J’ai beau chercher, je n’arrive pas à comprendre.

Depuis que mes Bonshommes sont nés, ou presque, je leur répète la même chose à l’entrée de chaque magasin : bien se tenir, ne pas crier, ne pas courir partout et surtout ne toucher à rien. Je sais que c’est difficile pour des enfants de ne toucher à rien mais comme, pour mes Bonshommes, toucher signifie jouer avec… ca limite un peu…

Entrée du Leroy Merlin, il faut faire la queue pour faire un échange. Et Grand Bonhomme qui fait l’imbécile. Et Petit Bonhomme qui s’allonge par terre pour jouer… Evidemment, l’attente est interminable parce que le monsieur d’avant à un problème de pot de peinture. Evidemment, tout commence à dégénérer. Grand Bonhomme utiliser un prospectus roulé en porte voix pour chanter des bétises à la cantonnade. Qui feind de ne pas l’entendre.

Plusieurs minutes plus tard, nous sommes enfin libéré et entrons dans le magasin pour chercher nos articles.

Au rayon des crochets muraux, Petit Bonhomme se saisi d’un porte manteau 3 crochets, comme du mitraillette et tire sur son frère… qui s’empare d’un autre porte manteau pour riposter… et part en courant au travers des rayons.

Au rayon des tringles à rideaux, les petites tringles 1m en bois font d’excellent sabre laser pour les Bonshommes.

Et pendant que je demande un renseignement à la conseillère, Petit Bonhomme tourne comme un fou sur un tabouret au point d’en tomber et Grand Bonhomme fonce avec la poussette pour, parait il, faire rire le Dernier.

Le ton monte, je commence à m’énerver. Mais j’y crois toujours.

Entrée du Décathlon. L’objectif est d’acheter des baskets et un survet à Grand Bonhomme. A peine les portes franchies, le temps que je récupère le Dernier qui court, les Bonshommes se jetent sur les bouteilles d’eau et de boissons energisantes pour faire semblant de boire. Mais t’aimerais, toi, boire dans une bouteille qu’un autre neuneu à mis dans sa bouche? Bah moi non plus. Et ca fait juste des milliers de fois que nous venons chez Décathlon et qu’ils me jouent la même scène. Alors je hurle : “Grand ! Petit !” Et toutes les caisses se retournent vers moi. Oui, j’ai l’air d’une folledingue qui braille comme une cinglée au travers du magasin. Je sais.

Je recadre tout le monde assez vigoureusement. De toutes façons, maintenant, mon honneur est déjà décédé.

Bien entendu, Grand Bonhomme fait maintenant la tête et refuse d’essayer les baskets. Pendant que le Dernier se taille. Et que Petit Bonhomme joue dans les cabines d’essayage. Je rattrape tout le monde, et après m’être encore un peu énervé, j’abandonne l’achat des baskets. Dans ma colère, je me contente de passer au rayon des survets pour prendre, au hasard, un haut et un bas. Et basta.

A la caisse, je suis encore en train de râler quand Petit Bonhomme commence à tapoter sur un ordinateur libre service et que le Dernier se carapate dans la réparation des vélos !

Et ainsi de suite.

Et c’est comme çà tout le temps.

Grand Bonhomme lance les âneries et son frère les poursuit.

Petit Bonhomme ne sait pas marcher. Il saute, il court, il rampe, il sautille, mais il ne marche pas. Je vous jure, on a vérifié.

Ils sont mignons les gens qui me disent :
“C’est mieux de les voir comme çà qu’à ne pas bouger!”.    Ben, faut voir.
“C’est beau des enfants pleins de vie”.     Oui, mais c’est chiant aussi.

Je suis sure que mes enfants sont assez intelligents pour comprendre ce que je leur demande et se comporter correctement puisqu’ils savent le faire à l’école. Je crois qu’avec moi, ils n’ont juste pas envie de le faire. Les petits cons.

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Merdi : fusion des mots “merde” et “mardi”. Deuxième jour de la semaine. Journée spéciale où survienne régulièrement ennuis, virus, fièvre, bobo, départ inopiné ou en catastrophe, …

Merdredi : fusion des mots “merde” et “mercredi”. Troisième jour de la semaine. Journée très parculière pendant laquelle les enfants ne vont pas à l’école, doivent courir d’une activité extra-scolaire à une autre, tout en gérant les reliquats du Merdi (voir définition ci dessus).

Soir du mardi :les enfants sont fatigués, et vers 18h30, j’entends un “j’ai mal à la gorge” ou encore “j’ai mal à l’oreille”. Alors que le secrétariat du docteur est fermé. Que demain, y’a piscine et tout le tralala. Y va t’on? Y va t’on pas?… C’est un petit merdi. Et ca arrive régulièrement. Quoique sans gravité.

Mercredi matin : il faut extirper les enfants du lit. Judo à 9h30, il faut partir à 9h. Avec tous les enfants. “Non, Petit Bonhomme, ca n’est pas parce que tu ne fais pas de judo que tu peux rester jouer tout seul!”. En plus, on emmène un petit copain avec nous. Quand ce n’est pas l’un des miens qui est en retard, c’est le petit copain qui râle parce que c’est trop tôt. Le merdredi commence en fanfare, 20 min aller – 20 min retour, à pied avec Petit Bonhomm qui en général, traine la patte. Grand Bonhomme rentre à 10h50. Ensuite, il faut se dépécher : préparation du déjeuner qu’on engloutit en vitesse pour courir à l’athlétisme. Le Grand attend pendant que le Petit court. Puis nous migrons vers la piscine où le Petit patientera pendant le Grand nage… Vers 16h30, nous serons de retour complètement vanés. Moi, autant qu’eux. – J’ai calculé que nous faison environ 5 km à pied ou à trottinette. –

