L’autre soir, au hasard d’une conversation avec mes Bonshommes, j’ai entendu « Oui, mais une fille, c’est plus calme. Nous, on est des garçons, on est bagarreurs ». Et je ne sais pas pourquoi, j’ai bloqué : je ne pouvais pas ne pas réagir.

« Mais enfin non, ce que tu dis, c’est une généralité, en tant que garçon, tu n’es pas obligé d’être bagarreur. Tu peux être calme. D’ailleurs, souvent, tout seul, tu es très calme. »

S’en est suivi une conversation un peu confuse à propos des hommes et des femmes et je me suis plu à les faire réfléchir sur les différences entre hommes et femmes.

Evidemment, ils m’ont ressorti tous les clichés que la société leur transmet mais je les ai laissé en discuter entre eux et ils se corrigeaient d’eux-mêmes. Sauf quand il était vraiment nécessaire que j’intervienne !

– Les mamans, ça fait le ménage.
– Mais enfin, non, puisque la répartition des tâches ne dépend pas de la différence fille/garçon !

– Les mamans, ça fait mieux à manger.
– Mais non, papa fait de très bonnes pommes de terre au cidre

– Les filles, ça a les cheveux longs
– Sauf que si tu laisses pousser les tiens, ils seront longs. Et puis, qu’est-ce que tu dis de Mamie qui a les cheveux courts ?

– Les filles, ça ne travaille pas sur les chantiers.
– Faux !! C’est une question de choix. C’est comme si je te disais qu’un garçon ne peut pas être infirmier.
– A bah si, les garçons, ça peut tout faire !
– Et pourquoi les filles ne pourraient-elles pas aussi tout faire ?
– Parce qu’elles sont moins fortes.
– Oui, mais la plupart des métiers ne nécessitent pas de force. Et puis il y a des filles très fortes. Plus fortes que certains garçons !

Ensuite, on a cherché les vrais différences entre les hommes et les femmes, pour en arriver à constater que les seules différences immuables (jusqu’à nouvel ordre) sont la capacité des femmes à faire des bébés et donner du lait, et le fait que les garçons ont un zizi (je n’ai parlé que de ce qui se voit !).

Evidemment, nous avons passé en revu quelques généralités comme les garçons qui sont souvent plus forts, ils sont plus grands, ils ont une voix plus grave… c’était vraiment très intéressant de voir leur perception des choses.

Faisant cela, j’espère que je leur ai (un peu) ouvert les yeux. Mais je crois que le chemin sera long pour effacer tous les clichés qu’ils ont en tête et qui déjà, si jeunes, les formatent…

 

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Hello vous !

Avant de vous envoyer des milliers de smileys pour 2015, j’avais envie de clore l’année 2014 par un petit bilan. Car il faut dire que je n’ai pas produit beaucoup de billet.

Mon année 2014 a été un peu compliquée car je n’imaginais pas que gérer de front 3 enfants, une vie perso et une vie pro serait si fatiguant pour mon petit cerveau #Gourdasse.

Ma part « Maman aka Gouvernante de 3 Bonshommes » s’en sort très bien. Si si sérieusement. Je suis au point sur toutes activités extrascolaires, j’ai l’impression qu’avec mon mercredi libre, je suis quand même présente pour les Bonshommes, je ne rate quasi aucun rendez-vous médical ou autre (allez, un seul !), je vais au réunion de parents d’élèves, j’invite les petits copains à la maison, je fais des gouter, des gâteaux d’anniversaire de malade (Ma fierté !), je pense aux sacs de sport / piscine / judo / pique-nique / école, je signe bien tous les cahiers, je suis les devoirs… Bref, call me Mother Fucker. Mais rassurez-vous, je crie toujours autant.

Ma part « Femme » fait ce qu’elle peut. Je n’ai désespérément par perdu un gramme malgré toutes mes tentatives de non-régime. Je suis toujours habillée avec des serpillères car le seul fait de me voir dans le miroir me mine affreusement alors qu’il faut en passer par là pour se vêtir correctement. Certains jours, ça va, d’autres pas du tout. Je sais, je sais : pas grave, pas grosse, acceptation, tout çà, tout çà mais que voulez-vous, à moins d’en passer par une bonne psychothérapie, je crois que j’aurai bien du mal à accepter mon corps de maintenant, comme il est maintenant. Mais je n’ai pas encore 40 ans, il paraît que tout n’est pas perdu. Ce sont mes copines qui me l’ont dit. J’arrive néanmoins à me maquiller à peu près tous les jours, pour avoir l’air un peu moins zombie. Quand à mes ongles, ils sont dans un état déplorable à cause de ma part « Employée » dont nous parlerons plus loin.

