Tant qu’à faire un petit point de rentrée, j’en profite pour vous parler des activités extrascolaires des Bonshommes.

Mon Grand Bonhomme a obtenu fièrement sa ceinture orange de judo en fin d’année dernière, ainsi qu’une belle médaille d’argent lors de la compétition annuelle. Il a souhaité continuer ce sport, qui semble lui donner une certaine confiance en lui (ce qui lui manquait particulière quand il était petit) et participe à le muscler un peu puisqu’il n’est pas naturellement très charpenté – malheureusement pour ca, il n’a pas pris le meilleur de nos gènes.

Il a également voulu poursuivre le handball et la nouvelle organisation du club va lui permettre d’être dans une équipe qui participera aux compétitions du week end. Seule contrainte : 2 entrainements par semaine au lieu d’un seul.

Mon Petit Bonhomme a obtenu de son coté sa ceinture jaune et également une médaille d’argent. Il était déçu car il voulait l’or mais il continue lui aussi le judo et se retrouve du même coup dans le même cours que son frère (cours qui comprend les enfants de 2008 à 2005). Je ne sais pas si c’est une bonne chose mais en terme d’organisation familiale, le fait de devoir multiplier les aller-retours vers le stade (ils n’y vont pas encore seuls) est tellement contraignant que j’ai préféré opter pour cette solution. Je me dis aussi que si un jour, ils doivent rentrer seuls, au moins, ils seront deux.

Je lui ai également laissé la possibilité de faire un sport collectif mais mon Petit Bonhomme ne savait pas trop quoi faire à part du foot, sur lequel j’ai mis un véto, les clubs environnants ressemblant plutôt à des usines….  Et puis le kiné qui le suit pour ses pieds (ah oui, il faut que je vous en parle!) nous a proposé la natation afin de travailler ses étirements. Ce sera donc Natation (qui n’a donc rien d’un sport collectif, n’est ce pas!)

Enfin, comme il avait commencé la formation musicale au conservatoire, il a cette année dû choisir un instrument. Il hésitait entre guitare, piano et batterie (comme 90% des enfants parait il). Le conservatoire leur a présenté et fait essayer pleins d’instruments différents et il est craqué pour… la trompette ! Il commencera donc la trompette à la rentrée (si quelqu’un a des conseils à ce sujet, je prends car c’est un instrument que je ne connais absolument pas).

Pour finir, mon Dernier, qui avait commencé le judo l’année dernière en voyant ses frères, a choisi de poursuivre cette année. J’avoue que je n’ai pas cherché à lui proposer autre chose. Pour les enfants de 5 ans, il restait baby gym ou baby tennis, à des prix des horaires qui ne nous convenait pas.

Voilà donc tout ce que j’ai du caser dans l’emploi du temps de la semaine, intégrant également les modules péri-scolaires proposés par la mairie mais qui sont plus de l’ordre du Centre de Loisirs amélioré plutôt que de l’activité extra-scolaire.

Maintenant que cela est fait, il faut que je trouve une babysitter pour les accompagner ! Mais çà, ce sera un autre article.

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Il y a presqu’un an de cela, je vous racontais comment Petit Bonhomme commençait à s’intéresser à la lecture. A l’époque, refroidie par l’expérience de Grand Bonhomme qui, lui, avec son caractère $!?§$, avait décrété qu’il ne saurait pas lire avant le CP, je m’étais dis « on verra bien ».

Et puis, vers avril, il s’était emparé de la méthode d’apprentissage de lecture de son frère pour m’informer que, dorénavant, la lecture du soir serait remplacé par une page de lecture. J’ai tâté le terrain auprès de la maitresse qui m’a simplement dit « S’il a envie, il ne faut pas l’arrêter dans son élan. Pour la lecture, ce qui est fait n’est plus à faire! ». J’ai donc suivi le mouvement impulsé par Petit Bonhomme.

Et voilà comment, en juillet, il commençait à tâtonner et en août, le déclic se faisait : il lisait !

Petit Bonhomme a donc commencé la Grande Section en Septembre dernier en sachant lire.

Aujourd’hui, il aime toujours autant çà et commence à faire la lecture à son petit frère. C’est tellement mignon de les retrouver ensemble, penché sur un même livre, dans le lit du Dernier qui évidemment, regarde son frère avec des yeux émerveillés et reconnaissants !