Ce mercredi là, où il faut courir, crier pour motiver les troupes, préparer des sacs et encore des sacs, prévoir des occupations, jongler avec le Dernier dans la poussette ou dans l’écharpe, s’énerver encore et encore parce que, décidemment, aucun enfant de moins d’1,20 ne comprend ce que signifie le verbe “se dépécher”, mettre et démettre cette foutue table pour gober un repas, toujours oublier quelque chose quand ce n’est pas le sac complet, rentrer vidée de toute énergie et se dire qu’il faut encore attaquer les bains et le repas du soir… c’est un merdredi. Un merdredi “normal”.  Si tu rajoutes un ou plusieurs réveils noctures, une petite maladie, une grosse colère de l’un ou l’autre, tu obtiens un vrai merdredi de compet’ !

Et parfois, quand tu as vraiment de la chance, tu obtiens même un jerdi et un verdredi. Mais c’est beaucoup plus rare.

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Ce titre est assez nullissime, j’en conviens.

Il y a toujours deux camps : tétine ou pas tétine? Doudou ou pas doudou?

D’abord Grand Bonhomme : il avait toujours refusé la tétine et s’était “rabattu” sur la patte de son doudou. Sur le moment, nous n’avions pas cherché à lutter. Peut être même qu’on l’avait un peu encouragé car la tétouille nous assurait le silence pour la nuit.

Il s’est écoulé plusieurs années pendant lesquelles il a machouillé et sucé la patte de ce lapin. Dès fois, c’était limite immonde. Et pourtant on alternait entre 4 lapins pour en garder toujours un propre…

Et puis, il y a eu Petit Bonhomme, qui, lui, avait accepté la tétine. Tétine qu’il fallait régulièrement retrouver – par terre / dans le sac / dans la voiture / cachée dans la couverture – et remettre en bouche sous peine de hurlements noctures. Cette même tétine que nous avons fermement supprimé à la lecture de Marie Thirion. Depuis, il s’endort sans tétine, en carressant doucement l’un de ses doudous, sans préférence. Perfection.

Maintenant, il y a Le Dernier. Lui, on a bien essayé de lui enfourner une tétine mais il n’en voulait pas, la recrachant à un mètre du lit. Ensuite, il a attrapé son pouce. Ca, nous n’en voulions pas. Il a donc dormi fort longtemps avec les mains rentrées dans les manches. Et puis le hasard a fait qu’il a commencé à machouiller des morceaux de doudou, un peu comme son frère. D’autant que, en souvenir du “Lapin Chocolat”, j’ai craqué sur ces doudous là :

 

J’ai eu comme une impression de déjà vu. J’ai repensé aux moufles… aux menaces… aux pleurs… à la peine…. Et alors même qu’à 9 mois, Le Dernier dort plutôt correctement, s’endort très vite en machouillant la patte du machin et ne se réveille que pour manger le matin, nous avons décidé de supprimer les doudous. Il faut croire que nous aimons les difficultés. A moins que nous ne soyons un peu sadiques et tortionnaires. Au choix.

Les premiers soirs ont été difficiles : pleurs, larmes… Il était prêt à tout prendre dans sa bouche.
Plusieurs jours plus tard, le sommeil commençait à être meilleur.

Aujourd’hui, après 1 mois environ, il s’endort en pleurant un peu (ce qu’il ne faisait pas avant mais bon…), mais n’appelle jamais la nuit. Sauf quand on est en vacances et qu’il n’est pas dans son lit. Là, on voit nettement la nuance car au lieu de s’endormir vite et bien, il hurle à mort… Mais bon, globalement, je crois qu’on ne s’en tire pas trop mal.

Maintenant, je vais tenter une réintroduction progressive des doudous car ce serait bien qu’il ait une peluche à caliner quand même. On n’est peut être pas si horrible que çà, en fait !

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Souvenez vous, il y a 6 mois, je franchissais les portes de la clinique avec mon Grand Bonhomme pour le faire opérer d’un posthectopie – circoncision à motivation médicale. Et j’en bavais un peu. Moins que lui certainement mais bon, là, c’est MON blog. J’ai le droit de me plaindre.

Après l’opération, j’avais discuté avec beaucoup de mamans (c’est fou comme la parole se délie entre mères…) et je m’étais presque prise à regretter de ne pas avoir consulté plusieurs médecins. Surtout après avoir lu ce qu’en dit Martin. Je ne vous cache pas m’être senti un peu coupable. Mais c’était fait.

D’abord je tiens à préciser que je n’ai jamais (JAMAIS) essayé de décaloter mes garçons, ni bébé, ni plus tard. Mais j’ai commencé à me poser la question pour en avoir entendu parler autour de moi et pour en avoir discuté avec mon généraliste. “Normalement” (et on met ce qu’on veut derrière ce mot), un petit garçon doit pouvoir se décaloter même partiellement lorsqu’il se masturbe ou se lave, du moins à partir d’un certain âge, disons 5 ans. Ce qui n’était pas du tout le cas pour mon Grand Bonhomme. Lorsqu’il essayait, il ne sortait RIEN.

Après visite chez l’urologue, on avait opéré.

Mais finalement, je me suis mise à penser, que, peut être, c’était normal et que ca aurait été en s’améliorant. Autant ne pas réitérer. Donc, j’ai posé la question à des copines, maman de garçons. Pour l’une, 3 garçons, me confirme qu’elle n’y a jamais touché mais sait que ses garçons se décalottent sans difficulté dans la douche. Pour l’autre, 3 garçons, me confirme également n’y avoir jamais touché mais que 2 de ses garçons n’ont pas de problème, le 3ième y arrive partiellement. Après consultation, son urologue, le mien, en fait, y arrive complètement, il s’agit donc probablement d’une question de temps. La dernière, vous la connaissez et elle m’a répondu de la même façon.

