Tant qu’à faire un petit point de rentrée, j’en profite pour vous parler des activités extrascolaires des Bonshommes.

Mon Grand Bonhomme a obtenu fièrement sa ceinture orange de judo en fin d’année dernière, ainsi qu’une belle médaille d’argent lors de la compétition annuelle. Il a souhaité continuer ce sport, qui semble lui donner une certaine confiance en lui (ce qui lui manquait particulière quand il était petit) et participe à le muscler un peu puisqu’il n’est pas naturellement très charpenté – malheureusement pour ca, il n’a pas pris le meilleur de nos gènes.

Il a également voulu poursuivre le handball et la nouvelle organisation du club va lui permettre d’être dans une équipe qui participera aux compétitions du week end. Seule contrainte : 2 entrainements par semaine au lieu d’un seul.

Mon Petit Bonhomme a obtenu de son coté sa ceinture jaune et également une médaille d’argent. Il était déçu car il voulait l’or mais il continue lui aussi le judo et se retrouve du même coup dans le même cours que son frère (cours qui comprend les enfants de 2008 à 2005). Je ne sais pas si c’est une bonne chose mais en terme d’organisation familiale, le fait de devoir multiplier les aller-retours vers le stade (ils n’y vont pas encore seuls) est tellement contraignant que j’ai préféré opter pour cette solution. Je me dis aussi que si un jour, ils doivent rentrer seuls, au moins, ils seront deux.

Je lui ai également laissé la possibilité de faire un sport collectif mais mon Petit Bonhomme ne savait pas trop quoi faire à part du foot, sur lequel j’ai mis un véto, les clubs environnants ressemblant plutôt à des usines….  Et puis le kiné qui le suit pour ses pieds (ah oui, il faut que je vous en parle!) nous a proposé la natation afin de travailler ses étirements. Ce sera donc Natation (qui n’a donc rien d’un sport collectif, n’est ce pas!)

Enfin, comme il avait commencé la formation musicale au conservatoire, il a cette année dû choisir un instrument. Il hésitait entre guitare, piano et batterie (comme 90% des enfants parait il). Le conservatoire leur a présenté et fait essayer pleins d’instruments différents et il est craqué pour… la trompette ! Il commencera donc la trompette à la rentrée (si quelqu’un a des conseils à ce sujet, je prends car c’est un instrument que je ne connais absolument pas).

Pour finir, mon Dernier, qui avait commencé le judo l’année dernière en voyant ses frères, a choisi de poursuivre cette année. J’avoue que je n’ai pas cherché à lui proposer autre chose. Pour les enfants de 5 ans, il restait baby gym ou baby tennis, à des prix des horaires qui ne nous convenait pas.

Voilà donc tout ce que j’ai du caser dans l’emploi du temps de la semaine, intégrant également les modules péri-scolaires proposés par la mairie mais qui sont plus de l’ordre du Centre de Loisirs amélioré plutôt que de l’activité extra-scolaire.

Maintenant que cela est fait, il faut que je trouve une babysitter pour les accompagner ! Mais çà, ce sera un autre article.

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Pour celles (et ceux?) qui me suivent depuis un moment, vous vous souvenez peut être que je vous ai annoncé le progrès en matière de propreté du P’tit Dernier.

Pour les autres, je vous résume brièvement : partant du principe que, dans de nombreuses cultures dans le monde, les enfants ne portent pas de couche, j’ai essayé d’appliquer les mêmes principes. Pour se faire, il est nécessaire d’être à l’écoute de l’enfant, d’être vigilant quand aux signaux d’annonce des mictions ou défécations (des pipis et des cacas, hein!). En indiquant clairement à l’enfant, à chaque fois que le besoin se fait sentir, qu’il y a un lieu approprié pour faire, il finit par intégrer les différentes étapes : avertir, aller au bon endroit, se retenir…

Bref, en décembre 2012, soit à 17 mois, le P’tit Dernier était propre de jour.

Pour les pipi de nuit, j’ai décidé de ne rien faire. J’avais un peu lutter pour Grand Bonhomme et Petit Bonhomme…

Et le miracle s’est produit. En rentrant de vacances, à mi-août, la couche du matin est devenu sèche. Alors même que 3 jours avant elle était pleine.

Après 1 semaine de couche archi-sèche, nous avons décidé de laisser le P’tit Dernier en pyjama. Et depuis, c’est plié. Quand il a besoin, il m’appelle la nuit et heureusement pour moi, ca n’est pas toutes les nuits, et même pas très souvent.

