Allez les poulettes, c’est parti !

Comme promis, après cette longue tirade à propos de 2014, voici venir 2015.

Et qu’est il prévu cette année?Un séjour au ski (déjà  parfaitement réservé), des vacances à la mer (absolument pas réservées), déjà des sorties prévues, dans plus ou moins longtemps et bien entendu, il y aura tout ce qui n’est pas prévu et ne le sera pas.

Et pour vous? Je vous souhaite tout ce qu’il y a de meilleur : des sourires, des larmes mais de joie, des café chantilly, de l’émotion, des cœurs à l’unisson, des goûters, de copains, des anniversaires, des devoirs vite faits, du soleil par la fenêtre, des dessins animés lovés sur le canapé, des petits déjeuners qui trainent en longueur, des glissades dans la neige, des cocktails avec ou sans alcool, des fins de mois faciles, des câlins à point d’heure, des nuits de marmotte, des trains à l’heure, des romans passionnants, des brunchs savoureux, des robes de la bonne taille, des bronzages dorés, de l’inspiration, des respirations, des baisers doux, de l’amour à l’infini et du bonheur à n’en plus finir…

Que 2015 soit merveilleux et puis c’est tout !

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Comme je vous l’indiquais précédemment, j’ai, depuis septembre, décidé de mettre au point un petit rituel qui consiste à sortir un soir par mois entre Monsieur et moi, histoire de nous retrouver un peu à deux et pas toujours à cinq. Je ne suis pas critique et je ne trouve pas toujours les mots justes mais je tenais à vous en dire quelques mots. Maintenant à vous de faire votre choix :

FRANGLAISESweb

Octobre : Les Franglaises – Spectacle Musical

Voilà une troupe de chanteurs-euses / acteurs-trices qui présente des chansons anglaises traduites littéralement en français, avec toutes les incongruités que cela sous-entend. Le thème est bon car on ne se rend pas toujours compte des stupidités que l’on chante dans un anglais yahourté. Dès le lancement, le ton est immédiatement drôle, le jeu fin et pertinent, le meneur de jeu accroche les spectateurs avec dextérité et la troupe dépense une énergie folle sur scène. J’ai aimé chercher les traductions, chanter les textes traduits, me laisser entrainer par des rythmes endiablés… J’ai donc passé une très bonne soirée ! Les Tistics sont actuellement en tournée et se retrouveront à partir du 10 février à Bobino.

Theatre amis

Novembre : Je préfère qu’on reste amis – Théâtre comique

de Laurent Ruquier, avec Michel Bernier et Frédéric Diefenthal

Claudine est bien décidé ce soir à déclarer sa flamme à celui qui était jusqu’alors son meilleur ami, Valentin. Malheureusement pour elle, le beau brun ne le voit pas de cet œil et lui propose de « rester amis ». Dès lors la relation déraille et les masques se fissurent, les révélations se succèdent, le ton monte et le rire du spectateur en même temps. Evidemment, l’histoire est cousue de fil blanc et la fin attendue de tous. Il n’empêche qu’on passe un bon moment. Nous l’avons vu dans le magnifique théâtre Antoine à Paris mais la pièce est actuellement en tournée en province.

Et maintenant 2015 !

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Hello vous !

Avant de vous envoyer des milliers de smileys pour 2015, j’avais envie de clore l’année 2014 par un petit bilan. Car il faut dire que je n’ai pas produit beaucoup de billet.

Mon année 2014 a été un peu compliquée car je n’imaginais pas que gérer de front 3 enfants, une vie perso et une vie pro serait si fatiguant pour mon petit cerveau #Gourdasse.

Ma part « Maman aka Gouvernante de 3 Bonshommes » s’en sort très bien. Si si sérieusement. Je suis au point sur toutes activités extrascolaires, j’ai l’impression qu’avec mon mercredi libre, je suis quand même présente pour les Bonshommes, je ne rate quasi aucun rendez-vous médical ou autre (allez, un seul !), je vais au réunion de parents d’élèves, j’invite les petits copains à la maison, je fais des gouter, des gâteaux d’anniversaire de malade (Ma fierté !), je pense aux sacs de sport / piscine / judo / pique-nique / école, je signe bien tous les cahiers, je suis les devoirs… Bref, call me Mother Fucker. Mais rassurez-vous, je crie toujours autant.

