Compte tenu des difficultés de communication que nous avions avec Grand Bonhomme, je l’avais emmené voir une psychologue conseillée par ma pédiatre, mais l’expérience m’avait grandement déçue : Grand Bonhomme était encore plus dur qu’avant.

Pourtant, et malgré toute ma bonne volonté, la situation ne semblait pas vouloir s’améliorer. Aussi, je suis retournée voir la pédiatre qui m’a donné un autre nom.

Me revoilà donc un samedi matin, de retour dans un de ces cabinets que je redoute tant, à étaler une fois encore toute ma vie et celle de mon Grand Bonhomme, à grand renfort de mouchoirs en papier. A l’issue de cette première séance, Mademoiselle C. nous proposait une nouvelle séance avec une partie en tête à tête avec mon loulou. Toute confiante, je suis revenue le samedi suivant main dans la main avec mon Bonhomme pour retrouver Mademoiselle C. Et là, le drame. Impossible pour mon Grand Bonhomme de me lacher la grappe. Il refuse le tête à tête et finit par se terrer sous ma chaise. Autorité, douceur, chantage, j’essaie tout, rien n’y fait. Cette fois ci, c’est Mademoiselle C. qui, bien embarassée, me propose d’aller voir une de ces collègues « qui pourra mieux vous aider ». Les boules. Mais OK.

2 jours après, comme si le cas nécessité une urgence absolue, rendez vous est pris avec Madame E. Et rebelotte : explications 3615Mylife, mouchoirs, snif, snif, etc… Premier contact, elle est vraiment très gentille, douce et sympa. En plus, pendant que je raconte mes misères, elle laisse Grand Bonhomme jouer avec ses voitures. Très bon point pour elle. Grand Bonhomme la trouve gentille. Il est même d’accord pour revenir faire une séance en tête à tête. Waou, je n’en reviens pas.

Dès lors, Grand Bonhomme a commencé les séances à raison d’une par semaine. Elle m’a expliqué qu’elle ne pourrait pas me dire dans le détail ce que Grand Bonhomme lui raconte, afin de ne pas rompre la confiance qu’il peut avoir en elle, mais qu’elle réaliserait une analyse de son comportement et de son caractère. Après 5 séances, elle nous a rendu ses conclusions : gros manque de confiance en soi. A vrai dire, l’habitude qu’il avait pris de déchirer ses dessins en criant « pas beau! » m’avais un peu mis sur la voie mais il est bon de se voir confirmer mes soupçons.

Elle a donc travaillé spécifiquement ce point là et je dois avouer que depuis, plus de dessin déchiré, plus de refus de faire parce que « j’y arriverai pas! » et globalement une amélioration notable de son comportement. Est ce que le fait qu’il grandisse? Je pense que ca joue également mais je reste persuadée que l’intervention de Madame E. nous a été d’un grand secours.

Et maintenant? Elle nous a proposé de lui faire réaliser un test de précocité car il semblerait que Grand Bonhomme soit un peu en « avance » pour son âge et que nos rapports difficiles viennent aussi du fait que ses sentiments sont en décalage avec son esprit et qu’il n’arrive pas à gérer tout cela. Nous sommes en train de la faire. Les conclusions nous seront rendus après les vacances de la Toussaint.

Mais pour celle qui hésiterait, le passage « psychologue » peut vous aide, à condition de trouver celui qui vous convient.

N.B. En terme de tarif, elle demande 50€ pour 45 min. Alors oui, c’est cher mais quel est le prix de la sérénité et de la paix familiale ?

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Grand Bonhomme est de retour de chez Papi et Mamie et finalement, j’ai l’impression que tous les progrès que nous avions enregistrés avant son départ, sont réduits à néant. Peut être la dégustation de glaces, de gaufres, les sorties à la ferme et autres plaisirs enfantins ont-ils nui aux nouvelles règles que j’ai essayé de mettre en place ? C’est fort probable.

Hélas, je passe encore pour la vilaine maman lorsque je donne des ordres, en espérant naïvement qu’ils soient suivis à la lettre. Quelle bécasse ! Et à nouveau ces deux derniers jours, j’ai du subir des colères et des cris, des hurlements et des coups. De quoi démotiver même les plus ambitieuses.

Ces moments de déchirements nous questionnent.

Pourquoi ces expressions réactionnaires ne sont elles déclenchées qu’après une de Mes demandes et non avec Monsieur, Papi, Nounou ou d’autres ? De l’avis général, il s’agit d’une réaction d’émancipation par rapport à la Mère. Ok, sur ce point, je suis d’accord. Sauf qu’il est nécessaire qu’il accepte tout de même un minimum d’autorité parce qu’il n’a que 3 ans. Ben ouais.

