Les urgences, c’est bon, on connait.

Mais nos enfants, visiblement, aiment ca.

L’histoire se passe en juin dernier.

Grand Bonhomme fort excité par sa journée avec Papi et Mamie, court partout dans le salon. Tout fier de lui, il entame un espèce de série de sauts de lapin, qui tiennent plus de la chenille excitée que du lièvre efficace. Au troisième saut, il decide, plus ou moins volontaire, de se réceptionner sur la tête. En avant. Et sur le meuble de la télé. Le petit con.

Il se relève, la main sur l’oeil et pleure tout le malheur du monde. Très pragmatique, je sollicite l’arnica auprès des bienveillants grands-parents et retire la main pour examiner le bobo. Oups. Repose l’arnica. Prends les clés de la voiture. Effectivement, ce n’est pas un bleu, une bosse que j’observe, mais un trou, une crevasse de 2 cm de long, qui traverse l’arcade surcillière et écarte la peau d’un bon millimètre. Sur un visage de 4 ans, 2 cm sur 1 mm, c’est vraiment très très gros.

Direction les urgences pédiatriques de Louis Mourier à Colombes.

A l’accueil, le constat de l’infirmière confirme le mien : il faut des points de suture. Ceux ci seront fait sur place, mais sachez que s’il s’était agit d’une fille et d’un cicatrice hors sourcils, il aurait fallut aller en chirurgie esthétique….

Après avoir désinfecté la plaie, l’infirmière lui applique de la xylocaïne en spray. Il ne reste plus qu’à attendre que l’anésthésique local face son effet : 1h d’attente. Pendant laquelle Grand Bonhomme recommence déjà à sauter partout. Pfff.

Nous sommes ensuite conduit dans une salle de soin, afin de recoudre le Bonhomme. Re-xylocaïne sur la plaie, complété par un masque au protoxyde d’azote – gaz hilarant -, Grand Bonhomme est définitivement shooté. Nous avons une photo de lui, hilare, les pupilles dilatées au max… que nous aurons plaisir à ressortir le jour de son mariage ! Bref, il ne sent plus rien et répond “oui” à toutes les questions qu’on lui pose.

Je lui tiens la main mais ce n’est presque pas nécessaire car il “plane”.

4 points de suture plus tard, nous sortons avec instruction de surveiller les rougeurs de la plaies, désinfecter de temps en temps et masser 3 fois par jours avec de la vaseline. Retrait des points 7 jours plus tard.

Voilà, maintenant, il a une belle cicatrice qui lui barre le sourcil. Je dois avouer que j’ai eu du mal de m’y faire mais comme on dit : “c’est la vie !”.

Suite au prochaine épisode.

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Depuis le temps que vous les attendiez, il était temps que je vous les livre : les photos du Gateau Buzz l’Eclair ! Rappelez vous, le recette était .

Oui, comme quoi, je suis toujours en retard mais jamais, oh grand jamais, il ne faut désespérer.

Commençons directement par le clou du spectacle : Buzz in Real ! Bon, ok, sorti du contexte, on PEUT avoir un peu de mal à identifier la star. Ceci étant, quand on a 4 ans et qu’on a DEMANDE un gateau Buzz l’Eclair, ca fournit un GROS indice !

Non?

Bon, ok, vous avez le droit de dire qu’il n’est pas parfait. D’ailleurs, je crois que je préférais Mickey. Mais c’était plus simple à faire.

Notez d’ailleurs, l’application que je mets à faire le bestiau.

Par contre, l’intérieur, je kiffe grave (ouais, je parle djeuns maintenant!)

Et avec les restes, j’ai fait des petits gateaux pour mes collègues…

… qui les ont tout simplement boudés. Mes collègues ne sont pas du prêts psychologiquement à affronter mes incongruités culinaires. Tant pis. J’ai tout mangé toute seule. Na.

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Compte tenu des difficultés de communication que nous avions avec Grand Bonhomme, je l’avais emmené voir une psychologue conseillée par ma pédiatre, mais l’expérience m’avait grandement déçue : Grand Bonhomme était encore plus dur qu’avant.

Pourtant, et malgré toute ma bonne volonté, la situation ne semblait pas vouloir s’améliorer. Aussi, je suis retournée voir la pédiatre qui m’a donné un autre nom.

