35 mois d’allaitement cumulé, 35 mois de tétées calins, de tétées nourricières, de tétées doudous… pour en arriver là.

J’ai traversé quelques difficultés : canal bouché, engorgement, manque de lait… (quoique bien moins que d’autres copines : mastite, muguet et cie…) mais je traverse aujourd’hui la pire crise de tous mes allaitements, une contre laquelle je ne peux rien : mon fils est en grève.

Samedi dans la nuit, il m’a réveillé, j’ai proposé une tétée et il a refusé. Pas offusquée plus que ca, j’ai laissé tomber. Le bonhomme bercé puis rendormi.

Samedi matin, même chose. Je lui propose une tétée, il aspire 3 fois, pousse des cris et se jete en arrière. Je suis étonnée : mon lait aurait il mauvais goût?

Midi, gouter, soir… refus catégorique. Samedi soir, je tire mon lait et lui propose au biberon, il descend 180ml sans frémir. Une conclusion s’impose car tous les symptomes sont là: P’tit Dernier fait grève.

Changement d’heure aidant, je suis sallée me couchée à 21h/22h en larmes et crispée.

Dimanche, même chose. Lundi, idem. J’ai donc appelé mon Pédiatre pour être sure qu’il ne s’agissait pas d’une otite ou autre chose. Après discussion, une seule option possible : un possible reflux, qui expliquerait les réveils nocturnes, les cris, la douleur à la tétée. Je commence le traitement. En plus, Petit Dernier ne grossit pas assez. En 1 mois, il n’a pris que 200g alors qu’il mange des légumes, pommes de terre, compote, etc…

Pour éviter une diminution de lactation, que Petit Dernier ne se déshydrate et surtout qu’il ne casse encore plus sa courbe de croissance, je tire mon lait. J’ai scrupuleusement lu les sites internet qui parle de ce sujet et il est vraiment déconseillé de donner un biberon, contrairement à ce que j’avais fait. Donc j’ai arrété. et lui propose à la pipette, à la cuillère ou mélangé à la purée.

Selon ces mêmes sites internet, il faut se mettre le plus souvent possible dans des situations de peau à peau et qui peuvent conduire à des tétées de bien être (bains, endormissement…). Les choses sont un peu plus compliquées chez nous. Les bains sont plus souvent des moments de jeux que des moments de calins. Petit Dernier n’a jamais voulu s’endormir au sein, il préfère regarder partout et lutter contre le sommeil. Pour qu’il s’endorme, il lui faut être dans son lit, dans le noir, avec son doudou à machouiller. Je ne peux rivaliser avec son lapin. Ce qui ne m’a pas empêché d’essayer. En vain.

Aujourd’hui mercredi, il refuse toujours le sein. Quand je lui propose, il est, au choix, énervé et se jette en arrière en criant, sinon indifférent : il se comporte avec mon sein comme si c’était mon genou ou mon coude.

Monsieur est plutôt amusé de la situation, car il trouve que Petit Dernier n’a pas franchement l’air malheureux. Je pense même qu’il est plutôt content que Petit Dernier se détourne de mon sein car il n’a jamais été fan de l’allaitement « long ». C’est lui qui m’a poussé à réduire les tétées de Grand Bonhomme et il préfèrait que l’allaitement de Petit Bonhomme se fasse discrètement. Il se contente de me dire qu’il « n’y a qu’à lui donner un biberon ». D’ailleurs, c’est simple : « Je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas lui donner de biberon. C’est un peu de l’acharnement cette pipette. »

Bonjour le soutien.

Peut être est ce que je veux m’en persuader mais effectivement, je ne comprends pas qu’un sevrage puisse être spontané à 8 mois et demi. Ce qui me contrarie d’autant plus que ca me persuade que j’ai fait quelque chose de mal ou manger quelque chose qui n’allait pas pour que mon sein dégoute Petit Dernier à ce point. Et aussi soudainement.