Pourquoi n’arrive t’il pas à exprimer son refus autrement que par des hurlements? Il pourrait au choix, pleurer, faire la gueule, se murer dans un profond silence… il y a pourtant plein de possibilités. Au lieu de ca, nous subissons l’humiliation ultime de l’enfant qui se roule par terre en braillant. Au-delà de vos pires cauchemars.

Une conclusion cependant : c’est de notre faute. Nous avons forcément du « merder » quelque part sur le chemin de l’éducation parfaite. Là où nous lui laissions des chemins d’autonomie, il devinait des autoroutes de liberté.

Parmi les solutions proposées pour arrêter une crise en action, et déjà testées par nos soins, il y a

laisser faire, ignorer, ca va passer. C’est faux. Ca ne passe pas, ca peut durer plusieurs très longues minutes, voire plus et quand il faut avancer, aller quelque part, passer à la caisse, monter ou descendre de la voiture,… attendre a ses limites.

parlementer, chercher le compromis, voir faire du chantage. Inutile, ca ne sert à rien. Il n’entend pas, ne comprend pas, ne répond pas. Il est bloqué en mode « rage et hurlement ». De quoi vous laissez bouche bée.

proposer une diversion. Mouais, si vous arrivez à le convaincre de rentrer à la maison sans s’égosiller, en prétextant qu’il aura une belle histoire ou qu’il pourra regarder la télé, c’est marquer son mode de communication comme acceptable et récompenser. Alors là, pas d’accord.

donner une fessée. C’est la version « ancienne école ». Qui n’a pas entendu dire, en présence d’un enfant capricieux en colère en public « Il mériterait une bonne correction, il ne recommencerait plus ». C’est faux. Encore. D’abord parce qu’hormis le fait que ca va à l’encontre de toutes mes convictions d’éducation par l’exemplarité, cela conduit le Bonhomme en rage à ajouter à ses motifs de colère : « tu m’as fait mal, tu dois me demander pardon. Tu n’as pas le droit de me taper ! ». Et qu’est ce que vous répondez à ca ? Rien. Et ca n’arrête pas la crise pour autant.

le passer sous la douche. C’est la solution dite « ultime ». Et on a essayé. Oui, nous sommes allés au bout de tout car franchement, après presque une heure de pleurs et de hurlements, il faut bien tout tenter. Vous pensez que ca va arrêter net les cris. Là encore, c’est faux. Trop nul. Parce qu’en plus maintenant, il est mouillé et râle parce qu’il faut qu’il se sèche et se rhabille pour finir sa colère. Ouais. Vous ne l’aviez jamais vu s’habiller aussi vite. C’est au moins ca de pris.

Ce me fait penser à cette pub (je n’ai trouvé que cette version anglaise ) vue à la télé. Je n’ai pas encore essayé cette solution mais j’y réfléchis sérieusement.

Plus concrètement, je sais que les basiques sont :

– rester calme : franchement, on a le droit de craquer aussi !

– ne pas l’isoler : honnêtement, quand vous êtes chez des amis et que vous croulez sous la honte, l’isolement vous permet au moins de ne pas avoir à subir les désagréments sonores…

– ne pas le dénigrer « tu es méchant », « je ne t’aime pas »…

et je fais de mon mieux pour les appliquer mais accordez moi que parfois, c’est impossible pour une être humain faillible comme moi !

Ah, la théorie est bien belle mais la pratique n’est pas si simple…

N.B. : Dans peu de temps, je vous parlerai des deux bouquins qui occupent mes trajets en train : Eduquer ses enfants d’Aldo Naouri et Parents efficaces de Thomas Gordon. Deux points de vue très différents, des idées à creuser…

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Après notre première visite chez la psychologue et ses premières conclusions, nous avons mis en œuvre ses conseils et ses propositions. Bon, je vous avoue que spontanément nous n’avons pas obtenu de grands résultats ! D’abord Grand Bonhomme n’a pas cessé ses crises et ses moments de rébellion profonde. Et toutes les fois où j’ai essayé de le cadrer un peu, je n’ai obtenu que des hurlements de plus… Bref. Passons.

