En cette semaine de rentrée, il est temps de faire un point.

Après nos petites vacances à Arcachon en juillet, les enfants ont passé quelques jours successivement chez leurs grands-parents paternels puis maternels. Autant dire qu’à leur retour, après avoir pu apprécier une certaine liberté en terme d’horaires et de comportement, ainsi qu’une alimentation à haute teneur protéinique pour les uns et glucidique pour les autres, le retour à la vie normale a été plutôt déroutant. Bien entendu, même si, pour la bonne entente au sein des familles, il faut partir du principe que ce qui se passe chez les grands-parents reste chez les grands-parents, il n’en reste pas moins que parfois, on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il s’y passe. Car, quand on les interroge, les enfants nous laissent entendre que les repas se composent essentiellement de glace et chocolat chez les uns et poulet steack chez les autres. Bien évidemment, à leur retour, tout le monde jure ses grands dieux qu’ils ont bien eu leur ration de légumes, fibres et fruits mais nous ne sommes pas dupes !

Bref, tout ca pour dire qu’on en a bien bavé pendant les dernières semaines car les Bonshommes nous ont fait la misère. Voilà pourquoi, en cette « veille » de rentrée, j’ai préféré inscrire tout ce petit monde au centre de loisir, ainsi qu’à la crèche pour pouvoir insuffler un bon rythme pré-rentrée.

C’est l’heure de vérifier une dernière fois les sacs d’école, qui sont prêts et remplis depuis fin juin dernier. Sur les conseils d’une maman d’élève, dès que je récupère les listes scolaires en fin d’année précédente, je me précipite dans le supermarché local pour acheter tout ce qui est nécessaire. En général, tout est déjà en rayon, les fournitures sont toutes disponibles et les parents n’ont pas encore investis les rayon. Je fais donc mes courses tranquilles avec mes Bonhommes et j’ai l’esprit en paix pour toutes les vacances.

Malheureusement (ou heureusement) pour moi, la crèche n’a pas de place pour accueillir le Dernier ce lundi et je suis donc dans l’obligation de poser une journée de congé pour garder mes Bonshommes. De plus, comme la cantine n’est pas assuré pour les maternelles le jour de la rentrée (incohérence, quand tu nous tiens!), je dois aussi rester garder tout le monde mardi. Au final, je suis en vacances jusqu’à jeudi prochain, grâce, ou à cause, des manquements de nos services publiques. Mais je prends tout ce qui est à prendre et je préfère sourire à l’idée de profiter de la dernière journée de liberté en tête à tête avec mes enfants. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il fasse beau !

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A l’heure où j’écris ces mots, les dernières heures de nos vacances à Arcachon s’écoulent sous le soleil et le ciel bleu, à l’abri d’un grand platane. C’est la première fois que nous restons 2 semaines au même endroit et j’ai eu pour la première fois également l’impression de me poser.

Mais revenons un peu en arrière.

Le mois de juin n’a été que succession d’anniversaire, des uns et des autres, avec des activités et des gâteaux dont je vous reparlerai plus tard. Il a fallut également préparer les activités de la rentrée des Bonshommes, et réfléchir une fois encore à qui voulait faire quoi.

Au début du mois de juillet, j’ai acheté toutes les affaires scolaires de la rentrée prochaine, d’une part, car tout est en place dans les magasins, le choix est grand et les rayons vides, d’autre part car le mois d’août va passer très vite et je n’ai aucune envie d’en perdre une miette à peaufiner ma rentrée.

Le Dernier a dit au revoir à sa crèche et est plus qu’impatient de rentrer à l’école.

Les deux semaines suivantes sont passées atrocement vite, je n’ai pas du tout pensé au départ mais plutôt à tout ce qu’il fallait que je finisse avant de laisser mon travail. Mon responsable n’étant pas là, j’ai dû me prendre en main pendant un semaine, assumant plus ou moins bien mes dossiers. Évidemment, malgré tout mon labeur, je n’ai pas terminé les tâches qui m’incombaient mais bizarrement, alors même que je cliquais sur le bouton « envoyer » de mon dernier mail, j’ai ressenti une immense vague de soulagement, de décompression et de détente (joues rouges, mains qui tremblent, …). Mes collègues en étaient tout étonnés ! Ces vacances étaient attendues, probablement parce que c’est la première année que j’ai trois enfant à gérer avec une vie perso et une vie pro en parallèle !!