Ma part « Femme » fait ce qu’elle peut. Je n’ai désespérément par perdu un gramme malgré toutes mes tentatives de non-régime. Je suis toujours habillée avec des serpillères car le seul fait de me voir dans le miroir me mine affreusement alors qu’il faut en passer par là pour se vêtir correctement. Certains jours, ça va, d’autres pas du tout. Je sais, je sais : pas grave, pas grosse, acceptation, tout çà, tout çà mais que voulez-vous, à moins d’en passer par une bonne psychothérapie, je crois que j’aurai bien du mal à accepter mon corps de maintenant, comme il est maintenant. Mais je n’ai pas encore 40 ans, il paraît que tout n’est pas perdu. Ce sont mes copines qui me l’ont dit. J’arrive néanmoins à me maquiller à peu près tous les jours, pour avoir l’air un peu moins zombie. Quand à mes ongles, ils sont dans un état déplorable à cause de ma part « Employée » dont nous parlerons plus loin.

Ma part « Epouse » se donne du mal, malgré tout ce que ma part « Femme » peut dire de son corps (et de ses ongles). J’ai trouvé une baby-sitter de compet’ que les enfants adorent (merci ma part « Maman). Je choisis donc pour chaque mois une sortie spectacle / théâtre / concert pour que Monsieur et moi prenions l’air. Ca ne peut pas nous faire de mal. Même si ça va finir par nous coûter cher.

Ma part « Employée » est au désespoir. Il faut dire que tout le cerveau est utilisé par la part « Maman » et qu’il m’arrive régulièrement d’interrompre mon suivi d’une réunion en pensant « Ai-je bien mis les clés dans le sac de Grand Bonhomme? » « Est ce que Petit Bonhomme avait son survêtement ce matin? » « Où est passé le bonnet du Dernier? » « Il faut que j’achète un cadeau d’anniversaire pour le copain du Grand »… Autant dire que ma capacité de concentration en est grandement affectée. J’aime à croire que c’est le cas de toutes les mères de familles… En attendant. je rame un peu. D’autant que (mais l’avais-je déjà dit?) mon poste actuel, bien que portant le même intitulé que celui que j’avais quitté avant mon congé parental, est complétement différent, tant sur le fond que sur la forme que sur les interlocuteurs. Voilà pourquoi, alors que j’étais revenu depuis 6 mois et que je commençais à peine à mettre un pied devant l’autre, j’ai refusé un changement de poste (pas une promotion, hein!), parce que tout reprendre à zéro me semblait insurmontable. Après un an de reprise, je suis un peu moins perdue, mais je me sens toujours aussi à la ramasse (en langage clair). Mon entretien annuel avec ma hiérarchie est pour bientôt, je pense que je vais en baver…

Ma part « Copine », pour finir, se porte comme un charme. Quitter le cadre du congé parental et reprendre une vie sociale m’a fait le plus grand bien : Quelques sorties entre copines, le contact quotidien d’une équipe de travail absolument fabuleuse, d’autres parents de mon âge avec les mêmes galères que moi, aussi sympathiques que prévenants. Le rire, ou au moins le sourire, sont constants. Heureusement qu’ils sont là.

Voilà, à nous toutes, on a un peu galéré en 2014 mais toujours en gardant le sourire (même en octobre…). J’espère juste qu’en 2015, on se marchera un peu moins sur les pieds.

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Déjà plusieurs semaines (et même mois) que je n’ai rien posté. La faute à plein de petites choses qui s’enchainent et dont je n’ai pas très envie de parler ici.

Quand j’ai choisi de commencer à bloguer, il y a maintenant plus de 6 ans (le 25 août 2008, waouh), je ne savais pas trop où je voulais aller mais je savais que j’avais des choses à dire et envie de les partager.

6 ans après, je me dis que, contrairement à ce que je pensais alors, écrire ici c’est assez compliqué.

D’une part, je voudrais parler de ce que je fais, de choses sympas et intéressantes et des gens que je rencontre mais je me demande si tout cela ne serait pas trop superficiel.