Du coup, nous sommes retournés voir Mme Psy et nous avons reparlé de « tout çà ». J’expliquais à Mme que je luttais pour faire abdiquer la bestiole en mon sens et que je ne trouvais pas le chemin de son approbation. Et tout à coup, la révélation ! Elle m’a regardé avec un air de dire « Oula, y’a du boulot là ! » et elle m’a sorti : »Mais il faut faire preuve de sévérité! Il n’a pas le droit de vous faire tourner en bourrique! Il n’a pas le droit de se moquer de vous! Vous méritez qu’il vous respecte! Comme vous l’exigez de n’importe qui d’autre! »

Ah

Bah oui en fait…

J’ai réalisé tout à coup que aïe, je suis beaucoup plus laxiste avec lui  que je ne le serais avec n’importe quel individu au quotidien. Je relève la tête et m’éffare d’un tel constat!

Alors forte de cette conviction, j’ai pris Grand Bonhomme entre quatre yeux pour lui expliquer que, maintenant, les règles ont changé et qu’on ne rigole plus. J’ai tapé un grand coup sur le table et hop, c’est cadré.

Et, à vrai dire, j’avais l’impression que depuis ce jour, nous vivions un léger mieux. Pas parfait non plus, en si peu de temps ce serait étonnant, mais je ne me plains pas.

Bien entendu, certaines me diront que c’était un évidence. Sauf qu’on n’arrive à appliquer que ce dont on est pleinement convaincu(e), sinon, le message ne passe pas.

Bref, nous tendions à l’amélioration jusqu’à ce que Grand Bonhomme parte en vacances chez ses grands parents. Et là, peut être le laxisme des anciens ou le plaisir de ne plus nous avoir, il a relativement mal vécu notre retour, enchainant crise sur crise. Je ne sais pas encore ce que sera la suite car à l’heure où j’écris ces lignes, nous oscillons entre ne pas se parler, se hurler dessus ou ignorer et tout laisser faire… Promis, je vous en reparle bientôt.

Comme Il disait « La route est droite mais la pente est forte ».

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Ces temps si, nous traversons une période difficile avec Grand Bonhomme. Et compte tenu des difficultés de communication, nous avons décidé de faire appel à une psychologue pour nous traduire un peu le comportement décalé de notre loulou.

Globalement, je suis assez satisfaite de l’entretien que nous avons eu. Elle a pris le temps de m’expliquer beaucoup de chose et de parler à notre Bonhomme. En résumé, Grand Bonhomme est un enfant entier, hyper exigeant avec lui même et les autres et ne souffrant pas l’imperfection.

Donc, dès que les choses ne se passent pas exactement comme il souhaite, ca commence à faire des noeuds dans son cerveau, jusqu’à ce que ca coince. Il a une image en tête, qui représente son idéal. Et si la réalité ne lui correspond pas, c’est le refus net et immédiat.

C’est vrai pour les bonshommes qu’il dessine, par exemple. Si le dessin n’est pas parfait (alors qu’il est super beau ce bonhomme avec sa grosse tête et tous ses doigts), il le jette en disant qu’il ne sait pas faire et qu’il n’est pas beau.

C’est vrai aussi quand il faut accepter de ne pas faire les choses complètement. Un blouson se porte fermé jusqu’en haut, ou pas du tout (Rrrrrr). Les raies de chocolat doivent être mangés entière, ou pas du tout (RRRRRrrrrrrr). Bref, la notion du « tout ou rien » appliquée à la lettre.

C’est vrai aussi quand il faut accepter les sentiments ambivalents, comme « j’aime très fort ma maman » mais dès fois « ma maman m’ennerve » (là, je cite la psychologue…), du coup, je pense que je suis vilain et si je suis vilain, c’est complètement et il faut me punir… et c’est pour ca que je ne veux plus vivre avec maman parce que je pense que je ne le mérite pas.

Du coup, quand une crise commence, je (c’est Grand Bonhomme qui parle, hein?) ne me sens pas bien je voudrais bien un calin de ma maman parce que je l’aime fort, mais je suis en colère, donc je ne veux pas de calin, mais quand même, je veux un calin parce que je suis malheureux, sauf que maman m’ennerve, donc je ne veux pas de calin… et je crie et je pleure parce que je ne sais pas comment faire sortir tout ca autrement.

Respire. Souffle. Respire. Souffle.

Hier soir, je suis rentrée et les deux monstres se battaient pour une paire de raquettes. J’ai donc tout confisqué pour obtenir un peu de calme. Et j’ai eu d’emblée des hurlements du Petit et une crise du Grand.  Putain de raquettes de merde. Super Nounou et Maman de Garde Partagée étaient estomaquées d’un tel comportement. J’ai bien senti toute la compation dans leur regard. Super Nounou m’a même proposé d’aller prendre un bain pour me détendre et j’ai du avouer que mon dernier bain remontait… à l’accouchement de Petit Bonhomme. Rien que de le dire, ca m’a fait monter des larmes aux yeux. Pffff, trop nul.