Me voilà bien avancé.

Pour Petit Bonhomme, je me suis inquiété également quand j’ai constaté qu’il ne sortait que 1 à 2 mm… Et j’ai creusé un peu plus la question.

D’abord, j’ai consulté le même urologue. Et évidemment, mes inquiétudes étaient fondées, impossible de décalotter : anneau cicatriciel blanc. Je m’inquiète à haute voix de ce que j’ai bien pu faire de mal. “Probablement rien… c’est comme ca…”. Son verdict est le même que pour Grand Bonhomme : il faut opérer.

Pour être bien certaine, j’en parle à ma pédiatre. “Vous avez bien raison de me montrer car certains docteurs ont le bistouri un peu facile!”…. Et après avoir regardé : “Ah, bah si, faut opérer.” Parfois, elle prescrit une pommade anesthésiante pour essayer progressivement mais dans notre cas, ca ne sert à rien, c’est trop serré, il n’y arrivera pas.

Alors j’ai réfléchi. Beaucoup. Longtemps (6 mois). J’ai le choix entre l’opérer maintenant et espérer qu’il oublie un peu et que sa vie sexuelle soit épanouie (ce qui me semble possible dans la mesure où une vaste partie de la population mondiale masculine est circoncise…). Ou ne pas l’opérer, le respecter en fait, et espérer que tout se libère progressivement et qu’il n’associe pas la douleur avec le plaisir… Vaste dilemne au programme.

Finalement, j’ai choisi de le faire opérer parce que je pense qu’il est dans une situation limite et que, ce qui risque de se passer, c’est, à l’adolescence, l’érection devienne douloureuse, voir impossible sans déchirure. Je ne sais pas si je fais le bon choix mais quand on est parent, on fait de son mieux et ce qu’on pense être bien et c’est tout.

C’est comme ca que mardi, donc, j’ai franchi les portes de la clinique. Avec Petit Bonhomme sur mes talons.

Cette fois ci, je m’étais un peu préparée et la situation n’était pas tout à fait la même car Petit Bonhomme avait vu le zizi de son frère, c’était déjà moins traumatisant. J’avais également pris un survetement large pour éviter l’effet poche kangourou.

Petit Bonhomme était le quatrième de la matinée donc nous avons un peu attendu. En regardant les Aristochats. Il se voit également administré le fameux médicaments qui rend stone. Et je peux vous dire que c’est de la bonne, parce que 20 min plus tard, il n’arrive même plus à articuler…

Au moment du départ, comme pour son frère, bisou, doudou et à plus tard. Mais dans ma tête, j’appréhende un peu le retour. Peur de revivre une scene désagréable. D’autant que les premiers patients reviennent en pleurant. Ca ravive des souvenirs.

Mais Petit Bonhomme n’est pas comme son frère, il est moins douillet et plus physique.

1h plus tard, toc toc. Déjà? Ah, non, c’est l’anesthésiste : “Il est réveillé. Mais il est un peu agité. Il se débat, veut descendre du brancard et a griffé une infirmère.” Ah? Ca ne m’étonne qu”à moitié. Une fois ces petits mots distribués, le doc s’en va sur un “on vous le ramène, vous allez l’entendre arriver.” En fait, je ne l’entends pas. Il ne revient toujours pas. Je ne comprends pas pourquoi est ce qu’on ne me fait pas venir s’il est si agité, je ne suis pas magicienne mais je pense que je saurai un peu mieux le prendre… Mais j’attends patiemment.

Après encore 30 min, je vois arriver dans le couloir un brancard vide… suivi d’une infirmière qui porte mon Petit Bonhomme blotti contre elle. Elle est très douce et lui parle gentillement. Il est en nage, rouge de sueur et de larmes. Je m’excuse auprès d’elle pour les griffures. Mais non, elle me dit que c’est “une autre”, avec elle, il a toujours été gentil. C’est qu’elle a su le prendre dans le bon sens. En même temps, elle est sympa, elle le porte ! Et l’anesthésiste me confirme qu’ils l’ont un peu shooté car il ne tenait pas en place. “Il va dormir”.

Ca, pour dormir, il a dormi : 2h ! Quand il ouvre les yeux, tous les autres petits patients sont partis. Il a l’air en meilleur forme, n’est pas choqué par son nouveau zizi mais a tout de même un peu mal. Par contre, il ne veut pas faire pipi. Ca tombe bien car finalement, ca n’est pas obligatoire. On verra à la maison.

Le rhabillage est évidemment une épreuve un peu difficile mais on y arrive. Et c’est en marchant lentement et comme un cow boy que mon Petit Bonhomme franchit dans l’autre sens les portes de la clinique. Monsieur est là pour nous convoyer à la maison.

Maintenant, je suis préparée. Je l’ai dit à Dr Uro : je sais que la zone pelée va suinter de liquide blanc pendant plusieurs jours, qu’il faudra mettre de la vaseline pour éviter les croutes qui collent, que les points de suture ne tomberont pas au bout de 15 jours. Normalement, ca sera plus simple.

Comptons un peu maintenant : 4 en 2007, 6 en 2010, 9 en 2011. Quoi ca? Des points de suture. Mais j’espère que ca n’ira pas tous les ans en augmentant!

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La gestation pour autrui est interdite en France. Je le sais et pourtant, j’y ai déjà réfléchi. Sérieusement.

