La dernière fois que je vous ai parlé de Grand Bonhomme, à vrai dire, je ne sais plus trop quand c’était, je crois qu’il était au CP. Bien qu’ayant toutes les compétences pour apprendre à lire avant le CP, il se trouve qu’il n’était pas très motivé, le déclic n’était pas là. Il est venu quelques jours avant la rentrée scolaire pendant les grandes vacances. Hors les livres sont chez nous une grande passion. Et une fois mis le nez dedans, il est bien difficile de décrocher.

En CP, donc, la maitresse de Grand Bonhomme avait mis en place un rallye lecture pour inciter les enfants à lire. Le principe :  une série de livre en commun à emprunter selon les envies de chacun et à la fin du livre, 3 questions pour s’assurer que l’enfant à bien compris l’histoire. L’année n’était pas encore finie que la maitresse nous adressait une note d’humour en expliquant que Grand Bonhomme avait dévoré tous les livres et qu’il fallait maintenant réinvestir pour alimenter la bibliothèque de la classe pour le rallye lecture ! Sans compter qu’à la maison, il ne quittait plus les BDs comme Lucky Luke, Boule et Bill, Gaston Lagaffe, etc…

Un an après, en CE1 donc, il oscillait entre Geronimo Stilton et la Cabane Magique…

Et puis un jour, alors qu’il réclamait de regarder Harry Potter le Film pour faire “comme les copains”, je lui ai expliqué que je trouvais qu’il était important qu’il lise d’abord le livre avant de voir le film, puis animer toute son imagination et saisir toutes les subtilités que l’écrivain transmet avant d’avaler passivement la transcription imagée qu’en fait le réalisateur… Et il n’en fallu pas moins pour que Grand Bonhomme s’empare du Tome 1 et se lance dans l’aventure…

A Noel, le Père Noel (enfin, ma Môman), lui a apporté la collection complète et dès lors, il est devenu complètement accro. Il a enchainé le Tome 2, le 3, le 4… qui devient beaucoup plus triste. J’ai bien essayé de le faire ralentir car la suite n’est pas toujours drôle mais peine perdue, il ne voulait pas les lâcher et voulait absolument connaitre la fin de l’histoire. Alors ce fut le 5, le 6 franchement plus sombre et pour finir le 7, qu’il a terminé à la fin du mois de janvier.

1 mois pour lire 6 tomes, soit environ 4000 pages… Il lisait le matin avant l’école et le soir dès qu’il pouvait, et le dimanche il pouvait lire 2 ou 3h de suite en attendant qu’on se lève…

Alors j’ai bien cru qu’il survolait les textes, qu’il lisait en diagonale, juste pour avancer. Mais quand j’ai posé quelques questions, j’ai bien vu qu’il avait tout compris. Juste quelques difficultés dans la prononciation des noms anglais Et maintenant qu’il a finit tous les tomes, il a décidé de les relire. Ce qu’il fait dans le désordre, en prenant les passages qui lui plaisent, dans un ordre assez anarchique il faut le dire. Souvent, je l’entends rire et parfois, il pose le livre devant lui et se joue la scène avec un crayon en guise de baguette magique. Il est réellement absorbé.

Récemment, je lui ai proposé de tenter une nouvelle histoire mais rien n’y a fait, il ne veut lire que ca. Je le laisse donc dévorer du Harry Potter jusqu’à ce qu’il en soit repu.

Cependant, j’ai trouvé quelques idée chez Les Tribulations d’un Petit Zèbre et j’espère pouvoir bientôt lui ouvrir d’autres horizons !

Avez vous d’autres choses à me proposer?

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Au secours, pas possible, déjà un mois sans article…

Tout est parti de nos vacances à La Clusaz, ainsi que des jours précédents. Les parents (enfin, surtout moi…) et les enfants étaient très fatigués, dont désagréables et à cran. Je vous reparlerai à l’occasion de la mémorable crise de nerfs que j’ai faite dans la voiture… Mais passons.

Quand les “Petits” sont petits, c’est difficile mais finalement, à part quelques cris, je m’en sors bien.

Quand les “Petits” sont plus grands, cela se complique. Notamment, quand à 7 ans (7 ans 0_0 !!), Grand Bonhomme se comporte comme un ado rebelle, râle pour tout et répond avec une certaine insolence. Là, j’avoue que je suis plus que limite et qu’à part punir à tour de bras, je ne trouve pas de solution. NDLR : Il faut que je vous reparle de le Discipline Positive… quand même.

