Quelques nouvelles, oui, je sais, y’avait longtemps… mais je n’aime pas bacler…

Il y a 15 jours, mardi soir, la journée avait été épuissante et, pour une raison que j’ignore,  j’avais le sentiment que quelque chose n ‘allait pas. Indéfinissable.

Après cette grosse journée fatigante, et ayant pas mal marché, je me suis retrouvée, à 20h30 attablée avec Monsieur et les Bonshommes. Enfin, “attablée” n’est peut être pas le bon mot, car comme toute Maman (je crois), je passe mon temps à me lever et me rassoir parce que “Elle est où l’eau?”, “J’ai pas de serviette!”, “Tu veux un Flamby ou une Danette?”. Bref, le diner n’est pas vraiment un moment de repos physique.

C’est à la fin du repas que j’ai compris ce qui n’allait pas. Quelque chose me génait. A l’entre jambe. Je suis allée aux toilettes pour vérifier et effectivement, une partie de moi (col ou autre), était anormalement près de la vulve, c’est à dire de la sortie. Autant vous dire que l’idée d’avoir mon utérus 10 cm trop bas, mon col en plein air et ma vessie entre les cuisses a eu sur moi un effet radical :  je me suis mise à bégailler. Je suis sortie des toilettes un poil paniquée et j’ai essayé d’expliquer clairement mais sobrement la situation à Monsieur, un peu surpris par le rebondissement. Ca nous changeait de la toxo.

Bonshommes en voiture, Monsieur au volant, j’ai essayé de reprendre mon calme et hop direction les Urgences. Pour une fois, c’est pour moi. Ca change. Je garde bonne contenance devant les enfants mais une fois seule dans la salle d’attente des urgences (Monsieur est reparti avecc les nains car il faut toujours beaucoup attendre), je craque un peu et pleure bêtement. Alors que finalement, il n’y a pas de quoi  : je n’ai pas mal, je n’ai pas de contractions, je ne saigne pas. Pas de quoi s’affoler, finalement, si on regarde les choses avec un peu de recul.

Accueillie par une gentille sage femme, à qui j’explique ma situation, je retourne dans la salle d’attente parce qu’une césarienne doit passer avant moi. C’est normal. Je m”installe donc pour regarder “Une petite zone de turbulences”, avec Michel Blanc. Il est 21h30, je suis vanée. Je me détends un peu et j’arrive même à rire un peu. A force de me reposer, je me rends compte que je vais mieux. Je ne sens quasiment plus de gêne, voilà qui est bien étrange.

Quand arrive le moment de la consultation, je me trouve bien stupide car je sais bien qu’il n’y a plus rien d’anormal. Trop bizarre. L’interne, super sympa quoiqu’un peu brutale (putain, c’est un vagin, pas un tuyau ou un sac à main ! ) me confirme que mon col est un peu bas mais rien d’affolant. Et me renvoie chez moi, seule et sans véhicule. Remarque en passant : à 23h30 dans une zone deserte devant un hopital, on peut héler un bus, comme un taxi, et parfois, on a la chance de le voir s’arrêter. J’ai failli embrasser le chauffeur pour le remercier de sa gentillesse.

Et voilà. Fin de l’alerte. Conclue par Monsieur qui finit par en rire en m’assénant un “Mais qu’est ce que tu nous as encore inventé?”

Et après une bonne nuit de sommeil, j’ai décidé de me reposer un peu plus mais surtout, j’ai décidé de “serrer mon périnée”.

Bien entendu, j’ai fait ma rééduction périnéale. 2 fois. Je n’ai jamais de problème de fuites urinaires, rien en toussant ou en éternuant. Rien qui ne laisse penser à un relachement. Et pourtant.

A bien y réfléchir, je suis sure qu’à chaque fois que je porte quelque chose, à chaque fois que je fais un effort, je ne pense pas à mon périnée. Et il aurait fallu. Je crois qu’on ne dit jamais assez à une femme de serrer son périnée.

Alors pour commencer, j’ai décidé de serrer les fesses et de travailler mon périnée tout le temps. Enfin, à chaque fois que j’y pense. Oui, donc, finalement, après ce petit épisode de stress, c’est tout le temps ! Après 2 jours, j’ai super mal aux fesses. Je crois que je vais avoir les plus jolies fesses de femme enceinte du quartier. Peut être même plus jolies qu’avant ma première grossesse.

Et surtout, je sens que “tout cela” remonte et bien. C’est rassurant.

Alors un petit conseil, Mesdames,  même si vous avez l’impression que tout va bien, faites un effort et pensez à votre périnée. Quand vous marchez, quand vous attendez le bus, quand vous soulevez vos courses, quand vous portez votre Bonhomme, serrez, serrez, serrez : votre corps vous remerciera !