Voilà comment, à 2 ans, notre P’tit Dernier est complètement « propre » (même si cette expression ne me satisfait pas pleinement).

Nous n’aurons même pas eu à utiliser les tailles 5 !

Si je devais transmettre un message, j’aimerais faire comprendre qu’avant de dire que c’est juste « impossible » car un bébé est trop petit pour s’exprimer, que c’est juste « compliqué » parce qu’il faut être à l’écoute constante de son enfant, que c’est juste du « dressage » parce que cela fait penser aux méthodes proposées à nos grands-mères, … , je suis vraiment ravie d’avoir procéder ainsi avec mon Dernier.

Je ne me permettrais jamais de dire que c’est LA méthode à employer, car c’est qui est vrai pour les uns ne l’est pas pour les autres, ce qui fonctionne pour un binôme parent-enfant, n’est pas applicable à un autre.

Je voudrais juste conseiller à celles (et ceux?) qui y réfléchissent et hésitent, de se lancer et d’essayer, en n’ayant pas peur de se tromper, nous, ça nous a réussi  !

N.B. : Mes références littéraires sur le sujet : La vie sans couches – L’apprentissage naturel de la propreté de Sandrine Monrocher-Zaffarano et Sans couches, c’est la liberté! de Ingrid Bauer. Je vous en fais un résumé rapidement !

 

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Amies mamans, amis papas, la gastro, tu connais. Si, j’en suis sure.

Moi aussi, je l’ai déjà croisé mais fort heureusement, pas trop souvent. A peine 2 fois pour Grand Bonhomme, et 2 ou 3 fois pour Petit Bonhomme. Et pour tout dire, en général, en 2 jours, c’est plié. La gastro sympa quoi.

Mais en fait, j’étais une grosse naïve : je croyais vraiment que la gastro, c’était çà, 2 jours aux toilettes, 3 malheureux vomis. Naïve, je vous dit !

C’était sans compter sur le Dernier. Malade dès vendredi matin, et encore samedi, et encore dimanche (pendant le magnifique repas de Pâques, les invités étaient ravis), et toujours lundi, et toujours mardi… 5 jours et 5 nuits…. Une monstrueuse série de vomis et de diarrhées. Bien entendu, j’ai surveillé son hydratation, même si le Motilium faisait demi-tour rapidement, le Tiorfan entrait difficilement, le soluté de réhydrataion n’entrait pas tout… Bref, la gloriole mes amis !

Mercredi matin, il dodelinait de la tête, amorphe sur les genoux mais au moins, il ne vomissait plus. Et il dormait beaucoup. Pour tout dire, j’étais à deux doigts de l’emmener aux urgences pour le faire perfuser. Mais ma pédiatre m’a confirmé qu’il suffirait peut être de persévérer un peu.

Effectivement, jeudi, il allait déjà mieux.

Vendredi, il pétait la forme. On n’aurait jamais dit qu’il avait été malade 5 jours.

Et que gardera t’on de cet épisode?

Des nuits de merde ! Car un petit Bonhomme qui se réveille toutes les 2 heures pour vomir ou pour faire caca, se réveille encore toutes les 2 heures dans les jours suivant alors qu’il ne vomit plus ! Il appelle, il me regarde, me sort son plus grand sourire et ne veut plus dormir… Alors j’avoue qu’après 2 nuit, j’ai fait ma vilaine maman, je lui ai fait des gros bisous et ensuite, je l’ai laissé pleuré. Parce que moi aussi, même sans être malade, j’avais une bonne tête de déterrée.

Et 1 semaine plus tard, le sommeil est de retour : victoire !!

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Pendant les vacances, j’ai testé une nouveauté : le train en famille. Avec 3 enfants. Toute seule.

En effet, pour permettre à Grand et Petit Bonhomme de passer quelques jours chez leurs grands-parents, je me suis offert un petit aller-retour en train. 1h30 de TGV, c’est rien du tout, c’est vrai.

A l’aller, Monsieur m’a accompagnée jusqu’à la gare en voiture pour m’éviter le métro avec toute la smala. C’était impec’. Nous étions logés dans un « carré famille » que j’ai partagé avec une autre maman, elle même accompagnée de 4 enfants : Solidarité !

Les bonnes idées :

– prévoir un horaire de trajet pendant lequel les enfants ne sont pas fatigués. Car j’ai déjà testé les horaires de sieste mais comme personne ne veut jamais dormir, c’est l’énervement assuré.