Et c’est comme çà qu’à l’issue des vacances, les enfants étaient officiellement interdit d’écran pendant 4 semaines. Évidemment, comme toute punition (parce qu’il s’agit bien de cela), lorsqu’elle est à ce point disproportionnée par l’émotion, on réfléchit à la possibilité de la réduite. Mais pas cette fois ci, car, au delà de la punition, j’ai surtout eu envie d’instaurer un grand moment de respiration, une obligation pour chacun de trouver une autre occupation que simplement poser son postérieur devant des pixels. M’épargnant en théorie, dans le même temps, les débats sur les heures autorisées de télévision, le choix du programme, le capacité de chacun à jouer à tel ou tel jeu, les problèmes de sauvegarde de parties, etc… Et puis, lorsque ce n’est qu’une journée ou deux, personne ne s’en rappelle, tout le monde s’en moque. Là, un mois, ça devrait marquer les esprits !

Une fois faite exception la semaine de vacances chez les Grands-Parents, pour assurer la survie mentale de ces derniers, il s’est trouvé que, par un signe étrange du destin, les 4 semaines sans écran ont donc débuté samedi 1er Mars.

Je vous présente donc mon défi du mois de Mars : Occuper les enfants sans écran (tablettes, consoles (portables ou autres), télévision)

Cela en fera rire certains, qui n’ont pas la télévision et qui trouve que cela ne représente pas un défi en soi. Mais, pour nous, ça l’est. Et pour Monsieur peut être plus encore, car il a l’habitude, le matin du week-end, de s’allumer la télévision pour regarder les nouvelles. Et la télé reste allumée ensuite pour… ceux qui la regardent !

La télévision restera donc éteinte pour les enfants comme pour les parents jusqu’à ce que les enfants soient couchés. (Oui, je suis une vilaine maman, je vais quand même regarder des films ou des séries le soir pendant que mes enfants dorment…)

Bilan des 2 premiers jours : Monsieur a investit dans HOTEL Deluxe (Asmodee) !

Popples joue à HOTEL Deluxe

J’essayerai de vous tenir au courant avant la fin du mois !

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Elle a 5 ans, elle est en dernière année de Maternelle. C’est la période de Noel. Elle est assise sur le canapé face au sapin décoré et elle lit toute seule sa première histoire :  La Petite Poule Rousse.

Peu après, elle a 6 ans, elle est penchée sur son pupitre, assise face à la fenêtre de la classe. Elle lit toute seule les consignes de l’exercice. Elle le trouve vraiment facile cet exercice. Comme tous les autres.

Là, elle a 6 ans et demi, elle vient d’entrer au CP. Elle est assise avec tous ces camarades autour de l’estrade où est installée la maitresse. Il faut déchiffrer l’histoire écrite au tableau. Mais ca fait bien longtemps qu’elle a finit de lire toute l’histoire. Elle n’a même plus le droit de répondre aux questions : la maitresse sait bien qu’elle sait déjà lire. Alors elle est installée à un bureau au fond de la classe pour dessiner ce qu’elle a compris de l’histoire. Même pas captivante cette histoire de chaton coincé dans un arbre…

Elle est toujours en CP mais elle pleure tous les jours car elle ne veut plus aller à l’école. Elle s’ennuie à l’école. Alors après un seul et unique rendez vous avec la directrice et la maitresse, elle change de classe. Lundi, elle rentrera en CE1.

Un jour, elle est assise dans le couloir de la maison, à coté de son papa, qui explique les fractions à sa grande sœur. Elle voit bien que sa sœur ne comprend pas tout aux fractions mais elle se tait, parce qu’elle ne veut pas lui faire de peine : elle, elle a déjà tout compris.

Maintenant, elle a 8 ans, elle est en CM1, Le mercredi, sa sœur et elle restent seules à la maison. Parfois elle s’ennuie. Mais souvent, elle lit. Des bibliothèques roses, ou vertes. Mais parfois aussi des encyclopédies. Qu’elle recopie par page entière…

Les années passent, elle a 11 ans, elle est en 5ième. Elle a été séparé de ses meilleurs amies. Les filles autour d’elle commencent à jouer aux jeunes filles. Pas elle, ca ne l’intéresse pas. Alors elle n’a pas beaucoup de copine et elle passe la majorité des récréations toute seule, assise sur les 3 marches de la sortie de secours, à l’arrière du bâtiment principal. Le mercredi, pour passer le temps, elle fait des exercices de maths dans un vieux manuel que son père lui a retrouvé.