Le mois d’août sera un peu plus calme car les enfants seront en alternance chez leurs grands-parents et gardés par leur papa alors même que je serai au travail seule car tous mes collègues seront en vacances. J’espère en profiter pour faire les pauses massage dont je rêve tant depuis plusieurs mois.

Et comme je ne suis pas accro à l’inactivité, je suis déjà en train de penser à ma rentrée, en réfléchissant à toutes les activités que je voudrais poursuivre, parmi lesquelles la course à pied et le blog ou dans lesquelles je voudrais me lancer…

La bise et bonne fin de vacances à tous !

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Nous sortons tout juste de deux semaines de congés et je me lance dans un petit point « ma vie ».

Afin d’économiser mes congés pour les vacances d’été et le traditionnel Center Parc d’octobre, je n’ai pas pris de vacances aux cours des deux semaines de vacances scolaires. J’avais l’option de laisser mes enfants au Centre de Loisirs, mais j’ai préféré les laisser à leurs grands-parents afin qu’ils en profitent respectivement.

Comme Grand Bonhomme avait, ces derniers temps, quelques difficultés (et je minimise) à supporter ses frères, j’ai décidé d’opter pour une tactique 2+1, au lieu du traditionnel 3, ou même 2 + 0 lorsque le Dernier restait à la maison avec sa bonne Môman (ie moi-même).

J’ai donc accompagné Grand Bonhomme chez MonPapa et MaMaman, et Petit Bonhomme et le Dernier chez BôPapa et BelMaman.

Notez au passage que 1h30 de train avec un seul enfant, qui plus est de plus de 7 ans, c’est juste génial !

La première semaine en couple a été plutôt sympa et nous nous sommes accordés soirées resto et cinéma, bien agréables. Jusque là, tout va bien.

Tous les bambins sont revenus pour le week end de Pâques afin de récupérer les chocolats que quelques grosses cloches (ha ha ha) avaient laissé tomber sur la terrasse. Accompagnés de ma Soeurette, son cher et tendre, Neveu chéri et Nièce adorée.

Deuxième semaine : inversion des troupes, changement de grands-parents, je suis l’équité même. Lundi, tout le monde est reparti.

Et là, drame. A peine avais laissé les enfants pour cette deuxième période que la déprime, que dis-je, la dépression s’est emparée de moi. Un immense vide, un gouffre sans fin. C’est l’âme en peine que je suis allée travailler mardi, entre râleries et soupirs. Mercredi, j’aurais pu en profiter pleinement et bien non, je suis restée à me morfondre tout en rangeant mes papiers administratifs. Bonjour l’ambiance. On est con, hein? Je les envoie en voyage pour « profiter » et je suis malheureuse comme les pierres. Que ce soit dit :  on ne m’y reprendra plus ! La prochaine fois, ils ne partiront pas deux semaines de suite… (faible je suis)

Par contre, jeudi, je me suis rattrapée et pas qu’un peu. D’une part, il ne restait qu’une nuit d’attente avant de retrouver mes affreux envahisseurs, ensuite, je fêtais (même si ca n’était vraiment pas drôle), le départ d’un collègue. Je me suis retrouvée dans un bar virant à la boîte de nuit et j’ai passé la meilleure soirée de fête depuis…une éternité. Mon dieu, je suis vieille.

Comme je l’ai glorieusement instragramer, je n’avais pas bu d’alcool en feu depuis mon école et ca m’a fait bizarre. J’ai chanté jusqu’à m’en casser la voix. J’ai ri et dansé comme si j’avais rajeuni de 10 ans. Et même comme à mes 22 ans, j’ai servi de chaperon (je suis une personne sérieuse et serviable, si si) pour raccompagner mes copines (et accessoirement lointaine collègue) jusqu’à leur domicile (en taxi bien entendu). A 2h du matin quand même. Deux jours après, je n’avais toujours pas retrouvé ma voix et j’avais mal aux abdo de mes fou-rires… Et c’était juste génial. La différence, c’est qu’à 22 ans, je n’étais pas obligé de me lever le lendemain à 6h30 pour aller en réunion avec mon chef. Voilà voila.

