Le lundi est un jour consacré en grande partie à la cuisine. En général, je fais les courses le vendredi, voire le dimanche matin et tout ce qui n’est pas consommé pendant le week-end doit, pour cause de DLC limite, être cuit et congelé le lundi.

Donc, hier, comme tous les lundi, j’ai attrapé le rôti qui restait dans le frigo et j’ai lancé ma cuisson, en commençant par le faire griller un peu. Et comme tous les lundi, j’ai laissé un peu le fond griller. Et cette fois ci, peut être un peu trop. Parce que dans le même temps, je jonglais avec le Dernier qui, refusant qu’on l’aide à manger, se débattait avec sa cuillère et son assiette de semoule, Grand Bonhomme qui faisait l’imbécile avec son frère, tout en essayant de ranger les divers jouets éparpillés, les poubelles à descendre, etc… Bref, j’ai cramé le fond de la casserole. Et s’en est suivi une fumée un peu épaisse.

J’étais en lutte avec la ventilation, et tous les éléments précédemment cités quand mon téléphone s’est mis à sonner ET s’est pointé dans l’encadrement de ma fenêtre… un pompier !

Oui, un beau pompier, dans son bel uniforme d’incendie.

Je ne te cache pas que j’ai été particulièrement surprise, d’autant que mon correspondant téléphonique m’expliquait qu’il serait de bon ton d’ouvrir la porte extérieur (à code) aux pompiers qui essayaient de rentrer.

Ah?

Lorsque j’ai ouvert la porte, ils étaient 4. Tous dans leur magnifique uniforme. J’aurais eu 10 ans de moins, je crois que j’aurais rougi jusqu’aux oreilles tellement la scène était… waouh… 4 pompiers rien que pour moi.

Bon, là, j’ai rougi jusqu’aux oreilles… mais plutôt de honte.

« Votre télésurveillance nous a signalé une fumée suspecte. »

« Oui… alors, c’est moi…. j’ai fait brûler un fond de casserole… Mais je ne pensais pas que le télésurveillance allait vous appeler… »

Evidemment, il a fallut que Monsieur le Pompier Chef d’Equipe entre dans le capharnaüm qu’était alors mon appart « pour vérifier si tout va bien ». Dès fois je ne sache pas reconnaître un feu quand j’en vois un.

Se penchant sur les casseroles et tâtant la crédence et les plaques :  »Ah oui, c’est brûlé…  »
Et moi, me défendant :  »Mais y’a pas eu de flammes ! »

Là, je pris du recul sur cette scène : Mon dernier à table en train de jeter la semoule par terre, mon Grand pas plus surpris que ca de voir des pompiers dans son salon, les Pompiers enjambant les jouets, vêtements et diverses choses qui jonchaient le sol, pendant que le Chef Pompier inspectait ma cuisine qui ressemblait à la paillasse des candidats MasterChef juste avant le dressage final, mais avec les restes du petit déjeuner et de la vaisselle sale en prime! … et j’ai éclaté de rire : La situation était tellement surréaliste.

Bon voilà :
- Voir débarquer les pompiers : c’est fait.
- Se taper la honte devant 4 magnifiques pompiers : c’est fait.
- Passer pour une mère débordée au bord du burn out : c’est fait aussi.

Je les ai raccompagnés et je pense que j’ai employé plusieurs fois les mots « Désolée », « Navrée », « Toutes mes excuses », « Pas fait exprès »…
« On est là pour çà, Madame ! »

Enfin, je pense vraiment qu’ils ont des choses plus importantes à faire que de checker que j’ai pas cramé le riz, non?

Lundi prochain, j’ai intérêt à bien surveiller les casseroles !

loading Oups... ! hellocoton Oups... !
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1 commentaire untill now

  1. Ben au moins, tu sais que ta télésurveillance est efficace, et que les (beaux) pompiers aussi !!! ;-)

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