D’autre part, je voudrais tout livrer, tout mettre sur la table sans craindre les commentaires, les critiques et les jugements. Je l’ai fait parfois, plus ou moins adroitement. Mais les écrits pourraient vite ressembler à une succession de lamentations car je finirais par vider ici le sac que je porte chaque jour. Au quotidien, quelque soit ce que je ressens, je suis quelqu’un de très positif et très gai. Je pense vraiment apporter du sourire aux gens qui m’entourent et je ne vois pas pourquoi mon blog serait différent.

Et parfois même je me demande ce que je ressentirais si quelqu’un que je connais bien le lisait.

Voilà pourquoi ces derniers temps, je suis restée en retrait. Pas de nouvelles majeures à annoncer, pas de catastrophe non plus, juste un petit coup de mou, comme on dit.

En résumé, le mois d’octobre a été une succession de merdouille, de problème, de maladie, de bobos, de stress… Une entorse qui m’a empêché de courir mon Odyssea qui comptait tant pour moi, un lave vaisselle qui rend l’âme du jour au lendemain, une entaille à la main en remplaçant le-dit lave-vaisselle, des rhumes et des gastro par-ci par-là, une combi angine-sinusite qui m’a clouée au lit 2 jours (ce qui ne m’était pas arrivé depuis une grippe en 2001 !), des heures et des heures d’attente dans des salles d’attentes bondées de médecins plus ou moins généralistes et divers, un Monsieur absent plusieurs jours et le froid qui s’installe…

J’entame donc le mois de décembre particulièrement fatiguée, laissant la porte ouverte à tous les virus du moment. Rebelotte le rhume, les verrues qui ne partent pas, le bouton de fièvre assez systématique…

Voilà voilà.

Mais je pense pouvoir faire le tri, et essayer à l’avenir de donner une tournure un peu moins négative à ce que je raconte.

Je ne dis pas que tout sera toujours parfait dans le meilleur de monde car, puisque je cache beaucoup mes sentiments aux gens qui m’entourent, il arrive que parfois tout déborde.

Dans tous les cas, je ferai de mon mieux.

NB : ce mail a été écrit après une soirée bien arrosée d’alcool et de larmes (de rire, de tristesse et d’émotion)… Pardon pour le style.

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Plus les années passent et plus c’est difficile. Avant – sous-entendu avant d’avoir 3 enfants – la rentrée n’était qu’une formalité. A peine une semaine pour se mettre au point et l’affaire était faite. Il n’y avait que mes nouvelles activités, mes nouveaux horaires, éventuellement mes nouvelles fonctions. Par la suite, même avec un ou deux enfants et seulement des horaires et des contraintes de « maternelle » à intégrer, je m’en sortais plutôt bien même si la fatigue de l’ajustement se faisait parfois sentir. Il n’y avait à cette (lointaine) époque qu’une ou deux activités extrascolaires à gérer et une merveilleuse Super nounou au quotidien pour me seconder dans tout cela.

Cette année, cela faisait 3 ans que je n’avais pas fait de rentrée scolaire et j’ai dû jongler avec mon propre travail, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, l’ancienne babysitter, la nouvelle babysitter, la babysitter du reste de l’année qui n’est pas encore là, la babysitter du lundi, les activités extrascolaires, les activités périscolaires, mes propres activités, les amies, les sorties, la famille, les vacances…. Bref, j’ai survécu à une rentrée scolaire. Du moins jusqu’au mois d’octobre… qui sera un autre article, hein !

