J’ai acheté ce livre il y a presque 2 ans, lorsque je me suis lancée dans l’application de l’hygiène naturelle infantile pour mon P’tit Dernier. J’avais commencé sans appui et, l’internet mondial ayant désigné ce livre comme la référence du sujet, je m’étais décidé à l’acheter.

Je vous en livre ici un résumé succinct et forcément subjectif :

1er partie / Chapitre 1 à 6 : Principes et fondements.

Dans cette partie, l’auteure nous parle de son cheminement personnel et des fondamentaux de l’HNI. On comprend bien que ce sont la connaissance d’autres cultures et son désir d’un maternage poussé qui ont conduit Ingrid Bauer à appliquer l’hygiène naturelle infantile. La vie sans couche est arrivée comme une évidence lorsqu’elle a souhaité rester en phase avec son bébé, tout en respectant ses souhaits profonds : portage en peau à peau, cododo, etc… Un chapitre entier est consacré à « La remise en cause des mythes contemporains sur la propreté », démontrant que les préceptes qui nous sont enseignés aujourd’hui, sont en fait une extension abusive (à but commercial?) de ce que les médecins et psychologues avaient indiqués dans le but de protéger les enfants des méthodes dites « coercitives ».

Je pense que cette partie prend bien sa place pour convaincre les plus hésitants et expliquer les origines et surtout les intentions de cette relation parent-enfant. Cela permet notamment de sortir de l’image de « dressage » que certains en ont.

2ième partie / Chapitre 7 à 16 : La pratique

 » Rappelez-vous : Vous n’avez pas à être totalement connecté à votre bébé pour commencer. Vous avez juste à être ouvert de désireux d’apprendre. […] Vous n’avez pas besoin d’être un expert pour commencer ; vous avez juste besoin du simple désir d’essayer. »

Cette partie vous donne les « clés » de la pratique : Quand commencer? Comment commencer? Comment s’y prendre? Que faire dans quelle situation? Bref, cela donne des points de repères pour se lancer et avancer. Cela m’a permis également de ne pas être découragée quand, par exemple, le Dernier pleurait sur le pot, quand je me trompais dans l’interprétation de ses messages, quand, à certaines périodes, je « ratais » beaucoup de pipi…

Par ailleurs, Ingrid Bauer a la bonne idée de ne pas culpabiliser les parents qui choisissent de faire les choses « à moitié », c’est à dire uniquement à la maison, ou de jour, ou le matin… Bref, faire un peu, c’est mieux que de rien faire du tout.
Je cite : « Alors que signifie être « sans couches » ? Est-ce que cela veut dire ne jamais utiliser de couches? Pour moi, être sans couches signifie que nous nous sommes détaché de la dépendance que nous avions vis-à-vis d’elles, d’être libre de choisir, […]. Dans l’Hygiène Naturelle du Bébé, nous pouvons voir la valeur d’être sans couches, et nous pouvons aussi voir quand les couches sont utiles. Dans l’absolu, les couches ne sont pas utiles bien entendu. Mais dans des situations de stress, il est important que les mères se sentent libres d’utiliser des couches selon leurs besoins. Si le fait de ne pas utiliser de couches crée des tensions affectant la sérénité des parents et la relation parents-enfant, alors il vaut mieux en utiliser. »

Enfin, un dernier passage est j’arrête de vous saouler :  « Mon souhait est que le manque d’informations et l’incompréhension que suscitent l’Hygiène Naturelle du Bébé disparaissent. Aucun parent ne peut choisir de faire quelque chose s’il n’est même pas conscient que ça existe, ou s’il n’a eu que des informations vagues, insuffisantes ou erronées. » Cela m’a fait pensé à La Poule Pondeuse qui milite pour que les mères et les parents en général aient la possibilité de faire leurs choix de manière éclairée. Et bien voilà, c’est ma façon à moi de militer et de vous éclairer !

DernierIci, le Dernier a 3 mois et nous sommes assis ensemble, moi, par terre, lui, sur le pot.

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Pour celles (et ceux?) qui me suivent depuis un moment, vous vous souvenez peut être que je vous ai annoncé le progrès en matière de propreté du P’tit Dernier.