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Oui, je sais, mes titres manquent parfois d’originalité. C’est voulu.

Après plusieurs jours (semaines?) de Je – moi – ma vie, je passe en mode Maman Médecin. Contrairement à d’autres, dont mon adorable Soeurette, qui enchaîne les maladies, les siennes et celles de ses enfants, moi, je suis pour l’instant épargné par les rigueurs de l’hiver. Hélas, ce n’est pas le cas pour le reste de la famille.

Monsieur m’a fait le plaisir de lutter, lentement mais surement, contre une vilaine gastro… 10 jours de “passera – passera pas”, c’est long.

Petit Bonhomme nous a fait une grosse rhino, moyennant quelques réveils nocturnes et Grand Bonhomme a attrapé la grippe, incluant une petite bronchite, une bonne grosse otite et un bon mal de gorge…

Aussi, entre les angoisses, les insomnies de femme enceinte et les réveils des Bonshommes, je n’ai pas fait une nuit complète depuis début janvier…

Alors, oui, j’ai parfois hâte que le printemps arrive…

Au secours, je suis claquée !

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Quand j’étais gamine, s’il m’arrivait de faire une bêtise et, dans la foulée, de me faire mal ou de perdre quelque chose, ma Grand Mère croyante parmi les croyantes m’assénait toujours cette sentence : “C’est le petit Jésus qui t’a puni!”

Vendredi dernier, quand je suis rentrée du travail, que je suis allée chercher mes résultats d’analyse de sang et que Mr le Biologiste m’a gentillement balancé avec le sourire “Nous avons un suspicion de toxoplasmose”, c’est exactement ce que je me suis dit : Le petit Jésus m’a puni.

Les résultats étant envoyés à un autre laboratoire, plus performant, pour confirmation, j’ai attendu 4 jours de plus pour avoir le verdict, sans appel : C’est la TOXO.

Le premier soir, j’ai pleuré et pleuré encore (Depuis le début, j’en ai remplie des mouchoirs, je crois que ce bébé n’aura jamais de larmes…), en ressassant tout mon mois de décembre, culpabilisant tant et plus…

Je crois que quelque part, je suis punie.

Punie de ne pas avoir su accepter ce bébé à bras ouvert avec tout l’amour qu’il méritait. Au lieu de cela, je me suis épuisée physiquement et moralement, ouvrant probablement la porte à cette saloperie. Je suis vraiment persuadée qu’il y a un lien entre le moral et l’immunité.

Il est probable également que, étant d’abord persuadée que ce bébé ne serait pas, je n’ai pas fait autant attention que nécessaire dans le choix de mon alimentation.

Dans tous les cas, je suis punie.

Quand je pense que depuis 32 ans, je mange n’importe quoi, n’importe comment. Des steaks tartare, de l’agneau rosé, des fruits tombés à terre sans être lavé, des fruits sur le marché sans précaution… et il a fallut que je l’attrape pendant cette grossesse si étrange.

Quelque part, je me suis dis que je l’ai attrapée pendant cette putain d’année 2010 et que, maintenant que nous sommes passés en 2011, j’ai grand espoir que les choses se positivent un peu…

Et maintenant?

D’abord, le Dr M. (gynéco de profession) m’a rassurée autant qu’elle a pu et m’a conseillé de prendre contact avec le Centre de Diagnostic Anté-natal le plus proche. Par ailleurs, elle m’a mis sous antibiotique, à prendre pendant toute la grossesse.

Quand on cherche sur internet, on trouve pas mal de lien d’information mais en résumé, c’est prises d’antibio pendant toute la grossesse, échographie tous les mois pour surveiller les signes cliniques de la maladie sur le bébé, amniosynthèse pour contrôler le passage de la toxo au bébé. Si la transmission est confirmée, les antibio sont modifiés et la surveillance renforcée. Enfin, une prise de sang du cordon est réalisé à la naissance, ainsi qu’un fond d’oeil du bébé.

Sans rentrer dans les détails, si on prend en compte ma date probable d’infection (10 semaines de grossesse), la prise d’antibiotique réduit le risque de transmission à environ 5%. Enfin, si la transmission est effective, le risque de conséquence grave sur le bébé est de l’ordre de 25%.

Aussi, depuis 2 jours, je me répète tous les matins, toutes les heures, toutes les minutes : Il y a environ 99% de chances que tout aille bien. C’est beaucoup et peu à la fois. Si vous aviez 99 chances sur 100 de gagner au loto, vous iriez jouer, non? Bon, je vous accorde qu’on est loin du loto mais j’essaie d’être la plus positive possible.