Ma part « Epouse » se donne du mal, malgré tout ce que ma part « Femme » peut dire de son corps (et de ses ongles). J’ai trouvé une baby-sitter de compet’ que les enfants adorent (merci ma part « Maman). Je choisis donc pour chaque mois une sortie spectacle / théâtre / concert pour que Monsieur et moi prenions l’air. Ca ne peut pas nous faire de mal. Même si ça va finir par nous coûter cher.

Ma part « Employée » est au désespoir. Il faut dire que tout le cerveau est utilisé par la part « Maman » et qu’il m’arrive régulièrement d’interrompre mon suivi d’une réunion en pensant « Ai-je bien mis les clés dans le sac de Grand Bonhomme? » « Est ce que Petit Bonhomme avait son survêtement ce matin? » « Où est passé le bonnet du Dernier? » « Il faut que j’achète un cadeau d’anniversaire pour le copain du Grand »… Autant dire que ma capacité de concentration en est grandement affectée. J’aime à croire que c’est le cas de toutes les mères de familles… En attendant. je rame un peu. D’autant que (mais l’avais-je déjà dit?) mon poste actuel, bien que portant le même intitulé que celui que j’avais quitté avant mon congé parental, est complétement différent, tant sur le fond que sur la forme que sur les interlocuteurs. Voilà pourquoi, alors que j’étais revenu depuis 6 mois et que je commençais à peine à mettre un pied devant l’autre, j’ai refusé un changement de poste (pas une promotion, hein!), parce que tout reprendre à zéro me semblait insurmontable. Après un an de reprise, je suis un peu moins perdue, mais je me sens toujours aussi à la ramasse (en langage clair). Mon entretien annuel avec ma hiérarchie est pour bientôt, je pense que je vais en baver…

Ma part « Copine », pour finir, se porte comme un charme. Quitter le cadre du congé parental et reprendre une vie sociale m’a fait le plus grand bien : Quelques sorties entre copines, le contact quotidien d’une équipe de travail absolument fabuleuse, d’autres parents de mon âge avec les mêmes galères que moi, aussi sympathiques que prévenants. Le rire, ou au moins le sourire, sont constants. Heureusement qu’ils sont là.

Voilà, à nous toutes, on a un peu galéré en 2014 mais toujours en gardant le sourire (même en octobre…). J’espère juste qu’en 2015, on se marchera un peu moins sur les pieds.

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Cela fait un moment déjà que je ne vous parle plus de ma coupe menstruelle. Et pous cause, elle a tellement intégré mon quotidien que je ne la perçois plus comme une bizarrerie.
Après 4 ans d’utilisation, je peux vous confirmer que, pour rien au monde, je ne retournerais en arrière : elle est discrète, elle est plus que confortable, elle m’apporte un sentiment d’hygiène et de propreté que je n’avais pas avec les serviettes. Et quel plaisir de l’oublier : vider le matin sous la douche et le soir avant d’aller me coucher, le minimum syndical !
Bien entendu, je fais tout avec. A une seule exception près (Ah bah si quand même) : quand je cours en compétition. Je mets un tel point d’honneur à ce que tout soit parfait et que rien ne vienne perturber mon rythme que je n’envisage pas de prendre le risque d’être préoccupé par une chute de coupe. Déjà qu’en fin de course mon périnée me lache un peu… Mais ceci est une autre histoire dont nous reparlerons bientôt.
A cette occasion, ainsi qu’à la toute fin des règles, quand la coupe n’est plus très utile, j’utilise toujours des serviettes périodique. Enfin, je devrais dire : j’utilisAIS jusqu’à ce que Plim me fasse parvenir un de leur protège slip.
De prime abord, j’ai été très surprise : le tissu est extremement coloré, ca donne un coté « fun » auquel je ne m’attendais pas.
La fixation se fait par un bouton pression, sur deux positions possibles. Je craignais que la protection ne tienne pas bien en place, puisque j’avais en référence les protège slip jetable qui sont collés et qui malgré cela bougent, mais au contraire, le protège slip ne bouge pas d’un pouce. Cette même fixation pression permet de refermer la protection sur elle-même quand elle est sale, en attendant le lavage.
De plus, le protège slip est très confortable et le tissu est très doux. Par contre, il faut noter que la couleur du tissu a tendance à souffrir, non pas des lavages mais du ph acide des pertes.
Pour ce qui est de l’absorbtion, je dois avouer que j’ai du mal de juger car un protège slip n’est pas là pour absorber mais bien pour protéger. Je ne peux donc pas vous donner d’avis sur les protections absorbantes qu’on utiliserait pour un flux normal.
Plim propose plusieurs types de protection, du protège slip à l’absorbtion EXTRA, que l’on peut renforcer avec un insert absorbant (comme une couche lavable pour femme…) Chacune y trouvera son bonheur ! (Protège slip : 15 euros – Serviette : 17 à 22 euros)
Pour ma part, je pense acquérir une serviette périodique « normale » lavable pour les « cas où » (course à pied par exemple), ainsi qu’un protège slip supplémentaire car une fois le mien sali, je dois m’en passer donc je me limite pour ne l’utiliser qu’à la toute fin.
Si d’autres connaissent ou ont déjà testé, qu’elles se manifestent, plusieurs avis valent mieux qu’un !
Merci à la marque Plim de m’avoir donné l’occasion d’essayer leur protection, et merci également pour leur patience pour tout le temps qu’il ma fallu pour mettre en ligne cet article !
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Nous sortons tout juste de deux semaines de congés et je me lance dans un petit point « ma vie ».