Je ne m’y attendais pas. Je ne suis pas prête. Je ne me rappelle pas de cette dernière tétée. Qui serait la dernière de toute ma vie de maman. J’ai besoin de mes calins. J’ai besoin d’être l’incarnation de cette source de lait. Du moins encore un peu.

De plus, étant en congé parental, je pensais vivre mon allaitement sereinement. Et je me retrouve à tirer mon lait 4 fois par jour. Plus encore que quand je travaillais. S’il le faut, je le ferai. J’essayerais de poursuite en tire-allaitant, le plus longtemps possible. Mais cela nous conduit à ne vivre que les mauvais côtés de l’allaitement et aucun des plus agréables, faciles et pratiques.

Je ne saurais dire à quelle point je suis affectée par cette situation. Je pleure beaucoup en y pensant. Je me sens coupable. Mais je ne sais pas de quoi. De quelque chose qui a poussé Petit Dernier à me rejeter. Peut être les tétées n’étaient elles pas assez calmes? La faute aux Grands? Ma faute?

J’y ai réfléchi encore et encore. Plus le temps passait, plus il recourcissait les tétées. Ce qui explique maintenant ces régulières phases de constipation. Et de moins en moins, il a fini par ne plus téter du tout

Est ce que mon Petit Dernier m’aime moins? Tout le monde me dira que non mais comment peut il en être autrement quand on sait que le sein et le lait sont pour beaucoup de bébé une bouée, un soutien, un réconfort, un lien d’amour. Et que le mien préfère hurler de soif que de se rassasier à la source.

Voilà où j’en suis : je suis malheureuse, frustrée, en colère, en larmes et je me sens coupable et abandonnée.

Il parait que les grèves de tétée durent en moyenne 2 à 4 jours, et peuvent se prolonger jusqu’à 10 ou 15 jours.

J’en suis à 5 et je ne sais pas encore au bout de combien de temps je baisserai les bras.

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Lorsque je vous ai laissé il y a quelques semaines, Petit Bonhomme tétouillait encore tous les matins et je me demandais combien de temps cela allait encore durer.

Et pour une raison que j’ignore, depuis samedi dernier, Petit Bonhomme a décidé que c’en était fini. En effet depuis quelques jours, lorsque je lui propose le sein, il tourne la tête en grognant « Nan! ». Bon, ben ok, c’est toi qui vois !

Voilà, ce temps là est fini. Petit Bonhomme devient plus grand, nous passons à autre chose, après 15 mois d’amour et de tendres moments de complicité. Que du bonheur !

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Après plusieurs longs mois d’allaitement sans soucis, à mon grand étonnement, ce matin, j’ai découvert que j’avais une crevasse au sein. Aïe !

Bon, je vous rassure tout de suite, je ne fais pas ma maligne, parce qu’au début, croyez moi, j’ai douillé. Pour mon premier allaitement surtout. Parce qu’après, on ne se fait plus avoir.

D’abord, Grand Bonhomme était mal positionné et tirait fortement sur le sein. En plus, il buvait énormément et du coup, cela agravait la crevasse qui n’avait jamais le temps de guérir. Enfin, je ne me soignais pas avec les bons produits. Coup de grâce.

J’en suis donc passé par les bouts de seins en silicone, ces espèces de petites tétines qu’on positionne sur les mamelons pour atténuer la douleur. Je confirme :  ca atténue grandement la douleur. Sans cela, j’aurais tout envoyé valser au 2ième jour. Deux problèmes en découlent cependant. D’abord, il faut avoir un minimum d’hygiène avec ces trucs là et moi, le coté stérilisation à chaque fois, ca me fatiguait plus qu’il ne faut. Après tout, si j’avais choisi l’allaitement, c’était pour la simplicité, pas pour les embrouilles. Alors, j’avoue que je n’ai pas été toujours très rigoureuse mais bon, le débat sur la stérilisation des biberons et des tétines fait encore rage aujourd’hui, je pense ne pas pouvoir le solder aujourd’hui.