Me revoilà donc un samedi matin, de retour dans un de ces cabinets que je redoute tant, à étaler une fois encore toute ma vie et celle de mon Grand Bonhomme, à grand renfort de mouchoirs en papier. A l’issue de cette première séance, Mademoiselle C. nous proposait une nouvelle séance avec une partie en tête à tête avec mon loulou. Toute confiante, je suis revenue le samedi suivant main dans la main avec mon Bonhomme pour retrouver Mademoiselle C. Et là, le drame. Impossible pour mon Grand Bonhomme de me lacher la grappe. Il refuse le tête à tête et finit par se terrer sous ma chaise. Autorité, douceur, chantage, j’essaie tout, rien n’y fait. Cette fois ci, c’est Mademoiselle C. qui, bien embarassée, me propose d’aller voir une de ces collègues “qui pourra mieux vous aider”. Les boules. Mais OK.

2 jours après, comme si le cas nécessité une urgence absolue, rendez vous est pris avec Madame E. Et rebelotte : explications 3615Mylife, mouchoirs, snif, snif, etc… Premier contact, elle est vraiment très gentille, douce et sympa. En plus, pendant que je raconte mes misères, elle laisse Grand Bonhomme jouer avec ses voitures. Très bon point pour elle. Grand Bonhomme la trouve gentille. Il est même d’accord pour revenir faire une séance en tête à tête. Waou, je n’en reviens pas.

Dès lors, Grand Bonhomme a commencé les séances à raison d’une par semaine. Elle m’a expliqué qu’elle ne pourrait pas me dire dans le détail ce que Grand Bonhomme lui raconte, afin de ne pas rompre la confiance qu’il peut avoir en elle, mais qu’elle réaliserait une analyse de son comportement et de son caractère. Après 5 séances, elle nous a rendu ses conclusions : gros manque de confiance en soi. A vrai dire, l’habitude qu’il avait pris de déchirer ses dessins en criant “pas beau!” m’avais un peu mis sur la voie mais il est bon de se voir confirmer mes soupçons.

Elle a donc travaillé spécifiquement ce point là et je dois avouer que depuis, plus de dessin déchiré, plus de refus de faire parce que “j’y arriverai pas!” et globalement une amélioration notable de son comportement. Est ce que le fait qu’il grandisse? Je pense que ca joue également mais je reste persuadée que l’intervention de Madame E. nous a été d’un grand secours.

Et maintenant? Elle nous a proposé de lui faire réaliser un test de précocité car il semblerait que Grand Bonhomme soit un peu en “avance” pour son âge et que nos rapports difficiles viennent aussi du fait que ses sentiments sont en décalage avec son esprit et qu’il n’arrive pas à gérer tout cela. Nous sommes en train de la faire. Les conclusions nous seront rendus après les vacances de la Toussaint.

Mais pour celle qui hésiterait, le passage “psychologue” peut vous aide, à condition de trouver celui qui vous convient.

N.B. En terme de tarif, elle demande 50€ pour 45 min. Alors oui, c’est cher mais quel est le prix de la sérénité et de la paix familiale ?

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Comme promis, je continue le tour de la maison pour faire les cartons – même si dans la réalité, les cartons sont déjà défaits…

Pour bien trier une chambre d’enfant, il faut commencer… par se débarrasser de l’enfant. Oui, c’est LA condition de réussite incontournable. En effet, il est inenvisageable de supprimer le moindre jouet en sa présence, sous peine d’entendre immédiatement “Oh non, on le garde, c’est mon préféréééé”. Ben voyons.

Une fois le bestiau éloigné du lieu du crime, on peux enfin commencer.

D’abord les jouets, à classer en 4 catégories, que vous pouvez aisément répartir dans 4 bacs.

Catégorie n°1 : Ils sont aimés d’amour fou et indispensable à l’équilibre psychologique de l’enfant. Je vous rappelle qu’on déménage, inutile de charger la mule sous peine de le regretter à l’arrivée. Donc on garde évidemment les doudous et peluches couverts de taches et bavouille amoureusement abandonnés sur la moquette et qui sont nécessaires aux gros câlins. Inutile d’envisager vous débarrasser de Pimpin, sous prétexte qu’il est borgne, manchot et qu’il sent la vieille misère.

Catégorie n°2 : Ils vous ont coutés la peau du kuku et sont encore très utiles. Donc on garde tout les jouets de la classe d’âge du Bonhomme. A mon échelle, le défi est doublé car je dois également séparer les versions “2-3 ans : Petit Bonhomme” des jouets “4-5 ans : Grand Bonhomme”.

Catégorie n°3 : Ils ont fait leur temps mais paix à leur âme. Donc on jette tout ce qui est cassé, irréparable et esseulé (j’ai retrouvé une roue de voiture, une béquille de moto, un bouton…)

Catégorie n°4 : Ils ont bien travaillé et on peut leur offrir un nouvelle vie. Donc on donne / offre tout ce qui est d’un âge dépassé, même si Grand Bonhomme tenait absolument à garder la tour d’anneaux qui s’empilent… Exit, les hochets, tapis d’éveil, doudou musical, qui ne serait pas à classé dans la catégorie n°1. J’ai bien réussi ce coup là, sauf pour les peluches que Grand Bonhomme a lui même mis en carton… c’est limite s’il ne les a pas comptées au déballage !