Afin d’économiser mes congés pour les vacances d’été et le traditionnel Center Parc d’octobre, je n’ai pas pris de vacances aux cours des deux semaines de vacances scolaires. J’avais l’option de laisser mes enfants au Centre de Loisirs, mais j’ai préféré les laisser à leurs grands-parents afin qu’ils en profitent respectivement.

Comme Grand Bonhomme avait, ces derniers temps, quelques difficultés (et je minimise) à supporter ses frères, j’ai décidé d’opter pour une tactique 2+1, au lieu du traditionnel 3, ou même 2 + 0 lorsque le Dernier restait à la maison avec sa bonne Môman (ie moi-même).

J’ai donc accompagné Grand Bonhomme chez MonPapa et MaMaman, et Petit Bonhomme et le Dernier chez BôPapa et BelMaman.

Notez au passage que 1h30 de train avec un seul enfant, qui plus est de plus de 7 ans, c’est juste génial !

La première semaine en couple a été plutôt sympa et nous nous sommes accordés soirées resto et cinéma, bien agréables. Jusque là, tout va bien.

Tous les bambins sont revenus pour le week end de Pâques afin de récupérer les chocolats que quelques grosses cloches (ha ha ha) avaient laissé tomber sur la terrasse. Accompagnés de ma Soeurette, son cher et tendre, Neveu chéri et Nièce adorée.

Deuxième semaine : inversion des troupes, changement de grands-parents, je suis l’équité même. Lundi, tout le monde est reparti.

Et là, drame. A peine avais laissé les enfants pour cette deuxième période que la déprime, que dis-je, la dépression s’est emparée de moi. Un immense vide, un gouffre sans fin. C’est l’âme en peine que je suis allée travailler mardi, entre râleries et soupirs. Mercredi, j’aurais pu en profiter pleinement et bien non, je suis restée à me morfondre tout en rangeant mes papiers administratifs. Bonjour l’ambiance. On est con, hein? Je les envoie en voyage pour « profiter » et je suis malheureuse comme les pierres. Que ce soit dit :  on ne m’y reprendra plus ! La prochaine fois, ils ne partiront pas deux semaines de suite… (faible je suis)

Par contre, jeudi, je me suis rattrapée et pas qu’un peu. D’une part, il ne restait qu’une nuit d’attente avant de retrouver mes affreux envahisseurs, ensuite, je fêtais (même si ca n’était vraiment pas drôle), le départ d’un collègue. Je me suis retrouvée dans un bar virant à la boîte de nuit et j’ai passé la meilleure soirée de fête depuis…une éternité. Mon dieu, je suis vieille.