– prévoir un gouter dans le train : compote à boire et gateaux faciles à dévorer.

– prévoir des jeux : nous avons optés pour un cadeau de BelMaman : plein de jeux, à peine le temps d’en faire 4 ou 5 !

– prévoir un change pour P’tit Der… sinon, taxer la maman d’à coté qui, elle, a eu la bonne idée d’emporter des couches ! ;-P

Au retour, c’était un peu plus périlleux car j’étais toute seule avec P’tit Der, en plein milieu du wagon. J’ai bien senti que les babillages de mon fiston n’était pas du goût de ma voisine de droite mais au moins, il n’a pas pleuré…

On a pris le goûter :

Mate moi cette girafe !

On a lu la presse :

On s’est promené à quatre pattes dans le wagon,

On a cassé un ou deux verres en plastique,

On a grogné un peu dans les bras de maman et hop,

on est arrivé à Paris.

Pour éviter de m’emcombrer de la poussette, je m’étais contenté de l’écharpe de portage. J’avais donc les 7kg de P’tit Der sur le ventre et les 8(?) kg de mon sac dans le dos. Après métro, puis train de banlieue et enfin marche à pied sous la pluie battante, je vous avoue que j’étais bien contente d’arriver à la maison pour poser mes paquets.

Entre temps, P’tit Der s’était endormi, bien en sécurité dans les bras de maman. Quelle chance !

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Bon, ben voilà… je crois que c’est fini…

Après 10 jours de grève de tétée – je crois d’ailleurs qu’on pourrait arréter d’appeler çà « grève » -, je me suis faite à l’idée – enfin, je crois – que P’tit Dernier ne tétera plus mon sein.

Ca a été soudain. Je ne m’y attendais pas. Les premiers jours ont été difficiles. Stressant et douleureux pour mon petit coeur de maman.

J’ai essayé plusieurs fois de lui proposer le sein. Au mieux, il tétait 3 coups et lachait. Au pire, il pleurait direct en se cabrant en arrière. Et puis j’ai commencé à me trouver un peu ridicule avec mes seins à l’air et le sentiment de lui exiber sous le nez ce dont il n’avait plus du tout envie. J’ai presque eu l’impression de l’agresser… alors j’ai pris du recul. J’ai fait un bout de chemin. Pas mal pleuré aussi. Et mangé tous mes ongles. Et toutes les plaques de chocolat.

35 mois d’allaitement cumulé, donc, pour en revenir au tire-allaitement.

Pendant la dernière semaine, j’ai tiré mon lait pour compléter les purées et les compotes. Le résultat ne s’est pas fait attendre : P’tit Dernier mange de bon coeur, remplit bien mieux ses couches (ca déborde la nuit!) et a repris du poids ! 300g en un semaine, qui nous fait repasser à un poids beaucoup plus en adéquation avec la courbe de poids initiale.

Aussi, il faut se rendre à l’évidence : P’tit Dernier est une grosse feignasse qui en avait juste gravement ras-le-bol de téter parce que, probablement, c’est plus fatiguant que de gloutonner des purées. C’est ma veine.

Nous avons donc commencé une nouvelle routine altérnant biberon et tirage de lait : 240ml le matin pour le lendemain matin, 130ml le midi pour le lendemain midi, 230ml le soir pour le lendemain gouter et le lendemain soir.

Je ne peux pas nier que balader des biberons de lait maternel est autrement plus chiant que de dégainer son téton, d’autant que je me refuse encore à acheter du lait en poudre. Je fais un bloquage, c’est psychologique.

Mais j’y ai trouvé des avantages :

– je peux tirer mon lait au réveil et c’est Monsieur qui file le bib pendant que je me douche,
– je peux partir me balader sans me soucier de mon heure de retour puisque le lait est tiré la veille pour le jour même,
– je vais arrêter d’ennuyer Ségolène avec mes tailles de soutien gorge,
– P’tit Dernier qui ne s’est jamais vraiment laissé aller au sein (jamais d’endormissement le goutte de lait au coin de la bouche), se détend vraiment sur le biberon,
– Alors qu’il m’était impossible de lui faire des bisous quand il tétait, je peux le couvrir de calins et de bisous sur le front pendant qu’il boit…

Jusqu’à quand vais je pomper? Je ne sais pas encore… En attendant, Monsieur m’appelle « mon petit Shadok » et je trouve ca mignon.

 » Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »

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Il dort.

Il est 7h et il dort.

Il est 7h et il dort depuis hier soir 21h.

Waouh.

