J’ai l’âme et la main verte. Les plantes vertes et les plantations, c’est mon truc. J’adore çà. Je ne peux pas passer à coté d’une plante en perdition sans l’emporter avec moi pour la rempoter et lui offrir une seconde vie. La SPPV (la SPA des plantes vertes, quoi !) c’est chez moi… ou à mon bureau. Parce que notre appart n’est pas si grand que ca quand même, alors je délocalise.
Ceci étant, tous les ans, j’ai pour habitude d’aller remplir mon chariot (et vider mon porte monnaie) dans une grand surface du jardinage (comprenez Truffaut, ou Botanic, pour l’essentiel). Sauf y’a 3 ans, parce que Grand Bonhomme, trop agité dans mon ventre menaçait de sortir trop vite. Sauf l’année dernière, parce que Petit Bonhomme devant pointer le bout de son nez au milieu de l’été, je pressentais ne pas pouvoir assumer les fleurs de mon balcon. Et moi, les jardinières à l’abandon, ca me mine. Donc non.
Pourtant, toutes les autres années, je faisais ma fière avec mes bacs remplis de géranium, capucine et autres plantes à pétales. Sauf que les pétales, ca tombe. Et ca colle (surtout les géraniums). Et ca laisse d’horribles traces sur mon balcon. Qu’il faut ensuite récurer avec brosse et détergent. Pas terrible tout ca. Ca m’a un peu (beaucoup) refroidit pour l’année à venir.
Et voilà pourquoi, cette année, le balcon autrefois chatoyant pour les yeux, sera dorénavant un plaisir… pour le nez. He oui, les bacs sont désormais munis de basilic, thym ou ciboulette. C’est peut être moins joli, mais au moins, c’est propre. Et en plus, ca peut servir en cuisine.
Enfin, nouveauté finale, nous avons investi dans un tuyau d’arrosage. Oui, quand on a un balcon de 2 mètres sur 5, ca peut paraître du luxe mais j’avoue que laver le sol ou la table avec un seau et une brosse, c’est long. Très long. Trop long. Vive le jet d’eau et l’arrosage facilité !
Ah, ca y est, on respire.