Pour les autres, je vous résume brièvement : partant du principe que, dans de nombreuses cultures dans le monde, les enfants ne portent pas de couche, j’ai essayé d’appliquer les mêmes principes. Pour se faire, il est nécessaire d’être à l’écoute de l’enfant, d’être vigilant quand aux signaux d’annonce des mictions ou défécations (des pipis et des cacas, hein!). En indiquant clairement à l’enfant, à chaque fois que le besoin se fait sentir, qu’il y a un lieu approprié pour faire, il finit par intégrer les différentes étapes : avertir, aller au bon endroit, se retenir…

Bref, en décembre 2012, soit à 17 mois, le P’tit Dernier était propre de jour.

Pour les pipi de nuit, j’ai décidé de ne rien faire. J’avais un peu lutter pour Grand Bonhomme et Petit Bonhomme…

Et le miracle s’est produit. En rentrant de vacances, à mi-août, la couche du matin est devenu sèche. Alors même que 3 jours avant elle était pleine.

Après 1 semaine de couche archi-sèche, nous avons décidé de laisser le P’tit Dernier en pyjama. Et depuis, c’est plié. Quand il a besoin, il m’appelle la nuit et heureusement pour moi, ca n’est pas toutes les nuits, et même pas très souvent.

Voilà comment, à 2 ans, notre P’tit Dernier est complètement « propre » (même si cette expression ne me satisfait pas pleinement).

Nous n’aurons même pas eu à utiliser les tailles 5 !

Si je devais transmettre un message, j’aimerais faire comprendre qu’avant de dire que c’est juste « impossible » car un bébé est trop petit pour s’exprimer, que c’est juste « compliqué » parce qu’il faut être à l’écoute constante de son enfant, que c’est juste du « dressage » parce que cela fait penser aux méthodes proposées à nos grands-mères, … , je suis vraiment ravie d’avoir procéder ainsi avec mon Dernier.

Je ne me permettrais jamais de dire que c’est LA méthode à employer, car c’est qui est vrai pour les uns ne l’est pas pour les autres, ce qui fonctionne pour un binôme parent-enfant, n’est pas applicable à un autre.

Je voudrais juste conseiller à celles (et ceux?) qui y réfléchissent et hésitent, de se lancer et d’essayer, en n’ayant pas peur de se tromper, nous, ça nous a réussi  !

N.B. : Mes références littéraires sur le sujet : La vie sans couches – L’apprentissage naturel de la propreté de Sandrine Monrocher-Zaffarano et Sans couches, c’est la liberté! de Ingrid Bauer. Je vous en fais un résumé rapidement !

 

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et non pas NIH Alertes Médicales !

Grand Bonhomme et Petit Bonhomme ont tous les deux porté des couches jetables. Pour Petit Bonhomme, l’idée avait germé de passer aux couches lavables mais devant l’absolu réticence de Monsieur, j’ai abandonné l’idée.

Un jour, j’ai lu un blog, mais je ne sais plus lequel, dans lequel une maman racontait que sa fille de 10 mois ne mettait plus de couche pour la sieste. J’ai lu et relu et suis restée perplexe. Il s’agissait d’HNI : Hygiène Naturelle Infantile ou Elimination Communication ou La vie sans couche. Pour plus d’info, vous pouvez lire des infos ,  ici ou encore .

Pour Petit Bonhomme, il était trop tard, donc, j’ai laissé tombé.

Et puis est arrivé P’tit Dernier. Et je me suis dit « pourquoi pas?

C’est tout moi ca !

P’tit Dernier n’avait pas 1 mois que lorsque son père le changeait, il faisait systématiquement pipi sur lui. Ca me faisait rire mais ca m’a aidé à me décider.

Alors à presque 1 mois, je me suis lancée. Je ne savais pas trop comment m’y prendre alors je l’ai simplement tenu assis sur le pot. P’tit Dernier tenait bien sa tête alors c’était facile et le voir tout nu sur le pot, c’était vraiment rigolo. Quand je l’ai mis au dessus du pot la première fois, il a fait pipi. Oui, comme ca. Quand j’ai retenté ma chance à un autre moment, il a re-fait pipi. Alors je me suis dis « ca ne peut pas être une coincidence. ». C’était vendu !