Bref, comme vous le voyez, mes aventures sont loin d’être terminées.

Mais Monsieur dit qu’on ne peut pas être mauvais tout le temps et qu’on ne pas tomber dans toutes les mauvaises statistiques,… c’est pas faux.

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Aujourd’hui un sujet féminin et sérieux (faut changer un peu des nains). Que peut on faire quand on ne veut plus prendre la pilule, ni se voir poser un stérilet mais qu’on veut quand même faire attention?

Ah ah ah.

Avant toutes choses et au cas où quelques adolescentes / femmes passeraient pas là, je me presse d’ajouter que :

– le préservatif est le SEUL contraceptif qui protège des bébés ET des maladies sexuellement transmissibles. Et quand tu lis la liste des MST / IST, c’est franchement pas glamour folichon. Si j’avais une fille, je lui dirais “Protège toi, bordel !”. Et comme j’ai des garçons, je leur dirai : “Protège toi, bordel !”

– il existe quelques contraceptifs mécaniques féminins mais à moins d’être au point avec son corps (et quand je vois la réalité avec ma coupe menstruelle, j’ai des gros doutes sur la connaissance du corps féminin par la femme elle-même), je m’interroge sur la capacité de chacune à les positionner.

– pour éviter les bébés, il vaut mieux prendre la pilule, se faire poser un stérilet, un implant ou poser un patch.

Toutes les infos sont là. Par pitié, allez les lire !

Et ensuite, il reste les méthodes dites “naturelles“, qui cherche à éviter la période d’ovulation, sachant qu’un spermatozoïde peut rester vivant durant 4 jours et que l’ovule est vivante pendant 2 jours. Il faut donc faire attention de 4 jours avant l’ovulation à 2 jours après (soient 3 en comptant le jour de l’ovulation).

Méthode Ogino.

Elle consiste à dire qu’un femme a ses règles 14 jours après l’ovulation. Il suffit de compter la durée des cycles, de prendre le plus court et le plus long (par exemple 24 pour le plus court et 36 pour le plus long). Statistiquement, l’ovulation la plus précoce a eu lieu à (24 – 14) : J10. Il faut donc commencer à faire attention à (10 – 4) : J6. De même l’ovulation la plus tardive a eu lieu à (36 – 14) : J22. Il faut donc faire attention jusqu’à (22 + 3) : J24. Il faut donc faire attention de J6 à J24. Bref, tout le temps quoi.

Son avantage : elle ratisse large.
Son inconvénient : elle ne laisse pas beaucoup de “liberté”.

Méthode Billings

Elle se fonde sur l’observation de la glaire cervicale. Mais késako? C’est la glaire qu’on trouve à l’entrée du col de l’utérus. Autant dire qu’il faut l’observer et la tatouiller, pas top glamour non plus.

Son avantage : elle est censé permettre d’anticiper l’ovulation.
Son inconvénient : la glaire peut être modifiée par d’autres évènements que l’ovulation.

Méthode de Contrôle de la température.

Elle se fonde sur le fait que la température corporelle s’élève de quelques dixièmes de degré après l’ovulation. Il suffit de prendre sa température tous les jours pour savoir quand tombe l’ovulation.

Son avantage : elle permet de détecter l’ovulation. On compte 3 jours et c’est “free”.
Son inconvénient : elle détecte l’ovulation APRES que celle ci ait eu lieu donc, trop tard. De plus, il faut avoir une température régulière, ne pas être malade, etc…

Mais attention : “Une méthode naturelle peut être parfaitement satisfaisante pour espacer les grossesses si le couple peut se passer de rapports sexuels avec pénétration pendant plusieurs jours. Et si le couple est prêt à accepter une grossesse, même si elle n’était pas prévue (car ces méthodes sont peu fiables).”

Et moi dans tout ca?

Concernant Ogino, je trouve que la méthode ne laisse pas assez de liberté et de jours complètement open. C’est frustrant. Surtout pour Monsieur. En plus, le principe des 14 jours est erroné puisque chez moi, c’est 11 jours en moyenne. Oups.

Concernant Billing, je trouve que le système est plutôt vrai sauf qu’il faut s’abstenir 4 jours avant et à ce stade, ma glaire n’est pas suffisamment transformée. La dead line aurait pu être souvent dépassée.

Concernant les Températures, je pense que c’est la méthode la plus fiable pour moi. D’autant que j’ai des cycles de températures à faire pâlir d’envie les doctinautes en recherche de fécondité. 36,4 à 36,6° avant et 36,8 à 37° après.

Pour Grand Bonhomme, je n’ai pas pu m’empêcher de contrôler dès le premier cycle. Le lendemain du jour J, j’ai annoncé à Monsieur qu’à priori, c’était bon. Bingo. Une fois a suffit.