Les activités extrascolaires, je vous en ai déjà parlé. Ce que je n’ai pas dit, c’est que je n’avais pas prévu de passer 1h30 en voiture l’après-midi, en compagnie d’un ou plusieurs enfants qu’il faut parfois occuper (c’est fou comme un GPS avec un mode « explorer carte » est très utile dans ces cas là !). Aux dernières nouvelles, nous étions convenus de prendre les sacs d’école pour solder les devoirs et de ce fait, pouvoir enchainer avec la (divine et désirable) console. Mais dans l’ensemble, je m’en sors bien. J’ai juste cédé sur un point qui me fait mal au cœur mais qui devient nécessaire à mon confort personnel : je fais les petits trajets en voiture. Les années précédentes, je me moquais bien gentiment des mamans qui faisaient leur malheureux kilomètre en sortant la voiture du parking. Pour ma part, je ne jurais que par la trottinette ou mes pieds. Aujourd’hui, j’ai changé d’avis mais je dois concéder que la perspective de préparer 3 enfants pour 15 min de marche et n’en laisser qu’un seul, puis refaire 15 min de marche dans l’autre sens avec les 2 restants me pèse un peu. J’ai bien essayé le vélo mais les voitures ne sont, par chez nous, pas plus prudentes avec les enfants qu’avec les adultes et voir les camions se rabattre très vite devant mon Petit de 6 ans m’a fait perdre plusieurs années de vie lors du dernier trajet ! Je fais donc un aller-retour rapido en voiture, laissant pour 10 min les deux derniers seuls à la maison.

Me voilà donc comme bien d’autre Maman-Taxi : Un premier aller-retour pour déposer le Grand. Puis la grande virée : déposer le Petit, reprendre le Grand, reposer le Grand, reprendre le Petit. En général, à cet horaire-là, le Dernier s’endort pour un petit moment. Puis un dernier aller-retour pour récupérer le Grand.

Allez, c’est parti jusqu’en juin !

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judo-victoire-petit-bonhomme

J’ai eu beau rechercher sur les précédents billets, je ne retrouve plus à quel moment j’ai parlé des activités extra scolaires de l’année passée et de l’année à venir.

Ce petit bilan me plait bien alors c’est parti :

L’année dernière, Grand Bonhomme (qui était donc en CE1) faisait du judo pour la 3ième année et du tennis pour la deuxième année. Petit Bonhomme (en GS) de son coté faisait du judo pour la 1ière année, du baby-athlétisme pour la 2ième année, du tennis pour 1ière année et de l’éveil musical pour la 1ière année. Quand je l’écris, je me dis que ca fait beaucoup. En même temps, Petit Bonhomme est un garçon plein d’énergie et qui voudrait tout faire. J’avais donc tenté des coups variés en me disant qu’on aviserait l’année suivante. L’année suivante, c’est maintenant.

Contrairement à l’année précédente, Grand Bonhomme n’a pas remporté de Coupe lors de la rencontre de Judo de fin d’année et pourtant, il était toujours aussi motivé. Je comprends qu’après 3 ans, il aime bien ce sport et apprécie de le pratiquer, plus seulement pour les copains ou les victoires mais pour le plaisir. Et perso, je trouve ca très chouette. De son coté, Petit Bonhomme nous a carrément épaté lors de ses combats. Il a masterisé ses petits camarades, y compris les enfants de ceinture supérieure. J’ai eu le rose aux joues quand son entraineur est venu me demander avec insistance de le réinscrire l’année suivante (ce qu’il ne m’a absolument jamais demandé pour Grand Bonhomme…). #Fierté.

Compte tenu des nouveaux rythmes scolaires (hum hum hum), nous avons dû oublier le tennis. Ce que j’ai fait sans trop de regret, d’abord car il fallait prendre la voiture pour s’y rendre (perte de temps, complication, etc…) mais aussi car il s’agit d’une activité bien plus couteuse que certaines autres. Pour remplacer, nous avons pris la liste des activités proposées par les communes alentours et parmi celles proposées, Grand Bonhomme a choisi Handball et/ou Escrime et/ou Arts Platiques.

Pour la simplicité et pour le coût très acceptable, nous avons opté pour le handball suivi juste après et juste à coté des Arts Plastiques.

Petit Bonhomme avait très envie de continuer l’athlétisme mais les horaires étaient assez incompatibles du reste de la semaine. Pensez donc : le mercredi, je me retrouverais à osciller entre chaque activité entre 13 et 17h… Arh, mourrez moi tout de suite. Et donc, ce sera non. (Et pour être honnête, je pense ne pas avoir privé la France d’un Stéphane Diagana 2020. Alors qu’on tient peut être un Teddy Riner… ) Que nous restait il? Eveil musical, qui s’inscrit pile poil tout bien dans l’emploi du temps et… une autre activité à choisir parmi les propositions des communes alentours. Et là, envie de tout connaitre, Petit Bonhomme voulait tout essayer : Boxe française, Capoéra, Handball, BasketBall, Escrime, Natation, Gym Sportive, Trampoline, etc. Oulala, mon Bonhomme, il va falloir choisir ! Excluant tous ceux qui ne rentrent pas dans le planning, ceux qui sont trop loin, ceux qui sont trop chers,… il a choisi Basket Ball !