Lorsque Monsieur s’est rendu compte de ma démarche, ca l’a fait rire aussi. « Mais qu’est ce que t’expérimentes encore ! » C’est un peu comme ca que ca fonctionne chez nous : j’essaie des trucs et Monsieur finit par s’y faire.

Bref, maintenant, je le mets sur le pot très régulièrement.

Pour les selles, ca a été facile car après chaque tétée, P’tit Dernier se mettait à pousser. Alors hop, je me dépéchais de virer toutes les fringues, la couche et hop sur le pot. Après quelques semaines, il poussait pour me montrer mais ne faisait plus rien dans la couche. Il attendait vraiment d’être sur le pot pour pousser pour de bon. Je peux dire fièrement que depuis décembre, ses 4 mois environ, je n’ai pas eu un seul caca dans une couche. Sauf une fois pendant les vacances. Mais il avait hurlé 4h la veille… tous les messages étaient mélangés!

Pour les pipis, c’est plus difficile. Notamment car je n’ai pas passé le cap de suppression totale de la couche. L’une des raisons essentielles est que je ne veux pas assumer un risque de pipi sur moi à l’école ou dans la poussette. Donc, le matin, je retire la couche « pipi » de la nuit (qui n’est pas si pleine que ca, d’ailleurs). Il tète. Je lui propose le pot mais en général, il a déjà vidé sa vessie dans la couche de la nuit. Je lui remets une couche pour aller à l’école emmener les enfants. Puis, je rentre et je le laisse sans couche jusqu’à la sieste du matin, soit pendant 1h30 environ. Il fait pipi avant la sieste, où il conserve la couche. Puis je vais chercher les enfants à l’école. Entre 11h30 et 13h30, c’est un peu plus difficile car il faut gérer les grands, le repas et tout les à-cotés. Je ne suis pas très attentive. Au retour de l’école, c’est l’heure de la sieste, à nouveau, donc hop, re-couche. Après la sieste, re-pot, re-cul-nu pendant 1 ou 2h. Ensuite, re-école suivi de la sortie au parc pendant 1h30 environ. Donc, évidemement, je conserve la couche. Suivent le bain, le repas… et le gros dodo en couches !

Donc, je jongle beaucoup entre les habillages et déshabillages mais je pense que ca ne peut pas être complètement inutile.

Pour l’instant, je n’ai pas encore parlé de « çà » à mes copines et mes connaissances car je ne sais pas encore à quelles réactions m’attendrent. Pour ce qui est de ma famille, mes maman et bel-maman sont super fières de mettre le petit sur le pot pour obtenir la grosse comission. Au vu des résultats, les avis et retours sont très positifs. Je me sens encouragée et soutenue.

Dans tous les cas, je suis vraiment contente des résultats actuels. J’ai l’impression d’être plus respectueuse de ses rythmes et je vois bien qu’il est géné lorsqu’il a envie de faire. ca me satisfait d’être présente pour répondre à ses demandes.

Enfin, j’ai constaté depuis le début que les fesses de P’tit Dernier sont toujours impeccables, sans rougeur ni irritation. C’est le deuxième effet kiss-cool. Les fesses de Grand et Petit Bonhomme ont régulièrement été traités par Aloplastine et B-Pentène. P’tit Dernier, jamais. Rien de rien. Pas un éclat rouge, pas une marque. C’est juste génial.

Prochaine étape, je vire la couche pour aller à l’école. Il faut bien essayer !

Et pour m’aider, j’ai acheté ces deux livres, dont je vous parlerai quand je les aurai lu :

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Je voudrais dès aujourd’hui rebondir sur le billet sponsorisé paru hier.

Concernant la publicité bloguesque, je reviendrai sur le sujet plus tard… peut être demain. Bah non, c’est week end.

