une promotion, hein!), parce que tout reprendre à zéro me semblait insurmontable. Après un an de reprise, je suis un peu moins perdue, mais je me sens toujours aussi à la ramasse (en langage clair). Mon entretien annuel avec ma hiérarchie est pour bientôt, je pense que je vais en baver…

Ma part « Copine », pour finir, se porte comme un charme. Quitter le cadre du congé parental et reprendre une vie sociale m’a fait le plus grand bien : Quelques sorties entre copines, le contact quotidien d’une équipe de travail absolument fabuleuse, d’autres parents de mon âge avec les mêmes galères que moi, aussi sympathiques que prévenants. Le rire, ou au moins le sourire, sont constants. Heureusement qu’ils sont là.

Voilà, à nous toutes, on a un peu galéré en 2014 mais toujours en gardant le sourire (même en octobre…). J’espère juste qu’en 2015, on se marchera un peu moins sur les pieds.

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6h30 : Le réveil sonne. Je le repousse et j’allume la lumière. (Note à moi même : Il me faut un simulateur d’aube) (Note aux lecteurs : Mais que quelqu’un m’offre un simulateur d’aube !!).

6h40 : Le réveil re-sonne. Je me lève et me jette dans la douche.

7h: Lavée, habillée et pas toujours (bien) maquillée, j’attaque le préparation de la lessive du jour.

7h15 : La lessive est programmée pour la nuit suivante. Je tire Petit Bonhomme et le Dernier de leurs lits. Grand Bonhomme qui lit déjà depuis 15 min se précipite à table.

7h30 : Tout le monde se bat dévore ses céréales, ses BN / Pépito / tartines avec avidité. Pendant ce temps, je prépare les goûters pour le soir. Penser aux bouteilles d’eau, aux sacs de judo, aux sacs de piscine, à le monnaie pour le pain, et mettre le tout dans le sac de la nounou. Grand Bonhomme est déjà parti se préparer.

7h40 : J’ejecte tout le monde vers la salle de bain pour un lavage mains-bouche-dents. Je nettoie la table et passe le balai pendant que Monsieur prérare le Dernier. Un dernier coup d’œil sur le calendrier de la famille pour penser aux rendez vous à venir.

7h50 : Je suis prête à partir, le Dernier n’a encore pas choisi son T-shirt parce que « Je veux Mickey »… « Ah non Cars »… « Ah non Mickey »…

8h : La poussette et tous les sacs sont sur le vélo. Il faut en penser à prendre les doudous, le change, le badge, les clés, et rappeler aux Bonhommes qu’ils doivent mettre leur tenue de sport, préciser s’il y a cantine ou centre de loisirs. Enfin, départ pour la Crèche.

8h10 : Je dépose le petit et la poussette à la crèche. Il est ravi, je suis ravie.

8h20 : Le vélo est plus léger. C’est parti pour 35 min de pédalage.

8h50 : Arrivée au travail, c’est parti pour une matinée non stop.

12h : Déjeuner avec les collègues : Vrai moment de détente de la journée.

13h : Un café plus tard, retour à mon bureau. Je pense qu’il faut prendre rendez vous chez le médecin pour le Petit.

17h, si j’ai rendez vous pour les Bonshommes chez le docteur ou 18h30 ou 19h ou 19h30 si j’ai du travail : J’enfourche mon vélo pour le retour.

19h : Arrivée à la maison, les enfants sont douchés. Je vérifie les devoirs de Grand Bonhomme tout en me demandant ce que je vais faire à manger. Je signe les cahiers, fait les chèques ou les enveloppes de circonstances.

19h15 : J’ouvre le frigo en me demandant encore ce que je vais faire à manger.

19h30 : J’ai trouvé quoi faire à manger (Crudités – ratatouille – jambon), tout le monde passe à table. Le repas se passe dans le calme les cris et l’énervement. Ils sont fatigués, je suis fatiguée.

20h10 : J’ejecte tout le monde vers la salle de bain pour un lavage mains-bouche-dents. Si Monsieur est là, je nettoie la table et passe le balai, pendant qu’il gère le débarbouillage. Sinon, c’est moi qui m’y colle.