En 3ième, elle n’a pas plus d’amies mais elle a arrêté d’essayer de s’en faire. Entre ses 13 ans et les 15 ans de certaines, elle se sent en décalage. Les garçons, le maquillage, les sorties, elle sent bien que ce n’est pas pour elle. Mais elle aime toujours autant l’école sauf le samedi matin, elle a toujours très mal au ventre,  c’est EPS : 2h de torture, ni plus, ni moins. Pendant lesquelles elle se rend ridicule à chaque fois. Entre l’élastique du saut en hauteur qu’elle ne franchit pas, le ballon de basket qui lui échappe des mains. Quoiqu’elle s’en sorte un peu mieux au base-ball.

En seconde, elle n’a pas plus trouvé sa place mais au moins, elle a une amie. Une meilleure amie comme on dit. Ca fait du bien. Et ca l’aide  s’intégrer un peu. Oh, elle n’est pas complètement décomplexée ! Dans la cour, elle essaie de donner le change, de faire la fille cool. Mais elle ne fume pas. Et elle ne sort pas avec des garçons avec lesquels elle n’a pas vraiment de chance. Elle n’a toujours aucune confiance en elle mais elle a souvent le cœur plus léger. Et elle trouve toujours que l’école, c’est assez facile.

En terminale, à 17 ans, elle décide de couper ses cheveux très court. Tout le monde trouve que ca lui va bien. Elle voit bien que ca change le façon dont les gens la perçoive. Mais elle se sent toujours un peu nulle. D’ailleurs, elle aura quelques épisodes légèrement dépressifs que ses parents remarqueront à peine. Elle se sent vaseuse avant chaque contrôle important et puis elle angoisse énormément pour la suite de ses études. D’ailleurs pour compenser, elle commence à boulotter du chocolat. Elle doit faire un choix et c’est bien le pire qu’on puisse lui demander. Bien entendu, elle aura son bac mais sans mention. La pression ne lui réussit pas.

Maintenant, elle est adulte. Elle, c’est moi.

Je repense régulièrement à tous ces épisodes de mon enfance et de mon adolescence. Je me dit que je présentais beaucoup de caractéristique des enfants précoces, j’étais un peu bizarre et je me demande si, si j’avais été “dépistée”, j’aurais vécu des choses différentes, si je me serais sentie moins seule, moins différente, moins décalée. Si, si j’avais été suivi par un psychologue, j’aurais été mieux dans ses baskets… Et c’est probablement pour tout cela que j’ai tellement à cœur de m’assurer que mes enfants se sentent mieux que je ne l’ai jamais été.

 

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Il y a presqu’un an de cela, je vous racontais comment Petit Bonhomme commençait à s’intéresser à la lecture. A l’époque, refroidie par l’expérience de Grand Bonhomme qui, lui, avec son caractère $!?§$, avait décrété qu’il ne saurait pas lire avant le CP, je m’étais dis “on verra bien”.

Et puis, vers avril, il s’était emparé de la méthode d’apprentissage de lecture de son frère pour m’informer que, dorénavant, la lecture du soir serait remplacé par une page de lecture. J’ai tâté le terrain auprès de la maitresse qui m’a simplement dit “S’il a envie, il ne faut pas l’arrêter dans son élan. Pour la lecture, ce qui est fait n’est plus à faire!”. J’ai donc suivi le mouvement impulsé par Petit Bonhomme.

Et voilà comment, en juillet, il commençait à tâtonner et en août, le déclic se faisait : il lisait !

Petit Bonhomme a donc commencé la Grande Section en Septembre dernier en sachant lire.

Aujourd’hui, il aime toujours autant çà et commence à faire la lecture à son petit frère. C’est tellement mignon de les retrouver ensemble, penché sur un même livre, dans le lit du Dernier qui évidemment, regarde son frère avec des yeux émerveillés et reconnaissants !

Ah, ils sont bien différents mes enfants. Autant Grand Bonhomme est archi sérieux mais perturbé par une psychologie torturée, autant Petit Bonhomme est enfantin dans son comportement mais très avancé dans ses apprentissages… Bien entendu, je me pose une fois encore beaucoup de question à propos de la suite :  comment va t’il aborder le CP? Va t’il s’ennuyer? S’ennuie t’il déjà?