Lorsque ma Soeurette a fait plusieurs fausse-couches de suite, laissant craindre que son corps refuse la grossesse, l’idée m’a traversée.  Parce que j’avais déjà Grand Bonhomme et que j’ai appréhendé, sans l’avoir vécu, qu’attendre un enfant qui ne vient pas peut être usant. Mieux que ca, j’ai élaboré des plans.

Le problème majeur de la gestation pour autrui est, selon moi, la légalisation de la filiation. Parce qu’il suffit au père de reconnaitre l’enfant en mairie pour en devenir le père. La mère, elle, doit accoucher. Mais ce n’est pas pour autant qu’on lui demande ses papiers d’identité. Vrai, non?

Jamais, à aucun moment, du début de la grossesse à l’accouchement, on ne m’a demandé ma carte d’identité. Pour la déclaration de grossesse, je suis allée voir mon gynéco, j’ai dit “je suis enceinte, je m’appelle Nashii Maman, date de naissance, adresse, numéro de sécurité sociale…” et hop, c’est fait. J’aurais bien pu dire que je m’appelle Monique Lajoie, c’était tout pareil, l’important, c’est la cohérence des informations envoyées à la sécurité sociale, la CAF et tous les autres. Auquel cas, j’aurais bien pu prendre toutes les informations de n’importe qui, ca marchait pareil.

Le suivi de la grossesse et l’accouchement, c’est la même chose : un nom, un numéro de sécu. Et on repart avec une attestation : “Mme Nashii Maman a accouchée à x semaines de grossesse d’un enfant de sexe bleu ou rose, etc…”.

En y réfléchissant, ca parait très facile.

Et j’ai pensé que porter un petit être avec lequel j’aurais un lien de sang et avec lequel je garderais un contact affectif me semblait du domaine du réalisable. Il va s’en dire qu’après 3 grossesses, je ne serais peut être pas aussi enjouée à l’idée d’en faire une quatrième. Cependant, j’ai vécu des grossesses plutôt “faciles”, hormis la toxo et quelques autres détails car je n’ai jamais été vraiment malade, jamais en danger, je pense qu’un grossesse de plus serait envisageable…

Alors oui, bien que la loi ne soit pas de mon coté, je me suis imaginée porter l’enfant d’une autre, mais pas n’importe laquelle, juste ma soeur. Parce que je crois que j’étais prête à prendre ce risque pour faire un beau cadeau à ma Soeurette, ma moitié de Sang, mon Autre génétique.

Et vous, la gestation pour autrui, ca vous parle?

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et non pas NIH Alertes Médicales !

Grand Bonhomme et Petit Bonhomme ont tous les deux porté des couches jetables. Pour Petit Bonhomme, l’idée avait germé de passer aux couches lavables mais devant l’absolu réticence de Monsieur, j’ai abandonné l’idée.

Un jour, j’ai lu un blog, mais je ne sais plus lequel, dans lequel une maman racontait que sa fille de 10 mois ne mettait plus de couche pour la sieste. J’ai lu et relu et suis restée perplexe. Il s’agissait d’HNI : Hygiène Naturelle Infantile ou Elimination Communication ou La vie sans couche. Pour plus d’info, vous pouvez lire des infos ,  ici ou encore .

Pour Petit Bonhomme, il était trop tard, donc, j’ai laissé tombé.

Et puis est arrivé P’tit Dernier. Et je me suis dit “pourquoi pas?

C’est tout moi ca !

P’tit Dernier n’avait pas 1 mois que lorsque son père le changeait, il faisait systématiquement pipi sur lui. Ca me faisait rire mais ca m’a aidé à me décider.

Alors à presque 1 mois, je me suis lancée. Je ne savais pas trop comment m’y prendre alors je l’ai simplement tenu assis sur le pot. P’tit Dernier tenait bien sa tête alors c’était facile et le voir tout nu sur le pot, c’était vraiment rigolo. Quand je l’ai mis au dessus du pot la première fois, il a fait pipi. Oui, comme ca. Quand j’ai retenté ma chance à un autre moment, il a re-fait pipi. Alors je me suis dis “ca ne peut pas être une coincidence.”. C’était vendu !

Lorsque Monsieur s’est rendu compte de ma démarche, ca l’a fait rire aussi. “Mais qu’est ce que t’expérimentes encore !” C’est un peu comme ca que ca fonctionne chez nous : j’essaie des trucs et Monsieur finit par s’y faire.

Bref, maintenant, je le mets sur le pot très régulièrement.

Pour les selles, ca a été facile car après chaque tétée, P’tit Dernier se mettait à pousser. Alors hop, je me dépéchais de virer toutes les fringues, la couche et hop sur le pot. Après quelques semaines, il poussait pour me montrer mais ne faisait plus rien dans la couche. Il attendait vraiment d’être sur le pot pour pousser pour de bon. Je peux dire fièrement que depuis décembre, ses 4 mois environ, je n’ai pas eu un seul caca dans une couche. Sauf une fois pendant les vacances. Mais il avait hurlé 4h la veille… tous les messages étaient mélangés!