20h30 : Petit Bonhomme et le Dernier râle à qui mieux mieux pour avoir une histoire. Je finis par céder malgré l’heure qui s’écoule (Respect des règles de discipline positive…). Tout le monde au lit. Je pense à vérifier les gourdes d’eau, ca m’évitera de me relever la nuit. Quoique.

20h40 : Le Dernier qui a trop siesté à la crèche, n’a pas sommeil et me rappelle pour la millième fois.

20h50 : Le Dernier finit par se coucher en pleurant.

20h55 : Le Dernier me rappelle pour un calin et faire le paix.

21h : Je me pose sur le canapé et j’ouvre l’ordinateur. Monsieur propose une série ou un film en VOD.

21h15 : Dimanche ou lundi, c’est repassage. Un autre jour, c’est le tri des papiers. 2 jours sur 7, c’est Excel pour le travail, 3 jours sur 7, c’est le tri des mails et Candy Crush…

22h : Je sens que je vais bientôt fermer les yeux. Je saute 2 ou 3 lignes d’Excel… demain, ce sera surement faux. Je me reproche de ne pas avoir pris le temps de faire un article sur le blog.

22h30 : Je sombre sur le canapé ou dans mon lit si j’ai eu le courage de m’y lover.

23h30 / 2h30 / 3h30 / 5h : Le Dernier m’appelle. Suivant l’état de mon cerveau ou les soucis du moment, je me rendors plus ou moins vite.

6h30 : Le réveil sonne….

A bien y réfléchir, j’ai trouvé mon épitaphe : « Elle pensait à tout, tout le temps, pour tout le monde. Mais pas souvent à elle. »

NB : Et je vous rappelle que vous avez encore des places pour Clochette et la Fée Pirate à gagner ici !

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Bon, on va faire comme si on était encore en décembre – aies un peu d’imagination quoi !  – et je rattrape le temps perdu… Ce blog devrait s’appeler : le blog en retard !
Il y a quelques semaines, je vous ai dressé un petit bilan de ma reprise et l’avis qui en ressortait était globalement positif.
Certainement blindée d’hormones euphorisantes à l’idée de retrouver une vie sociale trop longtemps rangée au vestiaire, j’étais joie, bonheur, sourire et zénitude et les jours s’écoulaient dans la paix et l’harmonie. – si toi aussi tu vis dans un monde parallèle, appelle moi – Je me sentais winneuse jusqu’au bout des orteils. C’est pour dire.
Mais ça, c’était avant.
Avant que les week-ends soient trop occupés pour m’avancer sur la semaine,
avant que le travail ne s’accumule plus que mon temps partiel ne peut absorber,
avant que Grand Bonhomme ne tombe malade,
avant que la fatigue ne prenne le dessus,
avant…
Bref, de joie paix amour tout le tralala, je suis passée du coté obscure de la vie des travailleur(se)s, à savoir stress, course, précipitation, pleurs.
Un lundi de décembre, pour assister à la visite médicale de mon fils, je suis arrivée en retard au travail, et j’ai couru pour rattraper le temps perdu… et surtout mon dossier principal qui partait en cacahouètes. Et ceci jusqu’à 23h.
Le Mardi, je remontais pas à pas la pente quand l’école m’a appelé pour me signaler que Grand Bonhomme était fiévreux et plié en deux de douleurs et qu’il serait de bon ton de venir le chercher. Ce que je ne pouvais pas faire. J’ai donc du passer un certain temps, voire un temps certain, à organiser une expédition de rapatriement sanitaire… par Papy et Mamy. Et j’ai terminé cette superbe journée toute seule avec 2h de repassage.
Le Mercredi, après avoir passé une partie de la nuit au chevet de cette grosse doudouillette de Grand Bonhomme, j’enchainais tennis, invitation du copain, athlétisme, pédiatre, café avec une copine (bah si, quand même) et préparation de la fin de semaine…
Le Jeudi, je commençais la journée en pleurs parce que mes enfants s’étaient battus pour le même bol (si quand tu lis ceci, tu trouves cette situation stupide, c’est que tu n’as pas d’enfant… sinon, tu me comprends certainement !) et probablement accablée par la fatigue, j’ai passé la matinée les larmes aux yeux. J’essayais néanmoins de finir ce put*** de dossier, complété de tout ce qui s’était passé la veille sans moi (vive le 4/5ième!), quand l’école à de nouveau appelé pour signaler que Grand Bonhomme… bla bla bla bla bla bla… et rapatriement sanitaire par Nounou cette fois ci ! En rentrant j’ai réalisé que j’avais perdu mes lunettes de vélo…
Le Vendredi, j’avais des yeux de panda et j’étais habillée comme une souillon, bref, jolie comme une serpillère quand j’ai croisé mon très très très très grand chef (le plus grand de tous). Je me suis sentie assez petite et surtout pas du tout à mon avantage… Dommage.
C’était donc une bonne semaine pourrie comme je n’en ai pas souvent.
Fort heureusement, une semaine plus tard, les vacances scolaires se sont pointées. Et mes propres congés imposés également, congés que je ne souhaitais pas prendre mais qui, finalement, ce sont avérés salutaires…
Allez, c’est déjà bien assez long pour aujourd’hui. La suite arrive rapidement, promis!
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Quand j’ai commencé à réfléchir à mon organisation de rentrée, je savais bien que je ne pourrais pas rentrer à la maison avant 18h ou 18h30. Ou alors très occasionnellement. Il me fallait donc prévoir une baby-sitter pour récupérer les Bonshommes après l’école. C’est en anticipant cela que j’ai positionné une parties des activités extra-scolaires après l’école, missionnant par la même occasion ladite baby-sitter pour trimballer tout le monde à droite et à gauche.