Pour Petit Bonhomme, j’ai contrôlé également dès le second cycle. Ovulation deux jours après. J’ai espéré que les zozos de Monsieur ait cartonné. Bingo. Une fois a suffit.

Depuis, ca fait 14 cycles que je contrôle ma température, au moins pendant la période prévue d’ovulation. J’ai combiné Ogino et Température. Nous commençons à faire attention et à contrôler la température à J18 – 4 jours: J14; 18 étant mon ovulation la plus précoce en 14 cycles. En général, elle se produit à J19 ou J20. Si ca, c’est pas de la régularité ma bonne dame.

En octobre, Monsieur et moi, on a tenté le diable, un câlin à J15. Partant du principe que J19-4 : J15, c’est un peu risqué mais pas trop.

Le lendemain matin, le thermomètre affichait 36,8°C. Le salaud.

Le surlendemain, il affichait 37°C. Vraiment?

He oui, en octobre va savoir pourquoi, j’ai ovulé à J14.

Une fois a suffit.

[…]

Et pour toutes celles qui ont tenté longtemps, très longtemps, trop longtemps d’avoir un bébé, moyennant température, injection, hormones et tout le tralala, sachez que je sais, JE SAIS VRAIMENT, qu’avoir une fécondité aussi parfaite relève du miracle.

[…]

La suite ici.

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La semaine dernière, je vous contais nos aventures aux urgences pédiatriques de Colombes, aventures qui pourtant dataient du mois de juin précédent. Savez vous comment cela m’est revenu en mémoire? Tout simplement parce qu’on a remis le couvert !

La semaine dernière, Grand Bonhomme plein de bonne volonté, essayait de convaincre sa feignasse de frère d’avancer, quand ce dernier lui a fait un putain de croc en jambe. Le petit con.  Grand Bonhomme s’est retrouvé la tronche encastrée dans une plaque d’egoût. C’est SuperNounou qui a vécu la scéne et m’a appelé pour me résumer la situation, avec un “Je ne sais pas s’il faut des points de suture au menton. Si vous voulez, je l’emmène chez le médecin.”

Appel au médecin : “De toutes façons, pour les enfants, ca n’est pas le médecin qui peut faire des points. Mais plutôt que d’aller aux Urgences de Louis Mourier, allez plutôt aux Urgences du Centre Chirurgical d’Asnières – plus proche, moins d’attente.”

Ok, c’est parti.

Déjà, c’est moins loin. Par contre, premier problème, il faut se garer dans la rue, au centre ville d’Asnières. Pour le coup, j’ai eu un peu de veine, j’ai trouvé une place rapidement et pas trop loin.

L’accueil est hyper rapide, nous patientons 10 min environ dans une minuscule salle d’attente. L’infirmière qui prodigue les premiers soins colle un EMLA Patch sur le menton de Grand Bonhomme (la même chose que pour les vaccins). Reste à patientez un peu.

Entre temps, arrive un main entaillée, un main cassée et un platre à défaire…

45 min plus tard, donc, nous sommes à nouveau reçu pour la suite des opérations.

Là, Monsieur le Docteur demande à Grand Bonhomme de s’allonger sur la table de soin. Avec les mains sous les fesses.

J’explique à Monsieur le Docteur qu’il serait préférable que je lui donne la main pour le calmer un peu.

“Mettez vous assise sur votre chaise et laissez nous travailler” qu’il me lance et le voilà qui explique à son assistante que les enfants sont parfois plus courageux que les mamans et que, quand les parents sont génants, il faut parfois les faire sortir.

Ok, ducon, si tu me fais sortir, j’emmène mon fils avec moi, tout abimé et non réparé soit il.

Ensuite, plutôt que d’appliquer la xylocaïne en spray, le voilà qui pique mon Bonhomme. Cri, gémissement, pleurs. Limite s’il ne l’engueule pas quand il bouge. Evidemment, à la deuxième piqure, Grand Bonhomme sort les mains de sous ses fesses et il faut que je me précipite pour lui tenir la main. Il est certain, dès lors, que je ne retournerai pas sur ma chaise.

Une fois ce dur moment passé, Grand Bonhomme n’a plus mal. N’empèche qu’il est maintenant très tendu et pleure encore beaucoup. On est loin de l’euphorie de Louis Mourier. Ou comment traumatiser un petit Bonhomme qui n’avait peur de rien…

Monsieur le gros con de Docteur finit par réaliser ses deux points de suture et recolle par dessus quelques stips pour resserer le tout.

Voilà, c’est fini. Mais quand il me dit de revenir 10 jours plus tard pour retirer les points, je m’empresse de lui répondre que je laisserai l’affaire à mon médecin traitant, nettement plus humain au demeurant.