Bilan après seulement deux semaines :
Grand Bonhomme trouve que le handball c’est « super génial » et que les Arts Plastiques c’est « bof mais je veux continuer quand même ».
Petit Bonhomme a eu une première séance de Basket particulièrement éprouvante car la séance s’est terminée par des tirs au panier en groupe et il s’est reçu plusieurs ballons sur la tête et le visage. C’est donc les larmes aux yeux (ouille mon coeur de maman) qu’il a achevé la séance mais les deux derniers paniers rentrés lui ont redonné du baume au coeur et il a accepté de faire la séance test suivante.

Et c’est reparti pour une nouvelle année!

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Voilà maintenant 10 mois que j’ai repris mon activité professionnelle et par la même occasion mes activités sportives.

Si vous suivez un peu, cela fait bien plus longtemps que j’ai repris la course à pied : depuis le mois de septembre qui suivit les 1 an du Dernier. J’essayais d’en faire tous les dimanches mais mes débuts ont été cafouilleux : manque de temps, manque d’organisation, manque de volonté… J’ai résolu mes problèmes de douleurs au genou  et l’année suivante, j’étais reparti du bon pied. En plus, j’avais trouvé une copine avec qui courir. Evidemment, cette bonne copine n’a rien trouvé de mieux que de tomber enceinte – c’est pas possible, ces filles qui font des enfants – et j’ai donc du me préparer un peu toute seule pour les différentes courses qui ont ponctuées mon année (La parisienne, Odyssea, le Bois de Boulogne et les Princesses)

Bon, maintenant que S. a accouché – et qu’elle a fini sa rééducation du périnée – nous pouvons reprendre notre entrainement. De plus, comme un certain nombre d’entre vous (hormis Béatrice…),  j’ai désormais mes mercredis matin libres et j’ai décidé que, jusqu’à ce que le temps me permette, j’irai courir aussi les mercredi matin.

La prochaine échéance à venir est dans 5 semaines : Odyssea ! Je me suis inscrite aux 10 km ET au 5 km. Les 10km pour faire un temps, les 5 km pour soutenir E-Zabel et les autres blogueuses qui voudront bien participer !

Bon, je vous parle de tout cela mais ca n’est pas le plus important, même si cela doit avoir son rôle. Ce dont je voulais vous parler, c’est de mon quotidien car depuis ma reprise du travail, j’ai repris le vélo. Pour aller au travail : 30 min, pour rentrer du travail 30 min. Et voilà : 1h de vélo par jour, 4 jours par semaine. Et plus les jours passent et plus c’est facile et surtout plus je m’affine. Plusieurs personnes m’ont fait la réflexion : j’ai mincis. Comme je vous rappelle que je ne me pèse plus, je ne peux pas savoir si j’ai maigris mais je constate avec plaisir que je rentre plus facilement dans mes pantalons.

Mon bilan hebdomadaire au bout de 10 mois, est donc de 4h de vélo et 1h de course à pied, à minimum. Et si les choses se déroulent bien, je pourrais passer à 4h de vélo, 2h de course à pied et 30 min de natation par semaine car oui, je vais même essayer d’aller à la piscine pendant la pause repas du vendredi. Waouh, n’est ce pas?

Bon, maintenant, le problème reste mes bras tout flasques et contre lesquels il faut que je trouve une solution. Chaque chose en son temps !

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En cette semaine de rentrée, il est temps de faire un point.