Comme je l’ai glorieusement instragramer, je n’avais pas bu d’alcool en feu depuis mon école et ca m’a fait bizarre. J’ai chanté jusqu’à m’en casser la voix. J’ai ri et dansé comme si j’avais rajeuni de 10 ans. Et même comme à mes 22 ans, j’ai servi de chaperon (je suis une personne sérieuse et serviable, si si) pour raccompagner mes copines (et accessoirement lointaine collègue) jusqu’à leur domicile (en taxi bien entendu). A 2h du matin quand même. Deux jours après, je n’avais toujours pas retrouvé ma voix et j’avais mal aux abdo de mes fou-rires… Et c’était juste génial. La différence, c’est qu’à 22 ans, je n’étais pas obligé de me lever le lendemain à 6h30 pour aller en réunion avec mon chef. Voilà voila.

Le dernier week end des vacances a donc été un grand moment de retrouvailles avec mes enfants et ils ont pu faire toute ce qu’ils voulaient, je n’ai pas râlé une fois, c’était juste trop bon de les avoir à  nouveau avec nous !

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Mes enfants sont probablement comme tous les enfants – enfin j’espère – ils s’aiment et se détestent tout à la fois. Je ne saurais dire à quel point cette situation m’énerve mais les voir se battre, se chamailler et se jalouser à longueur de temps est absolument épuisant. Surtout quand ils comptent le nombre de chips qu’a pris l’un au dépend de l’autre…

Aussi, après avoir discuté avec Mme E, notre psychologue préférée, j’ai eu l’idée d’accorder à chaque enfant un peu de temps, un temps rien qu’à lui. En plus, c’est complètement raccord avec la discipline positive, ca tombe bien !

Concrètement, ca donne quoi.

Ca donne un mercredi, pour lequel j’ai confié Petit Bonhomme à une amie et le Dernier à la crèche : partir seule avec Grand Bonhomme vers le centre commercial, appeler Monsieur pour qu’il mange avec nous, laisser Grand Bonhomme choisir le restaurant, le laisser choisir la suite de la journée, rentrer à la maison, jouer ensemble à la maison, regarder un film, partager un moment à nous…

Ce donne un mercredi, pour lequel Grand Bonhomme n’était pas là et le Dernier à la crèche : partir seule avec Petit Bonhomme vers le centre commercial, appeler Monsieur pour qu’il mange avec nous, laisser Petit Bonhomme choisir le restaurant, lui proposer une sortie à deux vers Paris, aller acheter des petites voitures, poursuivre par le Jardin d’Acclimatation, faire des tours de manège avec lui seul, beaucoup rire ensemble, le voir s’endormir dans le bus du retour, partager un moment à nous…

J’ai toujours des scrupules à laisser l’un ou les autres pour passer des moments privilégiés avec mes Bonshommes mais que c’est bon de n’en avoir qu’un seul. Un seul à surveiller, un seul à s’occuper, un seul à accompagner, un seul à qui donner la main, un seul à qui faire des calins, un seul à qui donner de l’attention…

C’est comme les laisser pour partir en vacances, qu’il est dur de partir sans eux mais qu’il est bon d’arriver.

Evidemment, au retour il y a encore des jalousies, des « mais tu n’as pas fait ca avec moi ! » pourtant, je crois que c’est important pour nous. Au point qu’il faudrait probablement même les planifier dans l’agenda familial pour être sur de n’en rater aucun.

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Au secours, pas possible, déjà un mois sans article…

Tout est parti de nos vacances à La Clusaz, ainsi que des jours précédents. Les parents (enfin, surtout moi…) et les enfants étaient très fatigués, dont désagréables et à cran. Je vous reparlerai à l’occasion de la mémorable crise de nerfs que j’ai faite dans la voiture… Mais passons.

Quand les « Petits » sont petits, c’est difficile mais finalement, à part quelques cris, je m’en sors bien.

Quand les « Petits » sont plus grands, cela se complique. Notamment, quand à 7 ans (7 ans 0_0 !!), Grand Bonhomme se comporte comme un ado rebelle, râle pour tout et répond avec une certaine insolence. Là, j’avoue que je suis plus que limite et qu’à part punir à tour de bras, je ne trouve pas de solution. NDLR : Il faut que je vous reparle de le Discipline Positive… quand même.