Alors, une chose est certaine, si une nouvelle urgence devait se présenter (et je croise mes doigts, mes orteils et tout ce qu’on peut croiser pour que ca n’arrive pas !) , j’irai immédiatement à Louis Mourier et plus du tout au Centre Chirurgical d’Asnières : parce que les enfants méritent tout de même une approche particulière, non mais !

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Les urgences, c’est bon, on connait.

Mais nos enfants, visiblement, aiment ca.

L’histoire se passe en juin dernier.

Grand Bonhomme fort excité par sa journée avec Papi et Mamie, court partout dans le salon. Tout fier de lui, il entame un espèce de série de sauts de lapin, qui tiennent plus de la chenille excitée que du lièvre efficace. Au troisième saut, il decide, plus ou moins volontaire, de se réceptionner sur la tête. En avant. Et sur le meuble de la télé. Le petit con.

Il se relève, la main sur l’oeil et pleure tout le malheur du monde. Très pragmatique, je sollicite l’arnica auprès des bienveillants grands-parents et retire la main pour examiner le bobo. Oups. Repose l’arnica. Prends les clés de la voiture. Effectivement, ce n’est pas un bleu, une bosse que j’observe, mais un trou, une crevasse de 2 cm de long, qui traverse l’arcade surcillière et écarte la peau d’un bon millimètre. Sur un visage de 4 ans, 2 cm sur 1 mm, c’est vraiment très très gros.

Direction les urgences pédiatriques de Louis Mourier à Colombes.

A l’accueil, le constat de l’infirmière confirme le mien : il faut des points de suture. Ceux ci seront fait sur place, mais sachez que s’il s’était agit d’une fille et d’un cicatrice hors sourcils, il aurait fallut aller en chirurgie esthétique….

Après avoir désinfecté la plaie, l’infirmière lui applique de la xylocaïne en spray. Il ne reste plus qu’à attendre que l’anésthésique local face son effet : 1h d’attente. Pendant laquelle Grand Bonhomme recommence déjà à sauter partout. Pfff.

Nous sommes ensuite conduit dans une salle de soin, afin de recoudre le Bonhomme. Re-xylocaïne sur la plaie, complété par un masque au protoxyde d’azote – gaz hilarant -, Grand Bonhomme est définitivement shooté. Nous avons une photo de lui, hilare, les pupilles dilatées au max… que nous aurons plaisir à ressortir le jour de son mariage ! Bref, il ne sent plus rien et répond “oui” à toutes les questions qu’on lui pose.

Je lui tiens la main mais ce n’est presque pas nécessaire car il “plane”.

4 points de suture plus tard, nous sortons avec instruction de surveiller les rougeurs de la plaies, désinfecter de temps en temps et masser 3 fois par jours avec de la vaseline. Retrait des points 7 jours plus tard.

Voilà, maintenant, il a une belle cicatrice qui lui barre le sourcil. Je dois avouer que j’ai eu du mal de m’y faire mais comme on dit : “c’est la vie !”.

Suite au prochaine épisode.

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Y’a des week end qu’on imagine “pépère”, du genre à programmer des sorties cool au marché, rentrer et se faire un petit apéro Beaujolais Nouveau. Tu vois, un truc pas compliqué. Et pis en fait, non.

Samedi, vers 16h20, soit juste avant le gouter (tardif, certes), cri de Petit Bonhomme dans la cuisine. Juste un petit cri et puis des hurlements, des pleurs, genre “ca va pas!, j’ai super mal!” Ouais tout ca.

J’accours et aaahhhh du sang partout. Bon, en fait, pas partout, hein mais quand même sur les deux mains et sur le t-shirt. J’attrape l’asticot et zou les deux mains sous l’eau pour identifier l’origine de l’hémorragie : ok, c’est le doigt. Mais ca coule vraiment fort. L’homme me sort donc les compresses stériles pour appliquer un point de compression. Temps mort. 2 min 30 secondes plus tard, je soulève la compression : ca coule à profusion ! Je fais un bandage sommaire pour éponger le massacre. Décision prise : on va l’hopital. Pendant ce temps là, Monsieur a trouvé, juste à coté du lieu du crime, dans la poubelle (!), un morceau de verre cassé taché du sang de Petit Bonhomme !

Le temps de rassembler le strict minimum : le carnet de santé, deux compotes, des petits gateaux, les blousons, tout en invectivant Grand Bonhomme, pour que, pour une fois, il s’habille rapido tout seul des chaussures au blouson, en quelques minutes, nous sommes partis.