Cette histoire avait plutôt bien commencé. Pendant tout son premier mois (oh comme c’est bizarre d’écrire ça), Petit Der a beaucoup dormi. Je veux dire, du genre marmotte, à ronfler toute la journée et toute la nuit. Moyennant bien évidemment une grosse tétouille toutes les 2 à 3 heures environ. Ca donnait : je dors, j’appelle, je tétouille, je me rendors sur le sein…

A partir de septembre, il avait décidé de dormir de 22h à 6h non stop sans rien demander. J’avais été bluffée. C’est vrai, quoi ! Un bébé qui fait ses nuits et les miennes à 2 mois, c’est carrément génial. La journée, c’était tétées tout les 2 à 3 heures environ.

Et puis à partir d’octobre, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, il a recommencé à appeler une fois par nuit. Puis deux fois par nuit. Puis 3 fois par nuit. Gloups. Et toujours toutes les 2 à 3 heures environ en journée.

Pour le souvenir, j’ai recherché dans les petits carnets où j’avais pris note des horaires de Grand et Petit Bonhomme à la même époque. Aucun des deux ne faisait ses nuits à 3 mois. Grand Bonhomme a appelé longtemps pour une tétouille de nuit et Petit Bonhomme encore plus longtemps pour la fameuse tétine. Alors j’ai laissé passé ce troisième mois.

Mais rien ne s’arrangeait.

Attention, c’est pas que j’y tienne absolument à ces fameuses nuits. car je sais, pour l’avoir vécu, qu’un bébé fait ses « nuits » plus où moins tard selon les cas et qu’il peut avoir besoin de manger la nuit pour compenser des journées un peu légères mais là, je n’en revenais pas : le filou a fait ses nuits complètes pendant 1 mois ! Il en était donc capable. Pas de raison de s’arréter en si bon chemin

En plus, j’avais souvent l’impression d’être une tétine géante :  1h de tétouille et impossible de le décrocher du sein.  D’autant que, pour plus de facilité, je me suis installé un lit à coté du sien et même à coté du chauffage. Evidemment, le combo « tétouille + nuit + chauffage » conduit immanquablement au sommeil profond… de maman ! Et tétouille au chaud dans les bras de maman = bonheur absolu pour l’enfant. Pourtant, à dormir à moitié dans mon lit, à moitié dans mon lit d’appoint, à me réveiller toutes les 3h, à être fatiguée dès le matin, j’ai pensé qu’on prenait la mauvaise direction. Alors certaines me parleront de cododo mais le cododo ne change pas grand chose au réveil de nuit et si d’autre ont fermé le bar à 6 mois, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas le faire plus tôt, puisque, je le rappelle, il en était capable !

Et si c’était un gros besoin de succion? Moi, je veux bien lui donner à manger, mais je ne veux pas devenir une tétine. J’ai donc cherché à substituer le sein par une vrai tétine. L’ayant fait pour Petit Bonhomme, je n’y voyais pas d’objection. Mais Petit Der en avait décidé autrement. Après 3 mois de contact charnel avec le sein maternel, l’idée de machouiller une truc en plastique ne lui allait pas (mais pas mais pas) du tout. Pffchouuu : crachouillage et tétine en orbite !

Je me suis donc replongée pour la moultième fois (ca se dit, ca?) dans mon livre préféré, en cherchant, non vraiment la solution mais des conseils pour cette période.

Bon, pour faire court et résumé, le bouquin conseille, plutôt que de laisser bêtement pleurer la nuit (ce que j’ai essayé, je vous l’avoue, mais en vain), de réduire progressivement la durée des tétées, afin que l’enfant réapprenne à s’endormir sans manger, sans avoir le ventre plein et ceci afin de l’aider à différencier « avoir faim » et « avoir envie de manger ».

Parenthèse :  Cette notion de différence est importante pour l’auteur car elle permet également de construire l’appétit sur de bonnes bases, en séparant clairement une émotion, une envie, et l’appétit réel. Evitant ainsi les éventuelles conséquences de ces méli-mélo sur le comportement et les compulsions alimentaires. Ce que je n’ai, à mon avis, pas réussi à faire avec Petit Bonhomme. Concrètement, quand il avait sommeil, je l’endormais « au sein », comme beaucoup le font, je crois. Mais plus il était fatigué, plus il réclamait à manger. Il confondait clairement « avoir faim » et « avoir sommeil ». Et c’est toujours le cas aujourd’hui ! quand il est exténué et que ses yeux se ferment tout seuls, il demande… un morceau de pain ! et s’endormirait presque le pain dans la bouche si nous ne le conduisions pas manu militari dans son lit !