Pour les pipis, c’est plus difficile. Notamment car je n’ai pas passé le cap de suppression totale de la couche. L’une des raisons essentielles est que je ne veux pas assumer un risque de pipi sur moi à l’école ou dans la poussette. Donc, le matin, je retire la couche “pipi” de la nuit (qui n’est pas si pleine que ca, d’ailleurs). Il tète. Je lui propose le pot mais en général, il a déjà vidé sa vessie dans la couche de la nuit. Je lui remets une couche pour aller à l’école emmener les enfants. Puis, je rentre et je le laisse sans couche jusqu’à la sieste du matin, soit pendant 1h30 environ. Il fait pipi avant la sieste, où il conserve la couche. Puis je vais chercher les enfants à l’école. Entre 11h30 et 13h30, c’est un peu plus difficile car il faut gérer les grands, le repas et tout les à-cotés. Je ne suis pas très attentive. Au retour de l’école, c’est l’heure de la sieste, à nouveau, donc hop, re-couche. Après la sieste, re-pot, re-cul-nu pendant 1 ou 2h. Ensuite, re-école suivi de la sortie au parc pendant 1h30 environ. Donc, évidemement, je conserve la couche. Suivent le bain, le repas… et le gros dodo en couches !

Donc, je jongle beaucoup entre les habillages et déshabillages mais je pense que ca ne peut pas être complètement inutile.

Pour l’instant, je n’ai pas encore parlé de “çà” à mes copines et mes connaissances car je ne sais pas encore à quelles réactions m’attendrent. Pour ce qui est de ma famille, mes maman et bel-maman sont super fières de mettre le petit sur le pot pour obtenir la grosse comission. Au vu des résultats, les avis et retours sont très positifs. Je me sens encouragée et soutenue.

Dans tous les cas, je suis vraiment contente des résultats actuels. J’ai l’impression d’être plus respectueuse de ses rythmes et je vois bien qu’il est géné lorsqu’il a envie de faire. ca me satisfait d’être présente pour répondre à ses demandes.

Enfin, j’ai constaté depuis le début que les fesses de P’tit Dernier sont toujours impeccables, sans rougeur ni irritation. C’est le deuxième effet kiss-cool. Les fesses de Grand et Petit Bonhomme ont régulièrement été traités par Aloplastine et B-Pentène. P’tit Dernier, jamais. Rien de rien. Pas un éclat rouge, pas une marque. C’est juste génial.

Prochaine étape, je vire la couche pour aller à l’école. Il faut bien essayer !

Et pour m’aider, j’ai acheté ces deux livres, dont je vous parlerai quand je les aurai lu :

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Il y a environ 18 mois, le vie suivait son cours, Grand Bonhomme et Petit Bonhomme était gardé par SuperNounou et je travaillais à temps partiel, tous les jours sauf le mercredi. Je venais de commencer dans mes nouvelles fonctions, qu’on m’avait décrite comme passionnantes et qui finalement ne m’intéressaient pas plus que ca. Monsieur travaillait à plein temps, depuis un an dans la même entreprise. On avait l’impression que la vie se posait.

Il y a environ 15 mois, Petit Der se faisait soudainement une place dans mon utérus et ce faisant, allait chambouler nos vies. Et Monsieur sentait le vent tourner dans sa boite.

Il y a environ 12 mois, j’annonçais à mon chef mon enceintitude et mon départ programmé vers mi mai. A la question “et tu reviens quand?”, j’ai répondu “Normalement, vers décembre, à la fin de mon congé!”. Monsieur se faisait virer… et retrouvait du travail dans la foulée.

Il y a environ 9 mois, Petit Der décidait d’amorcer sa descente, me condamnant au repos forcé et murissait en moi un questionnement : ai je vraiment envie de retourner bosser? Est ce que cette surprise n’est pas l’occasion de se remettre en question? Est ce que je vais réussir à gérer cette vie à 5, alors même que Monsieur est très pris par son nouveau métier?

Il y a environ 6 mois, Petit Der pointait le bout de son nez, pour se faire une place de plus en plus grande dans nos vies. Et après moultes tergiversations, à mesurer les pours et les contres, à pointer dans un tableau Excel le coût financier de cette opération, nous avons décidé qu’il était financièrement acceptable que je m’arrête, pour quelques mois.

Et voilà, je suis donc officiellement en congé parental. Je suis une mère au foyer. Ce me fait super bizarre d’écrire ca. J’ai validé mon congé jusqu’à fin octobre 2012. Et d’ici là, on verra.

N.B. informatif : La Poule a écrit ca tout comme il faut ici, mais j’ajouterais deux informations :

1- D’abord, il est important de solder ses congés légaux, si le retour de congés parental n’est pas prévu avant la date légale à laquelle ils doivent être pris. Par exemple, pour moi, les congés légaux se cumulent entre mai de l’année N et mai de l’année N+1 et ils peuvent être pris entre mai de l’année N+1 et mai de l’année N+2. Aussi,  étant arrêtée depuis avril de l’année N+1, je n’ai pas pu consommer mes congés donc, il fallait les solder tous avant d’entamer mon congé parental, sous peine de les perdre purement et simplement. Aussi, mon congé maternité a été suivi immédiatement de 5 semaines de congés.

2- Le Complément de Libre Choix d’Activité est versé à partir du mois suivant l’arrêt de travail, ou la diminution du temps de travail, donc, si vous en avez la possibilité, choisissez de débuter votre congé parental en fin de mois précédent, afin de ne pas “perdre” un mois de versement.

Mais revenons à mon congé. Après 9 mois d’arrêt dont 2 de congé parental, voici mon premier bilan.