Ah, ils sont bien différents mes enfants. Autant Grand Bonhomme est archi sérieux mais perturbé par une psychologie torturée, autant Petit Bonhomme est enfantin dans son comportement mais très avancé dans ses apprentissages… Bien entendu, je me pose une fois encore beaucoup de question à propos de la suite :  comment va t’il aborder le CP? Va t’il s’ennuyer? S’ennuie t’il déjà?

Pour anticiper d’éventuelles futures difficultés, j’ai abordé la question avec l’une des maitresses (il en a deux…) et j’ai juste obtenu comme réponse qu’il n’avait de toute façon pas la maturité émotionnelle pour changer de classe. Donc, on attend. Et on verra à la rentrée prochaine en CP…

Et pour info, voici la méthode de lecture que nous avons utilisé :

N.B.: Chaque chose en son temps, on parlera de Grand Bonhomme une prochaine fois !

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Juin, c’est la fin de l’année scolaire. C’est aussi, l’anticipation de l’année scolaire suivante. Notamment en ce qui concerne les activités extra-scolaires.

L’année dernière, j’avais réussi à organiser des mercredi plus que corrects. Pourtant Grand Bonhomme m’avait plus d’une fois fait comprendre que partir au judo le mercredi après midi et le samedi après midi n’étaient pas des horaires qui lui plaisait.

On était à deux doigts de laisser tomber quand Grand Bonhomme a gagné son championnat de fin d’année. A savoir qu’il a gagné 3 matchs de suite et qu’il est revenu avec une grosse coupe, il était RAVI ! Et du coup, le voilà hyper motivé pour l’année prochaine. Mais pas aux mêmes horaires.

Évidemment, devant tant enthousiasme, Petit Bonhomme veut lui aussi se lancer dans le judo.

Les voilà donc tous les deux inscrits aux cours de judo le soir en semaine.

Ça, c’est fait.

Mais c’était le plus facile.

Parce que ces petits messieurs veulent poursuivre le tennis, Petit Bonhomme veut continuer l’athlétisme et veut commencer la musique! En encore, j’ai réussi à les convaincre que la natation, c’était un peu trop…

Certains me diront qu’il faut les limiter, que trop d’activités les fatiguent. C’est un point de vue certes. Mais je n’arrive pas à me décider. J’aime le terme qu’emploie Cécile quand elle compare les parents à des révélateurs. Même si je fais exactement l’inverse de ce qu’elle prône, à savoir plusieurs activités au lieu d’une seule! Je souhaite leur ouvrir plusieurs portes afin qu’ils puissent choisir en connaissance de cause ce qu’ils aiment ou pas, s’ils sont plutôt sport ou musique, plutôt équipe ou individuel… L’avenir me dira si j’ai eu raison.

En attendant, je n’ai pas encore les horaires de l’éveil musical mais je pense que l’organisation des mercredis de l’année prochaine va être un peu plus compliquée que cette année !

Et quand je pense que l’année suivante, il y aura aussi école le mercredi matin…

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Allez, vite, vite, avant d’oublier : les gâteaux d’anniversaire 2013 !

Tout d’abord pour Petit Bonhomme, qui m’a demandé un gâteau Capitain America. Ah, il est beau ce Capitaine America mais franchement, j’avais peur de me rater. J’ai cherché par monts et par vaux et au hasard de nos lectures, Petit Bonhomme a convenu qu’un beau bouclier ferait aussi un très beau gâteau.

Le gâteau préféré de Petit Bonhomme étant le roulé au Nutella, j’ai fait 3 génoises rondes et je les ai assemblées avec des couches de Nutella. La déco a été faite avec de la pâte à sucre évidemment. A noter que j’ai changé de marque de pâte à sucre car la Renshaw que j’utilisais auparavant avait un goût trop prononcé de fruits rouges. J’utilise désormais la ScrapCooking et le goût est très très léger. Ce qui n’empêche pas la plupart des enfants de la mettre de coté pour ne manger que le meilleur !

Et voilà le résultat :

En cours de construction…

Les petits trous, c’était pour les bougies… La figurine plantée est du meilleur effet sur les enfants !

Avec un bouclier Capitain America comme plateau, la classe !