Le dernier week end des vacances a donc été un grand moment de retrouvailles avec mes enfants et ils ont pu faire toute ce qu’ils voulaient, je n’ai pas râlé une fois, c’était juste trop bon de les avoir à  nouveau avec nous !

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Désolée, je voulais vous mettre des photos mais WordPress fait grève ce soir et je suis un peu trop claquée pour insister, je ferai un édit ultérieur… En vous remerciant…

près mes vacances aux Sables d’Olonne, Monsieur nous a rejoint et nous avons fait route vers le Golfe du Morbihan. Nous logions près de Sarzeau et j’avais inscrit les enfants au Club Nautique du Rohu, à Saint Gildas de Rhuys. Ils proposent des activités pour enfants le matin, qui nous permettaient de passer un peu de temps au calme à la plage avec le Dernier et alternativement, le Petit et le Grand. Grand Bonhomme donc pu s’initier au funboat (sorte de catamaran optimiste en plus moderne) et Petit Bonhomme a fait plusieurs tous en bateau à la recherche d’un Trésor. Les moniteurs sont très sympathiques et sérieux, les enfants sont très bien pris en charge. Par contre, « on » avait oublié de me préciser que pour faire de la voile, il faut un combi-short, que j’ai donc du louer sur place pour une semaine le prix d’une combinaison neuve chez Décathlon. On ne m’y reprendre pas.

Compte tenu de ces obligations (bien volontaires, il s’entend), nous avons limité nos visites aux  points d’intérêt les plus proches. Voici donc ma sélection pour une semaine dans le Golfe du Morbihan.

– En premier lieu, nous avons été voir les alignements de Carnac : Bien qu’on ne puisse plus depuis de nombreuses années slalomer librement entre les pierres, les enfants sont toujours intrigués par ces champs de cailloux. Dans la même zone géographique, vous pourrez voir plusieurs alignements mais également le plus grand menhir (6m), qui a enchanté Petit Bonhomme.

– Juste à coté de Sarzeau se trouve le château de Suscinio. Les châteaux forts, ca plait toujours aux enfants, surtout aux miens. Partant pour une visite guidée, nous avons choisi la visite « insolite »: une visite guidée après la fermeture officielle du château fort pour un groupe restreint et qui donne accès à des espaces fermés aux visites classiques. Je présente ici toutes mes excuses aux personnes qui nous accompagnaient et qui n’ont pas pu profiter d’une visite calme et instructive. Parce que, bien évidemment, à 19h, le Dernier avait bien du mal a rester calme pendant les explications et Petit Bonhomme nous a fait une grosse colère car nous n’avions pas acheté de personnage chevalier à la boutique. Voilà voilà. Ceci étant, j’ai rencontré au cours de cette visite une charmante famille de 5 enfants, 2 filles et 3 garçons. La plus grande avait décidé de baby-sitter mes grands pour que je m’occupe exclusivement du Dernier. Très sympa et encore merci. Et leur charmante maman de me dire « Courage, jusqu’à 5 ans, c’est difficile. Après, ca va mieux. Et puis rassurez vous, une maman de 3 garçons, ca va forcément au paradis ! » Ce qui m’a fait bien rire.

– Toujours à coté de Sarzeau, nous avons fait une après midi accrobranche à Celt’aventures. Comme nous devions gérer nos Bonshommes, nous n’avons pris que des entrées enfants et nous, adultes, sommes restés les deux pieds sur terre. Plusieurs types d’activités sont proposés mais nous avons choisi les parcours simples qui sont tarifés en fonction de l’âge. Petit Bonhomme, 1,04m, a fait les parcours rose et orange à plusieurs reprises. Grand Bonhomme, 1,20m, a fait en plus, les parcours vert et jaune. J’ai été étonné de l’agilité de Grand Bonhomme à 4 ou 7m de hauteur, pas du tout effrayé par la hauteur, très à l’aise. Mes enfants m’étonneront toujours. Ceci étant le dernier parcours (jaune) est assez lent car certains ateliers sont difficiles et les participants, enfant ou adulte, ne sont pas tous très à l’aise. Après 1h et seulement un tiers du parcours, Grand Bonhomme a appelé au secours le personnel car une envie présente l’obligeait à retrouver la terre ferme rapidement. Il en fait toujours de bien bonnes!