10 min plus tard, nous arrivons aux urgences pédiatriques de Louis Mourrier à Colombes. Pour ceux qui connaissent, en temps normal, c’est 10 min pour ouvrir un dossier et 2h pour voir un médecin. Là, je montre mon bandage ensanglanté à l’infirmière et nous voilà partis en salle de soin. Sans attendre. Elle retire mon petit bandage de fortune rouge d’hémoglobine : on voit un bout de peau décolée et ca ne saigne plus… jusqu’à ce qu’elle soulève le lambeau et colle trois tonnes d’alcool “pour désinfecter et pour voir si c’est propre”. Ah bah, là, c’est sur, c’est propre !

Infirmière : “on va faire venir un docteur car il faut peut être recoudre et alors, il faudra peut être d’hoaller dans un autre hospital.” Gnè?

Docteur n°1 : “on enlève le bout de peau et on fait un pansement compressif”

10min plus tard: ca saigne toujours autant quand on soulève la compresse : Infirmière fait venir Docteur n°2 : “on recoud le bout de peau et on voit”.

20min plus tard: ca saigne toujours : Docteur n°2 ne veut plus recoudre, ca ne sert à rien : on retire le morceau de peau et on comprime. “Ca devrait s’arrêter de saigner”.

15 min plus tard: ca saigne toujours (Tu te lasses? nous aussi !) : Docteur n°2 : “j’appelle un chirurgien de Debré et je reviens”. Ah, quand même.

10 min plus tard : … ok j’arrête. Mais ca saigne quand même. Docteur n°2 : “le chirurgien de Debré dit qu’il faut comprimer 10 min montre en main mais je vais appeler un de nos chirurgiens”. “Ouais, parce que ca fait quand même 1h30 que ca saigne…”

10 min plus tard: …. Oui, vous avez deviné… Docteur n°2 fait intervenir Docteur n°3, chirurgien de son état et qui nous sort le pansement hémostatique de rève ! Il aura donc fallu près d’1h30 pour arriver à se résultat : un pansement cicatrisant ! Et hop un beau pansement par dessus qu’il ne faut pas toucher jusqu’à demain… Ouf, c’est fini !

Petit Bonhomme est lessivé par ses 2h de pleurs en continu – essayer d’appuyer sur une plaie à vif et vous verrez le résultat !- et Grand Bonhomme, pourtant très sage, commence à en avoir ras le bol. Nous sommes bien content de rentrer mais la soirée sera courte. Tant pis, il nous reste dimanche… et la basse cour ! Je vous en parle demain.

PS :  Pour en garder tout de même une leçon, sachez que si la plaie est nette et propre, il faut comprimer (pansement serré) et attendre que ca s’arrête de saigner, même si ca dure 1h ou plus.

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Après plusieurs longs mois d’allaitement sans soucis, à mon grand étonnement, ce matin, j’ai découvert que j’avais une crevasse au sein. Aïe !

Bon, je vous rassure tout de suite, je ne fais pas ma maligne, parce qu’au début, croyez moi, j’ai douillé. Pour mon premier allaitement surtout. Parce qu’après, on ne se fait plus avoir.

D’abord, Grand Bonhomme était mal positionné et tirait fortement sur le sein. En plus, il buvait énormément et du coup, cela agravait la crevasse qui n’avait jamais le temps de guérir. Enfin, je ne me soignais pas avec les bons produits. Coup de grâce.

J’en suis donc passé par les bouts de seins en silicone, ces espèces de petites tétines qu’on positionne sur les mamelons pour atténuer la douleur. Je confirme :  ca atténue grandement la douleur. Sans cela, j’aurais tout envoyé valser au 2ième jour. Deux problèmes en découlent cependant. D’abord, il faut avoir un minimum d’hygiène avec ces trucs là et moi, le coté stérilisation à chaque fois, ca me fatiguait plus qu’il ne faut. Après tout, si j’avais choisi l’allaitement, c’était pour la simplicité, pas pour les embrouilles. Alors, j’avoue que je n’ai pas été toujours très rigoureuse mais bon, le débat sur la stérilisation des biberons et des tétines fait encore rage aujourd’hui, je pense ne pas pouvoir le solder aujourd’hui.

Deuxième point : bébé s’habitue au plastique et il lui faut un certain temps pour réapprendre à téter sans téterelle. Mais la patience suffit en général à en venir à bout.

Ca, c’était la solution de secours dans l’urgence.

Maintenant parlons prévention. Il faut absolument que bébé soit correctement positionné. Je ne vous referrai pas toute l’explication, il suffit d’aller sur internet et vous trouvez toutes les infos qu’il vous faut. Si nécessaire, n’hésitez pas à contacter une conseillère en allaitement pour vérifier votre position. Enfin, repositionnez votre loulou aussi souvent que nécessaire jusqu’à ce qu’il adopte le bon pli. Il en va de votre santé !