Pour anticiper d’éventuelles futures difficultés, j’ai abordé la question avec l’une des maitresses (il en a deux…) et j’ai juste obtenu comme réponse qu’il n’avait de toute façon pas la maturité émotionnelle pour changer de classe. Donc, on attend. Et on verra à la rentrée prochaine en CP…

Et pour info, voici la méthode de lecture que nous avons utilisé :

N.B.: Chaque chose en son temps, on parlera de Grand Bonhomme une prochaine fois !

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…et puis vinrent les vacances de Noel.

Je les avais attendues bien longtemps, j’étais sur les rotules avec un immense besoin de repos.

Nous avions décidé que, pour une fois, nous ne partirions pas par monts et par vaux, pour profiter un peu du calme de notre maison. Mais nos plans sont toujours faits pour être sabordés. Mes parents ne pouvant finalement pas nous rejoindre pour Noel, nous avons donc fait la route vers la Lorraine  pour y fêter une deuxième Noel. Oui, deux famille = deux Noel.

Et puis je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller visiter nos amis de Bourgogne. Il faut dire que les occasions sont peu nombreuses de nous revoir et le jour de l’an m’a semblé tout à fait approprié. J’ai appelé juste avant Noel et je crois que dans les faits, je nous ai un peu invité avec un truc du genre “On ne s’est pas vu depuis 18 mois, je crois qu’il faut qu’on se voit, vous avez déjà quelqu’un pour le nouvel an?”. Ils ont dit “non”. J’ai dit “alors on vient!” et vendu.

Les gamins comme les adultes étaient vraiment ravis de se revoir. Les enfants se sont éclatés avec la wii (et j’ai même pu m’initier à Just Dance) et les  parents ont fait des parties de Time’s Up endiablées jusqu’à pas d’heure.

En rentrant le 2 au matin au travail, j’étais fatiguée, c’est certain, mais c’était de la bonne fatigue, de la fatigue parsemée de rire et de bonnes bouffes, de famille et d’amies…

Je ne sais pas si je tiendrai longtemps mais je suis repartie comme à la bonne époque.

Pour dire vrai, les premiers jours de janvier, j’étais un peu déboussolée et pour être honnête, encore régulièrement, il m’arrive de ne plus savoir très bien quel jour nous sommes. Mais tant pis, je vais faire avec.

En attendant que je vous parle de tous mes rêves de l’année 2014, qui ne sont même pas encore des projets, je vous souhaite, très en retard ( mais vous avez l’habitude, n’est ce pas?) une très heureuse, chaleureuse, amoureuse, merveilleuse année 2014 !!

 

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Bon, on va faire comme si on était encore en décembre – aies un peu d’imagination quoi !  – et je rattrape le temps perdu… Ce blog devrait s’appeler : le blog en retard !
Il y a quelques semaines, je vous ai dressé un petit bilan de ma reprise et l’avis qui en ressortait était globalement positif.
Certainement blindée d’hormones euphorisantes à l’idée de retrouver une vie sociale trop longtemps rangée au vestiaire, j’étais joie, bonheur, sourire et zénitude et les jours s’écoulaient dans la paix et l’harmonie. – si toi aussi tu vis dans un monde parallèle, appelle moi – Je me sentais winneuse jusqu’au bout des orteils. C’est pour dire.
Mais ça, c’était avant.
Avant que les week-ends soient trop occupés pour m’avancer sur la semaine,
avant que le travail ne s’accumule plus que mon temps partiel ne peut absorber,
avant que Grand Bonhomme ne tombe malade,
avant que la fatigue ne prenne le dessus,
avant…
Bref, de joie paix amour tout le tralala, je suis passée du coté obscure de la vie des travailleur(se)s, à savoir stress, course, précipitation, pleurs.
Un lundi de décembre, pour assister à la visite médicale de mon fils, je suis arrivée en retard au travail, et j’ai couru pour rattraper le temps perdu… et surtout mon dossier principal qui partait en cacahouètes. Et ceci jusqu’à 23h.
Le Mardi, je remontais pas à pas la pente quand l’école m’a appelé pour me signaler que Grand Bonhomme était fiévreux et plié en deux de douleurs et qu’il serait de bon ton de venir le chercher. Ce que je ne pouvais pas faire. J’ai donc du passer un certain temps, voire un temps certain, à organiser une expédition de rapatriement sanitaire… par Papy et Mamy. Et j’ai terminé cette superbe journée toute seule avec 2h de repassage.
Le Mercredi, après avoir passé une partie de la nuit au chevet de cette grosse doudouillette de Grand Bonhomme, j’enchainais tennis, invitation du copain, athlétisme, pédiatre, café avec une copine (bah si, quand même) et préparation de la fin de semaine…
Le Jeudi, je commençais la journée en pleurs parce que mes enfants s’étaient battus pour le même bol (si quand tu lis ceci, tu trouves cette situation stupide, c’est que tu n’as pas d’enfant… sinon, tu me comprends certainement !) et probablement accablée par la fatigue, j’ai passé la matinée les larmes aux yeux. J’essayais néanmoins de finir ce put*** de dossier, complété de tout ce qui s’était passé la veille sans moi (vive le 4/5ième!), quand l’école à de nouveau appelé pour signaler que Grand Bonhomme… bla bla bla bla bla bla… et rapatriement sanitaire par Nounou cette fois ci ! En rentrant j’ai réalisé que j’avais perdu mes lunettes de vélo…
Le Vendredi, j’avais des yeux de panda et j’étais habillée comme une souillon, bref, jolie comme une serpillère quand j’ai croisé mon très très très très grand chef (le plus grand de tous). Je me suis sentie assez petite et surtout pas du tout à mon avantage… Dommage.
C’était donc une bonne semaine pourrie comme je n’en ai pas souvent.
Fort heureusement, une semaine plus tard, les vacances scolaires se sont pointées. Et mes propres congés imposés également, congés que je ne souhaitais pas prendre mais qui, finalement, ce sont avérés salutaires…
Allez, c’est déjà bien assez long pour aujourd’hui. La suite arrive rapidement, promis!
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coccinelle minuscule
 