Mes demandes : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h à 19h.

Je pensais que ce serait facile et qu’il me suffirait d’une annonce sur bébé-nounou, comme je l’avais fait précédemment, pour tout résoudre. Et puis en fait non, car il faut savoir que 16h, c’est un peu tôt pour une baby-sitter. La plupart du temps, les filles ou les garçons (ne soyons pas sectaire!) qui se proposent pour se genre de service, sont des lycéennes (je n’ai pas encore rencontré de lycéen) ou des étudiants. La plupart d »entre eux ne sont pas disponibles avant 17 ou 18h. Voilà pourquoi ces emplois consistent plutôt à sortir les enfants des centres de loisirs pour les raccompagner à la maison en attendant le retour des parents, vers 19 ou 20h.

Mais pas pour moi.

J’ai donc du me tourner vers un agence pour sélectionner la nounou de mes rêves.

Sur la place, on trouve une foultitude d’agences : Family Sphère, O2, Educazen, Kinougarde, Kangouroukids, Kidizen, Yoopala,… surtout sur Paris. J’en ai donc contacté quelques unes pour obtenir des devis. Les tarifs sont très semblables mais peuvent varier d’un euro ou deux. Ca parait peu mais sur 40 heures par moi, ca peut représenter une petite somme. Les différences résident notamment dans les modes de sélection des candidates : parfois sur simple appel, parfois par entretien en direct,…

A ce stade, j’étais encore dans la réflexion quand Yoopala a abattu une carte de taille :  les frais de dossiers offerts en juillet. Vendu ! Parce que si ca n’allait pas, au moins, je n’aurais pas engagé d’argent. Pendant un mois, ils n’ont trouvé personne à me présenter. Et j’étais assez inquiète quand enfin, j’ai reçu une première candidate. Et là… le drame. Non, je te jure, la catastrophe. Une petite jeune, gentille comme tout mais avec le plus gros de tous les défauts : elle ne « percutait » pas. Genre, t’expliques un truc, tu l’écris et elle te fait répéter. Un truc simple, hein, l’horaire du judo par exemple. Le même tous les jours ! Je ne la sentais pas du tout et la seule réponse de l’agence a été  : « on cherche quelqu’un d’autre mais pour l’instant, on ne trouve personne ». En résumé : la nunuche ou rien. Au secours.