La catégorie n°4 va donc atterrir chez Soeurette Adorée pour sa Nenette Chérie.

Si vous n’avez pas de Soeurtte Adorée, de Neveu ou Nenette Chérie, vous pouvez donner au Secours Populaire, à une association de votre quartier ou attendre Noel, souvent les magasins récoltent les anciens jouets pour la bonne cause (chez Picwic, je crois que c’est tout le temps). Enfin, si vous avec un peu de courage, vous pouvez aussi les vendre (annonce ou enchère) et récolter ainsi quelques sous.

Enfin, c’est le moment au jamais de séparer dans leur boîte respective les “collections” différentes. Chez nous, il y a une boîte pour LEGO, une pour PLAYMOBIL, une pour les petites voitures, une pour les grosses voitures, une pour les trains et une pour tous les personnages, un joyeux melting pot de couleur et d’espèce qui vont de Stich à Spiderman en passant par une Princesse marionnette pour doigt.

Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Après les jouets, les vêtements. Quoi de plus indispensable et de plus renouvelé !

Et c’est parti !

1 – tout ce qui leur va encore ou leur ira bientôt, on garde. C’est un défi parfois, de tendre un T-shirt et de se demander “il n’était pas un peu court au bras la dernière fois ?”.
2 – tout ce qui ne leur va plus et est encore mettable, on donne. Allez hop, chez Nenette Chérie! – Là aussi, si vous ne savez pas à qui donner, pensez aux Relais, au Secours Populaire, aux associations de quartier…
3 – tout ce qui n’est plus assumable, à moins d’aller faire la manche le dimanche sur le marché, on dépose dans les bacs Le Relais. On gardera néanmoins un petit ensemble pourri mais acceptable pour le cas où le Bonhomme aurait soudain l’envie d’aller se rouler dans l’herbe ou vous aider à faire la peinture.

Voilà donc comment remplir un bon nombre de cartons et de sacs poubelle ! Mais le plaisir surtout, c’était de se dire que tout ce fourbi serait bientôt réparti dans 2 pièces plutôt qu’une. Qui a dit “2 fois plus de rangement?”. Mauvaise langue, va !

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Les gateaux d’anniversaire, c’est mon petit plaisir. Après avoir tenté (et réussi!) l’année dernière le gateau “Mickey”, j’ai laissé Grand Bonhomme décidé de ce qu’il souhaitait pour ses 4 ans. “Un Buzz l’Eclair!” qu’il ma répondu. Zut, j’avais commencé à potasser les Flash Mc Quenn. Bon tant pis.

Comme Buzz est du genre compliqué, j’ai décidé de me contente de le dessiner sur un gateau rond.  Sinon, je vous laisse imaginer la découpe des contours du cosmonaute. Mais pas de bête gateau rond pour moi. Non. J’ai décidé qu’il serait “arc en ciel”. J’ai piqué l’idée chez quelqu’un, mais je ne sais plus qui. Tant pis.

Pour faciliter les choses, j’ai choisi de faire un quatre quart. Pour les maxi débutants, un 4/4, c’est 4 parts égale de farine, oeuf, sucre et beurre. Donc, si on veut être précis, on sépare les blancs de jaunes. On les pèse. On additionne. On obtient le poids à ajouter en farine, sucre et beurre. (Recette rapido, presto : battre jaunes + sucre, ajouter beurre fondu, ajouter farine, ajouter blancs d’oeufs montés en neige ferme, le tout au four 180°C entre 30 et 45 min, à surveiller).

Ensuite, j’ai séparé la pâte dans 7 bols, puis j’ai ajouté des gouttes de colorant dans les proportions indiqués sur le paquet pour obtenir les couleurs de l’arc-en-ciel : Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu, Violet et Rose (j’ai un peu triché). J’ai versé les pâtes dans l’ordre pour avoir une suite dégradée dans le plat, comme un arc en ciel.

Voici donc avant cuisson :

et après cuisson :

Pour la suite, il faut verser un nappage chocolat, puis on joue avec la pâte d’amande pour obtenir ca :

Et alors? Alors Grand Bonhomme avait l’air content mais pas plus ébahi que ca.

Et les copains de la fête d’anniversaire ? Un seul a reconnu Buzz l’éclair, 2 n’ont pas voulu du tout de gâteau, 2 ont gouté et trouvé ca “quand même bizarre” et le dernier en a mangé normalement.

Bande de nains ingrats.

L’année prochaine, j’achète une boîte de Savane.