Grand Bonhomme, de retour dans l’esprit SuperHéros, m’a demandé Iron Man. Sur une base de Chocolat Crème de Marron (divin!), recouvert d’un glaçage chocolat, j’ai réalisé un « visage » de Iron Man, en pâte à sucre ScrapCooking et un petit peu de pâte d’amande blanche. Voilà le résultat !

Et toujours la petite figurine plantée !

Pour mémoire, voici les gâteaux 2012, 2011, 2010 et 2009 !

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Je suis un cas désespéré. Vraiment désespéré. Parce que l’année dernière, je vous expliquais que j’avais oublié de vous parler des gâteaux d’anniversaire de l’année d’avant et j’oubliais de vous parler de l’année en cours. Donc, cette année, je vous parle encore de l’année d’avant mais je vais essayer de vous parler aussi de l’année présente. Est ce que vous me suivez? Non? C’est pas grave, je suis sure que ça va venir.

Voilà donc.

Pour son anniversaire de 2012, ses 4 ans donc, Petit Bonhomme m’a demandé un gâteau « Robot ». Pourquoi « robot »? Je ne sais pas. Il lui passe des drôles d’idées dans la tête parfois à mon Petit Bonhomme.

Gâteau chocolat classique, carré, recouvert de pâte à sucre coloré rouge et jaune, Smarties pour la déco et voilà le résultat :

Grand Bonhomme, lui, voulait un gâteau  à l’image de son doudou Lapin « Pepito« .

   

Étape 1 : l’objectif !                                                                                               Étape 2 : le gâteau « rafistolé »

    

Etape 3 : Glaçage au chocolat                                                                     Etape 4 : Déco final au chocolat noir fondu

Faire autre chose que du Marvel et du Disney me change un peu et je trouve le résultat vraiment chouette.

Le gâteau Doudou était vraiment délicieux : pensez donc chocolat + chocolat + chocolat ! Et tellement ressemblant ! J’ai bien vu que Grand Bonhomme était content, et même ému. Et mon cœur de maman fond de joie de leur apporter ces petits bonheurs là.

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Souvenez vous, il y a 6 mois, je franchissais les portes de la clinique avec mon Grand Bonhomme pour le faire opérer d’un posthectopie – circoncision à motivation médicale. Et j’en bavais un peu. Moins que lui certainement mais bon, là, c’est MON blog. J’ai le droit de me plaindre.

Après l’opération, j’avais discuté avec beaucoup de mamans (c’est fou comme la parole se délie entre mères…) et je m’étais presque prise à regretter de ne pas avoir consulté plusieurs médecins. Surtout après avoir lu ce qu’en dit Martin. Je ne vous cache pas m’être senti un peu coupable. Mais c’était fait.

D’abord je tiens à préciser que je n’ai jamais (JAMAIS) essayé de décaloter mes garçons, ni bébé, ni plus tard. Mais j’ai commencé à me poser la question pour en avoir entendu parler autour de moi et pour en avoir discuté avec mon généraliste. « Normalement » (et on met ce qu’on veut derrière ce mot), un petit garçon doit pouvoir se décaloter même partiellement lorsqu’il se masturbe ou se lave, du moins à partir d’un certain âge, disons 5 ans. Ce qui n’était pas du tout le cas pour mon Grand Bonhomme. Lorsqu’il essayait, il ne sortait RIEN.

Après visite chez l’urologue, on avait opéré.

Mais finalement, je me suis mise à penser, que, peut être, c’était normal et que ca aurait été en s’améliorant. Autant ne pas réitérer. Donc, j’ai posé la question à des copines, maman de garçons. Pour l’une, 3 garçons, me confirme qu’elle n’y a jamais touché mais sait que ses garçons se décalottent sans difficulté dans la douche. Pour l’autre, 3 garçons, me confirme également n’y avoir jamais touché mais que 2 de ses garçons n’ont pas de problème, le 3ième y arrive partiellement. Après consultation, son urologue, le mien, en fait, y arrive complètement, il s’agit donc probablement d’une question de temps. La dernière, vous la connaissez et elle m’a répondu de la même façon.

Me voilà bien avancé.

Pour Petit Bonhomme, je me suis inquiété également quand j’ai constaté qu’il ne sortait que 1 à 2 mm… Et j’ai creusé un peu plus la question.