J’étais à deux doigts de craquer quand Yoopala m’a contacté pour me proposer quelqu’un d’autre. Le contact téléphonique était parfait, j’étais rassurée. Notre rencontre s’est plutôt bien passée même si elle est très réservée. N’ayant pas vraiment l’embarras du choix, j’ai dit oui, à Mlle T. Fort heureusement, à l’expérience, elle s’est montré aussi compétente qu’espéré. Elle est très gentille avec les enfants, elle les fait beaucoup rire. Tant mieux.

Voilà donc comment nous avons trouvé notre nouvelle nounou, pas encore nommé  Supernounou.

Pour conclure, je vous donne mon petit avis: En comparaison avec l’emploi à domicile, je pense que l’avantage des agences, c’est la non gestion du contrat de l’employé. Pas de problème de signature de contrat, de ce qui est dû ou pas, de la fin de contrat en cas de problème. Mais il faut admettre que le recrutement n’est pas toujours aussi parfait que les publicités le vendent. Surtout quand il n’y a que peu de candidates pour un poste. L’autre défaut que j’y trouve jusqu’à maintenant, est l’obligation d’avancer les frais de paiement avant de pouvoir les déduire des impôts de l’année prochaine. Si Mr Hollande consent à nous maintenir nos déduction, bien entendu.

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 J’ai d’abord cru que ce serait difficile. J’avais beaucoup appréhendé.

Et pourtant, ce jeudi-là, j’étais sereine. J’ai pris mon vélo, et suivi une nouvelle fois ce trajet que je n’avais pas parcouru depuis de très nombreux mois.

A mon arrivée, j’ai retrouvé mes habitudes : badger la barrière, retrouver le parking vélo, prendre l’ascenseur, monter 8 étages – Ah non, 9… je me suis trompée, le premier jour… Mon nom trônait sur mon bureau, mes collègues m’avaient déjà préparé la place.

Ce premier jour, j’ai tâtonné un peu car les correspondants ont changé, les collègues et la répartition des tâches également.

Chacun des jours suivants ancrait de nouvelles habitudes : d’abord l’anti-vol avant, puis l’anti-vol arrière, retirer mon équipement / accoutrement de sécurité dans l’ascenseur, lancer la bouilloire pour le thé du matin, faire le tour du bureau pour saluer tout le monde…

Je craignais d’avoir les neurones endormis et étrangement, certaines choses me reviennent facilement. Mes collègues me présentent un peu trop facilement comme la remplaçante « qui connait déjà tout car elle était déjà là il y a 2 ans » mais sans être toute noire ou toute blanche, la situation est moins critique que supposée.

Bien que l’organisation du matin soit millimétrée – entre les grands à l’école, le Dernier à la crèche – j’arrive à l’heure sans trop de difficultés. Le soir est un peu plus corsé mais je suis une championne, n’est ce pas ?!

Bien entendu, aux « Ah, mais t’es revenu ? » des premiers jours ont succédé  les « Ca va ? Pas trop dur ? » pour finir par ne plus déclencher aucun commentaire.

Voilà, je suis maintenant une maman qui travaille aux 4/5ième. Etrangement, je ressens une certaines fierté lorsque je dis que je travaille, l’impression d’être une super mum, le sentiment du devoir accompli. Je sais bien qu’au fond, ca n’est pas tout à fait vrai mais, comme je l’avais déjà dit à plusieurs reprises pendant mon congé parental, je vivais mal cette relation de dépendance et d’inactivité, vis-à-vis de Monsieur, ou même de la société.

Pendant ces 15 premiers jours, j’ai ajusté certains points, et j’étais bien contente d’en avoir anticipé beaucoup d’autre. Call me Bree.

Mais tout cela repose sur une nouvelle organisation de famille dont je vous parlerai dès que j’aurai trouvé un peu de temps libre.

Parce que, avec tout cela, je n’ai plus beaucoup de temps pour écrire : Réussir à avoir de manière synchronisée du temps libre, un ordinateur et une connexion internet relève du défi. Etonnez-vous. A l’heure où j’écris ces lignes, j’attends Petit Bonhomme au Conservatoire de Musique… Soit une heure par semaine, ca n’est pas suffisant. Mais promis, je m’accroche, certaines y arrivent très bien (mes modèles, mes idoles devrais-je dire), pourquoi pas moi ?