Edit : j’avais tout foiré la mise en ligne des photos. Maintenant, elles sont là!

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Certaines rèveraient de le rencontrer. Moi, je peux me vanter de l’avoir à la maison !!

Il est arrivé à Noel. Avec ses petits frères. Et depuis, il squatte ! Le lit, la fenêtre… et même l’escalier. Impossible d’en réchapper !

Quel plaisir de vous présenter…. SPIDERMAN !!!

Version lit

Version figurine collée à la fenêtre

 Version motorisée

Et ma version préférée : Mon Grand Bonhomme !

Chez vous, y’a t’il des obsessions infantiles?

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La théorie, c’était hier. Aujourd’hui la pratique :

Concernant l’écoute active, je ne suis pas encore une championne et j’ai parfois bien des difficultés à me retenir de souffler une solution plutôt que d’encourager l’autonomie.

Par exemple : “Je ne trouve pas mes chaussures!
– Tu as cherché tes chaussures et tu ne les trouves pas
– Non.
– Non, tu n’as pas trouvé tes chaussures et tu les voudrais.
– Non.
– Mmmmm…  (cette possibilité de réponse est proposé par Gordon)
– Mais je ne trouve pas mes chaussures !!!”

Et ca peut tourner en boucle pendant un moment, donc finalement, je dis “As tu cherché dans le placard de l”entrée?” et hop il obtient la solution ! Mais je ne pers pas espoir…

Un des points très positif de ce discours est que j’ai vraiment fait une croix sur les réponses tranchées envers Grand Bonhomme, surtout lorsqu’il est très raleur, voir, en “crise”, je prends vraiment le temps d’aller tout au fond de ce qu’il a sur le coeur, de façon à bien comprendre ce qui motive ses hurlements et ses rejets. Je ne sais pas encore si ca lui fait du bien, ou si ca fait du bien à notre communication mais je suis certaine que ca me fait du bien, à moi: je suis vraiment ravie de ne plus hurler ou contrer ou me battre, je vais dans son sens et en général, l’opposition et la colère se calme. Ca, c’est chouette.

Pour la deuxième étape de la méthode, je suis très emballée par les messages-je.Je trouve qu’il est simple de dire “Je ne peux pas supporter d’être interrompue par vos cris quand je suis au téléphone” plutôt que “Mais tais toi : Je téléphone!!!”. Ce serait mentir que de vous dire que ca fonctionne du tonnerre mais, quitte à ce que ca ne fonctionne pas (:-)), je trouve plus sain d’exprimer mes sentiments plutôt que de donner des ordres à tout va. Je suis vraiment persuadée que personne (et surtout pas un enfant) n’est fondamentalement méchant et chacun reste enclin à satisfaire et faire plaisir à ses proches. Mais tout comme pour l’écoute active, l’âge de l’enfant est une limite à la mise en oeuvre de la méthode. Par exemple, quand l’enfant tape, une phrase telle que “J’ai mal!” (plutôt que “Tu n’as pas le droit de taper!”) reçois souvent en réponse un regard bovin genre “Et alors?”…

Enfin, le point crucial de la méthode Gagnant-gagnant est la capacité des différents intervenants à élaborer une solution originale acceptable par tous. C’est un point particulièrement difficile pour les enfants, surtout lorsqu’il s’agit d’un conflit parents-enfants. Une fois encore, concernant les plus petits, c’est au parent de réaliser l’essentiel de la démarche tout en s’assurant que la réponse satisfait aux besoins de chacun.

Je suis vraiment contente d’avoir découvert cette méthode de communication et les résultats que j’obtiens aujourd’hui sont, à mon goût, très encourageants.

Cela signifie par exemple, que, lorsque mes Bonshommes se battent pour un tricycle, je dois intervenir, non plus, pour compter le temps d’utilisation de chacun martelé de “Il faut partager!” ou “Chacun son tour!” mais plutôt d’un “Petit Bonhomme dit qu’il veut le tricycle (en fait, il râle en tirant sur le guidon!), peux tu trouver une solution à cette situation qui le satisfasse?”
– …???
– Penses tu que lui trouver un autre jouet qu’il accepterait d’utiliser pendant que tu prends le tricycle vous satisfairait tous les deux?”… Je vous jure, j’ai essayé ! Ca fait un peu bizarre au début mais je ne peux m’empêcher de penser que je travaille sur le long terme.

En complément de tout cela, et comme l’indique Gordon, j’essaie d’appliquer cette solution dans mes relations avec Monsieur également. Au lieu de “Tu pourrais ranger tes chaussures!”, je dis “Je viens de tout ranger, ca m’ennuie beaucoup de voir que tout est à refaire…”. Avant, je passais pour une râleuse, maintenant, on dira que je suis ronchon ! Mouais…

Enfin, je tiens à  noter que l”un des points un peu négatif de la démarche, et Gordon en fait également mention, c’est que, si Monsieur ne se donne pas la peine d’appliquer lui aussi la méthode, on constate facilement un décalage de langage.