– Parmi les points incontournables, il y a évidemment la balade en bateau au travers du Golfe. Avec les enfants qui ne sont pas toujours de très bons et agréables marcheurs, nous avons hésité puis laissé tomber l’idée de faire escale dans les iles. Nous nous sommes donc contentés d’une grande balade en mer. Difficile de choisir entre les différentes prestations proposées. Le choix s’est donc porté sur le meilleur rapport coût/durée/horaire de départ. Les enfants ont beaucoup aimé le voyage en bateau, même si le combo vent soleil les a un peu rétamé. Au retour à terre, tout le monde ronflait.

– Et pour finir, le dernier jour, nous sommes partis pour Vannes. Sur les conseils de Shalima, j’ai fait l’impasse sur l’aquarium et nous nous sommes contentés d’une grande balade au travers de la ville. C’était le jour de la Braderie, les rues étaient donc bien encombrées mais la ville ne manque pas de charme.

Enfin une adresse à conseiller, la crêperie L’Epidor à Port Crouesty : de bonnes crêpes, à des tarifs abordables et un service très sympathique !

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Voilà, je suis – nous sommes – rentrée de 2 semaines de vacances. Première semaine à Triaize en Vendée et deuxième semaine à Argol en Finistère. Et j’ai suvécu. Yihaaa !

Oui, je rentre de vacances avec le sourire. Tout s’est plutôt bien passé et P’tit Der est vraiment un enfant très très cool. Nous l’avons trimballé en voiture ou en poussette, pendant parfois plusieurs heures, loupant l’heure du repas, du goûter… et il ne s’est jamais plaint. Pas de cri. Pas de plainte. Un vrai bonheur. Cet enfant est formidable.

Les deux grands ont également fait beaucoup de progrès et je rentre avec l’envie de repartir… un jour. C’est assez rare pour être signalé.

Dans les jours à venir, je vous fais un petit débrief de nos occupations, des idées à prendre et des ratés à oublier…

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A partir d’aujourd’hui et pour 2 semaines, je suis en vacances. Partie loin avec toute ma famille. Pas trop loin quand même. En Vendée d’abord. En Bretagne ensuite.

Oui, je sais, c’est moyen cohérent d’enchaîner la Vendée et la pointe Bretagne. M’enfin, c’est toujours mieux que le Var et le Nord. Il faut dire qu’on a lancé les réservations un peu tardivement et qu’on avait pour pré-requis 2 chambres au moins, un petit jardin et soit la mer, soit une piscine. Promis, pour l’année prochaine, je m’organiserai mieux.

C’est ce que je me dis tous les ans.

La semaine précédent chaque vacances, je suis au taquet : penser à tout, tel est mon crédeau. Les valises, les vêtements, les chaussures, les trousses de toilettes, la pharmacie, la bouffe, les doudous, les livres, les jeux… Bref, au taquet, je vous dis !

Ensuite, il faut charger la voiture. Et malgré l’immensité du coffre de mon Grand Picasso, j’ai toujours beaucoup de difficultés à y caser les 3 valises (oui, nous sommes 5, dont un bébé), le lit parapluie, la poussette, les jeux de plages, la glacière… Cette année, y’aura du progrès parce que je programme les achats au Drive pour aller les récuperer en arrivant. C’est toujours çà de moins dans le coffre.

Et en général une fois sur place, je me rends compte que j’ai oublié d’anticiper quoique ce soit, que je n’ai même pas regardé ce qu’il y a à faire alentours, que je n’ai aucune notion des incontournables de la région. Pour çà, je compte sur Monsieur, son IPhone, son petit portable et la mirifique connexion internet de notre gite de vacances. Pas de survie sans www.

Faut bien dire que, pour moi, et probablement pour une partie des mamans de cette planète, les vacances ne sont jamais vraiment des vacances. Entre les engueulades avec Monsieur pour des problèmes d’organisation ou d’enfants insupportables, l’intendance à gérer, les courses, les repas, les lessives, les enfants effectivement insupportables qui ne veulent faire ni ci, n çà mais que çi et que çà (qu’est ce que c’est que cette expression !), essayer de penser à tous ces petits riens qui éviteront que les vacances tournent au carnage… C’est bien simple, je sors de toutes les vacances complètement épuisées en criant à qui veut l’entendre « Je ne veux plus partir en vacances! »

En repensant à tout cela, je tire une immense révérence à ma maman qui nous trimballait pendant 2 à 3 semaines en vacances à la mer, avec les lessives en prime car à l’époque, pas de machine à laver dans les locations de plage, faisait les repas pour tout le monde et arrivait même à garder le sourire. Innenvisageable aujourd’hui.