Deuxième point : bébé s’habitue au plastique et il lui faut un certain temps pour réapprendre à téter sans téterelle. Mais la patience suffit en général à en venir à bout.

Ca, c’était la solution de secours dans l’urgence.

Maintenant parlons prévention. Il faut absolument que bébé soit correctement positionné. Je ne vous referrai pas toute l’explication, il suffit d’aller sur internet et vous trouvez toutes les infos qu’il vous faut. Si nécessaire, n’hésitez pas à contacter une conseillère en allaitement pour vérifier votre position. Enfin, repositionnez votre loulou aussi souvent que nécessaire jusqu’à ce qu’il adopte le bon pli. Il en va de votre santé !

N’hésitez pas également à hydrater votre mamelon de manière préventive, cela soulage les irratations avant même l’apparition de la crevasse (voir crème citée dans les soins après).

Enfin, si malgré cela, vous voyez votre peau déchirée, c’est que la crevasse est là. Ouille.

Première chose à faire : hydrater avec une crème grasse type Lansinoh® (ou Prélan®). Je cite les marques car elles sont excellentes. J’ai presque envie de vous dire : ne vous fiez pas aux sous-marques ou dérivés. Rien ne vaut l’original.

Deuxième chose : il faut que la crevasse sèche. La solution qu’on vous donne partout, c’est, qu’après avoir étalé une goutte de lait maternel sur le sein, il faut le laisser sécher à l’air. Personnellement, j’arborais fièrement un 90 E et je peux vous assurer qu’il était complètement inenvisageable de laisser mes seins sans soutien-gorge plus que nécessaire. Aussi, je vous encourage à sacrifier glorieusement un de vos soutien-gorges d’allaitement en le brulant comme nos mères en découpant les extrémités des bonnets pour que le téton endommagé reste à l’air libre. Situation ridicule bien entendue mais faut ce qu’il faut, la situation l’exige. Si vous supportez le frottement de votre T-shirt sur l’extrémité du sein, cela vous permettra d’arborer une tenue un peu moins ridicule. En tout cas jusqu’à ce qu’une montée de lait ne vous oblige à vous changer.

Autre possibilité : porter des coquilles d’allaitement OUVERTES. Oui, parce que si vous portez les coquilles fermées qui servent à récolter le surplus de lait pour le stockage, vous mettez la crevasse en pleine humidité. Tout le contraire de ce qu’on veut. Résultat plus qu’aléatoire. Donc, coquilles ouvertes, le téton n’est ainsi plus écrasé contre le mamelon par le soutien gorge et la cicatrisation peut se faire correctement. Enfin, si vous n’avez pas de coquille, comme moi, le système D de ma composition consiste à découper un cercle au centre de disques de coton, d’en empiler une dizaine et de les placer comme un tunel au bout du sein, avec le soutien gorge par dessus. Le mamelon n’est plus écrasé, le coton absorbe l’excédent de lait, vous guérissez correctement. Par contre, vous vous ruinez en coton. Bien entendu, vous pouvez aussi coudre les mêmes petits disques dans du tissu polaire lavable mais franchement, si 3 jours après l’accouchement, vous avez le courage et surtout le temps de faire ca, je vous tire mon chapeau bas… Moi, j’ai pas pu.

En attendant, moi, je me tartine de crème en espérant qu’avec une seule tétée par jour, la cicatrisation sera ultra rapide.

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Et voilà, j’en parle régulièrement et sans avoir vraiment vu le temps passer, nous avons fêter (symboliquement cela s’entend) il y a quelques jours notre année d’allaitement.

Est ce que j’en suis fière? Oui, un peu. Parce que j’ai le sentiment de continuer à donner le meilleur (de moi?) à mon Petit Bonhomme. Avec pleins de morceaux d’amour et de calins à l’intérieur.