Grand Bonhomme hurle en pleine nuit :
Moi – Tu es en colère.
Lui – Arrête de hurler !
Moi – Tu as mal quelqe part?
Lui – Arrête de hurler !
Grand Bonhomme (dans son délire) – je vous aime plus, vous êtes vilains
Moi – Tu est en colère après nous.
Lui – Ben, si tu trouves qu’on est vilain, c’est pas la peine de nous appeler en pleine nuit !

Notez bien que ni l’un, ni l’autre des deux systèmes de réponse ne calme la colère dans ce cas précis, simplement, on se rend bien compte que ce sont deux dialogues séparés et parallèles et non plus une conversation à trois, voir à 2 +1. Bref, faut peut être voir à s’entendre un peu sur la question au risque d’être tout déboussolé le moment venu.

Et vous, Gordon, ca vous inspire quoi?

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Dans la série “Maman Nashii apprend à éduquer ses enfants”, je vous présente LE Gordon. Oui, on peut dire “le” rapport au fait que toutes les âmes bien pensantes vous le conseillent haut et fort. Et dire que j’ai attendu que Grand Bonhomme ait 2 ans pour l’acheter et 3 ans pour le lire ! Et donc, tout comme la semaine dernière, aujourd’hui encore, j’ai plein de chose à vous dire. D’ailleurs, j’en ai tellement que je vais en garder un peu pour demain.

Pour commencer, je vous conseille d’aller lire ce que La Poule en dit. Oui, je sais, c’est facile mais rien ne sert de faire une mauvaise copie…

Ceci étant, je reviens ici sur quelques points de la méthode qui m’ont interpellés.

En premier lieu, Gordon nous conseille de répondre à la question :”Qui a un problème?“. Les réponses possibles étant 1. l’enfant seul, ou 2. le parent seul, ou 3. les deux. Et l’air de rien, cette question est très importante. Cela signifie notamment qu’il faut prendre soin de ne pas créer ou matérialiser de problème là où il n’y en a pas. Par exemple, votre fils ne veut pas s’habiller quand il reste à la maison le week end. Si vous acceptez la situation en l’état, et en parallèle, si elle n’interfère pas avec vos propres besoins, ce n’est pas un problème. Ca ne veut pas dire qu’il faut dire oui à tout, ca veut dire qu’il faut accepter tout ce qui vous semble A VOUS acceptable. Cette démarche impose de prendre un certain recul par rapport à la situation et de cesser d’être sur le dos de l’enfant, constamment à l’aiguillonner, alors que finalement, tout le monde s’en fiche (enfin, surtout lui et vous). Cette réflexion a vraiment fait évoluer ma vision de la relation à l’enfant. Je me rends compte que je dois être moins chiante qu’avant.

En théorie :

1. Lorsque l’enfant a un problème, il est conseillé de pratiquer l’écoute active, c’est à dire la reformulation. En apparté, j’en profite pour signaler que cette méthode de communication est enseignée dans les entreprises comme la mienne comme une démarche de management transversale. L’intention est de s’assurer et de faire savoir à autrui qu’on a bien compris le message en le répétant différemment. Cela permet notamment de laisser l’enfant exprimer ses sentiments et surtout, en ne lui proposant pas ou imposant pas de solution, cela l’encourage à en chercher seul. En pratique, cela nécessite de prendre le temps d’aider l’enfant dans sa recherche au lieu de lui livrer la solution en direct, ce qui est parfois tellement plus simple et rapide, surtout quand 24h par jour ne vous suffise déjà pas. Ceci étant, il parait que cela porte ses fruits avec le temps. C’est un investissement à long terme.

2. Lorsque l’adulte a un problème, il faut exprimer alors pleinement ses sentiments par des messages-je. Je pense que nous touchons ici une des difficultés des propositions Gordon, notamment quand on s’adresse à des enfants en bas âge et donc, suffisamment égoïstes pour ne pas s’impliquer dans la résolution d’un problème qui n’est pas le leur. De fait, quand je dis “je suis vraiment lassée de ranger constamment tes jouets!”, je crains que le message ne touche pas précisément sa cible… J’ai espoir que, l’âge aidant, nous parvenions à plus de communication.