Et c’est comme çà qu’à l’issue des vacances, les enfants étaient officiellement interdit d’écran pendant 4 semaines. Évidemment, comme toute punition (parce qu’il s’agit bien de cela), lorsqu’elle est à ce point disproportionnée par l’émotion, on réfléchit à la possibilité de la réduite. Mais pas cette fois ci, car, au delà de la punition, j’ai surtout eu envie d’instaurer un grand moment de respiration, une obligation pour chacun de trouver une autre occupation que simplement poser son postérieur devant des pixels. M’épargnant en théorie, dans le même temps, les débats sur les heures autorisées de télévision, le choix du programme, le capacité de chacun à jouer à tel ou tel jeu, les problèmes de sauvegarde de parties, etc… Et puis, lorsque ce n’est qu’une journée ou deux, personne ne s’en rappelle, tout le monde s’en moque. Là, un mois, ça devrait marquer les esprits !

Une fois faite exception la semaine de vacances chez les Grands-Parents, pour assurer la survie mentale de ces derniers, il s’est trouvé que, par un signe étrange du destin, les 4 semaines sans écran ont donc débuté samedi 1er Mars.

Je vous présente donc mon défi du mois de Mars : Occuper les enfants sans écran (tablettes, consoles (portables ou autres), télévision)

Cela en fera rire certains, qui n’ont pas la télévision et qui trouve que cela ne représente pas un défi en soi. Mais, pour nous, ça l’est. Et pour Monsieur peut être plus encore, car il a l’habitude, le matin du week-end, de s’allumer la télévision pour regarder les nouvelles. Et la télé reste allumée ensuite pour… ceux qui la regardent !

La télévision restera donc éteinte pour les enfants comme pour les parents jusqu’à ce que les enfants soient couchés. (Oui, je suis une vilaine maman, je vais quand même regarder des films ou des séries le soir pendant que mes enfants dorment…)

Bilan des 2 premiers jours : Monsieur a investit dans HOTEL Deluxe (Asmodee) !

Popples joue à HOTEL Deluxe

J’essayerai de vous tenir au courant avant la fin du mois !

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Discipline positive

Je voulais vous en parler depuis longtemps. Voilà, je me décide.

Il y a bien une année maintenant que j’ai entendu parler pour la première fois de la Discipline Positive.

La bible de ce courant de pensée éducative est le livre bien nommé « La Discipline Positive – En famille et à l’école, comment éduquer avec fermeté et bienveillance » – de Jane Nelsen

Je l’ai lu en pointillé – manque de temps, nécessité de se concentrer et de laisser reposer -, puis je l’ai annoté, surligné, encadré, gribouillé. Et au final, j’ai adhéré.

Pour celles et ceux qui sont intéressés, je vous en conseille bien évidemment la lecture exhaustive car il me parait impossible d’en faire un résumé ni même d’en décrire les grandes lignes, sans les déformer.

De cette approche respectueuse, j’ai retrouvé un peu – beaucoup – de Gordon, notamment dans la mise en œuvre de l’écoute active et d’une solution commune. Néanmoins, alors que je trouvais que le bouquin de Gordon manquait de « pratique », j’ai réussi à prendre ce qui me convenait dans la Discipline Positive. A mon sens, la démarche est différente, elle instaure un cadre plus stricte et des repères plus précis pour les enfants. Le livre est aussi blindé de conseils très pratiques beaucoup plus applicables que dans le livre de Gordon. Mais peut-être aussi est-ce parce que mes Bonshommes ont grandi…?

Bien évidemment la mise en œuvre n’est pas toujours facile mais je vous assure que je fais de mon mieux. Je me raccroche beaucoup à quelques idées de base comme :
– l’emploi d’un « espace de pensée positive », qui correspond à un endroit où chacun se ressource pour retrouver son calme et des pensées positive,
– l’abolition des punitions,
– les encouragements,
– l’approche positive des erreurs,
– les temps de connexion entre membres de la famille et notamment le temps d’échange en famille,…

Chez nous, comment ca marche :

–          D’abord, le tournant majeur dans notre quotidien est que nous avons mis en place une réunion de famille et un cahier de compte rendu des réunions. Alors que Monsieur trouvait ca hilarant au possible au début (je vous jure, il pouffait !), il a fini par y participer de bon cœur – Comme d’habitude, n’est-ce pas -.

–          Ces réunions commencent par une séance de remerciement et de félicitations. C’est la partie la plus difficile car les enfants doivent se « forcer » à trouver des raisons de remercier chacun des membres de la famille. De prime abord, cela parait très hypocrite mais chacun est content d’entendre des paroles positives et les enfants ont l’air touché quand leur tour vient. J’avais commencé par mettre une feuille de pensées positives sur le Frigo mais comme les plus petits ne savent pas écrire, cela créait des disparités, j’ai laissé tomber.