Les points positifs et super cool :
– Je n’ai plus à courir après le temps, pas d’impératif de délai, plus de pression professionnelle. Je vis à mon rythme.
– Je n’ai plus à prendre de congé pour emmener les enfants chez le docteur, ou prendre mes rendez vous médicaux le soir, tout en sachant qu’il faudra gérer les monstres et courir en même temps. Et j’avoue que cette année, entre l’orthophoniste, le généraliste, l’urologue (je vous en reparle), l’ORL (je vous en reparle aussi), l’ophtalmo (ah bah oui, ca aussi, faut que j’en cause), j’ai été gâtée !
– Je reprends mes enfants pour manger 2 jours par semaine et c’est chouette de les avoir un peu avec moi. Ca leur fait plaisir aussi, je le vois.
– Je suis là les matins pour les emmener et récolter les derniers bisous. Je suis là les soirs pour aller les chercher et voir leur regard s’illuminer en me voyant.
– Je prends le temps de jouer à des tas de jeux, de faire de la peinture, des activités avec les enfants, autrement que le week end.
– Je peux partir en vacances en même temps qu’eux pendant les vacances scolaires pour aller dans la famille ou chez les amis.
– Je ne suis plus obligée de faire les courses à l’arrache le soir avant de rentrer, je peux y aller en journée sans eux.

Ce que j’apprécie moins, voir, je déteste :
– Je fais la même chose tous les jours, et sans la référence de Monsieur qui ne travaille pas le week end, je ne saurais jamais quel jour on est.
– Je suis responsable de tout et par défaut, c’est à moins de tout faire, puisque je suis à la maison tout le temps. Et quand mes journées se limitent à lessive + repassage + nettoyage + rangement… mouais.
– J’ai l’impression de travailler dans le vide puisque tous les jours, je range, je nettoie, etc… et tous les jours 4 (oui 4!) XY viennent remettre crasse et bordel. L’impression de servir à rien n’est pas loin…
– Je suis la seule responsable des enfants et le fait que leur éducation ne soit essentiellement que de mon fait me taraude beaucoup. D’autant qu’à ma connaissance, les enfants n’écoutent jamais leur mère. Non, jamais.
– Je n’ai quasiment plus de vie sociale et le peu de fois où je discute avec des adultes, c’est en général pour en revenir au sujet des enfants. Un peu lassant.
– Je ne fais plus rien pour moi : plus de sport, plus de vélo, plus de sortie shopping (en même temps, l’idée d’hésiter entre un 42 et un 44 me stresse assez comme çà), ni même en librairie.
– Je n’ai jamais de reconnaissance pour ce que je fais : il est normal que je me charge de toutes les tâches ménagères puisque je suis à la maison tout le temps, c’est mon nouveau métier. Mais le manque de reconnaissance est franchement pesant.
– J’ai un drôle de regard sur l’argent que je ne gagne pas j’ai beaucoup de scrupules lorsque j’ai envie de faire des dépenses “inutiles”. Je me restreins dans mes achats parce que j’ai l’impression de ne pas les “mériter”.
– Je ne peux plus poser de congé pour accompagner les enfants pendant leur sortie scolaire, alors que j’adore les accompagner au musée ou à la ferme. J’ai même raté une sortie au cirque. C’est frustrant.

Ce qu’il faut que je change :
– Je me laisse déborder par les tâches ménagères : il faut que je limite ces situations, afin de gagner un peu de temps pour moi.
– Je dois m’accorder un peu de temps de détente, histoire de pouvoir faire un tour au centre commercial.
– Je dois reprendre contact avec mes amies, collègues ou connaissances pour m’organiser quelques papotages autour d’un café.

Ce que j’aimerais voir changer :
– Je rêve que mes enfants rangent spontanément le bordel qu’ils laissent tous les jours dans l’appart et qui me prend un temps monstrueux.
– Je rêve que Monsieur arrête de me considérer comme le femme de ménage à domicile, histoire de ne pas rajouter son bordel à celui de sa progéniture.
– Je rêve qu’il me dise “Reste couchée, aujourd’hui, je m’occupe de tout” et qu’il s’occupe vraiment de tout.

La conclusion de ce premier bilan est plutôt positive car je n’ai pas envie de retourner au travail aujourd’hui, surtout dans les fonctions qui m’attendent, et j’ai surtout envie de profiter de mes enfants. Ceci étant, j’ai perdu beaucoup de confiance en moi : je n’ai plus de travail, moins de considération des autres. Je me sens assez inutile et mes occupations en dehors des enfants sont assez peu captivante. Je n’ai plus de sujet de conversation, plus vraiment de choses intéressantes à vivre en dehors de la famille. Et mes kilos en trop aggravent la situation.

Enfin, sans me mettre la pression, j’étais persuadée que, lorsque Petit Der aurait trouvé un peu son rythme (ce qui n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui), j’aurais de temps pour faire des choses rien que pour moi :  bricolage, peinture, dessin, album photo, tricot… et j’avoue que cette partie est un peu laissée en suspend. Je vois le temps défiler : déjà 9 mois écoulé et il en reste 10, je suis déjà à la mi-temps et je n’ai rien fait de ce qui me tenait à coeur.

Dans mon esprit se profile plusieurs questions : et si dans 10 mois, je n’avais rien fait de plus?
Au moment de ma reprise, Petit Der aura un peu plus d’un an, le moment de la marche, des premières découvertes…  Et si je n’arrivais pas à décrocher de mon petit bout de chou? Si je voulais rester encore un peu? Si la reprise du travail est insupportable?

D’autant que j’ai encore quelques rêves, quelques aspirations en réserve… pour les 30 prochaines années qu’il me reste à travailler.

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Je vous avais parlé précédemment de la précocité de mon Grand Bonhomme, des difficultés rencontrées et des pistes ouvertes pour progresser.

Et alors?

Alors rien. Stand by. Statu quo.

Nous nous étions laissé alors même que Grand Bonhomme refusait de changer de classe.