Du coup, pleine de stress, de cerveau qui tournait en boucle, sans trouver le repos, j’ai décidé d’appliquer un nouveau soin destressant et nourrissant…. la fabrication de Petits Macarons au Chocolat. Ca m’a pris 3 h, je me suis couchée à 1h du matin, avec beaucoup de peine pour trouver le sommeil. Mais au moins ce matin, j’avais ces petites merveilles à me mettre sous la dent. Oh pur plaisir immédiat de la ganache au chocolat qui fond sur la langue… Je suis faible.

 

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En voilà, ca y est, ca recommence : je suis de nouveau dépassée par les évènements.
 
La Maman Nashii parfaite que j’essaie d’être à chaque instant, n’arrive décidément pas à être parfaite. Et en ce moment, plus rien ne va dans le bon sens. C’est parti pour les nouvelles perso du jour, version pfffff-rrrhhhooo-snifff
 
Crise à gogo avec Grand Bonhomme: ca y est, j’ai trouvé le nom d’un psychologue (sur les conseils de Madame la Gentille Pédiatre, que j’aime bien et qu’est bien sensée dans sa tête) et rendez vous est pris pour… demain ! Oui, chez nous, quand une décision est prise, ca ne traîne pas.
 
Petit Bonhomme a attrapé une laryngite : médoc à donner de force, version gavage d’oie appliquée à l’homme. C’est bien connu, faire des prises de catch à un enfant de 14 mois tout en lui ouvrant la bouche avec une main pour l’obliger à avaler un cuillère de sirop, c’est une activité formidable pour bien commencer la journée, juste avant le petit déj, et bien la terminer, juste après le bain.
 
La boulot s’accumule, les dossiers s’empilent, les mails aussi. Mais contrairement à d’autres, ce ne sont pas des sollicitations bloguesques mais bien des relances multiples, plus ou moins assassines. Oui, parce que les gens savent rester polis. Ou pas.
 
L’ambiance, elle, en revanche (oui, parce qu’on ne dit pas « par contre »), est de plus en plus merdique. Alors qu’avant, au moins, ca compensait le reste.
 
Et avec ca Monsieur qui m’explique ce week end que tout ce stress ambiant et nos difficultés parentales et surtout amoureuses viendraient peut être bien du fait que je suis un poil psychorigide avec tout et tout le monde. Vas-y kiki défoule toi, c’est parfait pour mon moral en berne.
 
Du coup, il faut que je lâche du lest. Et dire que, jusque là, la maison ordonnée était une de mes rares fierté…
 
Bref, les définitions de « c’est la Bérézina » ou « tout part à vau l’eau » pourraient bientôt se voir complétées d’un nouvel exemple : la vie de Maman Nashii.
 
Et le temps me manque pour vous parler de plein de choses. J’ai donc raté le moment de vous parler de la Pyramide de Chaussures pour Handicap International et de Nettoyons la Nature des Centres Leclerc (opération à laquelle j’aurais bien voulu participer mais il n’y avait pas de Nettoyeurs alentours…). Bon, ben, c’est trop tard mais maitenant, c’est fait. On dira que j’ai pris de l’avance pour l’année prochaine.
Quand au festiblog, j’aurais bien voulu y aller, si seulement…. bref, si vous avez tout lu, vous avez compris.
Aujourd’hui, là, tout de suite, maintenant, je voudrais tout claquer et n’avoir plus rien à penser, plus aucune responsabilité, plus de rangement, de repas à faire, de vêtement à mettre au sale, de lessive à lancer, de temps à donner à chacun. 
De l’écrire, ca me fait penser que finalement, je crois que je n’ai pas assez de temps égoiste, rien que pour moi, pour faire un truc à moi tout seule. Pour quelqu’un qui a son vendredi de libre… c’est un comble ! 
Bon, ce billet là, il ne vous aura peut être pas captivé, en plus il est du genre bien morose, mais si vous avez cliqué sur tous les liens, au moins, vous avez gagné de la culture (vas-y public, sert toi, c’est gratuit!) et c’est déjà pas mal.
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Cette fois ci, Mesdames, nous allons parler de choses sérieuses. Non pas que tous mes fabuleux articles précédents ne soient pas captivants, bien au contraire, mais là, on s’attaque à du lourd : Les relations Maman Nashii-Grand Bonhomme. Oui, vous voyez déjà le tableau, ca va être long et compliqué.