Evidemment chaque année apportant son lot d’espoir, je cède aux sirènes de la mer et retourne plonger la tête la première dans les emmerdes, en me disant que… peut être… cette année… les enfants ont grandi… C’est c’là oui.

Bref, priez pour que cette fois ci je ne rentre pas en hurlant « Plus jamais çà! »

Ps : Au fait, tout ca pour vous dire que je ne pourrai pas répondre à vos commentaires, pour les prochains billets programmés. Mais commentez, commentez, ca me fera plaisir de lire tout ça en rentrant !

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A l’occasion du pont de l’ascension, pendant lequel nos écoles ont eu la bonne idée de fermer, nous sommes repartis au Crotoy. Permière fois que je retourne au même endroit pour les vacances. Je trouve cet endroit si dépaysant et reposant. La mer y monte extrêment vite et redescend aussi rapidement. Il y a toujours un peu de vent mais j’adore ce bon air vivifiant. Et tout cela à seulement 2h de route de la maison C’est tellement simple qu’on ne peut résister à l’envie d’y retourner… et peut être encore et encore…

Cette fois ci, il ne restait disponible qu’un appartement 2 pièces – il faut dire que je m’y suis prise à la dernière minute… -. C’est la première fois que les Bonshommes dormaient tous les 3 réunis dans une même chambre. Sans porte. Sans rideau aux fenêtres.

Je vous laisse imaginer les difficultés rencontrées : des enfants qui s’endorment mal et qui se réveillent extrêmement tôt. 5h, par exemple. Et tout le monde est fatigué. Et je finis par craquer et avant de pêter les plombs, je choisis d’aller me promener en poussette avec Petit Dernier. Parce que finalement, j’avais juste envie d’être seule, même si il était 6h du matin.

Voilà le résultat :

 Wilson?…

 

Seul au monde…

… ou pas tout à fait…

Un peu plus tard, nous sommes retournés patouiller sur la plage…

 

La mer monte… –  Attention, une blogueuse mode est cachée dans cette image –

Autopromo

Voilà, c’est fini… maintenant, je rève d’y retourner.

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La Serbie, on y est allé, on en est revenu. Ca c’est limpide. N’empêche que les trajets ne furent pas de tout repos.

A l’aller, départ de Roissy Charles de Gaulle. Tôt le matin. Hormis le fait qu’on n’avait fini les valises tard dans la nuit et que le réveil a sonné à 5h30 (les valises, je les avais aussi sous les yeux !), nous avons réussi à partir dans les temps vers l’aéroport.

Arrivés sur place, une file d’attente pfffouuuiiii….. monstrueuse nous attend pour l’enregistrement des bagages. Les petits sont assez déchaînés, ca commence bien ! Les bagages en route pour les soutes, nous passons au contrôle de sécurité. Sachant que Monsieur et moi avons chacun 2 sacs et 1 enfant à charge, qu’il faut déposer les sacs sur le tapis, retirer les bottes, les manteaux et tout le tralala pour le poser dans les bacs, vous imaginez déjà la scène.
Grand Bonhomme passe en premier sous le portique : ok
Petit Bonhomme passe en marchant sous le portique : ok.
Je passe sous le portique : Biiiippppp ! ….. Oh merde, qu’est ce que j’ai encore oublié???

Le solide gars de la sécurité m’interpelle, me précisant qu’il doit me contrôler. Oui, je suis d’accord sauf que mon Petit Bonhomme, lui, il se barre !

– Je dois rattraper mon fils
– Non, restez ici, je dois vous contrôler
– Je veux bien, mais je vais juste chercher mon fils qui s’en va.
– Non, laissez le, il n’ira pas loin
– Si, il s’en va là !!!!

Non, mais tu l’as vu mon fiston? Il ne rampe pas, hein? Il marche, il court même ! D’ailleurs, il est en train de se carapater !! J’ai aucune envie de le retrouver à perpet’ dans l’aéroport sous pretexte que tu n’as pas deux secondes à m’accorder !