3. Lorsque les besoins des deux parties sont en opposition, il faut que chacun exprime clairement ses besoins et ses restrictions (toujours par des message je), puis que toutes les solutions possibles soient exprimées. Enfin, la délibération du groupe doit permettre de choisir l’une de ces solutions ou d’en élaborer une nouvelle, qui doit, dans tous les cas, satisfaire tout le monde. C’est la méthode Gagnant-Gagnant.

En théorie, je dois vous dire que je suis beaucoup plus en phase avec cette méthode de communication qu’avec celle d’Aldo Naouri (qui préconise d’ailleurs clairement la  méthode n°1 Parents Gagnants.) Il me parait tellement plus naturel d’encourager la communication et créer la motivation par la discussion plutôt que par l’ordre imposé ! Les explications qui accompagnent le bouquin sont vraiment importantes, non pour la compréhension de la méthode (qui est relativement claire à expliquer) mais pour sincèrement s’impégner des fondamentaux.

A part cela, je pense qu’il faut savoir que les dialogues sont assez surréalistes et très “Pays des Bisounours”. Outre la traduction franco-canadienne, parfois “décalée”, c’est plutôt l”hyper gentillesse des paroles citées qui étonne : “Je ne peux pas me reposer lorsque quelqu’un me monte sur les genoux”. Chez nous, c’est plutôt “J’en ai ras le bol  que tu me monte dessus!”

Tout cela additionné du sentiment que “ca marche à tous les coups”, difficile à avaler. D’après Gordon, rares sont les cas où l’enfant ne s’exprime pas pleinement pour peu que la communication soit correcte. Ca parrait un peu trop beau pour être vrai.

En pratique et compte tenu des résultats médiocres obtenus par l’autorité, j’ai choisi de mettre immédiatement en application les préconisations de Gordon. Et je vous en parle demain !

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Préparez vous, aujourd’hui, c’est long et lourd. Parce que je voulais vous donner, pas seulement un simple commentaire sur le livre mais bien une lecture plus poussée sur l’approche éducative qui y est proposée, en tant que réponse à mes problèmes du moment.

Ce bouquin m’a été prété par une collègue, il y a maintenant 2 ans de cela et comme vous pouvez le constater, il m’aura fallu trééééés longtemps pour le lire. J’en avais commencé quelques pages et je me suis vite arrêtée car le style n’est pas très engageant.

 “La vie en société exige en effet de chacun qu’il se plie à un certain nombre de règles et qu’il les fasse siennes. C’est le principe de toute éducation. On s’en est singulièrement écarté.

Mais avant tout chose, il faut savoir ce qu’est un enfant, ce qu’il lui faut vraiment pour devenir adulte, comment se comporter avec lui. et surtout comment, dès les premières années qui sont décisives, exercer au mieux le difficile métier de parent.”

La première partie du livre est consacrée à une explication de la psychologie de l’enfant, et même du bébé, sa relation à la mère, au père et à la vie.

En résumé hyper rapide – toutes mes excuses à l’auteur :-), je vous le fais comme je l’ai compris et ce que j’en ai retenu :

En terme de message concret, il faut noter que l’enfant est “connecté” à sa mère de manière invisible et comprends ce qu’elle dit, non par les mots qu’elle prononce mais par son expression “non verbale”. Donc tout message à destination de l’enfant, doit transiter par la mère. A vous d’essayer.

Ensuite, un des moments clés de l’évolution de l’enfant est le moment critique où il prend conscience qu’il est un être différencié de sa mère. Il prend alors la mesure de sa propre mort et va ensuite passer le reste de son temps à la contrer (sa mort et sa mère), notamment en imposant sa toute puissance en retour. Il cherchera toute sa vie à retrouver son état fusionnel passé, avec sa mère. Donc éduquer un enfant, c’est l’aider à accepter sereinement sa propre mort à venir, de façon qu’il ne soit pas constamment dans un esprit de rebellion, de domination et de conquête. C’est pas du gateau.

Pour cela, il faut que le père affirme son rôle – déterminant – puisqu’il est, symboliquement, l’objet de la rupture entre la mère et l’enfant (oedipe quand tu nous tiens!). Ainsi, éduquer un enfant se fait forcément par le respect de la hierarchie, de la figure parentale et de l’autorité. Je vous mets un passage qui m’a marqué à propos de la différence entre “eduquer” et “séduire” :

“Les deux mots sont en effet construits sur le radical latin ducere qui veut dire “tirer à soi”, “construire”, lequel a donné ducare, “élever”. Ducere est forgé sur le radical “dux”, lequel veut dire “chef”. Educere laisse entendre un rapport d’échange avec le chef, l’idée de chef, voire l’exemplarité qui s’en dégage. En revance, seducere, introduit par le préfixe “se” qui signe la séparation, la mise à l’écart, laisse entendre le contraire, c’est à dire une mise à l’écart de l’exemplarité de cette idée de cher.” Bref, nous sommes condamnés à nous faire détester de notre prégéniture…

Enfin, et pour notre plus grand malheur à tous, il se trouve que l’éducation que l’on donne à ses enfants transpire de son propre vécu, et tant, qu’il serait certainement préférable d’envoyer les parents et non les enfants ches les psy quand un problème survient !