A l’entrée en Grande Section, j’ai profité que la maitresse m’a interpellé (j’ai un sérieux doute sur cette tournure de phrase…) sur le comportement de mon fiston “un peu dissipé” pour lui résumer la situation. Armée de mon bilan psychologique, j’ai pris le temps de me poser sur l’une des mini-chaises de maternelle pour aborder avec elle la précocité de Grand Bonhomme ainsi que son refus d’être différent. Elle a bien pris note de tout cela et a bien expliqué au loulou présent que l’école n’était effectivement pas qu’un lieu de récréation mais également un endroit où apprendre et travailler.

Après cette petite remise à plat, je n’ai plus eu de commentaire. Enfin… pas plus que les autres parents.

Par contre, quelle ne fut pas ma surprise de trouver dans le cahier d’excercice du jeune homme, de magnifiques pages de “calligraphie”.
“Tu y arrives super bien?” lui ai je asséné, à la fois surprise et fière. “Mais pourquoi ne le fais tu pas aussi bien à la maison, quand c’est moi qui te le demande?”
“Ben, parce que la maitresse, elle me dispute si je ne le fais pas bien…”

OK. Maitresse 1 – Maman 0

Effectivement, la maitresse a trouvé LE truc : quand il bacle et fait n’importe comment pour aller vite et passer à la suite, elle prend la feuille, la met à la poubelle et en ressort une nouvelle pour qu’il recommence l’exercice. C’est tout. Comme ça, jusqu’à ce qu’il s’applique. Et tant que ça n’est pas fait, il doit rester assis et travailler au lieu d’aller jouer avec ses potes. Maintenant, il arrive à faire des efforts et vraiment “travailler”.

Par ailleurs, il se sent toujours tellement bien dans sa classe, qu’il ne veut toujours pas envisager de changer. Pour bien marteler le coup, il a décidé d’arrêter de s’intéresser à la lecture, ne veut plus en entendre parler et apprendra “comme tout le monde au CP”. C’est dit. Tant pis. Je crois que je me suis faite à l’idée qu’il rejoigne la norme. Il se sent plus heureux comme ca et nous n’avons plus trop de problème de comportement. La vie est plus cool. Les cris, les colères et les hurlements ne sont que de lointains souvenirs… puisque, fort heureusement, le Petit, lui, ne prend pas ce chemin.

Ca ne l’empêche pas d’être toujours aussi intéressé par les émissions de National Geographic (4 chaines !) qui parlent de dinosaures, de serpents et autres bestioles du genre, plutôt que par les chaines du groupe Disney. Je suis rassurée : au moins ça, ça ne changera pas tout de suite !

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Lundi dernier, je faisais ma grosse maligne.

Non, sans rire : trouver la solution de ces / ses / nos (?) problèmes de nuits en 5 jours, c’était tellement hallucinant que j’en étais bluffée moi même. Pourtant, c’est bien connu, il suffit de dire qu’un enfant fait ses nuits pour que, justement, il ne les fasse plus. Je savais bien que j’aurais du me taire !

Mardi, il s’est réveillé 5 fois ! Avec des tétouilles de 5 minutes à chaque fois.

Et nous sommes partis en vacances 5 jours. Le drame, l’horreur, le carnage.
Impossible de l’endormir dans ce lit qui n’était pas le sien.
Impossible de laisser pleurer, même 5 min, sous peine de réveiller les 4 autres enfants et les 2 autres parents qui dormaient dans la chambre à coté. Vive la proximité et les petits appartements.

Donc, il a tétouillé, tétouillé et tétouillé encore. 5 fois… 6 fois… 10 fois dans la nuit. Là, autant vous dire que j’avais exclu toute éventualité de le remettre dans son lit à chaque fois. Donc, oui, il a dormi dans notre lit, à coté de moi. Et non, le cododo sans side bed n’est vraiment pas la palacé. J’ai très peu et mal dormi. Réveillée à chacun de ses mouvements, inquiète de le voir tomber, de le voir s’étouffer sous la couette.Par contre, aucune inquiétude quant au risque de l’écraser : j’étais tellement crispée que je n’avais aucune chance de rouler vers lui. Le réveil, enfin, je veux dire, le moment où tout le monde se levait, était très difficile car j’avais l’impression d’avoir fait une nuit blanche, les crispations musculaires en plus !

4 nuits, c’est très long.

L’humeur du jour s’en ressent. J’étais… à cran. Crise de larmes à la clé. Super classe devant les autres. Ah, ah, ah, youpi les vacances en famille.

Enfin, hier, retour à la maison. Et je pense que Petit Der l’a compris : d’un coup, il était super détendu, souriant et agréable, ce qu’il n’avait pas été pendant les 5 jours de vacances.

Cette nuit, il ne fallait pas s’attendre à un miracle, il m’a évidemment appelé plusieurs fois mais au moins, j’ai pu le laisser chouiner un peu plutôt que de l’obliger à se taire rapidement, en lui fourrant le téton dans la bouche !

Alors, c’est reparti pour un tour en espérant que tout n’est pas à refaire et que le sommeil sera de nouveau bientôt là !

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Il dort.

Il est 7h et il dort.

Il est 7h et il dort depuis hier soir 21h.

Waouh.

Cette histoire avait plutôt bien commencé. Pendant tout son premier mois (oh comme c’est bizarre d’écrire ça), Petit Der a beaucoup dormi. Je veux dire, du genre marmotte, à ronfler toute la journée et toute la nuit. Moyennant bien évidemment une grosse tétouille toutes les 2 à 3 heures environ. Ca donnait : je dors, j’appelle, je tétouille, je me rendors sur le sein…

A partir de septembre, il avait décidé de dormir de 22h à 6h non stop sans rien demander. J’avais été bluffée. C’est vrai, quoi ! Un bébé qui fait ses nuits et les miennes à 2 mois, c’est carrément génial. La journée, c’était tétées tout les 2 à 3 heures environ.