Bon, tout ca, je ne l’ai pas dit, hein, parce que je n’avais aucune envie de finir plaquée au sol par un colosse… n’est ce pas? Mais mon énervement a du se remarquer parce qu’une brave dame de la sécurité est allée chercher mon loulou pendant que l’autre me passait au scanner… pour voir que c’était ma ceinture qui bippait.

Après ca, nous repassons nos blousons, nos bottes, notre petit bordel et nous partons. Ah non, en fait, il faut encore ouvrir les sacs pour montrer les ordinateurs, appareils photos… et pots de compote ! Pfff… faut le mériter notre avion !

Sachant qu’au vol de retour, on n’a pas eu à enlever nos bottes, ni à ouvrir nos sacs. C’est à croire que la France s’inquiète des avions qui iraient se cracher en Bulgarie (notre vol allait vers Sofia) alors que la Bulgarie se tape complètement des vilains méchants qui auraient envie de se cracher sur la Tour Eiffel ! J’dis ca, j’dis rien…

Dans l’avion, c’était finalement moins pire que ce que j’avais appréhendée. Le Grand s’est conduit comme un ange, pas de crise, pas de ralerie, tout content d’être dans un avion. Il a même pu rentrer dans le cockpit des pilotes, je vous raconte pas comme il était fier ! Et dès le décolage passé, coloriage et collage épuisés, on l’a planté devant Cars… tranquille pour 2h !  Le Petit, c’était plus rigolo : il parcourait l’avion dans sa longueur. Au début, je le suivais. Et puis finalement, je l’ai laissé se débrouiller tout seul. A la fin, c’était les hotesses qui me le ramenait.

Bref, 6h de vol aller et retour sans pleurs, sans cris… c’était inespéré.

Par contre, au retour en France, départ à 10h du matin de chez Papy et Mamy, arrivée à 23h chez Papi et Mamie… Vers la fin, on a voulu sortir Petit Bonhomme de la voiture pour le changer, le mettre en pygama… il ne voulait plus de tout monter dans la voiture. Ca se comprend.

Et vous, l’avion avec des « moins de 3 ans », c’est du vécu?

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A l’heure où je vous écris ces mots, j’ai :

– acheté les cadeaux de toute la famille et les amis sans en oublier aucun !

– bouclé 2 valises et 4 sacs de voyages, composé à parts égales de médicaments, nourritures de fêtes, cadeaux de Noel et vêtements (oui, quand même),

– négocié 10h de voyages avec 2 Bonshommes, dont 4h dans un avion (heureusement que Petit Bonhomme a accepté de dormir un peu, et surtout vive Disney et Pixar !)

– parcouru 1800 km en avion et 100 km en voiture, pour arriver dans une charmante petite ville de… Serbie.

Mais où c’est-y donc la Serbie, tu te dis?

He bien, c’est là :

carte_europe_serbie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans être particulièrement certaine d’avoir pensé à tout, je peux maintenant affirmer que ce qui n’a pas encore été fait, restera en l’état ! L’important étant d’avoir les Bonshommes avec nous et, comme disait ma grand mère, d’avoir des culottes propres (au cas où quelqu’un devrait les voir).

Ici, il faut -10°C et il y a environ 20 cm de neige. C’est pareil en France. Sauf qu’ici, ca n’empêche nullement les travailleurs de travailler et les transporteurs de transporter… Par contre, le jour se lève à 6h et la nuit tombe à 16h30 : petite journée ou longue soirée (;-)), ca dépend de quel point de vue on regarde.

