Pour l’avoir déjà dit et redit, 2010 est fini, parti, et c’est tant mieux.
Par contre, j’avoue que depuis l’annonce de la toxo et l’aller-retour aux urgences, entre autres choses (oui, parce que je ne vous ai pas parlé de mon malaise vagal ni des fausses couches d’une de mes amies…), j’ai fini par me convaincre que le mois de janvier 2011 est aussi dans l’année 2010. Il ne peut pas en être autrement. Comme sur les calendriers qu’on nous distribue au travail : janvier-juillet d’un coté et juillet – janvier de l’année suivante, de l’autre.
Alors je me suis accrochée à cette certitude que finalement, tout irait mieux… en février. C’est con, mais c’est comme çà.
Mardi 1er février, il est 4h45 du matin, Petit Bonhomme m’appelle pour un cauchemar. Rien de grave, 5 min et hop, c’est fini.
Je m’allonge dans mon lit et là, exactement là, je l’ai senti : un tout petit coup dans mon ventre. Un vague de joie et de bonheur est venue me submerger. J’ai souri, émue aux larmes, là, dans le noir. J’étais vraiment sure que c’était lui. J’ai attendu et poc, ca a recommencé. Et ainsi de suite plusieurs fois. A 5h15, je ne dormais toujours pas et je souriais bêtement. J’ai même réveillé Monsieur pour lui dire. Bon, pour être honnête, il était content mais en plein nuit et sorti de son sommeil, son expression du bonheur est assez… limitée. Tant pis.
D’ailleurs, c’est amusant comme (dans mon cas), je ne sens pas le bébé et hop, comme ca, du jour au lendemain, voir, d’une minute à l’autre, je le sens et après, je le sens tout le temps.
J’ai mis un temps fou à me rendormir mais quand le réveil a sonné, j’avais la banane jusqu’aux oreilles, pour la première fois depuis de très long mois.
C’est confirmé, mardi 1er février, MON année 2011 a enfin commencé, et dans la joie et la bonne humeur.