Une fois passée cette  lourde partie  théorique, nous attaquons la deuxième partie, beaucoup plus “pratique”, une série de bons plans applicables au quotidien. Notez que parmi les théories d’éducation qui me plaisent bien, il y a le rejet de la fessée et de tous chatiments physiques, de l’humiliation. Il est indiqué qu’il faut éviter les punitions et se contenter autant  que possible de “réprimandes”.

Cependant, parmi les points qui m’ont moins plus, je vous donne en vrac la suppression du doudou avant 2 ans, la fin de l’allaitement à 9 mois, le refus de l’éducation sexuelle, le rejet de la nudité, l’interdiction des bains communs… Toutes les explications du Docteur sont détaillées dans le livre mais ca ne m’empêche pas de ne pas être d’accord ! Je trouve ses démarches trop tranchées d’autant que, imposer des privations et des frustations alors que tout roule sans contrainte (genre, le doudou…), c’est pas trop mon truc.

Tous les autres points sont par contre, et c’est une  bonne chose, des sujets de questionnement, surtout quand on est en plein doute…

Ce qui me dérange le plus, c’est la démarche selon laquelle les décisions qui sont prises, ne sont pas explicités à l’enfant. Il s’agit d’ordres affirrmés, de décisions arbitraires, et puis c’est tout. Partant du fait qu’un enfant s’adaptera toujours à ce que ses parents lui imposeront et qu’il doit apprendre le respect de la hierarchie. Donc tu fais ce que je te dis même si tu donnes ton avis et que tu n’es pas d’accord et ensuite, si j’ai envie, je t’explique pourquoi je t’ai demandé de le faire. Personnellement, je ne fais jamais les choses (surtout quand je ne suis pas d’accord) sans qu’on m’ait expliqué pourquoi, même si c’est une demande de mon chef. Sinon, j’ai franchement l’impression d’être un larbin !

En apparté, j’ajoute ici une parenthèse à propos du couple. Je ne pensais pas que le couple de parents, non pas en tant que parents mais en tant qu’amoureux avait son importance. Pourtant, il semblerait que la symbiose du couple se traduit au niveau de l’enfant. Un couple heureux en amour serait donc plus enclun à réussir son éducation (oedipe, l’enfant, la mère, vous me suivez toujours?). Cela signifie que lorsqu’avec Monsieur, ca se passe mal, les loulous en profitent pour dérailler et du coup, Monsieur et moi, on s’engueule encore plus, et on tourne en rond !

Mon avis :  je ne sais pas encore si je suis d’accord avec ce que Naouri explique. Peut être que le coté “commandant” me choque et que je ne saurais pas vraiment comment l’appliquer, même si ca marche peut être. Pour l’instant, je n’ai pas envie d’essayer comme ca. Dès que j’essaie d’être franchement stricte, le résultat est catastrophique puisque Grand Bonhomme se braque complètement.

Un des points positifs cependant est le fait que “rien n’est jamais perdu“. Aussi, s’il est encore possible de modifier l’éduction d’un garçon de 16 ans, tout espoir n’est pas perdu pour mon Grand Bonhomme de 3 ans, malgré nos multipes erreurs…

Parmi les poins négatifs, je dirais qu’il y a un paquet de trucs pratiques mais franchement, le coté “que faire quand un enfant ne veut pas se coucher”, “laisser un peu pleurer bébé quand il se réveille le nuit”… sont des infos déjà vues. Quand je lis ce genre de livre, j’attends toujours la réponse à “que faire quand votre enfant se roule par terre dans les magasins ou refuse d’avancer en hurlant dans la rue” et pour ca, point de réponse. C’est désespérant.

Enfin, une des idées qui me questionne encore, c’est le regard un peu différent qu’apporte Naouri sur la femme, à la fois mère et épouse. Il explique d’un point de vue biologique le manque de désir de la femme devenue mère : le seule fait de s’occuper d’un enfant suffit à déclancher une sécrétion d’ocytocine, hormone également sécrétée lors de l’activité sexuelle. Ok. Mais il ajoute :

“Ce n’est pas faire insulte à une femme que de lui dire au  besoin en insistant, l’envie que l’on a d’elle. Ce n’est pas non plus lui faire insulte que de la convaincre de se prêter à l’accouplement quand on la sait, de surcoît, parfaitement capable d’en recueillir pour elle-même un certain plaisir. C’est, en revanche, un mauvais service à se rendre et à lui rendre que d’attendre qu’elle éprouve un désir suffisant pour demander elle-même un union dont elle risque de n’avoir pas de sitôt la moindre envie tant elle est comblée dans son corps par ce que lui apporte son enfant.”