Non, ici, je vais (encore ! ) vous parler de couches car en acceptant de recevoir mon lot Huggies, je n’imaginais pas tout ce que j’allais apprendre.

Moi, maman blonde, bête et pas très curieuse. Donc, moi penser qu’il y a, petit un, les couches, petit deux, les culottes d’apprentissage. Ce que laissait sous entendre le premier jet de mon billet sponsorisé et donc soumis à relecture, juste avant que Mr Huggies en personne (enfin, plutôt son publicitaire), ne vienne m’explique que « Non madame, les Little Walkers ne sons PAS des culottes d’apprentissage. »

« Comment? » m’exclamais-je tout étonnée « Mais alors quelles différences entre les deux » Et Mr H. de m’envoyer sur son site préféré où tout cela est fort bien expliqué pour les mamans ignorantes comme moi.

D’abord, vous avez les couches. Toutes connes. A scratch repositionnables. Au cas où vous vous ratiez la première fois parce que bébé gigote de trop.

Ensuite, vous avez les couches-culottes. Donc, une couche avec les coté attachés ou l’inverse, une culotte avec les cotés qui se détachent. Et oh miracle, qui se referment avec des scratchs (mais pas les mêmes que ceux des couches). Waouh, je n’avais jamais fait attention à cette prouesse technologique. Fort utile dans l’absolu, sauf que moi, quand j’enlève la couche, c’est qu’elle est sale et bonne à changer. Donc, pas la peine d’envisager de la remettre. Mais pourquoi pas. (Notez bien que je ne connais pas les détails techniques des autres marques puisque jamais testées… mais je me porte volontaire, n’hésitez pas à m’envoyer vos échantillons :-))

Enfin, vous avez les culottes d’apprentissage. En théorie, cela ressemble donc plus à un sous vêtement qu’à une couche. Mais ca absorbe quand même. Ok, c’est cool. Et en plus, cerise sur le gâteau, les petits dessins du ventre disparaissent quand le lutin s’est soulagé. L’idée étant je cite Mr H. « d’encourager l’enfant à demander le pot pour conserver plus longtemps les jolis motifs ». … Ne serait ce pas un peu gadget tout ca? Parce que, sinon, la couche culotte fera parfaitement l’affaire jusqu’au bout.

Parce qu’après, juste après, on va parler de prix.

Les couches, c’est un grand classique, je n’ai pas fait le détail des marques (trop compliqué et trop de choix) mais en moyenne, c’est 0,30 € l’unité*, moins cher pour les Marques distributeurs.
Les couches culottes, c’est, pour H., puisque c’est d’eux qu’on parle, 0,45€ l’unité* : 50% plus cher quand même.
Enfin les culottes d’apprentissage, c’est, pour… H. (oui, vous êtes très fortes!), 0,50€ l’unité* : soit 65 % plus cher ! A ce prix là, c’est un gadget qui a intérêt à être trop génial, et sur ce point je suis loin d’être convaincue. Grand Bonhomme, lui, a testé les Pampers Easy Up, et là, point de dessin qui disparaisse. De plus, la culotte qui empêche d’être mouillé quand, oups, accident…, ca empêche aussi d’appréhender la notion de «j’ai fait pipi, conséquence, je suis mouillé ».

Donc, pour nous, le choix a été très simple : couches jusqu’à ce que Grand Bonhomme soit en mesure d’essayer la culotte toute seule. Même qu’à la fin, on mettait des couches très bas de gamme et sans élastique pour lui faire comprendre que sans couche, c’est vraiment plus confortable. Évidemment, il y a eu pas mal de ratés mais je reste persuadée que cela fait partie du processus normal.

Conclusion : d’abord, je ne vois pas trop l’intérêt réelle des culottes d’apprentissage. Ensuite, pour celles qui voudraient s’y essayer, je me demande si les couches-culottes ne sont pas suffisante.

Bon, je vous accorde quand même que, quand le Bonhomme – version Asticot – se tortille bien, la couche culotte est, il est vrai, plus facile à enfiler que la couche classique. Mais à quel prix…

Et vous, qu’avez vous testé? Quelles sont vos conclusions?

Source : www.ooshop.fr

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