Depuis qu’il est né, mon Grand Bonhomme nous a montré un caractère assez affirmé et des réflexions assez matures pour son âge. Pas simple à gérer tous les jours mais nous avions fini par nous y faire. Sauf que depuis quelques temps, ca tourne au grand délire.

D’abord, il nous répond pour tout et n’importe quoi, n’obéit plus et n’accepte aucune remarque. L’adolescence avant l’heure. Difficile dans ces conditions de réussir à le faire manger ou à ranger.

Ensuite, il oppose à la moindre contrariété une crise et des hurlements, ce qui est déjà assez chiant en soi. Et j’avoue être assez liquéfiée et morte de honte lorsqu’il me fait ce genre de crise devant la porte de l’école en hurlant « je veux pas rentrer avec toiiiiii! ». Imaginez un peu la tête du gardien qui se demande si je suis vraiment sa maman et si je n’essaie pas de l’enlever. Grand (immense) moment de solitude.

Des petits monstres comme ça, je suis sure que vous en connaissez et ca ne vous affole pas. Quoique.

Ce qui m’angoisse nettement plus, c’est quand, après avoir expliqué que :  « Non, tu ne peux pas rester tout seul dans la rue / dans la voiture / dans le couloir parce que c’est dangereux. Quelqu’un de méchant pourrait venir et t’emmener loin pour te faire du mal. Donc, tu rentres et tu restes avec nous », la réponse que j’entends est : « Si, je veux rester tout seul et que quelqu’un m’emmène pour me faire du mal » ou « Je veux plus vivre avec vous, t’es pas ma famille »… ben j’en reste dans voix.

Comment un tout petit loulou comme ca peut’il penser à se faire du mal ?  Qu’est ce qui peut bien motiver son intention? Car ce n’est pas faute de lui expliquer que je ne peux pas accepter qu’il soit en danger parce que je l’aime fort et tout et tout, hein?

Alors Monsieur et moi, on s’est penché sur le problème en le retournant dans tous les sens. En y réfléchissant un peu, on s’est dit que l’école + les absences de Monsieur +  l’organisation quotidienne qui a changé du fait de la rentrée +  moins de temps à lui consacrer, ca donnait un mélange détonnant. Et qu’à priori, il cherchait probablement à capter notre attention pour se faire remarquer. Ou nous punir de ne pas assez nous occuper de lui.  Donc, première solution : lui accorder plus de temps ! Mise en application immédiate.

Ainsi, depuis le début de la semaine, j’ai changé mon organisation. D’abord je couche Petit Bonhomme avant Grand Bonhomme, ce qui me laisse un peu plus de temps pour lui tout seul. Ensuite, je m’efforce (oui, ce mot est nul dans ce contexte!) de lui consacrer le temps que nous avons ensemble, sans ranger, débarrasser la table, préparer les sacs du lendemain, passer le balai, etc…  Alors, j’espère vraiment que cela marchera, parce que, en contrepartie, cela signifie que je dois faire toutes ces petites choses accessoires mais indispensables après qu’il soit couché et cela retarde d’autant plus mon heure de sommeil à moi…  qui tourne autour de minuit. Déjà que je suis crevée. Pfff…

Notez d’ailleurs que cela explique également mon manque de temps pour le blog et la blogosphère en général. L’ordinateur, lui, est resté éteint tous les soirs de cette semaine. Ce qui je pense, ravi Monsieur, qui trouvait que j’y passais trop de temps… Et c’est pourquoi mes billets sont maintenant rédigés pendant ma pause repas, au travail. Je ne vois pas trop comment faire autrement, surtout que je n’ai absolument pas envie de fermer le blog (avec tout ce que j’ai encore à vous dire, non non non ! ), ma parenthèse à moi perso Nashii sans Maman.

Deuxième solution si la première ne donne pas de résultat : consultation chez le pédopsychiatre.

C’est une solution que je n’avais pas envisagé immédiatement, trouvant la démarche assez « médicale » et pas assez « éducative ». Mais l’idée fait son chemin car sur certains points, je me trouve assez incompétante – mais peut on parler de compétance maternelle…? On dit toujours qu’il n’y a pas de mauvais enfants mais des mauvais parents. J’en suis venue à me demander si je dois me classer dans les « mauvaises mères » puisqu’il est nécessaire de faire appel à un professionnel pour retrouver un peu de sérénité. Super Nanny y pourrait elle quelque chose???

Et chez vous, c’est plutôt « Pays desBisounours » ou « Guerre des Mondes »?? Faites un effort, rassurez moi. S’il le faut, mentez !

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