D’abord, j’ai consulté le même urologue. Et évidemment, mes inquiétudes étaient fondées, impossible de décalotter : anneau cicatriciel blanc. Je m’inquiète à haute voix de ce que j’ai bien pu faire de mal. « Probablement rien… c’est comme ca… ». Son verdict est le même que pour Grand Bonhomme : il faut opérer.

Pour être bien certaine, j’en parle à ma pédiatre. « Vous avez bien raison de me montrer car certains docteurs ont le bistouri un peu facile! »…. Et après avoir regardé : « Ah, bah si, faut opérer. » Parfois, elle prescrit une pommade anesthésiante pour essayer progressivement mais dans notre cas, ca ne sert à rien, c’est trop serré, il n’y arrivera pas.

Alors j’ai réfléchi. Beaucoup. Longtemps (6 mois). J’ai le choix entre l’opérer maintenant et espérer qu’il oublie un peu et que sa vie sexuelle soit épanouie (ce qui me semble possible dans la mesure où une vaste partie de la population mondiale masculine est circoncise…). Ou ne pas l’opérer, le respecter en fait, et espérer que tout se libère progressivement et qu’il n’associe pas la douleur avec le plaisir… Vaste dilemne au programme.

Finalement, j’ai choisi de le faire opérer parce que je pense qu’il est dans une situation limite et que, ce qui risque de se passer, c’est, à l’adolescence, l’érection devienne douloureuse, voir impossible sans déchirure. Je ne sais pas si je fais le bon choix mais quand on est parent, on fait de son mieux et ce qu’on pense être bien et c’est tout.

C’est comme ca que mardi, donc, j’ai franchi les portes de la clinique. Avec Petit Bonhomme sur mes talons.

Cette fois ci, je m’étais un peu préparée et la situation n’était pas tout à fait la même car Petit Bonhomme avait vu le zizi de son frère, c’était déjà moins traumatisant. J’avais également pris un survetement large pour éviter l’effet poche kangourou.

Petit Bonhomme était le quatrième de la matinée donc nous avons un peu attendu. En regardant les Aristochats. Il se voit également administré le fameux médicaments qui rend stone. Et je peux vous dire que c’est de la bonne, parce que 20 min plus tard, il n’arrive même plus à articuler…

Au moment du départ, comme pour son frère, bisou, doudou et à plus tard. Mais dans ma tête, j’appréhende un peu le retour. Peur de revivre une scene désagréable. D’autant que les premiers patients reviennent en pleurant. Ca ravive des souvenirs.

Mais Petit Bonhomme n’est pas comme son frère, il est moins douillet et plus physique.

1h plus tard, toc toc. Déjà? Ah, non, c’est l’anesthésiste : « Il est réveillé. Mais il est un peu agité. Il se débat, veut descendre du brancard et a griffé une infirmère. » Ah? Ca ne m’étonne qu »à moitié. Une fois ces petits mots distribués, le doc s’en va sur un « on vous le ramène, vous allez l’entendre arriver. » En fait, je ne l’entends pas. Il ne revient toujours pas. Je ne comprends pas pourquoi est ce qu’on ne me fait pas venir s’il est si agité, je ne suis pas magicienne mais je pense que je saurai un peu mieux le prendre… Mais j’attends patiemment.

Après encore 30 min, je vois arriver dans le couloir un brancard vide… suivi d’une infirmière qui porte mon Petit Bonhomme blotti contre elle. Elle est très douce et lui parle gentillement. Il est en nage, rouge de sueur et de larmes. Je m’excuse auprès d’elle pour les griffures. Mais non, elle me dit que c’est « une autre », avec elle, il a toujours été gentil. C’est qu’elle a su le prendre dans le bon sens. En même temps, elle est sympa, elle le porte ! Et l’anesthésiste me confirme qu’ils l’ont un peu shooté car il ne tenait pas en place. « Il va dormir ».

Ca, pour dormir, il a dormi : 2h ! Quand il ouvre les yeux, tous les autres petits patients sont partis. Il a l’air en meilleur forme, n’est pas choqué par son nouveau zizi mais a tout de même un peu mal. Par contre, il ne veut pas faire pipi. Ca tombe bien car finalement, ca n’est pas obligatoire. On verra à la maison.

Le rhabillage est évidemment une épreuve un peu difficile mais on y arrive. Et c’est en marchant lentement et comme un cow boy que mon Petit Bonhomme franchit dans l’autre sens les portes de la clinique. Monsieur est là pour nous convoyer à la maison.