Et puis à partir d’octobre, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, il a recommencé à appeler une fois par nuit. Puis deux fois par nuit. Puis 3 fois par nuit. Gloups. Et toujours toutes les 2 à 3 heures environ en journée.

Pour le souvenir, j’ai recherché dans les petits carnets où j’avais pris note des horaires de Grand et Petit Bonhomme à la même époque. Aucun des deux ne faisait ses nuits à 3 mois. Grand Bonhomme a appelé longtemps pour une tétouille de nuit et Petit Bonhomme encore plus longtemps pour la fameuse tétine. Alors j’ai laissé passé ce troisième mois.

Mais rien ne s’arrangeait.

Attention, c’est pas que j’y tienne absolument à ces fameuses nuits. car je sais, pour l’avoir vécu, qu’un bébé fait ses “nuits” plus où moins tard selon les cas et qu’il peut avoir besoin de manger la nuit pour compenser des journées un peu légères mais là, je n’en revenais pas : le filou a fait ses nuits complètes pendant 1 mois ! Il en était donc capable. Pas de raison de s’arréter en si bon chemin

En plus, j’avais souvent l’impression d’être une tétine géante :  1h de tétouille et impossible de le décrocher du sein.  D’autant que, pour plus de facilité, je me suis installé un lit à coté du sien et même à coté du chauffage. Evidemment, le combo “tétouille + nuit + chauffage” conduit immanquablement au sommeil profond… de maman ! Et tétouille au chaud dans les bras de maman = bonheur absolu pour l’enfant. Pourtant, à dormir à moitié dans mon lit, à moitié dans mon lit d’appoint, à me réveiller toutes les 3h, à être fatiguée dès le matin, j’ai pensé qu’on prenait la mauvaise direction. Alors certaines me parleront de cododo mais le cododo ne change pas grand chose au réveil de nuit et si d’autre ont fermé le bar à 6 mois, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas le faire plus tôt, puisque, je le rappelle, il en était capable !

Et si c’était un gros besoin de succion? Moi, je veux bien lui donner à manger, mais je ne veux pas devenir une tétine. J’ai donc cherché à substituer le sein par une vrai tétine. L’ayant fait pour Petit Bonhomme, je n’y voyais pas d’objection. Mais Petit Der en avait décidé autrement. Après 3 mois de contact charnel avec le sein maternel, l’idée de machouiller une truc en plastique ne lui allait pas (mais pas mais pas) du tout. Pffchouuu : crachouillage et tétine en orbite !

Je me suis donc replongée pour la moultième fois (ca se dit, ca?) dans mon livre préféré, en cherchant, non vraiment la solution mais des conseils pour cette période.

Bon, pour faire court et résumé, le bouquin conseille, plutôt que de laisser bêtement pleurer la nuit (ce que j’ai essayé, je vous l’avoue, mais en vain), de réduire progressivement la durée des tétées, afin que l’enfant réapprenne à s’endormir sans manger, sans avoir le ventre plein et ceci afin de l’aider à différencier “avoir faim” et “avoir envie de manger”.

Parenthèse :  Cette notion de différence est importante pour l’auteur car elle permet également de construire l’appétit sur de bonnes bases, en séparant clairement une émotion, une envie, et l’appétit réel. Evitant ainsi les éventuelles conséquences de ces méli-mélo sur le comportement et les compulsions alimentaires. Ce que je n’ai, à mon avis, pas réussi à faire avec Petit Bonhomme. Concrètement, quand il avait sommeil, je l’endormais “au sein”, comme beaucoup le font, je crois. Mais plus il était fatigué, plus il réclamait à manger. Il confondait clairement “avoir faim” et “avoir sommeil”. Et c’est toujours le cas aujourd’hui ! quand il est exténué et que ses yeux se ferment tout seuls, il demande… un morceau de pain ! et s’endormirait presque le pain dans la bouche si nous ne le conduisions pas manu militari dans son lit !

Mais revenons en à Petit Der : j’ai donc entrepris le rationnement nocturne. Hors de question de demander à Monsieur de s’y coller, d’abord parce que s’il ne dort pas la nuit, il est encore plus insupportable que tous les enfants réunis, il a les yeux déchirés, il dort debout. Ensuite, je vous rappelle que Monsieur travaille, lui. Oui, je suis encore en mode “feignasse” ! Enfin, Petit Der ne peut être calmé que par moi :  ce sont les inconvénients de la vie fusionnelle avec sa Môman.

Première  nuit : tétées de 15 min. Mais je constate qu’après 10min, les grosses aspirations deviennent déjà des tétouillages. En le remettant au lit, il chouine à peine et se rendort. De toutes façons, il pleurt toujours un peu pour s’endormir. Trois réveils tout de même.

Deuxième nuit : tétées de 10 min. Idem. 2 tétees seulement.

Troisième nuit : tétées de 8 min, chrono en main. Tout va bien mais il pleure quand même 5 min avant de s’endormir. 2 tétées dans la nuit.

Quatrième nuit :  Je retente 8 min et ca se passe mieux. 2 tétées.

Cinquième nuit : Je passe à 6 min. Ca roule. 3 tétées.

Sixième nuit : Je passe à 5 min mais en fait non… car il dort !  Oui, depuis que je l’ai couché, hier à 21h, il dort. Je me suis réveillée avant lui, les seins tendus et douloureux mais lui, dort d’un sommeil bien paisible. Je pense que nous sommes sur la bonne piste…

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