–          Après cette bonne séance de mamour, nous abordons un thème de réunion, choisit par les parents : en général, nous mettons sur la table un point de difficulté rencontré dans la semaine (retard récurant, gestion de la télévision, rangement des chambres,…). Les sujets ne manquent pas. Au fur et à mesure, chacun s’exprime librement pour proposer des solutions qui conviennent à tout le monde (Sur ce point là aussi, je reconnais Gordon). J’ai été souvent étonné des excellentes idées qui sortent de la tête de mes enfants, alors même qu’en tant que parents, on croit souvent tout savoir. Lorsqu’une solution est trouvée, une règle actée, etc… on l’écrit dans le cahier de la maison, qui recense donc, à la manière d’un code civil, toutes les décisions prisent pour et dans la famille. Cette manière de rédiger les règles en commun permet aux enfants de se les approprier et ils sont bien souvent les premiers à nous rappeler que nous sommes hors des clous. Parfois le moment venu, on peut toujours dire « mais tu étais d’accord pour faire comme çà », ce qui arrive assez rarement.

–          Juste avant la fin de la réunion, chacun choisit ses tâches pour la période à venir et ca, je vous en reparle rapidement.

–          A la fin de la réunion, d’une petite boite intitulée « Sorties », que nous remplissons avec des libellés de lieu que nous voulons visiter en famille, nous sortons le papier de notre prochaine sortie ensemble. Lorsque le nom est tiré au sort, nous choisissons la date sur le calendrier commun et nous l’inscrivons en dur. Ce fut le cas pour La cité des Sciences, Disneyland, etc… Il peut parfois s’écouler de longues semaines, voire mois, avant que la sortie en question soit réalisée. Mais certaines sorties simples comme « Promenade au bord de la Seine » sont très faciles à réaliser rapidement. De plus, bien qu’en théorie, les réunions soient prévues toutes les semaines, il arrive régulièrement qu’elles « sautent ». Elles se font donc toutes les deux semaines environ.

La lecture du calendrier commun est l’occasion de rappeler aux enfants les obligations de la semaine, aux parents, les impératifs de rendez-vous et de se synchroniser mutuellement.

Nous fonctionnons donc comme cela depuis maintenant un an et je trouve que cela a grandement amélioré la communication et l’organisation au sein de la famille. Je ne vois d’ailleurs pas comment j’aurais réussi à reprendre le travail sans cette base-là.

La seule contrepartie que j’ai trouvée est que les enfants ont pris l’habitude de s’exprimer librement et sur tous les sujets. Cela peut sembler difficile à comprendre par un regard extérieur car cela donne l’impression qu’ils « répondent » quand ils ne sont pas d’accord. Et parfois, quand on est très fatigué, qu’on n’a pas envie de délibérer et qu’on voudrait juste revenir à ces règles basiques et archaïques de parents ordonnant / enfants exécutant, il faut une sacrée maitrise pour ne pas hurler « C’est comme çà et puis c’est tout ! »

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C’est une veine parfois d’être blogueuse.  – Pour certaines, c’est plus souvent que pour d’autres, mais je ne vais pas me plaindre.

On reçoit des petits cadeaux, tous plus sympa les uns que les autres.

Dernièrement, j’ai reçu dans un petit colis 3 superbes bavoirs de chez Funky Giraffe.

Si vous ne connaissez pas encore, il s’agit de bavoirs hyper modernes qui nous changent des nounours et des Mickey/Winnie. Ceci dit, j’adore Mickey et Winnie et mon fiston aussi. Mais en maman moderne (si, si), on a parfois envie d’autre chose, un truc un peu plus chic, branché et classe.

Sur leur site, vous avez l’embarras du choix et vous trouverez forcément votre bonheur. Tous les membres de la famille ont donné leur avis et il aurait fallu en acheter au moins 10 pour satisfaire les désirs de chacun. L’un voulait des voitures, l’autre des étoiles, ou des têtes de mort. Bref, la variété est notre amie, mais il faut bien choisir.

A l’usage, j’ai beaucoup aimé la fixation par pression, avec deux largeurs possibles. Le textile est très doux, c’est un bonheur à manipuler. Contrairement aux bavoirs plastiques qui grattent.