Mais les questions commencent à tomber : « tu l’allaites encore? »…  « tu comptes t’arrêter quand? »…

L’allaitement à 1 an ne représente en réalité que 4 tétées par jour, c’est à dire à chaque repas. Pour une maman qui travaille et que ne veut pas (ou plus) tirer son lait, comme moi, cela signifie remplacer la tétée du midi et du gouter par un laitage. J’aurais pu continuer à lui proposer des tétées les week end quand je suis là mais j’ai choisi de laisser des laitages, pour plus de cohérence.

Il ne reste donc plus que la tétée du matin et celle du soir. Pour commencer, j’ai souhaité que la tétée du soir devienne une tétée alimentaire et non plus d’endormissement, Petit Bonhomme ayant tendance à s’endormir sur le sein. Pour ne pas que cela devienne une difficulté en cas de réveil nocture, Petit Bonhomme pouvant demander de nouveau à téter pour s’endormir, la tétée était proposée juste après le repas. Et là, ca coince encore. Parce qu’il est beaucoup plus intéressant d’aller jouer que de téter et donc, Petit Bonhomme ne mangeait plus rien. Résultat des courses : réveil hyper matinal pour cause de ventre affamé. Oups.

Aussi, sur une impulsion de Monsieur (vilain Monsieur !), la tétée du soir a été supprimée. Désormais mon Glouton Gourmand se goinfre de légumes, de féculents, d’un petit laitage et d’une compote si nécessaire, avant d’aller rejoindre Morphée. Avec un énorme calin quand même. Peut être plus pour moi que pour lui d’ailleurs…

J’en profite pour signaler qu’en cas de souhait de sevrage, il vaut mieux supprimer d’abord le tétée du soir puis celle du matin, cette dernière ayant un rôle nourricier et affectif bien plus important.

Et qu’est ce qu’il reste? La tétée du matin donc. Actuellement, quand Petit Bonhomme appelle, vers 6h, je le prends dans notre lit, je le mets au sein et je somnole jusqu’à ce qu’il se rendorme. Ensuite, je le dépose délicatement dans son lit où il finit sa nuit, pendant que je retourne me coucher vais prendre ma douche.

Et on me propose de remplacer ce moment là par me lever, aller faire chauffer un biberon de lait de croissance pendant que Petit Bonhomme braille, le surveiller pendant qu’il boit pour être sure qu’il n’en met pas partout, le reposer dans son lit et aller laver le biberon. Mouais. Je ne sais pas pourquoi mais tout cela ne me parait pas très engageant.

Et alors, on fait quoi? Ben, on continue comme çà, jusqu’à ce que Petit Bonhomme se réveille un peu plus en phase avec le petit déjeuner de tout le monde, histoire de venir piquer dans nos bols et notre pain pour refaire ses réserves. Je ne connais pas beaucoup d’enfant de 2 ans qui ne soit pas intéressé par les tartines de la table familiale, j’ai donc bon espoir que cela finisse un jour. Et pourquoi pas, naturellement.

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Dans la série, témoignage sur l’allaitement long, j’ai déjà fait quelques posts ici ou . Aujourd’hui, je m’en vais vous parler de lactation automatique.
Encore un truc que toi qui n’as pas allaité longtemps, tu te dis : késako?

La lactation automatique est le stade de l’allaitement où le lait, plutôt que d’être produit par avance et stocké dans les seins, se fabrique spontanément au moment de la tétée (succion ou aspiration pour le tire-lait).

En général, cela se produit à partir de 4 mois. Je dis « à partir » parce que cela peut se produire au delà. Genre moi : pour Grand Bonhomme, à 9 mois et pour Petit Bonhomme, à 7 mois !

Et pourquoi donc la lactation automatique, c’est trop géniale?

D’abord parce que tu n’as plus les seins comme des obus ou comme des ballons de basket au bord de l’explosion si bébé ne tète pas toutes les 4 heures. Joie, bonheur, tu peux rester facilement 12 h, 16h, voir plus (mais je n’ai jamais essayé) sans avoir à donner de lait ! C’est un confort d’importance.