N’hésitez pas également à hydrater votre mamelon de manière préventive, cela soulage les irratations avant même l’apparition de la crevasse (voir crème citée dans les soins après).

Enfin, si malgré cela, vous voyez votre peau déchirée, c’est que la crevasse est là. Ouille.

Première chose à faire : hydrater avec une crème grasse type Lansinoh® (ou Prélan®). Je cite les marques car elles sont excellentes. J’ai presque envie de vous dire : ne vous fiez pas aux sous-marques ou dérivés. Rien ne vaut l’original.

Deuxième chose : il faut que la crevasse sèche. La solution qu’on vous donne partout, c’est, qu’après avoir étalé une goutte de lait maternel sur le sein, il faut le laisser sécher à l’air. Personnellement, j’arborais fièrement un 90 E et je peux vous assurer qu’il était complètement inenvisageable de laisser mes seins sans soutien-gorge plus que nécessaire. Aussi, je vous encourage à sacrifier glorieusement un de vos soutien-gorges d’allaitement en le brulant comme nos mères en découpant les extrémités des bonnets pour que le téton endommagé reste à l’air libre. Situation ridicule bien entendue mais faut ce qu’il faut, la situation l’exige. Si vous supportez le frottement de votre T-shirt sur l’extrémité du sein, cela vous permettra d’arborer une tenue un peu moins ridicule. En tout cas jusqu’à ce qu’une montée de lait ne vous oblige à vous changer.

Autre possibilité : porter des coquilles d’allaitement OUVERTES. Oui, parce que si vous portez les coquilles fermées qui servent à récolter le surplus de lait pour le stockage, vous mettez la crevasse en pleine humidité. Tout le contraire de ce qu’on veut. Résultat plus qu’aléatoire. Donc, coquilles ouvertes, le téton n’est ainsi plus écrasé contre le mamelon par le soutien gorge et la cicatrisation peut se faire correctement. Enfin, si vous n’avez pas de coquille, comme moi, le système D de ma composition consiste à découper un cercle au centre de disques de coton, d’en empiler une dizaine et de les placer comme un tunel au bout du sein, avec le soutien gorge par dessus. Le mamelon n’est plus écrasé, le coton absorbe l’excédent de lait, vous guérissez correctement. Par contre, vous vous ruinez en coton. Bien entendu, vous pouvez aussi coudre les mêmes petits disques dans du tissu polaire lavable mais franchement, si 3 jours après l’accouchement, vous avez le courage et surtout le temps de faire ca, je vous tire mon chapeau bas… Moi, j’ai pas pu.

En attendant, moi, je me tartine de crème en espérant qu’avec une seule tétée par jour, la cicatrisation sera ultra rapide.