Le petit format est très pratique pour les bavouilles de bébé. Par contre, j’opterai pour une plus grande longueur pour un loulou au format de mon Dernier qui mange tout seul. Et comme un cochon. Vous pouvez donc prendre la version XL, indiqué pour les adultes mais qui pourrait bien convenir à un petit, ou la version « Autres bavoirs« .

Il est bon de savoir que Funky Giraffe propose bien d’autre chose que des bavoirs, petit et grand format : chaussettes, chaussons, bonnet, ainsi que de magnifiques protections d’épaule !

Et comme je suis une blogueuse chanceuse, il se trouve que Funky Giraffe m’a envoyé deux fois le même colis. Alors, comme je suis une fille trop sympa, j’organise maintenant, aujourd’hui, là tout de suite, mon premier concours (ouep, vas-y, je me la pète) pour vous permettre de gagner ces magnifiques bavoirs. Ceux en photo ci dessus. 3 bavoirs donc 3 gagnants (sauf s’il n’y a pas assez de participants, hein!)

Pour gagner, on va faire simple. Il vous suffit de m’indiquer en commentaire que vous participez et de classer les 3 bavoirs par ordre de préférence. Un petit coup de random et bastacouette !

Vous avez jusqu’au 21 juin, minuit, arrivée de l’été !

EDIT : Résultats !

Pour un premier concours, on peut dire que je suis ravie, parce que j’étais à deux doigts de ne pas avoir assez de participantes… ce qui m’aurait quand même un peu mis la honte, tendance « fermons le blog ». En même temps, un concours avec seulement 25% de déçues et 75% de chance de gagner, j’ai envie de dire « ameutez les foules ! »  parce que vous ne trouverez pas ca partout !

Bref.

Plutôt que de faire un tirage au sort informatique, j’ai choisi de faire un tirage « Bonhomm’esque ».

La main de Grand Bonhomme, pleine de cartes pokemon, a pris le nom de Soso Nailbeauty, qui gagne donc le modèle « voiture ».

La main de Petit Bonhomme, couverte de feutre, a pris le nom de Reginea, qui gagne donc le modèle « étoile ».

La main du Dernier, couverte de chocolat, a pris le nom de Vanessa, qui gagne donc le modèle « tractopelle ».

Envoyez moi vos adresses par mail : nashii.maman (@) gmail.com

 

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L’Hygiène Naturelle Infantile, je vous en avais déjà parlé ici, en mars dernier. J’en étais au stade où je jonglais avec les périodes avec et sans couche. Et ca n’était pas simple. Même si l’affaire du caca était déjà réglé.

Et puis l’été est arrivé. L’acquisition de la marche également. Les siestes du matin ont commencé à se réduire, ou à disparaitre.

Avec ce rythme plus échelonné, j’ai choisi l’option « violente », j’ai viré la couche. Ma mère s’offusquait de voir le Dernier toujours le cul à l’air mais j’ai trouvé la solution plus efficace : dès que le pipi se pointait, hop, je le téléportais sur le pot en courant.

Et aussi incroyable que ca puisse paraître, il a très vite compris ce qu’on attendait de lui, à savoir signaler l’arrivée du pipi. Sauf qu’en général, il annonçait « caca » (à la place de pipi) lorsque l’affaire était déjà faite. Oups. Donc, j’ai épongé plusieurs beaucoup des litres de pipi. Ca, c’était en août. Mais je reconnais qu’avec les autres grands à la maison, j’étais pas très « connectée »

En octobre, il arrivait à annoncer les pipis dans la grande majorité des cas. Nous avions encore quelques rares accidents.

A mi-décembre, à 17 mois, il était officiellement propre, annonçait « caca » pour toute envie d’aller aux toilettes et savait se retenir s’il n’était pas possible de se libérer immédiatement.

Évidemment, il conserve encore la couche pour la sieste (même si elle ressort souvent sèche) et pour la nuit.

Quand les « gens » que nous rencontrons s’en rendent compte, la réaction est unanime : l’étonnement. Un mélange de « Il est doué », de « Comment avez vous fait? » et de « Ca n’est pas possible ». Combien de fois ai je entendu : « mais un enfant ne peut maitriser ses sphincters avant 18 mois minimum » ?…  Alors j’essaie d’expliquer la théorie et la pratique… en espérant faire passer le message.