Ensuite parce que du coup, tu peux produire autant de lait (enfin, raisonnablement quand même) que voulu, en un seul tirage. Il suffit de tirer, et tirer, et tirer encore jusqu’à plus soif. C’est une expression, hein? Et plutôt que de s’acharner à obtenir 100 ml toutes les 3 heures, tu tires 250ml en une fois le soir. Trop facile. Et l’air de rien, ca veut dire que pour les mamans qui travaillent, il n’est plus besoin de tirer de lait en journée. Waouh, cotillons, champagne ! N’allez pas croire pour autant que tirer son lait au travail, je trouve ca vraiment contraignant, parce que sinon, cela fait bien longtemps que j’aurais tout largué. Simplement, si on peut s’éviter la balade quotidienne du tire lait et des biberons, c’est tout de même un sac de moins à balader. Non négligeable, quand, comme moi, vous avez déjà un sac à main, un sac de travail et un enfant à trimballer et que pourtant la nature ne vous a pourvu que de deux bras. La vilaine.

Enfin, parce que tes seins ne débordent plus, tu n’as plus besoin de mettre des coussinets d’allaitement. Dans le genre « pas glamour », on peut difficilement faire pire… Et si t’es vraiment en veine, les seins deviennent plus mous et reprennent leur volume normal. Pour certaines, ca veut dire aussi abandonner les fabuleux et hyper sexy soutien gorges d’allaitement Anita. Le truc que tu pensais pas porter en étant en couple. Et pourtant tu l’as fait.
Et voilà, une fois encore une info d’encouragement pour les mamans allaitantes… plus le temps passe et plus c’est facile !

Pour la recherche google, je me fais un petit plaisir : maman + reprise du travail + tire lait + lactation automatique !

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Cela fait maintenant un mois que j’ai repris le travail et je voulais vous faire partager mon expérience de maman allaitante. Après plusieurs journées d’adaptation plus ou moins réussies, Nounou, Petit Bonhomme et Moi-même avons trouvé notre rythme de croisière. Voilà ce que ca donne :

– 6h30 : le réveil sonne. Je me lève fraîche et reposée. Je m’extirpe du lit avec difficultés.
Dans le désordre : 20 min de tétée, 15 min de tirage de lait (environ 100ml), 10 min de préparation des biberons, 30 min de salle de bain (douche, maquillage, ou pas suivant le temps…), 15 min de préparation de Petit Bonhomme et/ou Grand Bonhomme, 10 min pour le départ (manteau, chaussures, sacs, …) – Il est 8h15. Il est 8h30

9h00 9h15 : arrivée au bureau.
– 11h : Tirage de lait pendant 20 min (200 ml)
– 15h30 : Tirage de lait pendant 20 ou 30 min (200 ml)
La petite malette noire AVENT est devenue ma meilleure amie ! De fait, c’est assez discret.

– 18h : départ du bureau
– 18h45 : arrivée à la maison. Je propose en général une petite tétée mais Petit Bonhomme n’est pas très long. Quelques minutes ou secondes suffisent.

Ensuite, je bataille pour faire prendre le bain à Grand Bonhomme, donner le bain à Petit Bonhomme, préparer le repas de la famille.

– 20h : début du repas – entrecoupé de tétouilles de Petit Bonhomme.
20h30 21h fin du repas.
21h 21h30 : Grand Bonhomme est au lit.
– 22h : Dernière tétée de Petit Bonhomme qui s’endort sur le sein une fois sur deux.
– 23h30 : Dernier tirage de lait (100 ml)
– minuit : j’éteins la lumière.

Aussi, en général, je fournis 3 biberons de 200ml pour la journée de Petit Bonhomme. Il boit vers 11h, vers 13h30, puis vers 16h30. Il ne finit souvent pas le dernier et il m’en reste pour le lendemain ou pour congeler un peu.