Cette petite coccinelle, vous la connaissez?
 
Pour dire vrai, jusqu’à mercredi dernier, moi, je ne la connaissais pas. Cette adorable petite bête, c’est l’héroïne de Minuscule.
 
Minuscule, c’est une série de petits (presque) dessins animés, qui nous plonge au cœur de la vie des insectes, sur un ton à la fois poétique et comique. Son succès est tel que FuturIkon en a fait un film. Que j’ai donc découvert mercredi.
 
Minuscule La Vallée des Fourmis Perdues raconte l’histoire d’une petite coccinelle, qui, après s’est perdue et blessée, rencontre et se lie d’amitié avec une troupe de fourmis noires, rapportant un trésor : du sucre ! Elle les suivra sur le chemin de la fourmilière, affrontant mille danger jusqu’à livrer une guerre contre les terribles fourmis rouges.
 
Les images sont composés de dessin animés absolument craquant, intégrés dans des images réelles, tournées au sein des Parcs Nationaux du Mercantour et des Ecrins. La Nature avec un immense N.
 
Le film n’est pourvu d’aucun dialogue, et tout se dit par les gestes et les regards des “acteurs”.
 
L’ensemble est très touchant et poétique mais il s’agit bien d’une aventure, pleine d’émotions et de rebondissements.
 
Pour preuve, Grand Bonhomme a beaucoup pleuré quand la coccinelle est toute seule loin de sa famille et Petit Bonhomme a juste hurlé au moment le plus prenant du film, tourné à la façon d’un film d’angoisse – vous le reconnaitrez quand vous le verrez.
 
Si on devine rapidement la fin de l’histoire- sans rire, c’est un film pour ENFANTS! – mes loulous se sont donc laissés prendre au jeu et se sont appropriées les émotions des petites bestioles pour palpiter au rythme de leurs péripéties. Bref, un bon film pour les petits ! Pour peu que les scènes de solitude et d’inquiétude ne les affectent pas trop…
 
Bien entendu, vous pouvez retrouvez les héros du monde de Minuscule en peluche ou porte clé dans la magasin Nature & Découvertes qui s’associent au film. Personnellement, j’adore l’araignée… trop chouuuu.
 

En salle dès le mercredi 29 janvier 2014. La bande annonce, c’est par ici.

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Comme vous le savez déjà, je suis une inconditionnelle de Disney. A quelques exceptions près, – Rebelle et la Princesse et le Grenouille ne m’ont pas franchement enchantée – , je connais beaucoup des chansons par cœur ((Il a un rèèèève, il a un rèèèèève… ok laisse tomber), au grand plaisir de mes enfants que je fais danser dans le salon.
 