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Depuis plusieurs mois, c’est officiel, je reprends mon travail.

Je me suis arrangée pour être encore disponible à la rentrée. J’ai pu organiser les activités extrascolaires. J’ai eu le temps de trouver une baby-sitter pour les fin de journée (je vous en reparlerai). Pour tout cela, pas de stress.

Grand Bonhomme et Petit Bonhomme vont à l’école et resteront à la cantine à midi. Le Dernier va à la crèche tous les jours et il y est épanoui. De ce coté là, pas de stress non plus.

Et il y avait tout le reste.

Je n’ai pas fini de trier les photos qui devaient l’être. Ni de les choisir. Ni de les imprimer.

Je n’ai pas fini les travaux de couture que je voulais faire. Ni d’égrainer la lavande qui va dans les petits sacs.

Je n’ai pas terminé le rangement de la cave. Ni des placards des enfants. Ni des vêtements de bébé à donner.

Je n’ai pas nettoyé la terrasse qui doit être nickel avant l’hiver. Pas plus que la table en teck qu’il faut huiler avant le froid et la pluie.

Je m’en veux un peu mais c’est ainsi.

J’ai vu l’échéance arriver, comme assise dans les gradins, regardant la course du temps se dérouler sans moi. J’étais bloquée, indécise quant à ce qu’il fallait faire et par quoi commencer. Le temps ne passait pas plus vite mais moi, je n’avançais plus.

Je suis restée figée dans la lumière des phares… jusqu’à la semaine dernière où j’ai trouvé le courage de finir les travaux de peinture de l’appartement. Ça, au moins, c’est fait !

Il n’y a pas eu un vrai « dernier jour« . Il y a eu un dernier jour sans le Dernier, un dernier jour sans le Grand et le Petit, les choses se sont effilochées progressivement.

Il y a eu, jeudi, mon dernier déjeuner en tête à tête avec les Grands, que j’ai passé au restaurant pour marquer l’évènement.

Il y a eu, vendredi, mon dernier jour qui devait être en solitaire, que j’ai finalement passé avec mes Grands enfants, malades et vomissant sur le canapé.

Il y a eu une dernière semaine que j’ai passé à Center Parc avec ma Sœurette Adorée et toute sa famille.

Il y a aura encore 3 jours avec mes Parents et mes Bonshommes pour prendre plein d’énergie.

Et il y aura jeudi 31 octobre, la reprise.

Et j’espère que vous penserez à moi, parce que, moi, j’ai grave les chocottes.

 

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Et voilà, la rentrée est là… demain… ou presque.

Et mille et une choses tournent dans ma tête. Je voudrais vous parler de tout mais lorsque j’ouvre mon ordinateur, j’ai un sentiment de vide, de néant. Ma tête est pleine d’idée mais mes mains ne trouvent pas les mots. C’est quelque chose de très désagréable. Qui implique une espèce de mésestime de moi.

Alors pour commencer, je vais vous parler de moi. Oui, voilà : ceci est un billet perso.

L’événement le plus important de cette année 2013 est officiellement mon retour au travail.

Avril 2011 commençait mon congé maternité.

Octobre 2011, après moultes tergiversation commençait mon congé parental d’éducation.

Octobre 2012, manquant cruellement de courage, de temps, d’énergie, d’envie (le liste peut être prolongée à volonté), mon congé parental se poursuivait pour une année de plus.

Octobre 2013, fin du congé parental.

J’aime toujours autant mon temps libre à la maison. J’aime être là pour les enfants dès qu’ils en ont besoin, connaitre leurs maitresses et leurs copains. Mais je veux pouvoir avoir un peu de temps libre. Et je voudrais avancer à titre personnel. Et mettre le Dernier à la crèche nous coûte de l’argent. Voilà la difficulté, soit la crèche et le travail, soit rester à la maison mais pas de temps libre…

Nous avons donc tranché : je reprends mon temps partiel.