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Monsieur et moi sommes du genre à ne pas trop nous poser de question. De manière générale. Enfin, ça, c’était avant d’avoir des enfants.
Lors de nos premiers voyages, nous partions sans aucun médicament. Et à chaque fois, il arrivait une fièvre, une éruption de bouton, une maladie plus ou moins bénigne, bref, on se retrouvait le bec dans l’eau à courir après médecin et pharmacien…
Plusieurs voyages et un deuxième Bonhomme plus tard, voici ce que nous emportons :
– pour palier au plus basique, à savoir, la fièvre : un thermomètre auriculaire (plus pratique), un thermomètre rectal (plus rigoureux), avec ça, vous êtes fixés. Prévoyer également une bouteille d’alcool à 90°C pour désinfecter le thermomètre.
Pour répondre à la fièvre : paracétamol, c’est à dire Doliprane® ou Efferlagan®, selon les préférences de vos enfants. Vous pouvez également emporter un bouteille d’Advil®. Attention : l’Advil est interdit en dessous de 5 mois, de plus, il est fortement déconseillé de l’utiliser tant que le suspicion d’une varicelle n’est pas écartée. Cependant, quand la fièvre monte que dessus de 40°C et qu’il est difficile de la faire chuter, une dose d’Advil avant d’aller dormir permet de “casser” un peu la fièvre.
– ce qui arrive le plus souvent, après ou avec la fièvre, c’est le mal de dents : je vous propose donc, d’abord, de prendre des anneaux de dents à mettre au congélateur, même si chez nous, ils ne servent que quand personne n’a mal, oui, pour le plaisir de sucer du froid. Pansoral® premières dents, Aspirine® nourrisson en poudre, ou Dolodent® (attention, en toute petite dose), en massage pour les trois, permettent en général de soulager la douleur.
– dans le même registre, avec ou sans les deux premiers maux, il y a le symptôme des “fesses en feux“. Non, non, n’y voyez rien de tordu. Juste un postérieur bien rouge, voir à vif, provoquant à juste titre les hurlements de votre petit ange, dès que vous retirer la couche. En protection simple, pensez à emporter Aloplastine® (pâte à eau), et avec un peu de cicatrisant, BPentène®, Mytosil®, ou Dermocuivre®.
– bien entendu, si vous partez en hiver, vous croiserez probablement un rhume, auquel cas, il vous faut la panoplie : mouche bébé, sérum physiologique, auquel vous ajoutez Rhinotrophyl® pour les écoulements clairs ou Pivalone® pour les écoulements épais (comme c’est joliment dit, n’est ce pas?)
– en été, vous penserez évidemment à la crème solaire indice 50 et +, et un peu de Biafine® pour le cas où.
Cette année, pour changer, nous nous sommes fait avoir par les moustiques. He oui, on n’a pas l’habitude à Paris. Du coup, je vous engage à vous renseigner et à prendre des répulsifs pour adulte et pour enfants (attention, je n’aborde pas ici la polémique qui fait rage sur les dangers de répulsifs… pourtant, il y en a à dire). Sur les indications de la pharmacienne, j’ai acheté des “bracelets” répulsifs pour les enfants. Je vous confirme que ça marche super bien puisque les Bonshommes n’ont pas du tout été piqués. Alors que nous, avec nos répulsifs en bombe, nous nous sommes fait bouffer “tout cru”. Et avec l’antimoustique, prenez directement l’Apaisyl® Baby, Au moins, c’est fait.
– sortie de ces grands “classiques”, vous pouvez croiser des diarrhées, auxquelles les seules solutions sont un régime carotte riz banane, et éventuellement Smecta®. Pour les nourrissons, prenez cependant un soluté de réhydratation, pour palier rapidement aux cas extrêmes.
– enfin, pour les bobos, petits ou grands, pensez à prendre un antiseptique locale, comme de la Biseptine®, par exemple.
Et voilà qui devrait vous permettre d’affronter les premières difficultés de santé de votre enfant avec beaucoup de calme, puisque vous aurez déjà tout sous le main. Je vous accorde que cela fait une pharmacie plutôt bien fournie pour peu de chose mais rien ne m’énerve autant que de devoir trouver LA pharmacie de garde, un dimanche à l’autre bout de la france, pour une histoire de poussée dentaire.
J’ajouterai, par mesure de précaution, que ces indications ne constituent en rien des recommandations médicales et qu’il vaut bien mieux que vous emportiez ce que votre médecin vous a prescrit, et qui vous est personnel. Ces informations se veulent plus être des “pense-betes”.
En espérant que tout cela conjure le mauvais sort et que, surtout, vous ne croisiez aucune maladie pendant vos vacances!
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Dans la série, retour d’expérience, je me dois d’être honnête avec vous et d’aller au bout de ma démarche de testeuse.

Samedi dernier, nous étions invités à une “soirée dansante”. Comprenez une soirée familiale où tu trémousses ton corps sur une musique joyeuse. Non, non, pas de boîte de nuit pour moi. UNIGHTED ne passera pas par moi.

Ce soir là, j’avais encore utilité de ma Coupe, qui depuis 5 jours ne me faisait pas défaut. J’avais même osé le pantalon blanc pour l’occasion. C’est pour dire.

Et là, drâme et déception.

Non, rassurez vous, je n’ai pas fini, comme ce même lundi, transi de honte dans un coin de la salle pour cacher d’impudiques débordements. Simplement, à sautiller, tortiller du croupion, tout en portant mon Grand Bonhomme pour le faire danser, et bien la coupe a chu. Oui, elle a commencé à descendre. Doucement mais surement. L’avais je mal positionnée? Je n’en sais toujours rien. Le fait est que j’ai du aller fissa la retirer, la vider, l’essuyer, puis la remettre car ma fois, tout ca n’était pas très confort’. Du coup, après, j’ai levé le pied. Je ne voyais pas passer ma soirée aux toilettes.

Conclusion : la version Ladycup que je possède, à priori connue pour sa souplesse et sa facilité d’installation, serait peut être un peu trop souple pour ce genre d’occasion. Je réfléchis donc activement à me munir d’une deuxième coupe pour les activités “intenses”. Une Diva peut être?

Ceci étant, je continue bien entendu de la porter tout le reste du temps car vraiment, se lever le matin, ces matins là, avec un immense sentiment de propreté, c’est du bonheur !

NB : Et finalement, comme la nature ne nous pourrit la vie QUE 7 à 10 jours dans le mois, c’est promis, je ne vous en parle plus avant quelques semaines !

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