Après nos petites vacances à Arcachon en juillet, les enfants ont passé quelques jours successivement chez leurs grands-parents paternels puis maternels. Autant dire qu’à leur retour, après avoir pu apprécier une certaine liberté en terme d’horaires et de comportement, ainsi qu’une alimentation à haute teneur protéinique pour les uns et glucidique pour les autres, le retour à la vie normale a été plutôt déroutant. Bien entendu, même si, pour la bonne entente au sein des familles, il faut partir du principe que ce qui se passe chez les grands-parents reste chez les grands-parents, il n’en reste pas moins que parfois, on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il s’y passe. Car, quand on les interroge, les enfants nous laissent entendre que les repas se composent essentiellement de glace et chocolat chez les uns et poulet steack chez les autres. Bien évidemment, à leur retour, tout le monde jure ses grands dieux qu’ils ont bien eu leur ration de légumes, fibres et fruits mais nous ne sommes pas dupes !

Bref, tout ca pour dire qu’on en a bien bavé pendant les dernières semaines car les Bonshommes nous ont fait la misère. Voilà pourquoi, en cette « veille » de rentrée, j’ai préféré inscrire tout ce petit monde au centre de loisir, ainsi qu’à la crèche pour pouvoir insuffler un bon rythme pré-rentrée.

C’est l’heure de vérifier une dernière fois les sacs d’école, qui sont prêts et remplis depuis fin juin dernier. Sur les conseils d’une maman d’élève, dès que je récupère les listes scolaires en fin d’année précédente, je me précipite dans le supermarché local pour acheter tout ce qui est nécessaire. En général, tout est déjà en rayon, les fournitures sont toutes disponibles et les parents n’ont pas encore investis les rayon. Je fais donc mes courses tranquilles avec mes Bonhommes et j’ai l’esprit en paix pour toutes les vacances.

Malheureusement (ou heureusement) pour moi, la crèche n’a pas de place pour accueillir le Dernier ce lundi et je suis donc dans l’obligation de poser une journée de congé pour garder mes Bonshommes. De plus, comme la cantine n’est pas assuré pour les maternelles le jour de la rentrée (incohérence, quand tu nous tiens!), je dois aussi rester garder tout le monde mardi. Au final, je suis en vacances jusqu’à jeudi prochain, grâce, ou à cause, des manquements de nos services publiques. Mais je prends tout ce qui est à prendre et je préfère sourire à l’idée de profiter de la dernière journée de liberté en tête à tête avec mes enfants. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il fasse beau !

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A l’heure où j’écris ces mots, les dernières heures de nos vacances à Arcachon s’écoulent sous le soleil et le ciel bleu, à l’abri d’un grand platane. C’est la première fois que nous restons 2 semaines au même endroit et j’ai eu pour la première fois également l’impression de me poser.

Mais revenons un peu en arrière.

Le mois de juin n’a été que succession d’anniversaire, des uns et des autres, avec des activités et des gâteaux dont je vous reparlerai plus tard. Il a fallut également préparer les activités de la rentrée des Bonshommes, et réfléchir une fois encore à qui voulait faire quoi.

Au début du mois de juillet, j’ai acheté toutes les affaires scolaires de la rentrée prochaine, d’une part, car tout est en place dans les magasins, le choix est grand et les rayons vides, d’autre part car le mois d’août va passer très vite et je n’ai aucune envie d’en perdre une miette à peaufiner ma rentrée.

Le Dernier a dit au revoir à sa crèche et est plus qu’impatient de rentrer à l’école.

Les deux semaines suivantes sont passées atrocement vite, je n’ai pas du tout pensé au départ mais plutôt à tout ce qu’il fallait que je finisse avant de laisser mon travail. Mon responsable n’étant pas là, j’ai dû me prendre en main pendant un semaine, assumant plus ou moins bien mes dossiers. Évidemment, malgré tout mon labeur, je n’ai pas terminé les tâches qui m’incombaient mais bizarrement, alors même que je cliquais sur le bouton « envoyer » de mon dernier mail, j’ai ressenti une immense vague de soulagement, de décompression et de détente (joues rouges, mains qui tremblent, …). Mes collègues en étaient tout étonnés ! Ces vacances étaient attendues, probablement parce que c’est la première année que j’ai trois enfant à gérer avec une vie perso et une vie pro en parallèle !!