Je crains déjà les difficultés et la course au temps, qui est je crois le jeu favori des mères de famille qui travaille. Mais je me connais, je saurai rebondir.

En attendant, je fais des petites croix jour après jour sur mon agenda…

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Il y a environ 18 mois, le vie suivait son cours, Grand Bonhomme et Petit Bonhomme était gardé par SuperNounou et je travaillais à temps partiel, tous les jours sauf le mercredi. Je venais de commencer dans mes nouvelles fonctions, qu’on m’avait décrite comme passionnantes et qui finalement ne m’intéressaient pas plus que ca. Monsieur travaillait à plein temps, depuis un an dans la même entreprise. On avait l’impression que la vie se posait.

Il y a environ 15 mois, Petit Der se faisait soudainement une place dans mon utérus et ce faisant, allait chambouler nos vies. Et Monsieur sentait le vent tourner dans sa boite.

Il y a environ 12 mois, j’annonçais à mon chef mon enceintitude et mon départ programmé vers mi mai. A la question « et tu reviens quand? », j’ai répondu « Normalement, vers décembre, à la fin de mon congé! ». Monsieur se faisait virer… et retrouvait du travail dans la foulée.

Il y a environ 9 mois, Petit Der décidait d’amorcer sa descente, me condamnant au repos forcé et murissait en moi un questionnement : ai je vraiment envie de retourner bosser? Est ce que cette surprise n’est pas l’occasion de se remettre en question? Est ce que je vais réussir à gérer cette vie à 5, alors même que Monsieur est très pris par son nouveau métier?

Il y a environ 6 mois, Petit Der pointait le bout de son nez, pour se faire une place de plus en plus grande dans nos vies. Et après moultes tergiversations, à mesurer les pours et les contres, à pointer dans un tableau Excel le coût financier de cette opération, nous avons décidé qu’il était financièrement acceptable que je m’arrête, pour quelques mois.

Et voilà, je suis donc officiellement en congé parental. Je suis une mère au foyer. Ce me fait super bizarre d’écrire ca. J’ai validé mon congé jusqu’à fin octobre 2012. Et d’ici là, on verra.

N.B. informatif : La Poule a écrit ca tout comme il faut ici, mais j’ajouterais deux informations :

1- D’abord, il est important de solder ses congés légaux, si le retour de congés parental n’est pas prévu avant la date légale à laquelle ils doivent être pris. Par exemple, pour moi, les congés légaux se cumulent entre mai de l’année N et mai de l’année N+1 et ils peuvent être pris entre mai de l’année N+1 et mai de l’année N+2. Aussi,  étant arrêtée depuis avril de l’année N+1, je n’ai pas pu consommer mes congés donc, il fallait les solder tous avant d’entamer mon congé parental, sous peine de les perdre purement et simplement. Aussi, mon congé maternité a été suivi immédiatement de 5 semaines de congés.

2- Le Complément de Libre Choix d’Activité est versé à partir du mois suivant l’arrêt de travail, ou la diminution du temps de travail, donc, si vous en avez la possibilité, choisissez de débuter votre congé parental en fin de mois précédent, afin de ne pas « perdre » un mois de versement.

Mais revenons à mon congé. Après 9 mois d’arrêt dont 2 de congé parental, voici mon premier bilan.

Les points positifs et super cool :
– Je n’ai plus à courir après le temps, pas d’impératif de délai, plus de pression professionnelle. Je vis à mon rythme.
– Je n’ai plus à prendre de congé pour emmener les enfants chez le docteur, ou prendre mes rendez vous médicaux le soir, tout en sachant qu’il faudra gérer les monstres et courir en même temps. Et j’avoue que cette année, entre l’orthophoniste, le généraliste, l’urologue (je vous en reparle), l’ORL (je vous en reparle aussi), l’ophtalmo (ah bah oui, ca aussi, faut que j’en cause), j’ai été gâtée !
– Je reprends mes enfants pour manger 2 jours par semaine et c’est chouette de les avoir un peu avec moi. Ca leur fait plaisir aussi, je le vois.
– Je suis là les matins pour les emmener et récolter les derniers bisous. Je suis là les soirs pour aller les chercher et voir leur regard s’illuminer en me voyant.
– Je prends le temps de jouer à des tas de jeux, de faire de la peinture, des activités avec les enfants, autrement que le week end.
– Je peux partir en vacances en même temps qu’eux pendant les vacances scolaires pour aller dans la famille ou chez les amis.
– Je ne suis plus obligée de faire les courses à l’arrache le soir avant de rentrer, je peux y aller en journée sans eux.