Bon, ben, ca, vous en faites ce que vous voulez…

Et vous, Naouri, vous connaissez? Parce qu’il a écrit pleins d’autres bouquins !

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Y’a des week end qu’on imagine “pépère”, du genre à programmer des sorties cool au marché, rentrer et se faire un petit apéro Beaujolais Nouveau. Tu vois, un truc pas compliqué. Et pis en fait, non.

Samedi, vers 16h20, soit juste avant le gouter (tardif, certes), cri de Petit Bonhomme dans la cuisine. Juste un petit cri et puis des hurlements, des pleurs, genre “ca va pas!, j’ai super mal!” Ouais tout ca.

J’accours et aaahhhh du sang partout. Bon, en fait, pas partout, hein mais quand même sur les deux mains et sur le t-shirt. J’attrape l’asticot et zou les deux mains sous l’eau pour identifier l’origine de l’hémorragie : ok, c’est le doigt. Mais ca coule vraiment fort. L’homme me sort donc les compresses stériles pour appliquer un point de compression. Temps mort. 2 min 30 secondes plus tard, je soulève la compression : ca coule à profusion ! Je fais un bandage sommaire pour éponger le massacre. Décision prise : on va l’hopital. Pendant ce temps là, Monsieur a trouvé, juste à coté du lieu du crime, dans la poubelle (!), un morceau de verre cassé taché du sang de Petit Bonhomme !

Le temps de rassembler le strict minimum : le carnet de santé, deux compotes, des petits gateaux, les blousons, tout en invectivant Grand Bonhomme, pour que, pour une fois, il s’habille rapido tout seul des chaussures au blouson, en quelques minutes, nous sommes partis.

10 min plus tard, nous arrivons aux urgences pédiatriques de Louis Mourrier à Colombes. Pour ceux qui connaissent, en temps normal, c’est 10 min pour ouvrir un dossier et 2h pour voir un médecin. Là, je montre mon bandage ensanglanté à l’infirmière et nous voilà partis en salle de soin. Sans attendre. Elle retire mon petit bandage de fortune rouge d’hémoglobine : on voit un bout de peau décolée et ca ne saigne plus… jusqu’à ce qu’elle soulève le lambeau et colle trois tonnes d’alcool “pour désinfecter et pour voir si c’est propre”. Ah bah, là, c’est sur, c’est propre !

Infirmière : “on va faire venir un docteur car il faut peut être recoudre et alors, il faudra peut être d’hoaller dans un autre hospital.” Gnè?

Docteur n°1 : “on enlève le bout de peau et on fait un pansement compressif”

10min plus tard: ca saigne toujours autant quand on soulève la compresse : Infirmière fait venir Docteur n°2 : “on recoud le bout de peau et on voit”.

20min plus tard: ca saigne toujours : Docteur n°2 ne veut plus recoudre, ca ne sert à rien : on retire le morceau de peau et on comprime. “Ca devrait s’arrêter de saigner”.

15 min plus tard: ca saigne toujours (Tu te lasses? nous aussi !) : Docteur n°2 : “j’appelle un chirurgien de Debré et je reviens”. Ah, quand même.

10 min plus tard : … ok j’arrête. Mais ca saigne quand même. Docteur n°2 : “le chirurgien de Debré dit qu’il faut comprimer 10 min montre en main mais je vais appeler un de nos chirurgiens”. “Ouais, parce que ca fait quand même 1h30 que ca saigne…”

10 min plus tard: …. Oui, vous avez deviné… Docteur n°2 fait intervenir Docteur n°3, chirurgien de son état et qui nous sort le pansement hémostatique de rève ! Il aura donc fallu près d’1h30 pour arriver à se résultat : un pansement cicatrisant ! Et hop un beau pansement par dessus qu’il ne faut pas toucher jusqu’à demain… Ouf, c’est fini !

Petit Bonhomme est lessivé par ses 2h de pleurs en continu – essayer d’appuyer sur une plaie à vif et vous verrez le résultat !- et Grand Bonhomme, pourtant très sage, commence à en avoir ras le bol. Nous sommes bien content de rentrer mais la soirée sera courte. Tant pis, il nous reste dimanche… et la basse cour ! Je vous en parle demain.

PS :  Pour en garder tout de même une leçon, sachez que si la plaie est nette et propre, il faut comprimer (pansement serré) et attendre que ca s’arrête de saigner, même si ca dure 1h ou plus.

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