J’en rèvais depuis que nous sommes installés dans notre nouvel appartement. Avec cette grande terrasse, je ne voyais pas pourquoi je ne me laisserais pas tenter… par un composteur !
J’ai chercher quelques infos et constaté avec dépit que, normalement, un composteur se pose à même la terre. Damned! Je n’ai que des dalles au sol. Qu’à cela ne tienne, je suis une aventurière ! J’ai pris un grand bac en pierre lègué par ma BelMaman et l’ai baptisé “Composteur”. J’y ai jeté jour après jour les mauvaises herbes arrachées dans les pots de fleurs et j’ai attendu. Après quelques temps, je suis allée regardé le résultat et ô miracle, à la place des mauvaises herbes se trouvait de la bonne terre et des petites bestioles qui grouillaient à l’intérieur. Miracle de la nature !
Forte de cette victoire, j’ai décidé de passer à l’étape supérieure en installant un vrai bac à compost, un truc de plus de 5 litres de contenance. Et là, re-dépit, re-damned : ils font tous 100l au minimum ! Pour une terrasse, c’est un peu disproportionné.
Il fallait donc en fabriquer un moi-même. J’ai d’abord mûri le projet dans ma tête, en imaginant les dimensions : 80 cm x 40 cm. Avec un cloisonnement intérieur pour séparer le compost “rapide” du compost “lent”. Deux portes à l’avant pour fermer les bacs et permettre de retirer la terre plus facilement. Et un couvercle. C’était à peu près tout.
Je suis allée chercher au magasin de bricolage le bois en question. Et finalement non. Parce qu’il fallait se trimballer des bois de 2m ou 2,5m… toute seule avec Petit Der. Et aussi parce que les planches ne coutent pas le même prix selon leurs dimensions… Il fallait encore réfléchir à tout ca, pour ne pas acheter pour rien.
L’affaire commençait à traîner en longueur jusqu’à jeudi dernier.
Je suis sortie faire les courses et là, sur le trottoir, se trouvait un tas d’encombrants. J’aime bien regarder les encombrants parce qu’il y a toujours des petites choses à dénicher. Je rapporte d’ailleurs régulièrement des pots de fleurs, des planches de bois, des jouets… Bref, ce jour là, au milieu du tas trônait une vieille bibliothèque, comme Billy, mais en vrai bois. 80cm de large. On aurait dit qu’elle m’attendait. J’ai donc chargé la chose poussièreuse sur la poussette et hop, direction la maison.
J’ai cherché parmi tous les petits morceaux de bois mis de coté pour “le cas où”, ceux qui conviendraient. Et un morceau d’escalier par ci, un vieux bout de tasseau par là, un fond de meuble pour compléter. Un recycleur fabriqué en recyclant, j’aime assez l’idée.
J’ai étalé l’ensemble sur la terrasse, pris les mesures et c’est parti.
48 clous, 32 vis, 4 équerres, 2 ou 3 petites choses, une sieste et un goûter plus tard, c’était fini.
Enfin, presque fini, ca il me manque encore les gonds des portes et du couvercle. Mais il est fonctionnel.
Après un aller retour chez Papa, j’avais complété mon équipement.
Un bac rapide pour les mauvaises herbes, les petites fleurs, les restes de tisanes, les pelures fines.
Un bac lent pour les morceaux de légumes et de fruits un peu plus épais, les pelures de pommes de terre et les plantes épaisses.
Voilà qui devrait me donner de la bonne terre pour mes plantations !
AVANT :
APRES :
Je n’ai pas pu résister à l’envie de le lasurer pour qu’il soit moins moche et plus résistant…
Et je vous ai dit que j’étais fière de moi?