Je vous avais parlé précédemment de la précocité de mon Grand Bonhomme, des difficultés rencontrées et des pistes ouvertes pour progresser.
Et alors?
Alors rien. Stand by. Statu quo.
Nous nous étions laissé alors même que Grand Bonhomme refusait de changer de classe.
A l’entrée en Grande Section, j’ai profité que la maitresse m’a interpellé (j’ai un sérieux doute sur cette tournure de phrase…) sur le comportement de mon fiston “un peu dissipé” pour lui résumer la situation. Armée de mon bilan psychologique, j’ai pris le temps de me poser sur l’une des mini-chaises de maternelle pour aborder avec elle la précocité de Grand Bonhomme ainsi que son refus d’être différent. Elle a bien pris note de tout cela et a bien expliqué au loulou présent que l’école n’était effectivement pas qu’un lieu de récréation mais également un endroit où apprendre et travailler.
Après cette petite remise à plat, je n’ai plus eu de commentaire. Enfin… pas plus que les autres parents.
Par contre, quelle ne fut pas ma surprise de trouver dans le cahier d’excercice du jeune homme, de magnifiques pages de “calligraphie”.
“Tu y arrives super bien?” lui ai je asséné, à la fois surprise et fière. “Mais pourquoi ne le fais tu pas aussi bien à la maison, quand c’est moi qui te le demande?”
“Ben, parce que la maitresse, elle me dispute si je ne le fais pas bien…”
OK. Maitresse 1 – Maman 0
Effectivement, la maitresse a trouvé LE truc : quand il bacle et fait n’importe comment pour aller vite et passer à la suite, elle prend la feuille, la met à la poubelle et en ressort une nouvelle pour qu’il recommence l’exercice. C’est tout. Comme ça, jusqu’à ce qu’il s’applique. Et tant que ça n’est pas fait, il doit rester assis et travailler au lieu d’aller jouer avec ses potes. Maintenant, il arrive à faire des efforts et vraiment “travailler”.
Par ailleurs, il se sent toujours tellement bien dans sa classe, qu’il ne veut toujours pas envisager de changer. Pour bien marteler le coup, il a décidé d’arrêter de s’intéresser à la lecture, ne veut plus en entendre parler et apprendra “comme tout le monde au CP”. C’est dit. Tant pis. Je crois que je me suis faite à l’idée qu’il rejoigne la norme. Il se sent plus heureux comme ca et nous n’avons plus trop de problème de comportement. La vie est plus cool. Les cris, les colères et les hurlements ne sont que de lointains souvenirs… puisque, fort heureusement, le Petit, lui, ne prend pas ce chemin.
Ca ne l’empêche pas d’être toujours aussi intéressé par les émissions de National Geographic (4 chaines !) qui parlent de dinosaures, de serpents et autres bestioles du genre, plutôt que par les chaines du groupe Disney. Je suis rassurée : au moins ça, ça ne changera pas tout de suite !