Je vais maintenant en profiter pour essayer de me reposer un peu, pour me remettre de toutes les petites nuits qui ont été nécessaires pour préparer ce voyage. Si les Bonshommes me le permettent…

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Monsieur et moi sommes du genre à ne pas trop nous poser de question. De manière générale. Enfin, ça, c’était avant d’avoir des enfants.
Lors de nos premiers voyages, nous partions sans aucun médicament. Et à chaque fois, il arrivait une fièvre, une éruption de bouton, une maladie plus ou moins bénigne, bref, on se retrouvait le bec dans l’eau à courir après médecin et pharmacien…
Plusieurs voyages et un deuxième Bonhomme plus tard, voici ce que nous emportons :
– pour palier au plus basique, à savoir, la fièvre : un thermomètre auriculaire (plus pratique), un thermomètre rectal (plus rigoureux), avec ça, vous êtes fixés. Prévoyer également une bouteille d’alcool à 90°C pour désinfecter le thermomètre.
Pour répondre à la fièvre : paracétamol, c’est à dire Doliprane® ou Efferlagan®, selon les préférences de vos enfants. Vous pouvez également emporter un bouteille d’Advil®. Attention : l’Advil est interdit en dessous de 5 mois, de plus, il est fortement déconseillé de l’utiliser tant que le suspicion d’une varicelle n’est pas écartée. Cependant, quand la fièvre monte que dessus de 40°C et qu’il est difficile de la faire chuter, une dose d’Advil avant d’aller dormir permet de « casser » un peu la fièvre.
– ce qui arrive le plus souvent, après ou avec la fièvre, c’est le mal de dents : je vous propose donc, d’abord, de prendre des anneaux de dents à mettre au congélateur, même si chez nous, ils ne servent que quand personne n’a mal, oui, pour le plaisir de sucer du froid. Pansoral® premières dents, Aspirine® nourrisson en poudre, ou Dolodent® (attention, en toute petite dose), en massage pour les trois, permettent en général de soulager la douleur.
– dans le même registre, avec ou sans les deux premiers maux, il y a le symptôme des « fesses en feux« . Non, non, n’y voyez rien de tordu. Juste un postérieur bien rouge, voir à vif, provoquant à juste titre les hurlements de votre petit ange, dès que vous retirer la couche. En protection simple, pensez à emporter Aloplastine® (pâte à eau), et avec un peu de cicatrisant, BPentène®, Mytosil®, ou Dermocuivre®.
– bien entendu, si vous partez en hiver, vous croiserez probablement un rhume, auquel cas, il vous faut la panoplie : mouche bébé, sérum physiologique, auquel vous ajoutez Rhinotrophyl® pour les écoulements clairs ou Pivalone® pour les écoulements épais (comme c’est joliment dit, n’est ce pas?)
– en été, vous penserez évidemment à la crème solaire indice 50 et +, et un peu de Biafine® pour le cas où.
Cette année, pour changer, nous nous sommes fait avoir par les moustiques. He oui, on n’a pas l’habitude à Paris. Du coup, je vous engage à vous renseigner et à prendre des répulsifs pour adulte et pour enfants (attention, je n’aborde pas ici la polémique qui fait rage sur les dangers de répulsifs… pourtant, il y en a à dire). Sur les indications de la pharmacienne, j’ai acheté des « bracelets » répulsifs pour les enfants. Je vous confirme que ça marche super bien puisque les Bonshommes n’ont pas du tout été piqués. Alors que nous, avec nos répulsifs en bombe, nous nous sommes fait bouffer « tout cru ». Et avec l’antimoustique, prenez directement l’Apaisyl® Baby, Au moins, c’est fait.
– sortie de ces grands « classiques », vous pouvez croiser des diarrhées, auxquelles les seules solutions sont un régime carotte riz banane, et éventuellement Smecta®. Pour les nourrissons, prenez cependant un soluté de réhydratation, pour palier rapidement aux cas extrêmes.
– enfin, pour les bobos, petits ou grands, pensez à prendre un antiseptique locale, comme de la Biseptine®, par exemple.
Et voilà qui devrait vous permettre d’affronter les premières difficultés de santé de votre enfant avec beaucoup de calme, puisque vous aurez déjà tout sous le main. Je vous accorde que cela fait une pharmacie plutôt bien fournie pour peu de chose mais rien ne m’énerve autant que de devoir trouver LA pharmacie de garde, un dimanche à l’autre bout de la france, pour une histoire de poussée dentaire.
J’ajouterai, par mesure de précaution, que ces indications ne constituent en rien des recommandations médicales et qu’il vaut bien mieux que vous emportiez ce que votre médecin vous a prescrit, et qui vous est personnel. Ces informations se veulent plus être des « pense-betes ».
En espérant que tout cela conjure le mauvais sort et que, surtout, vous ne croisiez aucune maladie pendant vos vacances!
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