Bon, passons.
 
Lors de l’avant première de Planes (ok là, y’a pas de princesse…), nous avons vu quelques extraits du futur grand film Disney : La Reine des Neiges. Et soyons clair : j’avais adoré !! J’ai chanté encore et encore la mélodie de Let it Go jusqu’à l’oublier parce que, bon, quand même, on ne fait pas de miracle en ne l’entendant qu’une fois.
 
Bref, j’étais terriblement impatiente de voir le film en entier. La date était marquée en gras souligné trois fois dans l’agenda de la famille !!
 
C’est chose faite donc depuis 2 semaines environ : je suis rentrée à la maison à l’arrache après le travail, pour reprendre le train dans le froid avec mes deux Bonshommes et rejoindre Monsieur devant le Grand Rex. Evidemment, nous n’étions pas les seuls : la salle était pleine à craquer. (D’ailleurs, le deuxième balcon du Grand Rex est vraiment très haut. Vertiiiiiige)
 
Avant la projection du film, nous avons assisté au spectacle La Féérie des Eaux. Une animation sons, lumières et jets d’eau, aussi décalée, entrainante qu’éblouissante (dans tous les sens du terme, j’ai perdu un œil avec un laser vert ou orange…). Les Bonhommes sautillaient sur leur siège au rythme de la musique et voir les princesses danser le Gangnam Style, c’était top !
 
 
Le petit court métrage qui précède le film est un hommage au Mickey historique en noir et blanc, et joue sur le thème du passage du noir et blanc à la couleur. Evidemment, culbutes et chutes s’enchainent, clownesque à souhait !
 
Enfin est arrivée la merveille : La Reine des Neiges !
 
 
L’histoire, pour ceux qui n’auraient pas suivi, est celle de Elsa et Anna, deux princesses d’un pays scandinave. Elsa est dotée de pouvoirs magiques contrôlant le gel. Après avoir blessé accidentellement Anna, elle prend conscience de leur danger et peinant à les contrôler, elle s’isole dans une solitude pesante, jusqu’au jour de son couronnement, où elle “craque” et s’enfuit en laissant le royaume plongé dans un hiver éternel. Anna va donc partir à sa recherche pour faire revenir l’été…
 
Les personnages sont très denses et les sentiments sont parfois si complexes qu’ils peuvent perdre un peu les plus petits mais les personnages secondaires sont exactement ce qu’il faut : Olaf le bonhomme de neige dans le rôle du petit clown naïf, et Swen, le renne de compagnie.
 
Les dessins, les paysages, les personnages et surtout les princesses sont superbes.
 
 
Ajoutez à cela que les chansons sont absolument magnifiques !! Y’a rien à dire de plus, tellement elles sont belles, ajustées, entrainantes et vibrantes, même si évidemment, les traductions ne tombent pas aussi “pile poil” que la VO.
 
Je ne vous cache pas que la salle entière du Grand Rex applaudissant à tout rompre m’a sorti un petit larme : je ne suis qu’une grosse guimauve.
 
Bref, c’était du grand spectacle ! Mes enfants (et MOI ! ) avons passé une merveilleuse soirée. N’hésitez pas, courez y !!
A découvrir en avant première, notamment au Grand Rex, à partir du 20 novembre, et partout ailleurs à partir du 4 décembre.
 
Les premières images, c’est par .
 
Et je vous mets celui là qui me fait rire à chaque fois :
 

 
 
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Discipline positive

Je voulais vous en parler depuis longtemps. Voilà, je me décide.

Il y a bien une année maintenant que j’ai entendu parler pour la première fois de la Discipline Positive.

La bible de ce courant de pensée éducative est le livre bien nommé “La Discipline Positive – En famille et à l’école, comment éduquer avec fermeté et bienveillance” – de Jane Nelsen

Je l’ai lu en pointillé – manque de temps, nécessité de se concentrer et de laisser reposer -, puis je l’ai annoté, surligné, encadré, gribouillé. Et au final, j’ai adhéré.

Pour celles et ceux qui sont intéressés, je vous en conseille bien évidemment la lecture exhaustive car il me parait impossible d’en faire un résumé ni même d’en décrire les grandes lignes, sans les déformer.