Maintenant, je suis préparée. Je l’ai dit à Dr Uro : je sais que la zone pelée va suinter de liquide blanc pendant plusieurs jours, qu’il faudra mettre de la vaseline pour éviter les croutes qui collent, que les points de suture ne tomberont pas au bout de 15 jours. Normalement, ca sera plus simple.

Comptons un peu maintenant : 4 en 2007, 6 en 2010, 9 en 2011. Quoi ca? Des points de suture. Mais j’espère que ca n’ira pas tous les ans en augmentant!

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Après un premier accouchement médicalisé et même un peu trop à mon goût, j’ai décidé que pour ce deuxième accouchement, je prendrais le contrepied du premier. Je souhaitais avant tout garder le contrôle et décider par moi même de ce que je voulais pour cet accouchement. J’ai donc, en premier lieu, cherché un hopital qui permettait d’accouchement de façon plus « physiologique ». Lors de l’inscription dans cet hôpital, j’ai obtenu la liste des sages femmes des environs avec lesquels je pouvais faire la préparation à la naissance et comble de chance, deux d’entre elles m’ont proposé lors de notre conversation un suivi « global » avec un accouchement en plateau technique.

Le plateau technique, kézako ? : il s’agit d’être suivi pendant la grossesse, l’accouchement et les suites de couches par une ou deux sages femmes.

La Poule (référence dans le domaine du conseil maternel 😉 ) a écris quelques articles sur le sujet comme celui-ci , celui là et cet autre, donc inutile de revenir la dessus.

Soyons un peu égoïste et parlons de moi, moi et moi toute seule.

3 jours avant terme, à 4h00 exactement sur mon réveil matin, première contraction, suffisamment douloureuse pour me réveiller. Je referme les yeux pour le cas où.

4h10 seconde contraction douloureuse. Tiens tiens… je décide de me lever.

4h20 troisième contraction : si ca c’est pas de la régularité ! Je me pose sur le ballon pour me soulager un peu pendant les contractions.

A 5h, je me décide à aller réveiller Monsieur pour le prévenir qu’une petite douche ne serait peut être pas inutile.

A 6h, les contractions sont toujours toutes les 10 min, j’appelle la sage femme pour qu’elle vienne à la maison me dire où j’en suis. Elle arrive à 6h30 : premier verdict, je suis à 5. Je vais réveiller Grand Bonhomme et lui explique qu’il doit aller chez nos amis pour la journée pendant que je vais à la maternité. Je suis, même avec le recul, particulièrement étonnée du calme avec lequel il a pris l’annonce… Monsieur le jette en pyjama dans la voiture pour le déposer avant d’aller à la maternité. A 7h la sage femme et moi-même plions bagage pour partir à la maternité. Le temps de se mettre en mouvement et d’y aller, j’arrive en salle de naissance à 7h30.

Pendant ces 3h30, les contractions sont parfaitement gérables, je respire, je souffle, je dandine du popotin et tout va vraiment bien. J’ai le sourire et me sens très zen. Les choses commencent à se compliquer quand la sage femme essaie de me poser une voie veineuse (perfusion) au niveau de l’avant bras : mes veines sont tortueuses et je souffre attrocement. Cela me sort de mon calme et je commence à focaliser sur la douleur. Dans le même temps, les contractions deviennent tellement rapprochées que j’ai l’impression d’un douleur continue.

A 8h, le poche des eaux se perce, je suis pliée en deux et ne sais plus du tout dans quelle position me mettre pour atténuer cette douleur insoutenable. Je me revois hurlant à quatre pattes dans la salle avec la sage femme ne cessant de me dire de ma concentrer sur ma respiration : peine perdue, je suis complètement déboussolée.

En toute honneteté, je suis en panique. Les pensées qui me viennent sont :
« Est ce que j’ai bien fait de choisir le plateau technique? »
« Est ce que ca va durer encore longtemps? »
« Et si le bébé ne supporte pas cet accouchement? »
« Et si je n’y arrivais pas? »

Je crois que j’ai croisé ici la fameuse phase de désespérance… Dès la fin de l’accouchement, j’ai regretté de ne pas avoir réussi, non pas à conserver mon calme mais plutôt de ne pas avoir « su me tenir ». Cette expression représente bien le regard que je porte sur moi : un peu de honte et pas mal de regret quand à mon comportement un peu exhubérant. Le plus dur étant de devoir souffrir le regard de Monsieur sur mon attitude et mon comportement, craignant (à tord ou à raison) de m’être dévalorisé à ses yeux.