Ce que j’apprécie moins, voir, je déteste :
– Je fais la même chose tous les jours, et sans la référence de Monsieur qui ne travaille pas le week end, je ne saurais jamais quel jour on est.
– Je suis responsable de tout et par défaut, c’est à moins de tout faire, puisque je suis à la maison tout le temps. Et quand mes journées se limitent à lessive + repassage + nettoyage + rangement… mouais.
– J’ai l’impression de travailler dans le vide puisque tous les jours, je range, je nettoie, etc… et tous les jours 4 (oui 4!) XY viennent remettre crasse et bordel. L’impression de servir à rien n’est pas loin…
– Je suis la seule responsable des enfants et le fait que leur éducation ne soit essentiellement que de mon fait me taraude beaucoup. D’autant qu’à ma connaissance, les enfants n’écoutent jamais leur mère. Non, jamais.
– Je n’ai quasiment plus de vie sociale et le peu de fois où je discute avec des adultes, c’est en général pour en revenir au sujet des enfants. Un peu lassant.
– Je ne fais plus rien pour moi : plus de sport, plus de vélo, plus de sortie shopping (en même temps, l’idée d’hésiter entre un 42 et un 44 me stresse assez comme çà), ni même en librairie.
– Je n’ai jamais de reconnaissance pour ce que je fais : il est normal que je me charge de toutes les tâches ménagères puisque je suis à la maison tout le temps, c’est mon nouveau métier. Mais le manque de reconnaissance est franchement pesant.
– J’ai un drôle de regard sur l’argent que je ne gagne pas j’ai beaucoup de scrupules lorsque j’ai envie de faire des dépenses « inutiles ». Je me restreins dans mes achats parce que j’ai l’impression de ne pas les « mériter ».
– Je ne peux plus poser de congé pour accompagner les enfants pendant leur sortie scolaire, alors que j’adore les accompagner au musée ou à la ferme. J’ai même raté une sortie au cirque. C’est frustrant.

Ce qu’il faut que je change :
– Je me laisse déborder par les tâches ménagères : il faut que je limite ces situations, afin de gagner un peu de temps pour moi.
– Je dois m’accorder un peu de temps de détente, histoire de pouvoir faire un tour au centre commercial.
– Je dois reprendre contact avec mes amies, collègues ou connaissances pour m’organiser quelques papotages autour d’un café.

Ce que j’aimerais voir changer :
– Je rêve que mes enfants rangent spontanément le bordel qu’ils laissent tous les jours dans l’appart et qui me prend un temps monstrueux.
– Je rêve que Monsieur arrête de me considérer comme le femme de ménage à domicile, histoire de ne pas rajouter son bordel à celui de sa progéniture.
– Je rêve qu’il me dise « Reste couchée, aujourd’hui, je m’occupe de tout » et qu’il s’occupe vraiment de tout.

La conclusion de ce premier bilan est plutôt positive car je n’ai pas envie de retourner au travail aujourd’hui, surtout dans les fonctions qui m’attendent, et j’ai surtout envie de profiter de mes enfants. Ceci étant, j’ai perdu beaucoup de confiance en moi : je n’ai plus de travail, moins de considération des autres. Je me sens assez inutile et mes occupations en dehors des enfants sont assez peu captivante. Je n’ai plus de sujet de conversation, plus vraiment de choses intéressantes à vivre en dehors de la famille. Et mes kilos en trop aggravent la situation.