Bien entendu, soyons lucide, éponger des pipis est loin d’être très fun et je comprends tout à fait qu’on veuille attendre le « bon » moment. De mon coté, je me félicite d’en avoir (déjà!) fini avec les couches et de ne pas avoir à essuyer des crottes collées à des fesses irritées…

Par ailleurs, il me parait évident que cette solution n’est pas applicable dans un accueil collectif, car d’une part, il faut accorder à l’enfant une attention poussée, pour ne pas dire constante, et d’autre part, le coté « pipi partout » est contraire aux règles d’hygiène d’un tel établissement. Mais bon, à la maison, c’est pas pareil : on a le temps et puis, on n’est pas une cradouillerie près.

Enfin, 17 mois, , c’est la classe, non?

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Dans les années 80 et 90, la mode était au ski. « Out » était celui qui n’y allait pas pour les vacances d’hiver. Mais pour mes parents qui n’avaient jamais mis les pieds sur des skis, la montagne n’était pas la destination des vacances en famille.

Il a fallut attendre mes 10 ans pour que maman m’envoie avec ma soeur en « colonie ». De ce séjour, j’ai gardé quelques souvenirs marquants:

– le voyage en bus était long.
– il y avait surtout des plus grands que moi et ca ne m’amusait pas.
– ma soeur s’est fait une entorse du genou que personne n’a cru bon de soigner et elle a souffert 3 jours durant avec un genou doublé de volume.
– les cours était assez nuls mais j’ai retenu quelques leçons dont « plier le genou du coté où on veut tourner ».
– j’ai pu descendre en chasse neige.
– la bouffe était bof.
– le voyage du retour était très long et quand nos parents nous ont vu arrivés, il parait que nous étions « pâles et amaigries ».

Et voilà, le ski, 7 jours et terminé.

8 ans plus tard, j’étais en classe préparatoire quand les copains de classe décidèrent de partir skier dans les Vosges. Les gros malins, ils savaient skier, eux. Mais l’effet de groupe, l’instinct grégaire certainement, j’ai dit oui. Je me suis lancée sur les pistes derrière eux. J’arrivais toujours la dernière en bas de pistes (En chasse-neige,on ne descend pas bien vite), et à peine avais je rejoint le groupe que tout le monde repartait. Pas cool du tout. J’ai fini la journée épuisée.

Ce genre de journée épique s’est renouvelé quelques rares fois pendant 2 ou 3 ans. J’ai même fini par trouver ca sympa. Et puis j’ai trouvé un boulot à Paris et re-terminé.

Et je me suis dis que, si j’avais des enfants (si j’avais su !), j’essayerais de leur apprendre à skier car, finalement, le ski, c’est comme le vélo et la natation, c’est mieux d’apprendre petit.

Quelques années et 3 enfants plus tard, pour ne pas faillir à ma promesse, j’ai acheté des combinaisons, des gants, des casques, des chaussettes et des lunettes en promo sur internet. Et j’ai tout bien rangé dans le placard.

Cette année, pendant les vacances scolaires, j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai confié le Dernier à ma maman, mis Grand Bonhomme, Petit Bonhomme et tout le bazar dans la voiture et j’ai roulé vers les Vosges. Comme les vacances scolaires locales étaient terminées (vive la zone C), j’étais dans les premières voitures sur la parking, garée devant la location de ski. J’ai loué des chaussures et des skis pour les Bonshommes, j’ai réussi à choper un cours particulier à l’ESF et c’est parti mon kiki !

Au bout d’une heure, ils étaient tombés plusieurs fois, avait descendu plusieurs fois la pente des Piou-pious, avait ronchonné un peu parce que le ski « ca glisse trop », mais ils étaient contents ! Et moi aussi !

Re-Pit Stop à la location des skis pour me fournir et retour en haut de la piste « super fastoche ». Je fais une première descente toute seule, est ce que je sais encore? Est ce que ca revient? Un peu, mais pas très vite. Grand Bonhomme, lui, en veut, il a très envie de descendre tout seul et je suis super fière de le voir s’élancer comme un grand, sans aide.

Quelques heures sur des spatules ont suffit à les convaincre et à leur en donner le goût. Ils sont partant pour y retourner l’année prochaine. D’ailleurs, ça m’a donné envie de prendre quelques cours, pour progresser avec eux. Voilà, le ski, c’est re-parti !

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