De cette approche respectueuse, j’ai retrouvé un peu – beaucoup – de Gordon, notamment dans la mise en œuvre de l’écoute active et d’une solution commune. Néanmoins, alors que je trouvais que le bouquin de Gordon manquait de « pratique », j’ai réussi à prendre ce qui me convenait dans la Discipline Positive. A mon sens, la démarche est différente, elle instaure un cadre plus stricte et des repères plus précis pour les enfants. Le livre est aussi blindé de conseils très pratiques beaucoup plus applicables que dans le livre de Gordon. Mais peut-être aussi est-ce parce que mes Bonshommes ont grandi…?

Bien évidemment la mise en œuvre n’est pas toujours facile mais je vous assure que je fais de mon mieux. Je me raccroche beaucoup à quelques idées de base comme :
– l’emploi d’un « espace de pensée positive », qui correspond à un endroit où chacun se ressource pour retrouver son calme et des pensées positive,
– l’abolition des punitions,
– les encouragements,
– l’approche positive des erreurs,
– les temps de connexion entre membres de la famille et notamment le temps d’échange en famille,…

Chez nous, comment ca marche :

–          D’abord, le tournant majeur dans notre quotidien est que nous avons mis en place une réunion de famille et un cahier de compte rendu des réunions. Alors que Monsieur trouvait ca hilarant au possible au début (je vous jure, il pouffait !), il a fini par y participer de bon cœur – Comme d’habitude, n’est-ce pas -.

–          Ces réunions commencent par une séance de remerciement et de félicitations. C’est la partie la plus difficile car les enfants doivent se « forcer » à trouver des raisons de remercier chacun des membres de la famille. De prime abord, cela parait très hypocrite mais chacun est content d’entendre des paroles positives et les enfants ont l’air touché quand leur tour vient. J’avais commencé par mettre une feuille de pensées positives sur le Frigo mais comme les plus petits ne savent pas écrire, cela créait des disparités, j’ai laissé tomber.

–          Après cette bonne séance de mamour, nous abordons un thème de réunion, choisit par les parents : en général, nous mettons sur la table un point de difficulté rencontré dans la semaine (retard récurant, gestion de la télévision, rangement des chambres,…). Les sujets ne manquent pas. Au fur et à mesure, chacun s’exprime librement pour proposer des solutions qui conviennent à tout le monde (Sur ce point là aussi, je reconnais Gordon). J’ai été souvent étonné des excellentes idées qui sortent de la tête de mes enfants, alors même qu’en tant que parents, on croit souvent tout savoir. Lorsqu’une solution est trouvée, une règle actée, etc… on l’écrit dans le cahier de la maison, qui recense donc, à la manière d’un code civil, toutes les décisions prisent pour et dans la famille. Cette manière de rédiger les règles en commun permet aux enfants de se les approprier et ils sont bien souvent les premiers à nous rappeler que nous sommes hors des clous. Parfois le moment venu, on peut toujours dire « mais tu étais d’accord pour faire comme çà », ce qui arrive assez rarement.

–          Juste avant la fin de la réunion, chacun choisit ses tâches pour la période à venir et ca, je vous en reparle rapidement.

–          A la fin de la réunion, d’une petite boite intitulée « Sorties », que nous remplissons avec des libellés de lieu que nous voulons visiter en famille, nous sortons le papier de notre prochaine sortie ensemble. Lorsque le nom est tiré au sort, nous choisissons la date sur le calendrier commun et nous l’inscrivons en dur. Ce fut le cas pour La cité des Sciences, Disneyland, etc… Il peut parfois s’écouler de longues semaines, voire mois, avant que la sortie en question soit réalisée. Mais certaines sorties simples comme « Promenade au bord de la Seine » sont très faciles à réaliser rapidement. De plus, bien qu’en théorie, les réunions soient prévues toutes les semaines, il arrive régulièrement qu’elles « sautent ». Elles se font donc toutes les deux semaines environ.

La lecture du calendrier commun est l’occasion de rappeler aux enfants les obligations de la semaine, aux parents, les impératifs de rendez-vous et de se synchroniser mutuellement.

Nous fonctionnons donc comme cela depuis maintenant un an et je trouve que cela a grandement amélioré la communication et l’organisation au sein de la famille. Je ne vois d’ailleurs pas comment j’aurais réussi à reprendre le travail sans cette base-là.