Le mois d’août sera un peu plus calme car les enfants seront en alternance chez leurs grands-parents et gardés par leur papa alors même que je serai au travail seule car tous mes collègues seront en vacances. J’espère en profiter pour faire les pauses massage dont je rêve tant depuis plusieurs mois.

Et comme je ne suis pas accro à l’inactivité, je suis déjà en train de penser à ma rentrée, en réfléchissant à toutes les activités que je voudrais poursuivre, parmi lesquelles la course à pied et le blog ou dans lesquelles je voudrais me lancer…

La bise et bonne fin de vacances à tous !

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Je n’avais jamais pensé que cela pouvait déraper. Je ne me cache pas derrière ma main, je me connais, mais je n’avais pas réalisé que mes quelques mots pouvaient entrainer autant d’émotions chez autrui et, finalement autant d’émotions chez moi.

En étant honnête, je dirai que cela devait finir par arriver. Ça arrive tout le temps.

Il y a les fois où je fais des compliments à des gens, juste parce que je le pense et qui pensent que je les draguent.

Il y a les fois où je pose des questions, avec ma voix normale, à des gens qui pensent que je les engueule.

Il y a les fois où je crois être à ma place et où je découvre après coup qu’on se serait bien passé de moi.

Je suis souvent décalage, c’est comme çà, c’est toute ma vie.

Ce qui pose problème c’est la différence entre ce que je suis, ce que je montre de moi et la façon dont les autres me perçoivent.

Si je prenais la place de ma collègue, je dirai que je suis une fille constante, sérieuse, toujours souriante et pleine d’énergie. Je suis cependant envahissante, probablement bruyante et bavarde. Parfois, ça pose problème et lorsqu’on me demande de m’effacer, je me sens particulièrement mal. Mes nouveaux collègues ne m’impose pas ces contraintes et je me sens bien.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est ma capacité à améliorer les relations entre les gens, à servir de trait d’union dans une équipe, à raccorder au groupe les éléments satellites. Je le sais d’expérience, je le vois dans toutes les équipes où je suis passée, je construis du lien.

Si je prenais la place d’une amie, je dirai que je suis une fille agréable, sincère, honnête et fiable. Je ne juge pas et apporte du soutien dès que nécessaire. Je ne rate jamais d’anniversaire et essaie d’avoir une attention pour chacun. Pourtant, je ne suis la « meilleure amie » de personne.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est ma capacité à « sentir » les gens. Lorsque je rencontre quelqu’un, je sais si le feeling passe, je suis à même d’affirmer si la personne en question deviendra mon amie, et si c’est une personne de confiance. C’est comme ça et je me trompe très rarement. Les autres ne savent pas à non plus à quel point leur amitié m’est précieuse et que je tremble d’être laissée.

Si je prenais la place d’une rencontre, je dirai que je suis une fille souriante, mais avec une voix tellement dure qu’on a souvent l’impression d’être agressé, avec un rire si bruyant qu’on voudrait la faire taire.

Ce que les autres ne perçoivent pas, c’est que je ne supporte pas cette image là, que je fais juste beaucoup d’humour pour essayer d’être appréciée, que je déteste même l’idée de blesser les gens (sauf peut être ceux qui m’ont vraiment pris la tête, et encore…).
Je suis la fille qui va faire demi-tour pour rattraper la voiture de l’inconnu qui lui a demandé son chemin, juste parce qu’elle s’est trompée et qu’elle vient d’y penser.
Je suis la fille à qui toutes les mamans demandent les devoirs.
Je suis la fille qui avance sur la pointe des pieds quand elle rencontre quelqu’un parce qu’elle l’impression d’être de trop partout et qu’elle n’a de légitimité nulle part, sauf avec les amis proches, qui se comptent sur les doigts d’une main.

Mardi, mes mots étaient probablement mal choisis. Dire que tout ce qui s’en est suivi m’a pris la tête est en dessous de la réalité. La différence, c’est qu’en face à face, il est facile de percevoir la réaction de l’autre, de s’arrêter, de s’expliquer, de se comprendre. Sur le blog, ça n’est pas possible. Je suis la maladresse incarnée. C’est comme çà, je croyais m’y être fait. Et en fait non.

Maintenant que je sais l’effet que ça fait, je vais faire attention.

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