Enfin, sans me mettre la pression, j’étais persuadée que, lorsque Petit Der aurait trouvé un peu son rythme (ce qui n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui), j’aurais de temps pour faire des choses rien que pour moi :  bricolage, peinture, dessin, album photo, tricot… et j’avoue que cette partie est un peu laissée en suspend. Je vois le temps défiler : déjà 9 mois écoulé et il en reste 10, je suis déjà à la mi-temps et je n’ai rien fait de ce qui me tenait à coeur.

Dans mon esprit se profile plusieurs questions : et si dans 10 mois, je n’avais rien fait de plus?
Au moment de ma reprise, Petit Der aura un peu plus d’un an, le moment de la marche, des premières découvertes…  Et si je n’arrivais pas à décrocher de mon petit bout de chou? Si je voulais rester encore un peu? Si la reprise du travail est insupportable?

D’autant que j’ai encore quelques rêves, quelques aspirations en réserve… pour les 30 prochaines années qu’il me reste à travailler.

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Maintenant que vous avez toutes les cartes en main (la nounou, la famille, le contrat), on va parler pépettes et gros sous.

D’abord, vous devez faire votre déclaration sur le site de Pajemploi. Vous y indiquerez le nombre d’heures « normales » ainsi que le nombre d’heures supplémentaires majorées à 25 ou 50%. Dans ce cas là, vous devez estimer votre salaire horaire, sinon, sans heure supplémentaire, vous vous contenterez d’indiquer le salaire mensuel total. Il s’agit bien d’un salaire net, c’est à dire ce que vous donnez à votre nourrice.

A partir de cette déclaration, Pajemploi définit le montant des charges totales. La moitié de ces charges est prise en charge par la CAF, sur le reste, une partie est déduite, une autre est reversée à votre nounou (attention, c’est à vous de lui verser ce complément), le reste est à votre charge.

Donc, par mois, vous devez payer le salaire net et les charges (les vôtres + ce que vous reversez à votre nounou)

D’un autre coté, vous récupérez des pépettes grâce à la CAF notamment. D’abord, parce que la CAF prend en charge la moitié des charges patronnales, c’est transparent pour vous mais l’air de rien, c’est important. Ensuite parce qu’après avoir enregistré votre déclaration sur le site de pajemploi, les infos sont transmises à la CAF pour versement de votre complément de libre choix de mode de garde. Le montant de votre allocation dépend de vos ressources et l’âge de votre enfant. Attention, sur ce coup, y’a une arnaque (ouais, j’appelle ca comme ca !) : quand vous avez deux enfants, vous payez plus cher votre nounou et pourtant, vous ne pouvez toucher qu’un seul complément, correspondant au plus avantageux de vos droits. Tant pis pour vous !

En dehors de ca, il est bon de vous renseigner auprès de votre mairie, ou de votre département pour obtenir d’autres compléments encore. Ainsi, si, comme moi, vous avez la chance d’habiter dans le 92 , vous toucherez du conseil général une aide complémentaire de 100€ par mois appelé BBDom. Et tout ca sans rien faire puisque la CAF transmet à son tour toutes les infos à qui de droit. N’est il pas que c’est trop bien fait !

Bref, à ce moment là, vous avez récupéré des sous d’un coté et vous en avez donné pas mal de l’autre. A la fin de l’année, il faut penser à faire le bilan de tout cela pour votre déclaration d’impôt. En effet, vous avez le droit de déduire la moitié de ce que vous avez dépensé pour votre employé directement de vos impots. C’est à dire (Salaire + Charges payées + Reversement de charges à la nounou) – (Complément de la CAF + aides diverses (mairie, BBDom, etc.), le tout divisé par 2. Et dans la limite de 12000€ + 1500€ par enfant, soit 15000€ dans notre cas. Ca fait une belle marge, non? Je vous rassure, on n’en est loin !

Bref, je vous engage à bien regarder tout cela car l’air de rien, le salaire d’une nourrice que vous payez 500 ou 800 euros par mois, vous revient en fait à 150 ou 300 euros par mois. Ca change tout !

Voilà, j’ai tenté d’être la plus claire possible au cours de ces 4 articles. J’espère avoir au moins réussi à vous éclairer sur certains sujets, c’est aussi l’intention de ce blog !

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