La seule contrepartie que j’ai trouvée est que les enfants ont pris l’habitude de s’exprimer librement et sur tous les sujets. Cela peut sembler difficile à comprendre par un regard extérieur car cela donne l’impression qu’ils « répondent » quand ils ne sont pas d’accord. Et parfois, quand on est très fatigué, qu’on n’a pas envie de délibérer et qu’on voudrait juste revenir à ces règles basiques et archaïques de parents ordonnant / enfants exécutant, il faut une sacrée maitrise pour ne pas hurler « C’est comme çà et puis c’est tout ! »

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Quand j’ai commencé à réfléchir à mon organisation de rentrée, je savais bien que je ne pourrais pas rentrer à la maison avant 18h ou 18h30. Ou alors très occasionnellement. Il me fallait donc prévoir une baby-sitter pour récupérer les Bonshommes après l’école. C’est en anticipant cela que j’ai positionné une parties des activités extra-scolaires après l’école, missionnant par la même occasion ladite baby-sitter pour trimballer tout le monde à droite et à gauche.

Mes demandes : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16h à 19h.

Je pensais que ce serait facile et qu’il me suffirait d’une annonce sur bébé-nounou, comme je l’avais fait précédemment, pour tout résoudre. Et puis en fait non, car il faut savoir que 16h, c’est un peu tôt pour une baby-sitter. La plupart du temps, les filles ou les garçons (ne soyons pas sectaire!) qui se proposent pour se genre de service, sont des lycéennes (je n’ai pas encore rencontré de lycéen) ou des étudiants. La plupart d”entre eux ne sont pas disponibles avant 17 ou 18h. Voilà pourquoi ces emplois consistent plutôt à sortir les enfants des centres de loisirs pour les raccompagner à la maison en attendant le retour des parents, vers 19 ou 20h.

Mais pas pour moi.

J’ai donc du me tourner vers un agence pour sélectionner la nounou de mes rêves.

Sur la place, on trouve une foultitude d’agences : Family Sphère, O2, Educazen, Kinougarde, Kangouroukids, Kidizen, Yoopala,… surtout sur Paris. J’en ai donc contacté quelques unes pour obtenir des devis. Les tarifs sont très semblables mais peuvent varier d’un euro ou deux. Ca parait peu mais sur 40 heures par moi, ca peut représenter une petite somme. Les différences résident notamment dans les modes de sélection des candidates : parfois sur simple appel, parfois par entretien en direct,…

A ce stade, j’étais encore dans la réflexion quand Yoopala a abattu une carte de taille :  les frais de dossiers offerts en juillet. Vendu ! Parce que si ca n’allait pas, au moins, je n’aurais pas engagé d’argent. Pendant un mois, ils n’ont trouvé personne à me présenter. Et j’étais assez inquiète quand enfin, j’ai reçu une première candidate. Et là… le drame. Non, je te jure, la catastrophe. Une petite jeune, gentille comme tout mais avec le plus gros de tous les défauts : elle ne “percutait” pas. Genre, t’expliques un truc, tu l’écris et elle te fait répéter. Un truc simple, hein, l’horaire du judo par exemple. Le même tous les jours ! Je ne la sentais pas du tout et la seule réponse de l’agence a été  : “on cherche quelqu’un d’autre mais pour l’instant, on ne trouve personne”. En résumé : la nunuche ou rien. Au secours.

J’étais à deux doigts de craquer quand Yoopala m’a contacté pour me proposer quelqu’un d’autre. Le contact téléphonique était parfait, j’étais rassurée. Notre rencontre s’est plutôt bien passée même si elle est très réservée. N’ayant pas vraiment l’embarras du choix, j’ai dit oui, à Mlle T. Fort heureusement, à l’expérience, elle s’est montré aussi compétente qu’espéré. Elle est très gentille avec les enfants, elle les fait beaucoup rire. Tant mieux.

Voilà donc comment nous avons trouvé notre nouvelle nounou, pas encore nommé  Supernounou.

Pour conclure, je vous donne mon petit avis: En comparaison avec l’emploi à domicile, je pense que l’avantage des agences, c’est la non gestion du contrat de l’employé. Pas de problème de signature de contrat, de ce qui est dû ou pas, de la fin de contrat en cas de problème. Mais il faut admettre que le recrutement n’est pas toujours aussi parfait que les publicités le vendent. Surtout quand il n’y a que peu de candidates pour un poste. L’autre défaut que j’y trouve jusqu’à maintenant, est l’obligation d’avancer les frais de paiement avant de pouvoir les déduire des impôts de l’année prochaine. Si Mr Hollande consent à nous maintenir nos déduction, bien entendu.

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