Mais revenons en à Petit Der : j’ai donc entrepris le rationnement nocturne. Hors de question de demander à Monsieur de s’y coller, d’abord parce que s’il ne dort pas la nuit, il est encore plus insupportable que tous les enfants réunis, il a les yeux déchirés, il dort debout. Ensuite, je vous rappelle que Monsieur travaille, lui. Oui, je suis encore en mode « feignasse » ! Enfin, Petit Der ne peut être calmé que par moi :  ce sont les inconvénients de la vie fusionnelle avec sa Môman.

Première  nuit : tétées de 15 min. Mais je constate qu’après 10min, les grosses aspirations deviennent déjà des tétouillages. En le remettant au lit, il chouine à peine et se rendort. De toutes façons, il pleurt toujours un peu pour s’endormir. Trois réveils tout de même.

Deuxième nuit : tétées de 10 min. Idem. 2 tétees seulement.

Troisième nuit : tétées de 8 min, chrono en main. Tout va bien mais il pleure quand même 5 min avant de s’endormir. 2 tétées dans la nuit.

Quatrième nuit :  Je retente 8 min et ca se passe mieux. 2 tétées.

Cinquième nuit : Je passe à 6 min. Ca roule. 3 tétées.

Sixième nuit : Je passe à 5 min mais en fait non… car il dort !  Oui, depuis que je l’ai couché, hier à 21h, il dort. Je me suis réveillée avant lui, les seins tendus et douloureux mais lui, dort d’un sommeil bien paisible. Je pense que nous sommes sur la bonne piste…

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Après vous avoir relaté mes deux premiers accouchements, je me prépare pour mon troisième…

Et comme la nature humaine est bien faite, on se construit avec son historique et ses antécédents. Aussi, voici ce que je tire de MON histoire.

D’abord, j’ai décidé de reprendre de l’homéopathie : à partir de 38 SA en théorie, à partir de 39SA pour moi, Caulophyllum 9CH, Actaea racemosa 9CH et Gelsemium 9CH, 5 granules par jour en alternance. Au moment de partir à la maternité, une dose de Gelsemium 15CH et une dose d’Actaea racemosa 30CH. Au moment de la rupture de la poche des eaux, une dose de Gelsemium 15CH. Après l’accouchement, 5 granules d’Arnica 9CH 2 fois par jour.

Ensuite, je pense gérer les premières contractions sur mon ballon à la maison mais alors que nous sommes partis à la maternité après 2h de travail pour Petit Bonhomme, je pense partir plus rapidement afin d’éviter les urgences.

J’ai déjà indiqué aux sages femmes que je ne veux pas de voie veineuse ou au pire, au niveau du coude et nul part ailleurs. Bien entendu, aucune perfusion, ni injection.

Je voudrais rester assise sur un ballon le plus longtemps possible, afin de gérer les contractions par des mouvements du bassin et des respirations.

Comme je pensais qu’il n’était pas possible d’accoucher à 4 pattes ou assise ou debout (avec le recul, je réalise que c’est un peu stupide et que j’avais pourtant lu beaucoup d’info sur le sujet…), je me suis obligée à m’allonger. Aujourd’hui, je pense rechercher une autre position mais j’ai le sentiment qu’il me faut un sol dur sous les pieds… On verra ce que cela deviendra.

Ensuite, et comme présenté par ma sage femme, je dois penser à ne pas pousser, juste respirer et expirer en tirant sur mes bras, afin d’aider le bébé à descendre sur les contractions. Il faut que j’essaie d’épargner mon périnée.

Enfin, une fois le bébé sorti, je sais également qu’il faut que je pousse pour expulser le placenta, alors que par reflexe, je « serrais » les fesses pour éviter que le sang ne coule trop, ce qui a ralenti le temps de délivrance.

Et après tout cela, je veux partir le plus vite possible pour rentrer à la maison…

Et voilà !

Bon, la théorie, les envies, les souhaits, tout ca est bien joli mais je sais que la pratique peut et sera différente.

Je sais également que la pression que je me mets encore aujourd’hui pour obtenir un accouchement « parfait » est stupide, irréelle et ne m’apportera probablement que des problèmes et des regrets. Ma sage femme m’a dit : « Accoucher, c’est accepter de lacher prise ». Mais que dire? Je suis une perfectionniste avide de contrôle. C’est dans ma naure et je n’y peux rien…

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