Comme promis, après vous avoir parlé hier de la théorie, je voudrais aborder aujourd’hui un peu de pratique.
La première chose que j’ai eu envie de tester, c’est la suppression de la tétine pour Petit Bonhomme et j’en ai déjà parlé alors ne revenons pas dessus, sinon pour dire que ca a super bien fonctionné !
Le deuxième point concernait toujours Petit Bonhomme : les tétées de nuit ! Oui, parce que Petit Bonhomme avait tendance à appeler vers 4 ou 5h du matin pour téter. Et là, le bouquin dit : il n’a pas faim, ca n’est pas possible. Il a juste pris l’habitude de se réveiller pour téter la nuit. Donc, le rôle du parent est de le recadrer pour lui apprendre à retrouver le sommeil sans se lever. Je vous ai dit que ce bouquin contient plein de choses sur le rôle des parents.
Aussi, la démarche consiste à supprimer fermement le repas et ceci de manière définitive. Si la crise est trop forte, on peut instaurer une phase intermédiaire en remplaçant le lait par de l’eau par exemple, pour provoquer un rejet de la part de l’enfant. Chez nous, la transition a été radicale puisque nous avons décidé de recoucher Petit Bonhomme sans lui donner à manger. Le problème est que, comme Petit Bonhomme est installé dans un lit bas, il a la possibilité de se lever. Ce qu’il faisait systématiquement. Il faut donc passer au chapitre suivant : comment convaincre un enfant de rester dans son lit.
Là, je vous accorde que c’est un peu plus subtil. Parce que cette partie du livre s’adresse un peu plus particulièrement à des enfants plus âgés, avec lesquels on peut engager des négociations. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas à moins d’un an…
C’est pourtant ce que nous avons mis en oeuvre pour gérer les appels nocturnes : à chaque réveil, nous recouchons le petit loulou et fermons la porte pour le laisser pleurer. Oui, je sais, ca peut paraitre dur mais dans les faits, après moins de 10 min, le silence revenait. Un problème cependant, Petit Bonhomme ne retrouvant pas son lit dans le noir, il finissait par s’endormir au pied de la commode ou sous la table basse… il suffisait alors de le remettre délicatement dans son lit pour le reste de la nuit. Cette solution a vraiment très bien fonctionné pour les réveils trop matinaux puisque nous avons réussi à reculer le réveil spontané vers 6 ou 7h. Mais à partir de là, je pense qu’il a vraiment très très (trop) faim et il est impossible de l’obliger à se recoucher, sous peine de hurlements, qui, pour le coup, réveillent également son grand frère. Trop difficile à gérer d’un coup : j’accepte donc de me réveiller assez tôt mais Petit Bonhomme retourne se recoucher dès le petit déj’ avalé. Avec le temps, ca finira bien pas passer, son frère était pareil.
Cette même solution est aujourd’hui appliquée le soir pour essayer de le convaincre de se coucher lorsqu’il est fatigué. Mais bizarrement, cette fois ci, ca ne fonctionne pas du tout. Il s’obstine toujours à attendre que son Grand Frère vienne se coucher pour vaiment s’endormir… et là, je peux le laisser pleurer 10 min ou 3 fois 10 mins ou 1 fois 20 min… rien n’y fait. A priori la proposition de Mmes Thirion et Challamel consiste à le laisser pleurer aussi longtemps que nécessaire en isolant l’ainé dans une autre pièce, par exemple, et ceci de manière provisoire. Le problème est que, chez nous, il est impossible de faire dormir Grand Bonhomme ailleurs, sinon, dans notre chambre et je n’y tiens pas trop. Avec le risque non négligeable de perturber le sommeil du Grand.
Tiens, en parlant de lui, nous appliquons pour son sommeil ce que nous avons mis en place pour la suppression du doudou : un système de récompense ! Oui, à chaque fois que Grand Bonhomme fait un nuit complète sans appeler et sans réveiller son petit frère, il a le droit de coller une gomette. A la fin de la semaine, il suffit de compter les gomettes et s’il y en a assez, c’est un nouveau livre à la clé ! Pour l’instant, ca a l’air de plutôt bien fonctionner. On verra sur le temps.
Et voilà donc le bilan des petits essais perso. Un conclusion à tout cela : le changement est souvent plus facile et rapide qu’on ne le croit.