Je vous ai quitté à mon retour du Salon du Livre, alors même qu’à la radio j’entendais une information compilant les mots « vaches », « fromages » et « vins ». Mon sang n’a fait qu’un tour, je me suis dit « Banco, faut qu’on y aille! ». Et voilà pourquoi…
Samedi : Salon international des fromages et du vin à Coulommiers.
En lisant le nom du salon, ca en jette. D’ailleurs, j’étais tout contente de ma trouvaille. Sauf que dans les faits, c’est juste un salon de fromages et de vin. Pas particulièrement grand en plus (à mon goût). Je me demande vraiment si ca valait l’heure de route qu’on a fait en pleine campagne.
Dans tous les cas, on a quand même trouvé des supers fromages : Bleu, Saint Nectaire, Brie de Melun, Beaufort (à tomber par terre), Comté… On est un peu des malades du fromage dans la famille. Bref, j’y ai laissé toute ma bourse mais je suis repue, je n’aurais mangé que ca à tous mes repas de la semaine si je ne m’étais pas raisonnée (Dukan ! Dukan ! je vous en reparle bientôt).
Petit plus pour petits gnômes : un concours avec des vaches et des chevaux. Tous attachés, tous bien parqués mais nettement moins propres et bichonnés qu’au salon de l’agriculture. C’est la campagne ma bonne dame ! Mes préférés, deux petits poulains de 10 et 20 jours… Et les plus malheureux : deux pauv’ moutons entourés de tellement d’eau que personne ne pouvait les approcher. Car oui, il a plu. Mais nous sommes courageux, n’est ce pas.
Et comment nous sommes des parents parfaits et hyper patients (Gordon! Gordon! Je vous en reparle aussi bientôt), nous avons su garder notre calme lorsque Petit Bonhomme a joué à « Je cours très vite pour disparaître dans la foule, les parents râlent et c’est rigolo ! », nous n’avons pas aboyé sur Grand Bonhomme quand il a trépigné pour un ballon Spiderman (saloperie de Spiderman ! mais qu’est ce qu’il vient donc faire au salon du fromage !), nous avons prestemment sorti un parfait repas de notre sac quand les deux ont hurlé « j’ai faim » (mais où est donc la boulangerie qu’on leur fourre un pain aux lardons dans la bouche?!)…. Bref, après 30 min de patauge dans la boue devant les quadrupèdes et 1h30 à dépenser fortune pour du lait rance et couvert de moisissures (dit comme çà, ca la fait, non?), c’est sereins, emplis de zénitude et fiers de notre progéniture exemplaire que nous sommes sortis, rejoindre la voiture. Vous me croyez, hein? Non? Ah bon, je croyais que ca marcherait.
Et va savoir pourquoi, certainement l’excès d’oxygène à respirer l’air pur de la campagne (Oulala très mauvais pour le Parisien), nous avons décidé de faire escale au Sealife, histoire de parfaire l’aventure.
Petit Bonhomme appliquait toujours bien les consignes (jamais à moins de 10 m de mes parents, dès fois qu’ils me cherchent !?!), Grand Bonhomme était toujours aussi attentif…. Devant le magnifique bassin géant où tournent requins et tortue, trône un petit canon factice, sur lequel nos marmots avait décidé de faire du cheval! Les poissons, kafout’ (traduction : qu’est ce qu’on en a à foutre !). Tant et si bien que Monsieur a fini par s’extasier sur les requins avec un adorable petit Inconnu, qui lui, au grand malheur de ces parents, squattait la baie vitré depuis une demi heure et refusait de s’en décoller. Comme quoi, on est jamais content de ce qu’on a.
Je ne vous cache pas que l’idée de finir cette divine journée au restaurant m’a traversé l’esprit. Au moins 1/2 seconde. Avant que la réalité, Petit Bonhomme vautré par terre, ne me revienne à l’esprit.
Avec tout ca, les Nains étaient vraiment claqués à 20h… Le changement d’heure est passé comme une lettre à la Poste !