Tout irait pour le mieux si Petit Bonhomme n’avais pas la mauvaise habitude de m’appeler toutes les nuits pour téter. Je sais (certaines m’en feraient la remarque), je peux pratiquer le cododo. Mais ce n’est pas trop mon truc. Je préfère que Petit Bonhomme s’endorme dans son lit et arrête de me prendre pour une tétine géante, l’aidant à se rendormir entre chaque cycle de sommeil.

Parce qu’après s’être réveillée et levée 3, 4 ou 5 fois dans une nuit, le réveil de 6h30, c’est à peine si je l’entends. Quelle douleur, quelle lutte toute la journée pour ne pas m’endormir sur mon bureau ! Quelle difficulté pour me concentrer sur mon travail… Sans compter que cette fatigue joue sur ma production du lait : hier, j’ai à peine tiré 100ml à chaque tirage de la journée.

Pour y remédier, voilà les solutions mises en oeuvre :
– tirer 4 fois 10min, plutôt que 2 fois 20 min.
– boire des tisanes d’allaitement matin et après midi
– boire au moins 1l d’eau le matin et 1l l’après midi (ca évite en prime la constipation qui accompagne l’allaitement…ouais, c’est pas que du bonheur ! ).

Et maintenant, je m’attaque au sommeil mouvementé de mon Bébé. Avant de lui donner le sein, je lui redonne sa tétine et je lui dis fermement (parait que le ton compte beaucoup) « c’est la nuit, il faut dormir » et je repars. Je le laisse pleurer (ou plutôt chouiner) pendant maximum 10 min. Cette nuit, il a accepté 2 endormissements sur 3 ainsi. Et bien aujourd’hui, ca va déjà mieux !

Petit à petit…

Et vous, le tire allaitement, ca vous inspire quoi?

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Lorsque j’ai décidé de me lancer dans l’allaitement de Grand Bonhomme, et qu’enfin, j’ai réussi à surmonter mes difficultés, la question du sevrage s’est rapidement posée. He oui, car, si j’ai déjà expliqué que j’ai tiré mon lait lors de mon retour au travail, cela ne correspondait pas exactement à l’idée que « les gens » se font de ce qui devrait être dans cette situation. D’ailleurs, peu de gens ont su que je tirais mon lait pour continuer à le donner à Grand Bonhomme. « Normalement », j’aurais du le sevrer, au mieux, passer à l’allaitement mixte (au sein en présence de la maman, au lait artificiel en son absence).

Seulement, voilà, chez nous, on ne fait rien comme tout le monde !

Pourtant, ca n’était pas gagné d’avance. Pour tout dire, l’allaitement long, je trouvais vraiment ca étrange.

Lorsque j’ai vu l’une de mes amies allaiter son fils de 12 mois et qui commençait à marcher, j’ai dit à Monsieur : « moi, je ne me vois pas donner le sein à un petit qui marche. C’est vraiment trop bizarre ». Oui bizarre, c’est le mot que j’ai employé.

Pourtant à 2 mois et demi, lors du retour au travail, j’ai dit « il est trop petit pour que j’arrête, il faudrait que je continue jusqu’à ses 6 mois et la diversification ».

Arrivés à 6 mois, on était tellement bien et tout commençait à devenir tellement plus simple, j’avais passé le cap le plus difficile, je me suis dit « mais pourquoi arrêter maintenant, on verra plus tard. ». Mais « plus tard », c’est quand ?

Pourquoi plus à 9 mois, à 12 mois qu’à 18 ??

Pourtant, lorsque les 12 mois sont arrivés, j’ai décidé que je voulais plus de temps pour moi le matin, et j’ai décidé de le sevrer de la tétée du matin. Ca s’est très mal passé. Et pire encore, ca n’a servi à rien car Monsieur n’a absolument pas pris le relai et j’ai donc du me compliquer la vie avec des biberons ou des bouillies que Grand Bonhomme ne voulait pas !

Maintenant, j’ai bien retenu la leçon. Je ne sais pas jusqu’où ira l’allaitement de Petit Bonhomme mais je crois que je ne pousserai pas le sevrage… ca viendra quand ca viendra !

 

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