A ce moment là, je ne sais absolument pas quelle position choisir, je suis réellement perdue et je sens que « ca pousse ». Entendez par là que le bébé appuie sur mon sphincter.

Je décide de m’allonger pour pousser. Oubliant toutes les méthodes de souffle tranquille, je décide de pousser très fort (je vous rappelle que je suis en panique !) et en 2 poussées, Petit Bonhomme est sorti. J’ai senti la douleur du passage, ainsi que la déchirure mais l’important était pour moi de sortir ce bébé.

A ce moment précis, Petit Bonhomme ne bouge pas, ne crie pas… Grosse panique pour nous. La sage femme coupe le cordon et dans la foulée, Petit Bonhomme ouvre les yeux (et accessoirement me fait caca dessus). Ouf, tout va mieux…

Il aurait fallut 4h45.

Après tout ca, j’ai mis un peu de temps à évacuer le placenta mais heureusement pour moi, il était complet. J’ai par contre du être recousue car la déchirure, que j’avais fichtrement bien sentie, était presque complète (c’est à dire jusqu’à l’anus). Avec quelques piqures d’anesthésique locales, j’ai été recousu par le médecin de l’hopital et, comment dire, ca douillait grave. Je crois que j’ai juré plus que de raison mais bordel, ce que j’ai eu mal.

Après 5h en salle de naissance afin de s’assurer que je ne fais pas d’hémorragie, j’ai le droit de rentrer chez moi, retrouver mon Grand Bonhomme et lui présenter son petit frère. Mes parents sont là pour m’assister et me permettre de rester couchée au repos. Trop cool !

Si je devais « comparer » les deux accouchements, sans être vraiment persuadée que cela puisse se comparer, je dirai que la Maternité apporte la sécurité de l’encadrement constant mais impose un cadre peu flexible surtout pour un deuxième ou un troisième enfant. En comparaison, le suivi global propose une personnalisation plus poussée. J’ai toutefois regrettée que ma sage femme ne m’apporte pas plus de conseil quant à la progression de mon accouchement, et notamment pour la traversée de la phase de désespérance. Le fait d’être « seule » nécessite d’avoir confiance en soi et en sa capacité universelle et immuable de femme à donner la vie, ce qui n’est finalement, plus du tout naturel aujourd’hui…

Par ailleurs, il est certain que la maternité et/ou la sage femme qui vous assiste joue un rôle important dans le déroulement de l’accouchement lui même, selon ses compétences, ses qualifications et son regard sur l’accouchement physiologique.

J’ai conscience d’avoir réellement eu mal pendant l’expulsion du bébé et pendant la déchirure mais je ne regrette nullement cette phase en comparaison avec l’absence complète de sensibilité de l’accouchement sous péridurale. Ayant vécu les deux extrêmes, je reste persuadée qu’il est possible qu’une péridurale soit moins fortement dosée et permette de ressentir un minimum la sortie du bébé. Cependant la pose de péridurale impose une surveillance d’au moins 24h, ce que je voudrais éviter.

Parmi les éléments pour lesquels je ne sais pas si les conditions d’accouchement ont eu un effet quelconque (compliquée, cette phrase !), j’ai noté que mon premier accouchement a été suivi de 6 à 8 semaines de lochies ainsi que d’un endormissement complet de mon périnée (fuite urinaire, plusieurs minutes pour relacher le périnée et déclancher un jet d’urine, séance supplémentaire de rééducation périnéale,…) possiblement dû à l’épisiotomie, alors que mon second accouchement a, malgré la déchirure, conservé toute sa motricité à mon périnée (aucune fuite urinaire, aucune difficulté pour uriner,…) et ne m’a donné qu’une semaine de lochies.

Enfin, le retour à la maison quelques heures après l’accouchement est LE pompon qui me motive à recommencer. J’ai adoré retourner dans mon cocon aussi vite que possible, avec fleurs, petits plats de Môman et repos sur le balcon au soleil… et j’espère bien recommencer !

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