L’Hygiène Naturelle Infantile, je vous en avais déjà parlé ici, en mars dernier. J’en étais au stade où je jonglais avec les périodes avec et sans couche. Et ca n’était pas simple. Même si l’affaire du caca était déjà réglé.
Et puis l’été est arrivé. L’acquisition de la marche également. Les siestes du matin ont commencé à se réduire, ou à disparaitre.
Avec ce rythme plus échelonné, j’ai choisi l’option “violente”, j’ai viré la couche. Ma mère s’offusquait de voir le Dernier toujours le cul à l’air mais j’ai trouvé la solution plus efficace : dès que le pipi se pointait, hop, je le téléportais sur le pot en courant.
Et aussi incroyable que ca puisse paraître, il a très vite compris ce qu’on attendait de lui, à savoir signaler l’arrivée du pipi. Sauf qu’en général, il annonçait “caca” (à la place de pipi) lorsque l’affaire était déjà faite. Oups. Donc, j’ai épongé plusieurs beaucoup des litres de pipi. Ca, c’était en août. Mais je reconnais qu’avec les autres grands à la maison, j’étais pas très “connectée”
En octobre, il arrivait à annoncer les pipis dans la grande majorité des cas. Nous avions encore quelques rares accidents.
A mi-décembre, à 17 mois, il était officiellement propre, annonçait “caca” pour toute envie d’aller aux toilettes et savait se retenir s’il n’était pas possible de se libérer immédiatement.
Évidemment, il conserve encore la couche pour la sieste (même si elle ressort souvent sèche) et pour la nuit.
Quand les “gens” que nous rencontrons s’en rendent compte, la réaction est unanime : l’étonnement. Un mélange de “Il est doué”, de “Comment avez vous fait?” et de “Ca n’est pas possible”. Combien de fois ai je entendu : “mais un enfant ne peut maitriser ses sphincters avant 18 mois minimum” ?… Alors j’essaie d’expliquer la théorie et la pratique… en espérant faire passer le message.
Bien entendu, soyons lucide, éponger des pipis est loin d’être très fun et je comprends tout à fait qu’on veuille attendre le “bon” moment. De mon coté, je me félicite d’en avoir (déjà!) fini avec les couches et de ne pas avoir à essuyer des crottes collées à des fesses irritées…
Par ailleurs, il me parait évident que cette solution n’est pas applicable dans un accueil collectif, car d’une part, il faut accorder à l’enfant une attention poussée, pour ne pas dire constante, et d’autre part, le coté “pipi partout” est contraire aux règles d’hygiène d’un tel établissement. Mais bon, à la maison, c’est pas pareil : on a le temps et puis, on n’est pas une cradouillerie près.
Enfin, 17 mois, , c’est la classe, non?